État civil, Famille : PACS – Pacte Civil de Solidarité

Publié le – Mis à jour le

Le PACS est ouvert aux couples de même sexe ou de sexes différents. Pour pouvoir le conclure, les partenaires doivent remplir certaines conditions et rédiger une convention. Ils doivent ensuite la faire enregistrer, en fournissant certains documents.

Les partenaires liés par un PACS ont des obligations réciproques. Le PACS produit également des effets sur les droits sociaux et salariaux, les biens, le logement des partenaires et en matière fiscale. En revanche, la conclusion d’un PACS ne produit aucun effet sur le nom ni sur la filiation. 

Les futurs partenaires :

  • doivent être majeurs (le partenaire étranger doit avoir l’âge de la majorité fixée par son pays) ; 
  • doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions) ; 
  • ne doivent pas être déjà mariés ou pacsés ; 
  • ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs.

Pour faire enregistrer leur déclaration conjointe de PACS, les partenaires qui ont leur résidence commune en France doivent s’adresser :

  • soit à l’Officier d’État-Civil en mairie dans laquelle ils fixent leur résidence commune ; 
  • soit à un Notaire.

Les partenaires qui ont leur résidence commune à l’étranger doivent s’adresser au Consulat de France compétent.

Les futurs partenaires doivent se présenter en personne et ensemble. Le dépôt du dossier de PACS se fait uniquement sur rendez-vous.

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Qu’est-ce qu’une grâce présidentielle ?

La grâce présidentielle est un pouvoir dont dispose le Président de la République.

Ce pouvoir lui permet de décider de dispenser une personne condamnée de l’exécution de sa peine.

Le Président de la République peut accorder la grâce pour la totalité de la peine ou seulement pour une partie de la peine.

Il n’est pas obligé de justifier sa décision d’accorder ou de refuser la grâce à une personne condamnée.

Nous vous présentons les informations à connaître.

    La grâce ne doit pas être confondue avec l’amnistie, car contrairement à l’amnistie :

    • La grâce n’efface pas la condamnation du casier judiciaire

    • La grâce concerne une seule personne

    • La grâce n’est pas décidée par une loi votée par le Parlement

    Pour bénéficier d’une grâce, vous devez être condamné à une peine d’emprisonnement ou à une peine d’amende et la condamnation doit être définitive.

    La grâce porte uniquement sur les sanctions pénales.

    Ainsi, elle ne concerne pas les sanctions suivantes :

    • Sanctions civiles (par exemple, condamnation à la réparation du préjudice de la victime ou amende civile)

    • Sanctions administratives (par exemple, retrait de points du permis de conduire)

    Si vous souhaitez bénéficier de la grâce présidentielle, vous devez en faire la demande par écrit au Président de la République.

    D’autres personnes peuvent aussi introduire la demande pour vous : un membre de votre famille, votre avocat, un ami, un élu ou le Procureur de la République.

    Où s’adresser ?

     Présidence de la République 

    Le dossier est ensuite étudié par un service spécialisé du ministère de la justice, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG).

    Ce service recueille l’ensemble des informations et avis de nature à permettre au Président de la République de décider si une grâce peut être envisagée.

    Si la décision est favorable, un décret de grâce est adopté.

    Il est signé par le Président de la République et contresigné par le Premier ministre et par le ministre de la justice.

    Les décrets de grâce ne sont pas publiés au Journal officiel .

    Si un décret de grâce vous concerne, il vous sera directement notifié, ainsi qu’à la personne qui a sollicité la grâce pour vous.

    La grâce vous dispense d’exécuter la part de la peine pour laquelle elle est accordée, la totalité de la peine, ou une partie de la peine.

    La grâce peut aussi remplacer votre peine initiale par une peine plus légère.

    La grâce n’a aucun effet sur la décision de condamnation, qui figure toujours à votre casier judiciaire.

    Vous pouvez, si vous souhaitez obtenir l’annulation de la condamnation, introduire une demande de révision à l’encontre de la décision de condamnation.

    La grâce n’empêche pas la victime des infractions que vous avez commises d’obtenir réparation de son préjudice.