État civil, Famille : PACS – Pacte Civil de Solidarité

Le PACS est ouvert aux couples de même sexe ou de sexes différents. Pour pouvoir le conclure, les partenaires doivent remplir certaines conditions et rédiger une convention. Ils doivent ensuite la faire enregistrer, en fournissant certains documents.

Publié le – Mis à jour le

Les partenaires liés par un PACS ont des obligations réciproques. Le PACS produit également des effets sur les droits sociaux et salariaux, les biens, le logement des partenaires et en matière fiscale. En revanche, la conclusion d’un PACS ne produit aucun effet sur le nom ni sur la filiation. 

Les futurs partenaires :

  • doivent être majeurs (le partenaire étranger doit avoir l’âge de la majorité fixée par son pays) ; 
  • doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions) ; 
  • ne doivent pas être déjà mariés ou pacsés ; 
  • ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs.

Pour faire enregistrer leur déclaration conjointe de PACS, les partenaires qui ont leur résidence commune en France doivent s’adresser :

  • soit à l’Officier d’État-Civil en mairie dans laquelle ils fixent leur résidence commune ; 
  • soit à un Notaire.

Les partenaires qui ont leur résidence commune à l’étranger doivent s’adresser au Consulat de France compétent.

Les futurs partenaires doivent se présenter en personne et ensemble. Le dépôt du dossier de PACS se fait uniquement sur rendez-vous.

Prendre rendez-vous en ligne

Vous avez la possibilité de prendre rendez-vous en ligne et de choisir votre créneau horaire.
Attention : 1 dossier = 1 créneau horaire.

Prendre rendez-vous

Annuler votre rendez-vous

Si vous ne pouvez pas vous rendre au rendez-vous que vous avez pris, pensez à l’annuler.
Le créneau réservé sera libéré pour que d’autres personnes puissent réaliser leurs démarches.
Rien de plus simple, munissez-vous du numéro de demande qui vous a été adressé lors de la prise de rendez-vous.

Annuler un rendez-vous

Télécharger

S’adresser à

Surendettement : rétablissement personnel sans liquidation judiciaire

Vous voulez savoir ce qu’est la procédure de rétablissement personnel sans liquidation judiciaire et comment elle se déroule ? Cette procédure vise à effacer les dettes d’une personne surendettée. Elle est proposée par la commission de surendettement, lorsque la situation financière de la personne surendettée est tellement dégradée qu’aucune autre solution n’est possible. Elle est dite sans liquidation judiciaire , c’est-à-dire sans vente des biens, lorsque la personne surendettée n’a pas de patrimoine. Nous vous expliquons.

    La commission de surendettement engage une procédure de rétablissement personnel sans liquidation judiciaire lorsque le surendetté est dans la situation suivante :

    • Sa situation financière est irrémédiablement compromise , c’est-à-dire qu’aucune des mesures de traitement du surendettement (plan conventionnel ou mesures imposées) ne pourrait l’améliorer

    • Il (lui, ou, dans certains cas, son époux ou épouse) ne possède aucun bien dont la vente pourrait rembourser une partie des dettes. On parle d’une insuffisance d’actif . C’est le cas lorsque le ménage surendetté possède uniquement des biens nécessaires à la vie courante, ou des biens non professionnels mais indispensables pour travailler (voiture ou ordinateur par exemple), ou des biens sans valeur marchande et dont les frais de vente seraient disproportionnés par rapport au prix de vente.

    À savoir

    Lorsqu’au moins 1 des biens du surendetté peut être vendu (par exemple, un bien immobilier ou des meubles de valeur sans utilité particulière dans la vie quotidienne), la commission peut proposer une procédure de rétablissement personnel avec liquidation judiciaire.

    Lorsque la commission de surendettement estime que la situation du surendetté justifie un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire du surendetté, elle en avertit le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec avis de réception. Cette lettre indique également comment contester cette décision dans les 30 jours.

    La commission de surendettement fait publier sa décision dans le  Bodacc  dans les 30 jours à compter de la date de sa décision, pour que les éventuels créanciers non connus par la commission puissent tout de même contester sa décision. Ils ont 2 mois  à compter de cette publicité pour adresser l’état de leurs créances et leur éventuelle contestation au secrétariat de la commission.

    La lettre envoyée par la commission de surendettement indique que sa décision peut être contestée par déclaration remise ou adressée par lettre recommandée avec avis de réception au secrétariat de la commission, dans un délai de 30 jours.

    Le délai court à partir de la notification de la décision de la commission.

    La déclaration doit être signée et indiquer les informations suivantes :

    • Nom, prénom et adresse de son auteur

    • Décision contestée

    • Motifs de la contestation.

    Elle peut être remise ou envoyée par courrier recommandée avec avis de réception au secrétariat de la commission.

    Rappel

    La commission de surendettement fait publier sa décision dans le  Bodacc  dans les 30 jours à compter de la date de sa décision, pour que les éventuels créanciers non connus par la commission puissent tout de même contester sa décision. Ils ont 2 mois  à compter de cette publicité pour adresser l’état de leurs créances et leur éventuelle contestation au secrétariat de la commission.

    Lorsque la situation du surendetté le justifie, la commission recommande un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire du surendetté.

    Elle en avertit le surendetté et ses créanciers, qui ont la possibilité de contester l’avis de la commission de surendettement.

    La poursuite de cette procédure est différente, selon qu’il y a ou non contestation :

    En l’absence de contestation dans le délai imparti (ou en cas de contestation hors délai), la commission de surendettement adresse au surendetté et aux créanciers un courrier simple indiquant que sa décision d’engager une procédure de rétablissement personnel sans liquidation judiciaire s’impose.

    Le rétablissement personnel sans liquidation judiciaire entraîne les conséquences suivantes :

    • Effacement de toutes les dettes non professionnelles (fixées à la date de la décision de la commission) du surendetté, sauf les dettes payées par la caution du surendetté si cette caution est un particulier (exemple : caution d’un locataire), les dettes alimentaires (pension alimentaire notamment), les amendes pénales, les dommages et intérêts alloués à une victime

    • Inscription du surendetté au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) pendant 5 ans.

    À noter

    L’effacement d’une dette créée par un chèque impayé vaut régularisation, c’est-à-dire le droit d’utiliser de nouveau son chéquier.

      Le secrétariat de la commission de surendettement transmet au greffe du tribunal judiciaire les contestations qu’elle a reçues.

      Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers par lettre recommandé avec avis de réception au moins 15 jours avant l’audience de contestation.

      À la fin de l’audience de contestation, le juge des contentieux de la protection prend l’une des décisions suivantes :

      À savoir

      Il est possible de faire appel de ce jugement.

      Les effets du rétablissement personnel sans liquidation judiciaire sont les suivants :

      • Effacement de toutes les dettes non professionnelles (fixées à la date de la décision du juge) du surendetté, sauf les dettes payées par la caution du surendetté si cette caution est un particulier (exemple : caution d’un locataire), les dettes alimentaires (pension alimentaire notamment), les amendes pénales, les dommages et intérêts alloués à une victime.

      • Inscription du surendetté au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) pendant 5 ans.

      À noter

      L’effacement d’une dette créée par un chèque impayé vaut régularisation, c’est-à-dire le droit d’utiliser de nouveau son chéquier.

      Surendettement