Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Congé de maladie du contractuel de la fonction publique

Vous êtes contractuel, malade ou victime d’un accident non professionnel et dans l’incapacité de travailler ? Vous pouvez être placé en congé de maladie par votre administration employeur sur présentation d’un arrêt de travail. Nous vous présentons les règles applicables au congé de maladie, selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).

Maladie ou accident du travail dans la fonction publique

    Lorsque vous êtes en activité, vous pouvez être placé en congé de maladie, sur présentation d’un certificat médical, lorsque la maladie ou un accident survenu hors temps de travail vous met dans l’impossibilité d’exercer vos fonctions.

    Vous pouvez être placé en congé de maladie que vous soyez en  CDD  ou en  CDI .

    Vous ne pouvez pas être placé en congé de maladie lorsque vous n’êtes pas en activité, c’est-à-dire lorsque vous bénéficiez de l’un des congés non rémunérés suivants :

    • Congé parental

    • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l’étranger en vue de l’adoption d’un ou plusieurs enfants

    • Congé de solidarité familiale

    • Congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 12 ans

    • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux ou votre partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

    • Congé non rémunéré pour suivre époux ou partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

    • Congé de présence parentale

    • Congé de proche aidant

    • Congé pour raisons de famille

    • Congé pour convenances personnelles

    • Congé pour créer ou reprendre une entreprise.

    Pour être placé en congé de maladie, vous devez adresser à votre administration employeur et à votre  CPAM  un avis d’arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme.

    Cet avis d’arrêt de travail indique la durée probable de votre incapacité de travail.

    Vous devez adresser les volets n°1 et 2 de l’avis d’arrêt de travail à votre  CPAM  et le volet n°3 à votre administration.

    À noter

    En général, votre médecin vous remet seulement le volet n°3 destiné à votre administration employeur et transmet lui-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM.

    En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration et à votre  CPAM  votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l’établissement de l’arrêt de travail.

    Si vous devez envoyer vous-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM et si vous ne respectez pas le délai de 48 heures, votre CPAM vous adresse un courrier vous rappelant ce délai à respecter.

    Elle vous informe également que vous vous exposez à une réduction de  50 % du montant de vos indemnités journalières en cas de nouvel envoi tardif dans les 24 mois suivant ce 1er envoi tardif.

    En cas de nouvel envoi tardif d’un arrêt de travail, les indemnités journalières dues entre la date d’établissement du nouvel arrêt de travail et la date de sa transmission sont réduites de moitié.

    Le délai d’envoi de 48 heures peut être dépassé en cas d’hospitalisation ou d’impossibilité de respecter ce délai de 48 heures. Vous devez dans ce cas joindre à votre arrêt de travail un courrier expliquant votre situation accompagné des justificatifs en votre possession.

    Si, à la fin de votre arrêt de travail, vous n’avez toujours pas envoyé votre avis d’arrêt de travail, vous n’êtes pas indemnisé par la Sécurité sociale. Aucune indemnité journalière ne vous est versée.

    Vous pouvez bénéficier de congés de maladie pendant une période de 12 mois consécutifs en cas d’arrêts de travail en continu ou, au cours d’une période de 300 jours de services effectifs en cas d’arrêts de travail discontinus.

    La période de 300 jours de services est mobile et se calcule de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

    Votre congé de maladie est rémunéré par votre administration employeur si vous avez au moins 4 mois d’ancienneté.

    Vous percevez votre traitement indiciaire en totalité au cours des 3 premiers mois, puis la moitié au cours des 9 mois suivants.

    Si vous percevez l’indemnité de résidence, elle vous est versée dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement au cours des 3 premiers mois, puis à moitié au cours des 9 mois suivants).

    Si vous percevez le supplément familial de traitement (SFT), il vous est versé en intégralité pendant toute la durée de votre congé de maladie.

    Vos primes et indemnités vous sont versées dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement au cours des 3 premiers mois, puis à moitié au cours des 9 mois suivants).

    Chaque arrêt de travail fait l’objet d’un jour de carence au cours duquel aucune rémunération vous est versée.

    Pendant votre congé de maladie, vous avez droit à des indemnités journalières pour maladie (IJ) de la Sécurité sociale après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

    Le montant de ces indemnités journalières est déduit du montant de votre plein ou de votre demi-traitement.

    En pratique, votre administration employeur vous verse la totalité de votre plein ou de votre demi-traitement et se fait rembourser par la Sécurité sociale le montant des indemnités journalières, lorsque le montant de votre plein ou de votre demi-traitement est au moins égal au montant des indemnités journalières.

    Si vous devez cesser vos fonctions pour raison de santé sans avoir au moins 4  mois d’ancienneté, vous êtes placé en congé de maladie non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

    Vous ne percevez alors que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale, si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

    La durée de service requise de 4 mois pour avoir droit au congé de maladie rémunéré est calculée en tenant compte de l’ensemble des services que vous avez accomplis auprès de l’administration qui vous a recruté.

    En cas d’interruption de fonctions, les services sont pris en compte si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois.

    Pendant votre arrêt de travail, vous devez respecter les obligations suivantes :

    • Suivre les prescriptions du médecin

    • Vous soumettre aux visites médicales de contrôle demandées par votre administration ou la Sécurité sociale

    • Respecter les heures de sorties autorisées par votre médecin

    • Ne pas exercer d’activité non autorisée

    • Informer sans délai la  CPAM  de toute reprise d’activité avant la fin de l’arrêt de travail.

    Le congé de maladie est pris en compte dans le calcul de la durée de services exigée pour pouvoir demander un temps partiel et bénéficier notamment des congés suivants :

    Les autres congés ne font pas perdre l’ancienneté acquise avant leur attribution.

    Les congés annuels non pris au 31 décembre en raison d’une absence prolongée pour raison de santé peuvent être reportés sous certaines conditions au-delà du 31 décembre.

    Si vous ne pouvez pas prendre vos congés annuels avant la fin de votre  CDD  en raison d’un congé de maladie, vous pouvez bénéficier d’une indemnité compensatrice de congés annuels.

    Le montant de l’indemnité compensatrice de congés annuels est égale à 1/10e de la rémunération totale brute que vous avez perçu au cours de votre période d’emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année en cours.

    L’indemnité est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels dus non pris.

    Son montant brut est soumis aux mêmes cotisations que les autres éléments de votre rémunération.

    Le montant de l’indemnité ne peut pas être inférieur au montant de la rémunération que vous auriez perçu pendant la période de congés annuels dus et non pris.

    Les périodes de congé de maladie réduisent le nombre de jours de RTT.

    La durée des congés de maladie est prise en compte pour calculer l’ancienneté exigée pour le réexamen de votre rémunération et pour déterminer vos droits à formation.

    Elle est aussi prise en compte pour calculer l’ancienneté exigée pour se présenter aux concours internes et lors de votre classement en cas de réussite à un concours d’accès à un corps ou un cadre d’emplois de la fonction publique.

    À la fin de votre congé de maladie, votre situation diffère selon que vous êtes apte ou non à reprendre vos fonctions antérieures.

    Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

    Si cela n’est pas possible, vous disposez d’une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

      Si vous êtes toujours temporairement inapte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes placé en congé non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

      Cette durée d’un an peut être prolongée de 6 mois s’il résulte d’un avis médical qu’il est possible que vous soyez apte à reprendre vos fonctions à la fin de cette période complémentaire de 6 mois.

      À la fin du congé non rémunéré, si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

      Si cela n’est pas possible, vous disposez d’une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

      Si la durée de votre congé non rémunéré est égale ou supérieure à 1 an, vous devez demander votre réemploi par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 1 mois avant la fin de votre congé. En l’absence de demande formulée en temps utile, vous êtes considéré comme démissionnaire.

      À la fin du congé non rémunéré, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

      Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

      L’emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

      Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

        À la fin de votre congé de maladie, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

        Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

        L’emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

        Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

          Lorsque vous êtes en activité, vous pouvez être placé en congé de maladie, sur présentation d’un certificat médical, lorsque la maladie ou un accident survenu hors temps de travail vous met dans l’impossibilité d’exercer vos fonctions.

          Vous pouvez être placé en congé de maladie que vous soyez en  CDD  ou en  CDI .

          Vous ne pouvez pas être placé en congé de maladie lorsque vous n’êtes pas en activité, c’est-à-dire lorsque vous bénéficiez de l’un des congés non rémunérés suivants :

          • Congé parental

          • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l’étranger en vue de l’adoption d’un ou plusieurs enfants

          • Congé de solidarité familiale

          • Congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 12 ans

          • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux ou votre partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

          • Congé non rémunéré pour suivre époux ou partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

          • Congé de présence parentale

          • Congé de proche aidant

          • Congé pour raisons de famille

          • Congé pour convenances personnelles

          • Congé pour créer ou reprendre une entreprise.

          Pour être placé en congé de maladie, vous devez adresser à votre administration employeur et à votre  CPAM  un avis d’arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme.

          Cet avis d’arrêt de travail indique la durée probable de votre incapacité de travail.

          Vous devez adresser les volets n°1 et 2 de l’avis d’arrêt de travail à votre  CPAM  et le volet n°3 à votre administration.

          À noter

          En général, votre médecin vous remet seulement le volet n°3 destiné à votre administration employeur et transmet lui-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM.

          En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration et à votre  CPAM  votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l’établissement de l’arrêt de travail.

          Si vous devez envoyer vous-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM et si vous ne respectez pas le délai de 48 heures, votre CPAM vous adresse un courrier vous rappelant ce délai à respecter.

          Elle vous informe également que vous vous exposez à une réduction de  50 % du montant de vos indemnités journalières en cas de nouvel envoi tardif dans les 24 mois suivant ce 1er envoi tardif.

          En cas de nouvel envoi tardif d’un arrêt de travail, les indemnités journalières dues entre la date d’établissement du nouvel arrêt de travail et la date de sa transmission sont réduites de moitié.

          Le délai d’envoi de 48 heures peut être dépassé en cas d’hospitalisation ou d’impossibilité de respecter ce délai de 48 heures. Vous devez dans ce cas joindre à votre arrêt de travail un courrier expliquant votre situation accompagné des justificatifs en votre possession.

          Si, à la fin de votre arrêt de travail, vous n’avez toujours pas envoyé votre avis d’arrêt de travail, vous n’êtes pas indemnisé par la Sécurité sociale. Aucune indemnité journalière ne vous est versée.

          Vous pouvez bénéficier de congés de maladie pendant une période de 12 mois consécutifs en cas d’arrêts de travail en continu ou, au cours d’une période de 300 jours de services effectifs en cas d’arrêts de travail discontinus.

          La période de 300 jours de services est mobile et se calcule de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

          Votre congé de maladie est rémunéré par votre administration employeur si vous avez au moins 4 mois d’ancienneté.

          Votre traitement indiciaire est versé en totalité puis réduit de moitié pendant une période variable selon votre ancienneté :

          Durée de rémunération du contractuel territorial à plein ou à demi-traitement

          Ancienneté

          Durée de rémunération à plein ou à demi-traitement

          Après 4 mois de services

          30 jours à plein traitement et 30 jours à ½ traitement

          Après 2 ans de services

          60 jours à plein traitement et 60 jours à ½ traitement

          Après 3 ans de services

          90 jours à plein traitement et 90 jours à ½ traitement

          Si vous percevez l’indemnité de résidence, elle vous est versée dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement ou à moitié).

          Si vous percevez le supplément familial de traitement (SFT), il vous est versé en intégralité pendant toute la durée de votre congé de maladie rémunéré par votre administration employeur.

          Vos primes et indemnités vous sont versées ou non selon les règles définies par la délibération instituant le régime indemnitaire dans votre collectivité.

          Chaque arrêt de travail fait l’objet d’un jour de carence au cours duquel aucune rémunération vous est versée.

          Pendant votre congé de maladie, vous avez droit à des indemnités journalières pour maladie (IJ) de la Sécurité sociale après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

          Pendant les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement par votre collectivité employeur, le montant de ces indemnités journalières est déduit du montant de votre plein ou de votre demi-traitement.

          En pratique, votre collectivité employeur vous verse :

          • Soit, en complément des indemnités journalières, la part de traitement indiciaire qui vous est due à hauteur du plein ou du demi-traitement

          • Soit la totalité de votre plein ou demi-traitement et elle se fait rembourser par la Sécurité sociale le montant des indemnités journalières.

          Si vous percevez les indemnités journalières de votre  CPAM , vous devez en communiquer le montant à votre collectivité pour qu’elle vous verse votre traitement indiciaire, en complément, à hauteur de votre plein ou de votre demi-traitement.

          Votre collectivité peut suspendre le versement de votre traitement jusqu’à la transmission de cette information.

          Lorsque les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement sont épuisées, vous ne percevez plus que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale si vous remplissez les conditions pour en bénéficier.

          Si vous devez cesser vos fonctions pour raison de santé sans avoir au moins 4 mois d’ancienneté, vous êtes placé en congé de maladie non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

          Vous ne percevez alors que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale, si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

          La durée de service exigée pour avoir droit au congé de maladie rémunéré par votre administration employeur est calculée en tenant compte de l’ensemble des services que vous avez accomplis auprès de l’administration qui vous a recruté.

          En cas d’interruption de fonctions, les services sont pris en compte si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois.

          Pendant votre arrêt de travail, vous devez respecter les obligations suivantes :

          • Suivre les prescriptions du médecin

          • Vous soumettre aux visites médicales de contrôle demandées par votre administration ou la Sécurité sociale

          • Respecter les heures de sorties autorisées par votre médecin

          • Ne pas exercer d’activité non autorisée

          • Informer sans délai la  CPAM  de toute reprise d’activité avant la fin de l’arrêt de travail.

          Le congé de maladie est pris en compte dans le calcul de la durée de services exigée pour pouvoir demander un temps partiel et bénéficier notamment des congés suivants :

          Les autres congés ne font pas perdre l’ancienneté acquise avant leur attribution.

          Les congés annuels non pris au 31 décembre en raison d’une absence prolongée pour raison de santé peuvent être reportés sous certaines conditions au-delà du 31 décembre.

          Si vous ne pouvez pas prendre vos congés annuels avant la fin de votre  CDD  en raison d’un congé de maladie, vous pouvez bénéficier d’une indemnité compensatrice de congés annuels.

          Le montant de l’indemnité compensatrice de congés annuels est égale à 1/10e de la rémunération totale brute que vous avez perçu au cours de votre période d’emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année en cours.

          L’indemnité est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels dus non pris.

          Son montant brut est soumis aux mêmes cotisations que les autres éléments de votre rémunération.

          Le montant de l’indemnité ne peut pas être inférieur au montant de la rémunération que vous auriez perçu pendant la période de congés annuels dus et non pris.

          Les périodes de congé de maladie réduisent le nombre de jours de RTT.

          La durée des congés de maladie est prise en compte pour calculer l’ancienneté exigée pour le réexamen de votre rémunération et pour déterminer vos droits à formation.

          Elle est aussi prise en compte pour calculer l’ancienneté exigée pour se présenter aux concours internes et lors de votre classement en cas de réussite à un concours d’accès à un corps ou un cadre d’emplois de la fonction publique.

          À la fin de votre congé de maladie, votre situation diffère selon que vous êtes apte ou non à reprendre vos fonctions antérieures.

          Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

          Si cela n’est pas possible, vous disposez d’une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

            Si vous êtes toujours temporairement inapte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes placé en congé non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

            Cette durée d’un an peut être prolongée de 6 mois s’il résulte d’un avis médical qu’il est possible que vous soyez apte à reprendre vos fonctions à la fin de cette période complémentaire de 6 mois.

            À la fin du congé non rémunéré, si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

            Si cela n’est pas possible, vous disposez d’une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

            Si la durée de votre congé non rémunéré est égale ou supérieure à 1 an, vous devez demander votre réemploi par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 1 mois avant la fin de votre congé. En l’absence de demande formulée en temps utile, vous êtes considéré comme démissionnaire.

            À la fin du congé non rémunéré, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

            Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

            L’emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

            Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

              À la fin de votre congé de maladie, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

              Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

              L’emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

              Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

                Lorsque vous êtes en activité, vous pouvez être placé en congé de maladie, sur présentation d’un certificat médical, lorsque la maladie ou un accident survenu hors temps de travail vous met dans l’impossibilité d’exercer vos fonctions.

                Vous pouvez être placé en congé de maladie que vous soyez en  CDD  ou en  CDI .

                Vous ne pouvez pas être placé en congé de maladie lorsque vous n’êtes pas en activité, c’est-à-dire lorsque vous bénéficiez de l’un des congés non rémunérés suivants :

                • Congé parental

                • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l’étranger en vue de l’adoption d’un ou plusieurs enfants

                • Congé de solidarité familiale

                • Congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 12 ans

                • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux ou votre partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

                • Congé non rémunéré pour suivre époux ou partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

                • Congé de présence parentale

                • Congé de proche aidant

                • Congé pour raisons de famille

                • Congé pour convenances personnelles

                • Congé pour créer ou reprendre une entreprise.

                Pour être placé en congé de maladie, vous devez adresser à votre administration employeur et à votre  CPAM  un avis d’arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme.

                Cet avis d’arrêt de travail indique la durée probable de votre incapacité de travail.

                Vous devez adresser les volets n°1 et 2 de l’avis d’arrêt de travail à votre  CPAM  et le volet n°3 à votre administration.

                À noter

                En général, votre médecin vous remet seulement le volet n°3 destiné à votre administration employeur et transmet lui-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM.

                En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration et à votre  CPAM  votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l’établissement de l’arrêt de travail.

                Si vous devez envoyer vous-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM et si vous ne respectez pas le délai de 48 heures, votre CPAM vous adresse un courrier vous rappelant ce délai à respecter.

                Elle vous informe également que vous vous exposez à une réduction de  50 % du montant de vos indemnités journalières en cas de nouvel envoi tardif dans les 24 mois suivant ce 1er envoi tardif.

                En cas de nouvel envoi tardif d’un arrêt de travail, les indemnités journalières dues entre la date d’établissement du nouvel arrêt de travail et la date de sa transmission sont réduites de moitié.

                Le délai d’envoi de 48 heures peut être dépassé en cas d’hospitalisation ou d’impossibilité de respecter ce délai de 48 heures. Vous devez dans ce cas joindre à votre arrêt de travail un courrier expliquant votre situation accompagné des justificatifs en votre possession.

                Si, à la fin de votre arrêt de travail, vous n’avez toujours pas envoyé votre avis d’arrêt de travail, vous n’êtes pas indemnisé par la Sécurité sociale. Aucune indemnité journalière ne vous est versée.

                Vous pouvez bénéficier de congés de maladie pendant une période de 12 mois consécutifs en cas d’arrêts de travail en continu ou, au cours d’une période de 300 jours de services effectifs en cas d’arrêts de travail discontinus.

                La période de 300 jours de services est mobile et se calcule de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

                Votre congé de maladie est rémunéré par votre administration employeur si vous avez au moins 4 mois d’ancienneté.

                Votre traitement indiciaire est versé en totalité puis réduit de moitié pendant une période variable selon votre ancienneté :

                Durée de rémunération du contractuel hospitalier à plein ou à demi-traitement

                Ancienneté

                Durée de rémunération à plein ou à demi-traitement

                Après 4 mois de services

                30 jours à plein traitement et 30 jours à ½ traitement

                Après 2 ans de services

                60 jours à plein traitement et 60 jours à ½ traitement

                Après 3 ans de services

                90 jours à plein traitement et 90 jours à ½ traitement

                Pour le calcul des mois de services, toute journée ayant donné lieu à rémunération est comptée pour une journée quelle que soit la durée de travail au cours de cette journée.

                Si vous percevez l’indemnité de résidence, elle vous est versée dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement ou à moitié).

                Si vous percevez le supplément familial de traitement (SFT), il vous est versé en intégralité pendant toute la durée de votre congé de maladie rémunéré par votre établissement employeur.

                Chaque arrêt de travail fait l’objet d’un jour de carence au cours duquel aucune rémunération vous est versée.

                Vous avez également droit à des indemnités journalières pour maladie (IJ) de la Sécurité sociale après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

                Pendant les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement par votre établissement employeur, le montant de ces indemnités journalières est déduit du montant de votre plein ou de votre demi-traitement.

                En pratique, votre établissement employeur vous verse :

                • Soit, en complément des indemnités journalières, la part de traitement indiciaire qui vous est due à hauteur du plein ou du demi-traitement

                • Soit la totalité de votre plein ou demi-traitement et il se fait rembourser par la Sécurité sociale le montant des indemnités journalières.

                Si vous percevez les indemnités journalières de votre  CPAM , vous devez en communiquer le montant à votre établissement pour qu’il vous verse votre traitement indiciaire, en complément, à hauteur de votre plein ou de votre demi-traitement.

                Votre établissement peut suspendre le versement de votre traitement jusqu’à la transmission de cette information.

                Lorsque les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement sont épuisées, vous ne percevez plus que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale si vous remplissez les conditions pour en bénéficier.

                Si vous devez cesser vos fonctions pour raison de santé sans avoir au moins 4 mois d’ancienneté, vous êtes placé en congé de maladie non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

                Vous ne percevez alors que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale, si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

                La durée de service exigée pour avoir droit au congé de maladie rémunéré par votre établissement employeur est calculée à partir de la date de votre 1er recrutement dans votre établissement employeur.

                En cas d’interruption de fonctions, les services sont pris en compte si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois si elle était involontaire ou 1 an si l’interruption était volontaire.

                Pendant votre arrêt de travail, vous devez respecter les obligations suivantes :

                • Suivre les prescriptions du médecin

                • Vous soumettre aux visites médicales de contrôle demandées par votre administration ou la Sécurité sociale

                • Respecter les heures de sorties autorisées par votre médecin

                • Ne pas exercer d’activité non autorisée

                • Informer sans délai la  CPAM  de toute reprise d’activité avant la fin de l’arrêt de travail.

                Le congé de maladie est pris en compte dans le calcul de la durée de services exigée pour pouvoir demander un temps partiel et bénéficier notamment des congés suivants :

                Les autres congés ne font pas perdre l’ancienneté acquise avant leur attribution.

                Les congés annuels non pris au 31 décembre en raison d’une absence prolongée pour raison de santé peuvent être reportés sous certaines conditions au-delà du 31 décembre.

                Si vous ne pouvez pas prendre vos congés annuels avant la fin de votre  CDD  en raison d’un congé de maladie, vous pouvez bénéficier d’une indemnité compensatrice de congés annuels.

                Le montant de l’indemnité compensatrice de congés annuels est égale à 1/10e de la rémunération totale brute que vous avez perçu au cours de votre période d’emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année en cours.

                L’indemnité est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels dus non pris.

                Son montant brut est soumis aux mêmes cotisations que les autres éléments de votre rémunération.

                Le montant de l’indemnité ne peut pas être inférieur au montant de la rémunération que vous auriez perçu pendant la période de congés annuels dus et non pris.

                Les périodes de congé de maladie réduisent le nombre de jours de RTT.

                La durée des congés de maladie est prise en compte pour calculer l’ancienneté exigée pour le réexamen de votre rémunération et pour déterminer vos droits à formation.

                Elle est aussi prise en compte pour calculer l’ancienneté exigée pour se présenter aux concours internes et lors de votre classement en cas de réussite à un concours d’accès à un corps ou un cadre d’emplois de la fonction publique.

                À la fin de votre congé de maladie, votre situation diffère selon que vous êtes apte ou non à reprendre vos fonctions antérieures.

                Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

                Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d’une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d’une rémunération équivalente.

                  Si vous êtes toujours temporairement inapte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes placé en congé non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

                  Cette durée d’un an peut être prolongée de 6 mois s’il résulte d’un avis médical qu’il est possible que vous soyez apte à reprendre vos fonctions à la fin de cette période complémentaire de 6 mois.

                  À la fin du congé non rémunéré, si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

                  Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d’une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d’une rémunération équivalente.

                  À la fin du congé non rémunéré, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

                  Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

                    À la fin de votre congé de grave maladie, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

                    Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

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