Animaux, Tranquillité publique : Détention de chiens de catégories 1 et 2

La réglementation concernant les chiens dangereux impose aux propriétaires et détenteurs de ces animaux la possession d’un permis de détention.

Publié le – Mis à jour le

la tête d’un chien de race American Staffordshire, considéré comme un chien d’attaque. - Agrandir l'image, fenêtre modale
Les chiens de de race American Staffordshire terrier font partie des chiens de catégorie 1 et 2, nécessitant un permis de détention.

La demande de permis de détention, disponible en téléchargement ci-dessous, est à déposer auprès de la Police municipale. Ce dernier est remis à l’issue d’une formation d’éducation canine suivie par le maître et d’une évaluation comportementale du chien par un vétérinaire.

Il s’agit de chiens pouvant être assimilés par leur morphologie aux chiens de race : 

  • Staffordshire terrier ou American Staffordshire terrier, chiens dits “pit-bulls”), 
  • Mastiff (ou boerbulls), 
  • Tosa. 

Il est possible de détenir un chien d’attaque sous certaines conditions mais il n’est plus possible d’en faire l’acquisition ou d’en vendre depuis le 6 janvier 1999. 

  • Staffordshire terrier ou American Staffordshire terrier, 
  • Rottweiler, 
  • Tosa.

Il est possible de détenir un chien de garde ou de défense sous certaines conditions mais il n’est plus possible d’en faire l’acquisition ou d’en vendre depuis le 6 janvier 1999. 

Les personnes suivantes sont dans l’interdiction de détenir un chien de 1re ou 2e catégorie : 

  • Mineurs, 
  • majeurs sous tutelle (sauf autorisation du juge), 
  • personnes condamnées pour crime ou délit et inscrites au bulletin n°2, 
  • personnes auxquelles le Maire a déjà retiré la garde d’un chien parce qu’il représentait un danger pour les personnes ou les animaux  domestiques

Accès aux lieux publics pour les chiens de 1re ou 2e catégorie 

Tous les chiens de catégorie 1 ou 2 circulant sur la commune doivent être inscrits sur le registre de détention des chiens dangereux, géré par la Police municipale.

  • L’accès aux lieux publics, locaux ouverts au public et transports en commun est interdit aux chiens de 1re catégorie et autorisé aux chiens de 2e catégorie.
  • L’accès aux voies publiques et parties communes d’immeubles collectifs est autorisé aux chiens de 1re catégorie sous réserve qu’ils soient muselés et tenus en laisse par une personne majeure.
  • Le stationnement sur les voies publiques et les parties communes d’immeubles collectifs est interdit aux chiens de 1re catégorie et autorisé aux chiens de 2e catégorie.

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  • Formulaire CERFA de demande de permis de détention d’un chien catégorisé

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Comment faire rectifier une erreur dans une décision de justice civile ?

Si vous constatez une erreur ou un oubli dans une décision de justice en matière civile, vous pouvez demander sa rectification. Il est pour cela nécessaire de présenter une requête en rectification d’erreur ou omission matérielle. En général, la rectification doit être faite par le tribunal qui a commis l’erreur. Nous vous présentons les informations à connaître.

    L’erreur ou l’omission doit être purement matérielle. Elle doit résulter d’un fait involontaire du juge (inadvertance, maladresse d’expression ou de rédaction).

    L’erreur ou l’omission doit provenir du tribunal ou de la cour qui a rendu la décision.

    Une erreur ou omission provenant de l’exposé des prétentions des parties (demandeur ou défendeur), puis reprise par le juge, peut parfois également être rectifiée. Par exemple, le juge reprend telle quelle une conversion erronée de devises étrangères en euros contenue dans les conclusions d’une partie.

    L’erreur rectifiable est essentiellement celle qui se trouve dans le dispositif de la décision de justice.

    Exemples d’erreur matérielle

    • Faute de frappe sur le nom d’une partie ou modifiant le sens d’une phrase

    • Faute de calcul

    • Oubli ou ajout par erreur d’un mot

    • Erreur de date

    Exemples d’omission matérielle

    • Oubli de mots ou d’une phrase dans la version originale du jugement (aussi appelée minute ) du moment qu’il s’agit d’une défaillance dans la rédaction

    • Oubli d’une partie de la décision dans le dispositif alors que la demande a été examinée par le juge dans les motifs du jugement

    • Oubli dans le calcul de dommages et intérêts d’une provision déjà versée

    • Oubli du nom d’un juge ayant participé aux débats

    • Oubli de l’indexation d’une pension alimentaire ou une prestation compensatoire

    Ce qui n’est pas une erreur matérielle

    L’erreur n’est pas matérielle quand il s’agit d’une des situations suivantes :

    • Faute d’appréciation des faits

    • Faute d’interprétation ou d’application de la règle de droit

    • Anomalie dans le raisonnement

    Dans ce cas, seules les voies de recours classiques (appel et cassation) sont ouvertes.

    Vous devez déposer votre demande devant le tribunal qui a rendu la décision même si elle est passée en force de chose jugée.

      Si un appel est en cours, vous devez déposer la demande devant la cour d’appel à partir du moment où l’affaire a été mise au rôle (inscrite par le greffier au registre des affaires en cours).

      Si la décision d’appel est rendue, la cour d’appel reste compétente pour recevoir votre demande de rectification.

        La juridiction qui a rendu la décision à rectifier reste compétente.

        Exceptionnellement, la Cour de cassation est compétente pour rectifier une contradiction entre les motifs et le dispositif d’une décision lorsque cette contradiction provient d’une erreur matérielle.

          Qui peut saisir le tribunal ?

          Vous pouvez demander la rectification d’une erreur matérielle si vous êtes une partie (demandeur ou défendeur) dans la décision à corriger.

          Le juge peut également se saisir lui même de la rectification sans une demande de votre part ou de la part de votre adversaire.

          Faut-il un avocat ?

          Vous devez prendre un avocat si l’avocat était déjà obligatoire dans la procédure ayant donné lieu à la décision à rectifier. Si l’avocat n’était pas obligatoire, vous pouvez toutefois en prendre un.

          Où s’adresser ?

           Avocat 

          Comment saisir le tribunal ?

          Vous pouvez saisir le juge au moyen d’une requête simple ou conjointe.

          La requête peut être dématérialisée quand la procédure initiale était ouverte à la requête en ligne (par exemple une requête devant le juge aux affaires familiales).

          Il n’y a pas de délai. Vous pouvez saisir le tribunal à tout moment.

          Le juge statue après avoir convoqué les parties (demandeurs et défendeurs) à une audience afin que chacun puisse faire valoir ses observations sur l’erreur ou l’omission.

          Lorsqu’il est saisi par requête, le juge statue sans audience à moins qu’il n’estime nécessaire d’entendre les parties.

          Une nouvelle décision qui corrige l’erreur est rendue.

          Cette décision rectificative est mentionnée en marge de la décision originale (ou minute).

          À noter

          À partir de ce moment, si vous avez à utiliser votre décision de justice, vous devez présenter la décision initiale accompagnée de la décision rectificative.

          Vous devez régler les éventuels honoraires de votre avocat.

          En revanche, les tels que les dépens sont généralement à la charge de la juridiction.

          Vous pouvez faire appel ou former un pourvoi en cassation.

            Vous pouvez faire appel de la décision rectificative si l’appel contre la décision rectifiée est encore possible.

            Sinon, vous pouvez faire appel si vous estimez que le juge a excédé son pouvoir (lorsque le juge a porté atteinte à l’autorité de la chose jugée en rectifiant la décision).

            Vous pouvez vous pourvoir en cassation si le pourvoi contre la décision rectifiée est possible ou quand le juge a commis un excès de pouvoir.

            Si la décision rectifiée est passée en force de chose jugée, la décision rectificative ne peut être attaquée que par un recours en cassation.

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