Avec la pré-demande en ligne, vous entamez votre demande depuis chez vous, vous pouvez la mettre de côté s’il vous manque des pièces à fournir et la reprendre à tout moment.
rendez-vous sur le portail de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) ;
au terme de votre pré-demande, vous obtenez un numéro de pré-demande qu’il faudra conserver ;
avec ce numéro de prédemande, vous devez vous rendre en mairie, en prenant rendez-vous, pour finaliser votre demande avec la prise de vos empreintes et ainsi lancer la demande de production de votre passeport.
Attention, l’enregistrement d’une pré-demande est possible uniquement si vous achetez ou vous avez acheté un timbre fiscal dématérialisé. Si vous ne désirez pas faire de pré-demande en ligne, vous pouvez consulter les documents à fournir précisés ci-dessous, afin de préparer votre venue en mairie, en prenant rendez-vous.
2. Prendre rendez-vous en mairie
Pour toute demande de passeport, la prise de rendez-vous est obligatoire.
1 dossier = 1 créneau horaire. À noter : • Si vous faites votre demande de carte d’identité et de passeport EN MÊME TEMPS, vous pouvez réserver 1 seul créneau horaire. • Pour le RETRAIT, le rendez-vous n’est PAS obligatoire. • Vous pouvez également annuler votre rendez-vous en ligne.
Expérimentation d’une médiation obligatoire préalable aux contentieux familiaux – 01 janvier 2023
À titre expérimental, une tentative de médiation est obligatoire avant toute demande de modification des décisions et conventions homologuées fixant les modalités de l’exercice de l’autorité parentale dans les tribunaux de Bayonne, Bordeaux, Cherbourg-en-Cotentin, Évry, Nantes, Nîmes, Montpellier, Pontoise, Rennes, Saint-Denis et Tours. Ce dispositif est déployé jusqu’au 31 décembre 2024 et peut être étendu à d’autres juridictions.
Toutefois, cette obligation ne s’applique pas si des violences ont été commises sur un parent ou sur un enfant du couple.
Vous avez un conflit familial (séparation, autorité parentale…) ou un conflit dans une succession ? La médiation familiale peut se faire, à votre demande, avec l’accord de toutes les parties au conflit. Elle peut aussi être décidée par le juge. Elle permet une communication pour trouver une solution amiable. Elle n’est pas possiblesi des violences ont été commises par l’un des parents sur l’autre parent ou sur l’enfant. Nous vous présentons les informations à connaître.
Les parties peuvent tenter une médiation familiale, avant de saisir le juge. Le but est d’apaiser les tensions et de recréer un lien familial entre enfants, parents, grands-parents, héritiers…
Le médiateur familial aide les parties en favorisant la reprise du dialogue afin qu’elles trouvent elles-mêmes un accord.
En cas de tentative de médiation, le délai de prescription pour éventuellement saisir le juge par la suite est suspendu. Cette suspension commence à compter du jour de votre accord écrit de faire une médiation. S’il n’y a pas d’écrit, à compter du jour de votre 1re réunion de médiation.
La médiation familiale peut accompagner les parties et permettre de régler un conflit. Elle s’adresse notamment aux personnes suivantes :
Parent en situation de rupture, séparation, divorce
Grand-parent souhaitant garder des liens avec leurs petits-enfants
Personne souhaitant garder des liens avec les enfants de son ex-conjoint (époux, épouse, partenaire de Pacs , concubin)
Jeune adulte en rupture de lien ou de communication avec sa famille
Héritier
À noter
la médiation ne peut commencer que si les parties sont présentes et donnent leur accord.
Les parties ne peuvent pas demander la médiation familiale s’il existe un milieu familial violent. Elle n’est pas possible si des violences ont été commises par l’un des parents sur l’autre parent ou sur l’enfant.
Le médiateur familial est un professionnel qualifié (diplôme d’État).
Il ne juge pas et n’a pas de pouvoir de décision.
Il vous aide à trouver une solution au conflit, en respectant les principes de confidentialité, d’impartialité et de neutralité.
À savoir
Le principe de confidentialité ne s’applique pas en cas de motif impérieux (protection de l’enfant…) ou si la révélation de l’accord est nécessaire à sa mise en œuvre.
Le médiateur n’a pas de pouvoir d’enquête. Toutefois, il peut, avec l’accord des parties et pour les besoins de la médiation, entendre des personnes extérieures au conflit, par exemple, des voisins ou des amis qui sont d’accord.
La mission du médiateur familial peut se pratiquer sous différentes formes :
Au sein d’associations nationales ou locales
Au sein de la CNAF
En tant que profession libérale avec un médiateur privé
Les parties doivent s’entendre sur le choix du médiateur familial.
Les parties peuvent s’adresser à une association nationale de médiation familiale.
Les parties peuvent s’adresser à un médiateur privé qualifié en matière familiale.
La médiation familiale se déroule en 3 étapes :
L’entretien d’information au cours duquel le médiateur familial vous présente les objectifs, le contenu et les thèmes que vous pouvez aborder. Vous pouvez accepter ou refuser de vous engager dans une médiation familiale. Cet entretien est sans engagement.
Les entretiens de médiation familiale se déroulent de la manière suivante :
Durée de 1h30 à 2 heures environ, sur une période qui n’a pas de durée limite (elle peut être très courte ou longue, dépassant les 3 mois).
Le nombre d’entretiens est variable selon votre situation et les sujets que vous souhaitez aborder. Il est souvent limité à 6.
Vous êtes tous présents. Dans certaines situations, votre entretien peut avoir lieu à distance (détention, éloignement géographique…). Vos avocats peuvent assister à la médiation mais c’est le médiateur qui mène les entretiens.
En cas d’accord, vous pouvez demander au juge de l’homologuer. Cet accord aura la même force exécutoire qu’un jugement.
À noter
si vous ne trouvez pas d’accord à la fin de la médiation, vous pouvez saisir le juge compétent.
L’entretien d’information est gratuit.
Une somme est demandée aux parties, pour la suite. C’est le médiateur qui indique le montant qu’il fixe.
Les parties peuvent décider comment sont partagés les frais. En l’absence d’accord, les frais sont partagés pour moitié pour chacune des parties.
En cas de ressources insuffisantes, il est possible de demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour prendre en charge tout ou partie de ces frais.
Si les parties font appel à une association de médiation familiale conventionnée par la caisse d’allocations familiales, le montant est fixé par un barème qui varie selon les revenus de chacune des parties.
les médiateurs privés ne sont pas soumis à un barème national, l’entretien d’information est également payant.
Le but de la «médiation judiciaire» est d’apaiser les tensions et de recréer un lien familial entre enfants, parents, grands-parents, héritiers…
Le médiateur familial aide les parties en favorisant la reprise du dialogue afin qu’elles trouvent elles-mêmes un accord.
La médiation familiale peut accompagner les parties et permettre de régler un conflit. Elle s’adresse notamment aux personnes suivantes :
Parent en situation de rupture, séparation, divorce
Grand-parent souhaitant garder des liens avec leurs petits-enfants
Personne souhaitant garder des liens avec les enfants de son ex-conjoint (époux, épouse, partenaire de Pacs , concubin)
Jeune adulte en rupture de lien ou de communication avec sa famille
Héritier
À noter
la médiation ne peut commencer que si les parties sont présentes et donnent leur accord.
La médiation familiale n’est pas possible si des violences ont été commises par l’un des parents sur l’autre parent ou sur l’enfant.
À savoir
Les parties sont dispensées de médiation familiale si elles demandent l’homologation d’une convention d’accord ou si elles ont un motif légitime (éloignement géographique, maladie…).
Le médiateur familial est un professionnel qualifié (diplôme d’État).
Il ne juge pas et n’a pas de pouvoir de décision.
Il vous aide à trouver une solution au conflit, en respectant les principes de confidentialité, d’impartialité et de neutralité.
À savoir
Le principe de confidentialité ne s’applique pas en cas de motif impérieux (protection de l’enfant…) ou si la révélation de l’accord est nécessaire à sa mise en œuvre.
Le juge peut décider d’une médiation familiale, même s’il n’a pas recueilli l’accord des parties. Il peut prendre cette décision à tout moment y compris en référé.
Le juge désigne le médiateur, sa mission ainsi que sa durée, la provision à payer ou sa dispense en cas d’aide juridictionnelle. Le greffe de la juridiction notifie cette décision par lettre simple envoyée aux parties. Elle est également communiquée au médiateur désigné par le juge.
La médiation familiale se déroule en 3 étapes :
L’entretien d’information au cours duquel le médiateur familial présente, aux parties, les objectifs, le contenu et les thèmes à aborder.
Les entretiens de médiation familiale d’une durée de 1h30 à 2 heures environ se déroulent sur une période ne dépassant pas 3 mois, renouvelable une fois pour 3 mois sur décision du juge. Leur nombre varie selon votre situation et les sujets que vous souhaitez aborder : résidence des enfants, contribution financière à leur entretien, droit de visite…
À la fin de sa mission, le médiateur indique par écrit, au juge, le contenu de l’accord des parties. Le jour fixé, l’affaire revient devant le juge. Si l’accord est total ou partiel, le juge peut l’homologuer c’est-à-dire le valider. Il aura la même force exécutoire qu’un jugement.
À savoir
À tout moment, le juge peut mettre fin à la médiation sur demande d’une partie ou du médiateur familial, ou d’office s’il le décide.
L’entretien d’information est gratuit.
À l’expiration de sa mission, lorsque les frais de la médiation sont à la charge des parties, celles-ci déterminent librement entre elles leur répartition. L’accord peut être homologué par le juge.
En cas de désaccord, ces frais sont répartis à parts égales, à moins que le juge décide qu’une telle répartition est inéquitable au regard de la situation économique des parties.
Le juge ordonne, s’il y a lieu, le versement de sommes complémentaires après déduction de la provision déjà payée. Il désigne la ou les parties qui devront les payer.
À savoir
si les parties sont bénéficiaires de l’aide juridictionnelle, la répartition des frais de la médiation se fait à parts égales. Les frais sont à la charge de l’État. Le juge peut si nécessaire, décider d’une autre répartition (inégalité économique).