Le prix doit être indiqué sur le produit lui-même au moyen d’une étiquette ou sur un écriteau placé à proximité directe du produit pour qu’il n’existe aucune incertitude quant à celui auquel il se rapporte.
Les produits, identiques ou non, vendus au même prix et exposés ensemble à la vue du public peuvent donner lieu à l’indication d’un seul prix.
Si un produit est visible de l’extérieur (vitrines, étalages), le client doit pouvoir en connaître le prix sans avoir à entrer dans le magasin. Si ce produit est exposé en vitrine et à l’intérieur de la boutique, son prix doit être marqué aux deux endroits.
À noter
Il n’y a pas de dérogation pour les produits d’occasion.
Pour la majorité des produits alimentaires et produits d’hygiène et d’entretien préemballés (liste accessible sur Legifrance ), le client doit être informé du prix à l’unité de mesure (prix au kilogramme, au litre, etc.) et de la quantité nette délivrée, en plus du prix de vente.
Par ailleurs, pour les produits vendus par lots, l’affichage doit indiquer le prix de vente, la composition du lot et le prix de chaque produit composant le lot (s’ils sont différents).
L’obligation d’indiquer le prix concerne également les produits non visibles de la clientèle parce qu’ils seraient rangés dans des boîtes (ex : chaussures), dans des tiroirs (ex : bonneterie, quincaillerie) ou dans une réserve annexe du magasin.
Néanmoins, cette obligation est écartée pour les produits qui ne sont pas encore disponibles à la vente, notamment parce qu’ils ne sont pas encore sortis de leur emballage ou qu’ils se trouvent dans des réserves indépendantes du magasin.