Inscription sur les listes électorales

Publié le – Mis à jour le

L’inscription est automatique pour les jeunes de 18 ans (sous certaines conditions), ainsi que pour les personnes obtenant la nationalité française après 2018.

Si vous vous trouvez dans une autre situation (déménagement, recouvrement de l’exercice du droit de vote, citoyen européen résidant en France…), l’inscription est possible jusqu’au 6e vendredi précédant le scrutin.

Faire la démarche en ligne sur www.inscriptionelectorale.service-public.fr

Liste électorale, bureau de vote… comment vérifier votre inscription ?

Une réforme électorale récente est venue modifier et simplifier les modalités d’inscription en  attribuant à vie un numéro unique pour chaque électeur : REU (Répertoire Électoral Unique).

Ce numéro demeure identique et permet à chaque électeur de connaître sa situation : suis-je inscrit ? Dans quelle commune et dans quel bureau dois-je voter ?

Vous pouvez interroger votre situation électorale sur le téléservice proposé par service-public.fr

Vous avez changé d’adresse ?

Attention, toute carte électorale ou propagande retournée avec la mention « destinataire inconnu à l’adresse » peut engager une radiation d’office des listes. Pensez à signaler votre changement d’adresse, même si vous avez déménagé dans une autre rue de la ville d’Athis-Mons.

Ressortissants de l’Union Européenne

Si vous êtes ressortissant de l’Union Européenne, vous avez la possibilité de vous inscrire sur les listes complémentaires municipales et/ou européennes pour voter lors des élections municipales ou aux élections des représentants français au Parlement européen.

Absent le jour du scrutin ? Pensez au vote par procuration.

Si vous êtes absent le jour d’une élection ou que vous ne pouvez pas vous déplacer, vous avez la possibilité de confier un mandat à un électeur inscrit dans la même commune que vous, mais pas nécessairement dans le même bureau de vote.

Ne tardez pas à entreprendre cette démarche ! 

En savoir plus sur le vote par procuration.

S’adresser à :

Recours en cassation devant le Conseil d’État

Le recours en cassation permet de contester une décision rendue en appel (ou une décision rendue en première instance qui ne peut pas faire l’objet d’appel). Le juge de cassation ne peut pas rejuger l’affaire, il doit vérifier si la loi a été bien appliquée par la juridiction qui a déjà jugé l’affaire. En matière administrative, le recours en cassation doit être déposé devant le Conseil d’État. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Vous pouvez faire un pourvoi en cassation contre les décisions suivantes :

    • Décision d’appel rendue par une cour administrative d’appel ou une juridiction administrative spécialisée

    • Décision d’une juridiction administrative qui ne peut pas faire l’objet d’appel (par exemple, décision de la Cour nationale du droit d’asile)

    • Jugement à juge unique d’un tribunal administratif pour un litige dont le montant ne dépasse pas 10 000 €

    La contestation doit porter sur une illégalité. Le Conseil d’État ne rejuge pas l’affaire, mais vérifie la manière dont la loi a été appliquée. Ainsi, le recours doit viser les cas suivants :

    • Vice de forme (par exemple, non-respect d’une audition préalable à la sanction)

    • Erreur de droit (par exemple, indication d’une mauvaise disposition dans la décision)

    • Violation de la loi (par exemple, refus de délivrer une autorisation alors que toutes les conditions sont remplies)

    À savoir

    il est possible, à l’occasion d’un litige, de contester la validité de la loi applicable.

    La situation varie suivant que la décision contestée est une décision rendue en matière d’aide sociale et de pensions ou non.

     L’assistance d’un avocat  n’est pas obligatoire en cas de pourvoi contre une décision en matière de pensions. Cela est précisé dans la lettre d’accompagnement de la notification de la décision du juge.

       L’assistance d’un avocat  est obligatoire.

      L’avocat choisi doit être un avocat aux Conseils (appelé aussi avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation ).

         L’assistance d’un avocat  est obligatoire.

        L’avocat choisi doit être un avocat aux Conseils (appelé aussi avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation ).

          Vous pouvez demander à un avocat de déposer le recours en cassation pour vous. Vous pouvez le faire vous-même si vous le souhaitez.

          Si vous déposez le recours vous-même, vous pouvez le faire sur internet, sur place ou par courrier.

          Vous pouvez déposer votre requête via le téléservice Télérecours citoyens.

          Si vous souhaitez déposer le recours via le téléservice Télérecours citoyens, il est conseillé de consulter la  brochure expliquant la procédure à suivre et les documents à fournir .

          Vous devez envoyer par la voie électronique les éléments suivants :

          • Requête : l’identification dans l’application Télérecours vaut identification dans la requête et signature

          • Signature des autres requérants, si vous introduisez la requête au nom de plusieurs personnes

          • Mandat inscrit dans l’application Télérecours, si vous introduisez la requête pour le compte d’un tiers

          • Fichiers de pièces jointes : un fichier par pièce, avec un intitulé qui comporte un numéro de série

          • Inventaire des pièces jointes, avec un titre qui décrit le contenu de chaque pièce de manière claire et explicite, sauf si vous utilisez l’inventaire automatique du téléservice Télérecours

          La requête doit préciser les points suivants :

          • Objet de la demande (par exemple, l’annulation d’une décision)

          • Exposé des faits

          • Arguments montrant le bien fondé de votre demande

          Le pourvoi est introduit via une demande écrite, qui s’appelle requête.

          Vous devez signer la requête et y indiquer vos nom, prénom et adresse complète.

          Elle doit préciser les points suivants :

          • Objet de la demande (par exemple, l’annulation d’une décision)

          • Exposé des faits

          • Arguments montrant le bien fondé de votre demande

          Vous devez joindre à votre requête les documents suivants :

          • Copie de la décision contestée

          • Copies des pièces justificatives utiles pour résoudre le litige

          La requête peut être déposée au greffe du Conseil d’État en autant d’exemplaires que de parties au litige.

          Où s’adresser ?

           Conseil d’État 

            Le pourvoi est introduit via une demande écrite, qui s’appelle requête.

            Vous devez signer la requête et y indiquer vos nom, prénom et adresse complète.

            Elle doit préciser les points suivants :

            • Objet de la demande (par exemple, l’annulation d’une décision)

            • Exposé des faits

            • Arguments montrant le bien fondé de votre demande

            Vous devez joindre à votre requête les documents suivants :

            • Copie de la décision contestée

            • Copies des pièces justificatives utiles pour résoudre le litige

            La requête peut être adressée par courrier de préférence avec  RAR  au greffe du Conseil d’État en autant d’exemplaires que de parties au litige.

            Où s’adresser ?

             Conseil d’État 

              À noter

              si vous êtes représenté par un avocat, il doit obligatoirement utiliser l’application  Télérecours  pour transmette votre requête.

              Vous ne devez pas payer pour faire le recours devant le juge administratif.

              Mais si vous prenez un avocat, vous devez payer ses honoraires.

              En fonction de vos revenus et de la valeur de votre patrimoine, vous pouvez peut-être bénéficier de l’aide juridictionnelle.

              Vous pouvez aussi demander au tribunal de condamner l’administration à vous rembourser vos frais d’avocat.

              Le délai de recours est indiqué dans la notification de la décision contestée.

              Il peut être plus long si vous résidez en Outre-mer ou à l’étranger.

              Sauf cas particulier, le recours en cassation doit être fait dans un délai de 2 mois à partir de la notification de la décision de justice.

              Ce délai est réduit à 15 jours pour les pourvois en matière de référés.

              Un délai inférieur à 2 mois doit être mentionné dans la notification de la décision de justice.

              Sinon, le délai est de 2 mois.

                Le délai est de 3 mois à partir de la notification de la décision de justice, et de 1 mois et 15 jours pour un pourvoi en matière de référé.

                  Le délai pour faire un pourvoi en cassation est

                  • de 4 mois à partir de la notification de la décision de justice

                  • et de 2 mois et 15 jours pour un pourvoi en matière de référé.

                    Le recours en cassation n’est pas suspensif. Cela signifie que vous devez exécuter la décision contestée jusqu’à la décision du Conseil d’État.

                    Toutefois, vous pouvez demander au Conseil d’État de prononcer avant la décision définitive un sursis à exécution.

                    Il y a une procédure phase préalable d’admission avant l’examen des arguments et la prise de décision.

                    Procédure préalable d’admission

                    Le pourvoi fait l’objet d’une procédure préalable d’admission. Il s’agit d’écarter les pourvois irrecevables (par exemple, délai de pourvoi dépassé) ou qui ne sont pas fondés sur un moyen sérieux (par exemple, argumentation insuffisante de la requête).

                    Le Conseil d’État peut organiser une séance orale d’instruction ou une audience d’instruction.

                    La séance orale d’instruction et l’audience d’instruction peuvent permettre d’avoir un débat contradictoire avec votre adversaire sur l’admission.

                    Si le pourvoi est admis, il est ensuite examiné.

                    Décision du Conseil d’État

                    Si le pourvoi est rejeté, il n’existe plus de recours juridictionnel (sauf la demande en révision).

                      Si le pourvoi est accepté, la décision est cassée. Le Conseil d’État renvoie alors l’affaire devant la juridiction qui l’a déjà jugée ou devant une autre juridiction de même nature. Dans certains cas en nombre limité, le Conseil d’État peut décider de régler définitivement l’affaire sans la renvoyer à une autre juridiction.