Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Assainissement des eaux usées domestiques

L’assainissement a pour objet la collecte, l’évacuation et le traitement des eaux usées : les eaux vannes (eau des WC) et les eaux grises (eau de la cuisine, du lave-linge…). Il peut être collectif ou tout-à- l’égout) ou individuel avec une fosse septique.

Quel est le rôle de la commune dans la gestion des différents modes d’assainissement ? Comment est-il financé ? À qui s’adresser en cas de conflits ?

Nous répondons à vos questions.

Autorisations d’urbanisme

    Votre maison est raccordée au réseau communal, le tout-à-l’égout. L’égout est connecté à un collecteur qui conduit les eaux usées vers la station d’épuration. Elles sont traitées avec les eaux pluviales, ou séparément.

    La commune est tenue d’assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l’épuration et le rejet ou la réutilisation de l’ensemble des eaux collectées.

    Le choix de la mise en place d’un assainissement collectif dépend de la commune.

    Vous avez la possibilité de consulter en mairie le zonage d’assainissement qui délimite les zones d’assainissement collectif et non collectif.

    Où s’adresser ?

     Mairie 

      Dans chaque commune ou groupement de communes, il existe un service public d’assainissement.

      Un règlement du service public d’assainissement définit les prestations assurées par le service et les obligations de l’exploitant, des usagers et des propriétaires. Il est remis à chaque usager.

      Le SPAC contrôle la qualité d’exécution du raccordement au réseau communal d’assainissement. Le contrôle est effectué en cas de nouveau raccordement ou de modification sur un raccordement existant. Il est valable 10 ans.

      Le SPAC ne contrôle pas le maintien en bon état de fonctionnement du branchement dont le propriétaire est responsable.

      Si le logement n’est pas raccordé ou si le raccordement n’est pas conforme, la mairie peut faire réaliser d’office le raccordement ou les travaux de réhabilitation aux frais du propriétaire.

      Les logements non raccordables pour des raisons techniques sont contrôlés par le service public d’assainissement non collectif.

      Depuis le 1er janvier 2022, ce contrôle est obligatoire dans 71 communes d’Île-de-France dans le but d’améliorer la qualité de l’eau pour les épreuves de nage libre et de triathlon des jeux olympiques de 2024. Les propriétaires ont l’obligation d’effectuer les travaux prescrits dans les 2 ans.

      À savoir

      depuis le 1er juillet 2022, en cas de vente d’un bien dans une de ces 71 communes, le document rédigé après le contrôle du raccordement au réseau est annexé au dossier de diagnostics techniques (DDT) remis à l’acheteur.

      Obligation de raccordement

      Le raccordement est obligatoire pour les immeubles qui ont un accès au réseau d’assainissement public. Cet accès peut être direct ou par l’intermédiaire de voies privées ou d’une servitude de passage sous un terrain privé.

      Si le logement est construit après la mise en service du réseau communal d’assainissement, le raccordement doit être réalisé lors des travaux de construction du logement.

        Vous avez 2 ans pour raccorder un bâtiment existant. Ce délai démarre à partir de la mise en service du réseau public.

        Avec l’accord du préfet, le maire peut vous accorder une prolongation des délais de raccordement dans la limite de 10 ans si vous êtes dans une des situations suivantes :

        • Permis de construire accordé depuis moins de 10 ans avec une installation réglementaire en bon état de fonctionnement

        • Assainissement individuel conforme installé dans l’attente de la mise en place du réseau collectif

          Si vous n’êtes pas soumis à l’obligation de raccordement, vous avez la possibilité de demander, à la mairie, l’autorisation de vous raccorder. Les travaux d’extension du réseau en domaine public sont à votre charge.

          Vous paierez la redevance d’assainissement collectif et vous pourrez être soumis à la participation pour le financement de l’assainissement collectif (PFAC ou PAC).

          Comment s’effectue le raccordement ?

          Le raccordement au collecteur public des eaux usées (les égouts) comprend des travaux sur le domaine public et des travaux sous le terrain de l’immeuble à raccorder.

          Les travaux sur la partie publique sont en principe réalisés par le service assainissement de la commune. Il met en place les ouvrages de raccordement situés sous la voie publique qui s’étendent jusqu’au branchement d’assainissement à la limite du domaine public.

          Le conseil municipal peut décider de mettre en place la participation aux frais de raccordement qui correspond aux dépenses entraînées par la réalisation de la partie publique des travaux. Elle est payée par tous les propriétaires des immeubles raccordés.

            Vous devez effectuer les travaux sur votre propriété privée. Vous choisissez l’entreprise qui met en place les canalisations nécessaires pour évacuer les eaux usées de l’immeuble jusqu’à la partie publique du branchement. Tous ces travaux sont à votre charge.

            Vous pouvez également demander à la commune d’assurer les travaux de mise en conformité de la partie privative. Dans ce cas, vous devrez rembourser tous les frais engagés.

              Les immeubles qui présentent une impossibilité technique de raccordement peuvent être dispensés de se raccorder à condition qu’ils disposent d’un équipement autonome d’assainissement. . Cela peut être le cas, par exemple, d’un immeuble situé en contrebas d’un égout.

              Vous devez adresser, sur papier libre, une demande de dispense de raccordement à votre mairie.

              Où s’adresser ?

               Mairie 

              Sont également dispensés de raccordement les immeubles :

              • Déclarés insalubres à titre irrémédiable avec une interdiction définitive d’habiter

              • Frappés d’un arrêté de péril prescrivant leur démolition

              Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’assainissement, la commune peut vous sanctionner si vous ne respectez pas vos obligations.

              Vous laissez des substances nuisibles s’écouler sur la voie publique

              Vous pouvez être sanctionné, si vous laissez s’écouler ou se répandre, sur la voie publique, des substances susceptibles de nuire à la salubrité et à la sécurité publiques ou d’incommoder le public. Vous devrez payer une amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

              Vous refusez de vous raccorder au réseau public

              Si vous ne respecter pas l’obligation de raccorder votre bâtiment au réseau public, la commune peut vous demander de payer une somme au moins équivalente à la redevance d’assainissement. Cette pénalité peut être majorée dans la limite de 400 % . Le niveau de la majoration est fixé par le conseil municipal.

              Vous ne paierez pas si vous vous raccordez dans un délai de douze mois à compter de la date d’envoi de la notification de la pénalité.

              La commune peut, après vous avoir mis en demeure, procéder d’office et à vos frais aux travaux indispensables.

              Selon le litige qui vous oppose au service public de l’assainissement de votre commune, vous devrez saisir le tribunal judiciaire ou le tribunal administratif.

              Le  tribunal judiciaire est compétent pour les litiges suivants :

              • Facturation

              • Recouvrement de la redevance

              • Dommages causés à l’occasion de la fourniture du service ( vice de conception, l’exécution des travaux publics ou l’entretien d’ouvrages publics)

              • Refus d’autorisation de raccordement au réseau public

              Dans un premier temps, vous devez adresser une réclamation écrite au service pour rechercher une solution.

              Vous pouvez ensuite saisir le médiateur de l’eau pour régler votre litige à l’amiable.

              Si la médiation échoue, vous pouvez faire un recours auprès du tribunal.

                Le tribunal administratif est compétent pour les litiges qui concernent la réglementation ou le contrôle effectué par le service public d’assainissement.

                  La participation pour le financement de l’assainissement collectif (PAC) ne s’applique pas partout. Elle est instaurée par une délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant de la communauté de commune ou du syndicat mixte compétent en matière d’assainissement collectif.

                  La PAC est exigible à compter de la date de raccordement au réseau collectif de collecte des eaux usées domestiques.

                  Elle est payée par les propriétaires de tous les immeubles soumis à l’obligation de raccordement au réseau public dès lors que ce raccordement génère des eaux usées supplémentaires.

                  Elle s’applique dans les cas suivants :

                  • Construction neuve

                  • Raccordement d’un bâtiment existant

                  • Raccordement d’un bâtiment existant non soumis à l’obligation de se raccorder

                  • Extension d’un immeuble existant

                  • Réaménagement d’une partie d’un immeuble existant

                  La PAC tient compte de l’économie que le propriétaire réalise en évitant d’installer un système individuel réglementaire ou en mettant aux normes son installation. Le remboursement de frais réclamés au propriétaire pour la réalisation de la partie publique du branchement est pris en compte dans le calcul de la participation.

                  Le montant de la PAC est calculé en fonction de l’économie réelle réalisée par le propriétaire. En se raccordant au réseau collectif, il évite de mettre en place une installation individuelle ou de mettre aux normes une installation existante.

                  Le montant de la PAC s’élève au maximum à 80 % du coût de fourniture et de pose de l’installation que le raccordement permet d’éviter.

                  La redevance d’assainissement collectif finance le traitement des eaux usées. Elle est instituée par le conseil municipal qui en fixe le tarif. Elle comprend une partie variable calculée en fonction de votre consommation d’eau. Elle peut comprendre également une partie fixe qui couvre tout ou partie des charges fixes du service d’assainissement.

                  La redevance est due pour toute construction raccordable ou raccordée au réseau d’assainissement, que ce réseau soit ou non relié à une station d’épuration.

                  Elle est souvent facturée avec la redevance d’eau potable.

                  À savoir

                  dès qu’une habitation est raccordable au réseau d’assainissement, le propriétaire paye une somme équivalente à la redevance.

                Si votre maison n’est pas raccordée au réseau collectif, vous devez vous équiper d’un système d’assainissement autonome, individuel. Vous aurez le choix entre différents dispositifs (fosses toutes eaux et épandage, microstation par exemple).

                Attention

                quand un réseau d’assainissement collectif est mis en place dans votre commune, vous avez 2 ans pour raccorder un bâtiment existant.

                Le choix de la mise en place d’un assainissement collectif dépend de la commune.

                Vous avez la possibilité de consulter en mairie le zonage d’assainissement qui délimite les zones d’assainissement collectif et non collectif.

                Où s’adresser ?

                 Mairie 

                  Dans chaque commune ou groupement de communes, il existe un service public d’assainissement.

                  Un règlement du service public d’assainissement définit les prestations assurées par le service et les obligations de l’exploitant, des usagers et des propriétaires. Il est remis à chaque usager.

                  Le service assure des missions obligatoires de contrôle et des prestations facultatives d’entretien, de vidange ou de travaux. Il contrôle la conformité des installations et des raccordements. L’usager ne peut pas choisir un autre prestataire pour effectuer les contrôles.

                  Les missions de contrôle du SPANC consistent à :

                  • Examiner les projets de conception des installations neuves ou à réhabiliter

                  • Vérifier l’exécution des travaux

                  • Contrôler le bon fonctionnement et l ‘entretien des installations existantes

                  La fréquence des visites de contrôle des installations existantes est définie par la commune. Elle est précisée dans le règlement de service et elle ne peut être supérieure à 10 ans.

                  Les immeubles ou les maisons non raccordés au réseau d’assainissement collectif doivent être branchés sur une installation d’assainissement non collectif.

                  2 types d’immeubles sont concernés :

                  • Immeubles situés en zone d’assainissement non collectif

                  • Immeubles dispensés de branchement, en zone d’assainissement collectif

                  Vous pouvez faire vous-même les travaux. Cependant, il est recommandé de se tourner vers une entreprise spécialisée ou vers la commune si elle assure ce service. Elles effectuent l’ensemble des travaux (terrassement, creusage, plomberie, raccordements…).

                  La commune peut fixer des règles techniques pour l’implantation ou la réhabilitation des installations. Ces règles concernent notamment les études de sols et le choix du type d’installation en fonction de la perméabilité des sols. Les frais supplémentaires sont à la charge du propriétaire.

                  Avant de commencer les travaux, vous devez présenter votre projet au service public d’assainissement non collectif (SPANC) de votre commune. Il peut vous renseigner sur la marche à suivre et faire des recommandations pour votre projet.

                  Le SPANC assure les missions suivantes :

                  • Contrôle de conception de votre future installation en se basant sur l’étude de votre dossier

                  • Rédige une attestation de conformité à la réglementation que vous joindrez à votre demande de permis de construire

                  • Contrôle de bonne exécution de l’installation lors d’une visite sur le chantier, avant le remblayage.

                  Vous pouvez remettre votre terrain en état après le contrôle de bonne exécution du SPANC.

                  Le propriétaire est responsable de l’entretien régulier de son installation. La commune peut créer un service pour assurer cet entretien. Dans ce cas, les propriétaires choisissent de recourir à une entreprise privée ou au service créé par la commune.

                  La vidange doit être effectuée par une entreprise agréée par le préfet. La périodicité de la vidange de la fosse toutes eaux ou du dispositif à vidanger doit être adaptée en fonction de la hauteur de boues, qui, en général, ne doit pas dépasser 50 % du volume utile.

                  Le SPANC vérifie le bon fonctionnement et l’entretien de l’installation au moins tous les 10 ans. La périodicité des contrôles dans votre commune figure dans le règlement du service public d’assainissement.

                  Les installations non conformes doivent faire l’objet de travaux de mise en conformité dans un délai de 4 ans, en cas de danger sanitaire ou de risque environnemental avéré.

                  À savoir

                  en cas de vente, le propriétaire a l’obligation de joindre un rapport de visite du SPANC de moins de 3 ans au dossier de diagnostic technique immobilier. Si l’installation est non conforme, des travaux doivent être réalisés dans l’année suivant la vente.

                  La redevance d’assainissement non collectif correspond à un service rendu à l’usager qui ne paye que ce qui le concerne. La redevance comprend les frais des missions de contrôle du SPANC et les éventuels frais d’entretien de l’installation qui sont tarifés selon la nature de la prestation.

                  Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’assainissement, la commune peut vous sanctionner si vous ne respectez pas vos obligations.

                  Vous refusez le contrôle du SPANC

                  La commune peut vous demander de payer une somme au moins équivalente à la redevance d’assainissement. Cette somme peut être majorée dans une proportion fixée par le conseil municipal dans la limite de 400 % .

                  Des substances nuisibles s’écoulent sur la voie publique

                  Vous pouvez être sanctionné, si vous laissez s’écouler ou se répandre, sur la voie publique, des substances susceptibles de nuire à la salubrité et à la sécurité publiques ou d’incommoder le public. Vous devrez payer une amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

                  Vous refusez de vous raccorder au réseau public

                  Si vous ne respecter pas l’obligation de raccorder votre bâtiment au réseau public, la commune peut vous demander de payer une somme au moins équivalente à la redevance d’assainissement. Cette somme peut être majorée dans une proportion fixée par le conseil municipal dans la limite de 400 % .

                  Vous ne la paierez pas si vous vous raccordez dans un délai de douze mois à compter de la date d’envoi de la notification de la pénalité.

                  La commune peut, après vous avoir mis en demeure, procéder d’office et à vos frais aux travaux indispensables.

                  Selon le litige qui vous oppose au service public de l’assainissement de votre commune, vous devrez saisir le tribunal judiciaire ou le tribunal administratif.

                  Le  tribunal judiciaire est compétent pour les litiges suivants :

                  • Facturation

                  • Recouvrement de la redevance

                  • Dommages causés à l’occasion de la fourniture du service ( vice de conception, l’exécution des travaux publics ou l’entretien d’ouvrages publics)

                  • Refus d’autorisation de raccordement au réseau public

                  Dans un premier temps, vous devez adresser une réclamation écrite au service pour rechercher une solution.

                  Vous pouvez ensuite saisir le médiateur de l’eau pour régler votre litige à l’amiable.

                  Si la médiation échoue, vous pouvez faire un recours auprès du tribunal.

                    Le tribunal administratif est compétent pour les litiges qui concernent la réglementation ou le contrôle effectué par le service public d’assainissement.

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