État civil, Famille : PACS – Pacte Civil de Solidarité

Le PACS est ouvert aux couples de même sexe ou de sexes différents. Pour pouvoir le conclure, les partenaires doivent remplir certaines conditions et rédiger une convention. Ils doivent ensuite la faire enregistrer, en fournissant certains documents.

Publié le – Mis à jour le

Les partenaires liés par un PACS ont des obligations réciproques. Le PACS produit également des effets sur les droits sociaux et salariaux, les biens, le logement des partenaires et en matière fiscale. En revanche, la conclusion d’un PACS ne produit aucun effet sur le nom ni sur la filiation. 

Les futurs partenaires :

  • doivent être majeurs (le partenaire étranger doit avoir l’âge de la majorité fixée par son pays) ; 
  • doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions) ; 
  • ne doivent pas être déjà mariés ou pacsés ; 
  • ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs.

Pour faire enregistrer leur déclaration conjointe de PACS, les partenaires qui ont leur résidence commune en France doivent s’adresser :

  • soit à l’Officier d’État-Civil en mairie dans laquelle ils fixent leur résidence commune ; 
  • soit à un Notaire.

Les partenaires qui ont leur résidence commune à l’étranger doivent s’adresser au Consulat de France compétent.

Les futurs partenaires doivent se présenter en personne et ensemble. Le dépôt du dossier de PACS se fait uniquement sur rendez-vous.

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Vous avez la possibilité de prendre rendez-vous en ligne et de choisir votre créneau horaire.
Attention : 1 dossier = 1 créneau horaire.

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Si vous ne pouvez pas vous rendre au rendez-vous que vous avez pris, pensez à l’annuler.
Le créneau réservé sera libéré pour que d’autres personnes puissent réaliser leurs démarches.
Rien de plus simple, munissez-vous du numéro de demande qui vous a été adressé lors de la prise de rendez-vous.

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Comment faire si un véhicule d’entreprise a été flashé par un radar ?

Si vous avez reçu un avis de contravention concernant un véhicule d’entreprise, vous ne devez pas payer immédiatement l’amende. Vous devez d’abord désigner le conducteur du véhicule ou contester l’avis de contravention.

Vous pouvez aussi immatriculer le véhicule en tant que personne physique si vous avez immatriculé par erreur le véhicule professionnel en tant que personne morale.

En tant que représentant légal de la personne morale, vous devez indiquer à l’autorité mentionnée sur l’avis de contravention les éléments suivants :

  • Soit l’identité et l’adresse de la personne qui conduisait (y compris vous-même) lors du constat de l’infraction (désignation)

  • Soit les preuves de l’existence d’un vol (copie du récépissé du dépôt de plainte pour vol)

  • Soit les preuves d’une usurpation de plaque d’immatriculation (copie du récépissé du dépôt de plainte pour le délit d’usurpation de plaque d’immatriculation)

  • Soit les preuves de tout autre événement de force majeure (déclaration motivée expliquant tout autre événement de force majeure et les éventuels justificatifs)

La démarche est à faire dans les 45 jours suivant l’envoi de l’avis de contravention.

La démarche se fait :

  • Soit en ligne sur le site de l’ ANTAI , en utilisant les informations figurant sur l’avis de contravention. Un accusé d’enregistrement peut être téléchargé ou imprimé à la fin de la démarche.

  • Soit par courrier  RAR  avec le formulaire joint à l’avis de contravention.

Si vous ne respectez pas ces obligations, l’entreprise en tant que personne morale est sanctionnée par une amende forfaitaire de 675 € .

En cas de contestation, le juge peut prononcer une amende maximale de 3 750 €

Le juge peut aussi décider de vous sanctionner, en tant que représentant légal de l’entreprise, d’une amende maximale de 750 € .

    Si vous avez immatriculé le véhicule professionnel en tant que personne morale, vous devez indiquer à l’autorité mentionnée sur l’avis de contravention les éléments suivants :

    • Soit l’identité et l’adresse de la personne qui conduisait (y compris vous-même) lors du constat de l’infraction (désignation)

    • Soit la preuve que le véhicule est immatriculé à votre nom (copie de la carte grise du véhicule établi à votre nom)

    • Soit les preuves de l’existence d’un vol (copie du récépissé du dépôt de plainte pour vol)

    • Soit les preuves d’une usurpation de plaque d’immatriculation (copie du récépissé du dépôt de plainte pour le délit d’usurpation de plaque d’immatriculation)

    • Soit les preuves de tout autre événement de force majeure (déclaration motivée expliquant tout autre événement de force majeure et les éventuels justificatifs)

    La démarche est à faire dans les 45 jours suivant l’envoi de l’avis de contravention.

    La démarche se fait :

    • Soit en ligne sur le site de l’ ANTAI , en utilisant les informations figurant sur l’avis de contravention. Un accusé d’enregistrement peut être téléchargé ou imprimé à la fin de la démarche.

    • Soit par courrier  RAR  avec le formulaire joint à l’avis de contravention.

    Si vous ne respectez pas ces obligations, vous risquez une amende forfaitaire de 135 € .

    En cas de contestation, le juge peut prononcer une amende maximale de 750 €

      Savoir quelles infractions routières sont constatables par radar

      Les infractions suivantes sont constatables par ou à partir d’un appareil de contrôle automatique homologué (  radar fixe ou mobile)  :

      • Non-respect des signalisations imposant l’arrêt des véhicules (feu rouge, stop…)

      • Non-respect des vitesses maximales autorisées

      La constatation par radar est également prévue pour les infractions suivantes dès que les appareils de contrôle automatique seront homologués :

      • Absence de port de la ceinture de sécurité

      • Usage du téléphone portable tenu en main

      • Usage de voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules comme les bus et les taxis

      • Circulation, arrêt, et stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgence

      • Non-respect des distances de sécurité entre les véhicules

      • Chevauchement et franchissement des lignes continues

      • Circulation en sens interdit

      • Demi-tour ou marche arrière sur une autoroute

      • Non-respect de certaines règles de dépassement

      • Engagement dans une intersection risquant d’empêcher le passage d’un véhicule circulant sur l’autre voie

      • Absence de port du casque à deux-roues motorisé

      • Non respect du niveau d’émissions sonores d’un véhicule circulant à l’intérieur d’une agglomération sur une voie où la vitesse maximale autorisée ne dépasse pas 50 km/ h

      • Non-respect des règles concernant les limites de poids de certains véhicules ou ensembles de véhicules

      • Circulation, en marche normale, sur la partie gauche d’une chaussée à double sens de circulation.