État civil, Famille : PACS – Pacte Civil de Solidarité

Le PACS est ouvert aux couples de même sexe ou de sexes différents. Pour pouvoir le conclure, les partenaires doivent remplir certaines conditions et rédiger une convention. Ils doivent ensuite la faire enregistrer, en fournissant certains documents.

Publié le – Mis à jour le

Les partenaires liés par un PACS ont des obligations réciproques. Le PACS produit également des effets sur les droits sociaux et salariaux, les biens, le logement des partenaires et en matière fiscale. En revanche, la conclusion d’un PACS ne produit aucun effet sur le nom ni sur la filiation. 

Les futurs partenaires :

  • doivent être majeurs (le partenaire étranger doit avoir l’âge de la majorité fixée par son pays) ; 
  • doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions) ; 
  • ne doivent pas être déjà mariés ou pacsés ; 
  • ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs.

Pour faire enregistrer leur déclaration conjointe de PACS, les partenaires qui ont leur résidence commune en France doivent s’adresser :

  • soit à l’Officier d’État-Civil en mairie dans laquelle ils fixent leur résidence commune ; 
  • soit à un Notaire.

Les partenaires qui ont leur résidence commune à l’étranger doivent s’adresser au Consulat de France compétent.

Les futurs partenaires doivent se présenter en personne et ensemble. Le dépôt du dossier de PACS se fait uniquement sur rendez-vous.

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Attention : 1 dossier = 1 créneau horaire.

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Autorité parentale en cas de séparation des parents

Vous avez un enfant commun et vous vous séparez. Vous voulez savoir qui exerce l’autorité parentale ? Quels sont vos droits et vos obligations à l’égard de l’enfant et de l’autre parent ? Vous voulez savoir comment agir en cas de difficulté ? Nous vous expliquons la procédure.

    Les 2 parents en commun.

    Quand un enfant est reconnu par un seul parent, celui-ci exerce seul l’autorité parentale.

    Même si vous ne vivez plus ensemble (divorce, fin du concubinage, dissolution du Pacs), vous continuez à avoir des droits et des devoirs envers votre enfant.

    Votre séparation avec l’autre parent est sans incidence sur l’exercice de l’autorité parentale.

    Chacun des parents doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent.

    Chacun des parent a les mêmes droits et les mêmes obligations à l’égard de l’enfant.

    Malgré votre séparation, vous devez communiquer entre vous et prendre ensemble des décisions concernant votre enfant.

    Vous devez décider ensemble du lien d’habitation de votre enfant, des modalités d’exercice du droit de visite et/ou d’hébergement, du versement d’une pension alimentaire, etc.

    Au cours de la vie de votre enfant, vous devez prendre des décisions concernant sa santé, son éducation, sa scolarité, son nom, ses choix religieux, un déménagement, etc.

    Pour les actes usuels (visite chez le médecin, autorisation de sortie scolaire…), l’autorisation de l’autre parent n’est pas obligatoire. Vous devez toutefois l’informer ou en être informé par tous moyens (courrier, appel téléphonique, courriel…).

    Cette information permet au parent qui s’y oppose d’agir éventuellement en justice.

    Parfois, un des parents ne respecte pas votre lien avec l’enfant ou prend, sans vous concerter, des décisions importantes auxquelles vous vous opposez. Par exemple, il décide seul de faire tatouer l’enfant sans vous en avoir parlé.

    Vous pouvez contester cette décision si elle ne respecte pas les intérêts de l’enfant ou si elle risque d’avoir des conséquences défavorables. Vous devez informer l’autre parent de votre désaccord par tous moyens.

    Si le parent maintient sa décision, vous pouvez saisir un médiateur familial ou le  Jaf .

    Vous pouvez également saisir un médiateur familial ou le  Jaf , toutes les fois où vous avez des difficultés avec l’autre parent pour l’exercice de l’autorité parentale. Par exemple en cas de non-respect de votre droit de visite et/ou d’hébergement, etc.

    L’intervention d’un médiateur familial peut vous aider à rétablir la communication et à résoudre le conflit avec l’autre parent. Les 2 parents doivent être d’accord sur le principe de la médiation et y participer.

    Le médiateur familial peut vous expliquer comment s’exerce conjointement l’autorité parentale, comment communiquer entre vous dans l’intérêt de l’enfant.

    La liste des médiateurs familiaux est fournie par le tribunal judiciaire dont dépend le domicile de l’enfant. La  Caf  peut aussi vous donner cette liste.

    À savoir

    La médiation familiale n’est pas possible si des violences ont été commises au sein du couple ou sur l’enfant.

      En cas de désaccord avec l’autre parent, vous pouvez engager une procédure devant le  Jaf .

      Vous pouvez demander une modification de l’exercice de l’autorité parentale.

      Le tribunal judiciaire compétent est celui dont dépend la résidence de l’enfant.

      L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure .

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      La demande se fait à l’aide du formulaire CERFA suivant.

      À savoir

      En cas d’urgence (par exemple un changement d’école), il est possible de saisir le  Jaf  rapidement avec la procédure en référé. Le juge peut décider si le changement peut avoir lieu.

      Le juge peut condamner un parent au paiement d’une amende civile de 10 000 € maximum si ce parent fait volontairement obstacle à l’exercice de l’autorité parentale de l’autre. Par exemple si un parent veut inscrire l’enfant dans une école, à une activité sportive et que l’autre parent fait systématiquement une procédure pour s’y opposer sans motifs valables.

      Quand l’intérêt de l’enfant (sa sécurité, sa santé, sa moralité…) n’est pas préservé ou qu’un parent se désintéresse de lui, il peut se voir retirer l’exercice de l’autorité parentale.

      Ce parent ne peut plus prendre de décision pour son enfant.

      Quand une pension alimentaire a été fixée, le parent débiteur doit continuer à la verser.

      À savoir

      Le juge saisit d’une demande de retrait total de l’autorité parentale peut également se prononcer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement du mineur âgé de plus de 13 ans doit être recueilli.