- Ma ville
- Mon quotidien
- Mes activités
Publié le – Mis à jour le
Ils ne sont pas moins de 15 agents, 1 femme et 14 hommes, à entretenir les parcs, les massifs, aires de jeux, sentiers, et les nombreux espaces verts disséminés aux quatre coins de la ville. Leurs missions sont tout autant diverses : taille, plantation, balayage, arrosage, tonte, élagage et abattage d’arbres, entretien des chemins dans le Coteau des Vignes, ramassage des feuilles, broyage pour pailler les massifs, entretien des équipements, et même la réalisation de plantations potagères pour les écoles et les accueils de loisirs.
Aux différentes tâches énumérées viennent s’ajouter deux mutations importantes impactant le travail des agents : l’arrêt des produits phytosanitaires et la réduction des plantes annuelles ou bisannuelles remplacées aujourd’hui par les vivaces.
Lorsque l’heure de la fin des produits phytosanitaires a sonné, une chance pour la santé de tous et pour la biodiversité, il a fallu réfléchir à d’autres méthodes de travail. Le désherbant foliaire antigerminatif à base de géranium tout d’abord, puis la brosse métallique motorisée, trop vite gênée par le nombre de poteaux sur les trottoirs, et enfin le désherbage au fil dont les projections se révélèrent insécures pour les véhicules stationnés. Même le désherbage thermique fut pratiqué (il est encore utilisé sur des petites parcelles) mais avec près de 100 km de voiries à traiter, il est moins approprié sur de grands espaces et contraignant pour les agents. Outre l’accumulation des tâches, il fallait déjà y repasser à peine le travail terminé. La solution choisie, comme de nombreuses communes, est de laisser pousser la végétation et d’intervenir ponctuellement (exception faite du mur d’un riverain dont l’entretien est sa prérogative).
La seconde mutation concerne le fleurissement : sortir des fleurs annuelles pour planter plus de vivaces, bien moins gourmandes en eau et en entretien. Hier 60 000 plantes annuelles contre 3 000 en 2024, 190 jardinières gourmandes en eau précédemment contre 30 aujourd’hui. À celà s’ajoute le retrait au fur et à mesure des jardinières consommatrices d’eau.
Ce changement politique a conditionné une réflexion d’ensemble et un travail d’aménagement des massifs plus complexes. Il faut désormais associer les vivaces aux arbustes ainsi qu’aux petits fleurissements des annuelles pour malgré tout conserver des tâches de couleurs.