État civil, Famille : PACS – Pacte Civil de Solidarité

Le PACS est ouvert aux couples de même sexe ou de sexes différents. Pour pouvoir le conclure, les partenaires doivent remplir certaines conditions et rédiger une convention. Ils doivent ensuite la faire enregistrer, en fournissant certains documents.

Publié le – Mis à jour le

Les partenaires liés par un PACS ont des obligations réciproques. Le PACS produit également des effets sur les droits sociaux et salariaux, les biens, le logement des partenaires et en matière fiscale. En revanche, la conclusion d’un PACS ne produit aucun effet sur le nom ni sur la filiation. 

Les futurs partenaires :

  • doivent être majeurs (le partenaire étranger doit avoir l’âge de la majorité fixée par son pays) ; 
  • doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions) ; 
  • ne doivent pas être déjà mariés ou pacsés ; 
  • ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs.

Pour faire enregistrer leur déclaration conjointe de PACS, les partenaires qui ont leur résidence commune en France doivent s’adresser :

  • soit à l’Officier d’État-Civil en mairie dans laquelle ils fixent leur résidence commune ; 
  • soit à un Notaire.

Les partenaires qui ont leur résidence commune à l’étranger doivent s’adresser au Consulat de France compétent.

Les futurs partenaires doivent se présenter en personne et ensemble. Le dépôt du dossier de PACS se fait uniquement sur rendez-vous.

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Attention : 1 dossier = 1 créneau horaire.

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Assignation à résidence d’un étranger renvoyé de France

Assignation à résidence et rétention des demandeurs d’asile – 23 juillet 2024

Plusieurs décrets d’application de la  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  modifient les informations contenues dans cette fiche.

 Le décret n°2024-799 du 2 juillet 2024  modifie des procédures contentieuses.

 Le décret n°2024-808 du 5 juillet 2024  modifie le nombre de pointages.

 Le décret n°2024-813 du 8 juillet 2024  prévoit les conditions d’assignation à résidence et de placement en rétention du demandeur d’asile.

L’équipe Service-Public.fr est en train de procéder à la mise à jour de cette page.

L’assignation à résidence vous oblige à rester dans un endroit précis décidé par l’administration. Cette assignation est prononcée pour une durée de 45 jours pour exécuter la décision d’éloignement ou pour une durée d’1 an en cas de report de l’éloignement. Ces durées sont renouvelables. L’assignation à résidence peut être accompagnée d’une obligation de rester dans un périmètre défini et de vous présenter régulièrement aux services de police ou de gendarmerie. Nous faisons le point sur la réglementation.

Attention

Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

La situation varie selon qu’il s’agit de réaliser la décision d’éloignement ou de reporter l’éloignement.

Éloignement d’un étranger (expulsion, OQTF…)

    L’assignation à résidence de courte durée est prononcée pour une durée maximum de 45 jours. Elle peut être renouvelée 2 fois, soit au total pour 135 jours maximum.

    L’autorité qui prend la décision d’assignation à résidence varie selon le lieu géographique.

    La décision d’assignation à résidence est prise par le préfet du département où se situe le lieu d’assignation.

    Toutefois, seul le ministère de l’intérieur peut décider une assignation à résidence en cas d’interdiction du territoire français (ITF).

    Il s’agit d’une décision écrite, présentant les motifs. Elle est notifiée à l’étranger concerné.

      La décision d’assignation à résidence est prise par le préfet de police.

      Toutefois, seul le ministère de l’intérieur peut décider une assignation à résidence en cas d’interdiction du territoire français (ITF).

      Il s’agit d’une décision écrite, présentant les motifs. Elle est notifiée à l’étranger concerné.

        En cas d’assignation à résidence, vous devez respecter les obligations suivantes :

        • Résider dans les lieux fixés par la décision (vous pouvez être autorisé à circuler dans un périmètre délimité)

        • Vous présenter périodiquement à la police ou à la gendarmerie, dans la limite d’une présentation par jour, sauf exception. Le nombre de présentations quotidiennes peut être fixé à 4 maximum en cas de mesure d’expulsion ou d’interdiction du territoire français (ITF)

        • Vous présenter au consulat de votre pays pour obtenir un document de voyage

        Si vous faites l’objet d’un arrêté d’expulsion ou d’une interdiction judiciaire du territoire français, votre lieu de résidence est précisé. Il peut être choisi sur l’ensemble du territoire national, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez.

        Une plage horaire de présence obligatoire dans les locaux où vous êtes assigné à résidence peut également être fixée. Cette plage est d’une durée maximum de 3 heures consécutives par période de 24 heures. Elle peut être portée à 10 heures consécutives par 24 heures en cas de menace à l’ordre public.

        De plus, vous pouvez être obligé de remettre votre passeport (ou tout autre document d’identité ou de voyage) à l’administration en échange d’un récépissé. Ce récépissé vous permet de justifier de votre identité, dans l’attente de votre éloignement. Il porte la mention de votre assignation à résidence.

        Si vous ne respectez pas vos obligations, vous pouvez être condamné à :

        • 3 ans de prison et 15 000 € d’amende si vous ne rejoignez pas la résidence qui vous a été fixée ou si vous la quittez sans autorisation

        • 1 an de prison et 3 750 € d’amende si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

          • Vous ne vous présentez pas aux autorités de police ou de gendarmerie

          • Vous ne respectez pas l’obligation de porter un bracelet électronique

          • Vous ne respectez pas l’interdiction d’être en contact directement ou indirectement avec des personnes nommément désignées

        L’autorité qui prend la décision d’assignation à résidence varie selon le lieu géographique.

        La décision d’assignation à résidence est prise par le préfet du département où se situe le lieu d’assignation.

        Toutefois, seul le ministère de l’intérieur peut décider une assignation à résidence en cas d’interdiction du territoire français (ITF).

        Il s’agit d’une décision écrite, présentant les motifs. Elle est notifiée à l’étranger concerné.

          La décision d’assignation à résidence est prise par le préfet de police.

          Toutefois, seul le ministère de l’intérieur peut décider une assignation à résidence en cas d’interdiction du territoire français (ITF).

          Il s’agit d’une décision écrite, présentant les motifs. Elle est notifiée à l’étranger concerné.

            En cas d’assignation à résidence, vous devez respecter les obligations suivantes :

            • Résider dans les lieux fixés par la décision (vous pouvez être autorisé à circuler dans un périmètre délimité)

            • Vous présenter périodiquement à la police ou à la gendarmerie, dans la limite d’une présentation par jour, sauf exception. Le nombre de présentations quotidiennes peut être fixé à 4 maximum en cas de mesure d’expulsion ou d’interdiction du territoire français (ITF)

            • Vous présenter au consulat de votre pays pour obtenir un document de voyage

            Si vous faites l’objet d’un arrêté d’expulsion ou d’une interdiction judiciaire du territoire français, votre lieu de résidence est précisé. Il peut être choisi sur l’ensemble du territoire national, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez.

            Une plage horaire de présence obligatoire dans les locaux où vous êtes assigné à résidence peut également être fixée. Cette plage est d’une durée maximum de 3 heures consécutives par période de 24 heures. Elle peut être portée à 10 heures consécutives par 24 heures en cas de menace à l’ordre public.

            De plus, vous pouvez être obligé de remettre votre passeport (ou tout autre document d’identité ou de voyage) à l’administration en échange d’un récépissé. Ce récépissé vous permet de justifier de votre identité, dans l’attente de votre éloignement. Il porte la mention de votre assignation à résidence.

            Si vous ne respectez pas vos obligations, vous pouvez être condamné à :

            • 3 ans de prison et 15 000 € d’amende si vous ne rejoignez pas la résidence qui vous a été fixée ou si vous la quittez sans autorisation

            • 1 an de prison et 3 750 € d’amende si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

              • Vous ne vous présentez pas aux autorités de police ou de gendarmerie

              • Vous ne respectez pas l’obligation de porter un bracelet électronique

              • Vous ne respectez pas l’interdiction d’être en contact directement ou indirectement avec des personnes nommément désignées