Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Achat d’un logement en copropriété

Vous voulez acheter un logement en copropriété et vous souhaitez connaître la procédure ? Nous vous présentons la réglementation et les différentes étapes de cette démarche.

La procédure est différente si avant de signer l’acte de vente vous vous engagez par la signature d’une promesse de vente ou non.

Achat ou vente d’un logement

    Consulter une annonce

    L’annonce de vente immobilière vous présente les caractéristiques principales de l’appartement.

    Elle apporte les informations suivantes :

    • Prix de vente

    • Immeuble en copropriété, nombre de lots

    Elle vous oriente également vers le site Géorisques où vous pouvez vous renseigner sur la présence de risques naturels et technologiques susceptibles de concerner le bien.

    Si un professionnel (agent immobilier, notaire…) est mandaté par le propriétaire pour trouver un acquéreur, l’annonce précise le montant de ses honoraires et s’ils sont à votre charge ou à celle du vendeur.

    Visiter le bien

    La visite sur place vous permet non seulement de découvrir les caractéristiques du logement, mais aussi de vous rendre compte de l’état d’entretien des parties communes (escalier, ascenseur, local à vélos, local poubelles…).

    Vous pouvez également visiter le quartier pour prendre connaissance d’éventuelles contraintes environnementales.

    À savoir

    Si le bien se situe dans une zone de risques (naturels, miniers, technologiques, sismiques, radon…), un état des risques doit vous être remis lors de la première visite.

    Consulter la mairie

    Pour connaître l’évolution prévisible du quartier, les servitudes publiques (par exemple, la proximité avec un monument historique) ou les contraintes d’urbanisme applicables au logement, vous pouvez interroger le service de l’urbanisme de la mairie.

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    Vous pouvez transmettre une offre d’achat au vendeur. Cette étape est facultative, elle vous permet de formaliser votre offre et son montant par écrit.

    Pour être valide, elle doit comporter ces indications :

    • Date

    • Durée de validité

    • Mention de l’appartement concerné

    • Prix proposé

    Si le propriétaire l’accepte vous êtes engagé.

    Attention

    Vous ne devez pas verser de somme lors de l’acceptation de l’offre d’achat, sous peine de nullité de l’offre.

    La signature d’une promesse de vente n’est pas obligatoire. Elle détermine le prix et les conditions de la vente.

    La promesse peut être réalisée sous l’une des 2 formes suivantes :

    • Acte sous signature privée

    • Acte authentique, cette forme est obligatoire lorsque le vendeur est une personne physique et que la durée de validité du compromis dépasse 18 mois

    Au plus tard, à la date de signature de la promesse de vente, le vendeur vous remet des documents et des diagnostics. Ils vous informent sur les caractéristiques du bien. Ils sont annexés à la promesse de vente.

    À noter

    Si vous êtes déjà propriétaire d’un lot dans cette copropriété, vous recevez uniquement les informations sur la situation financière et le dossier de diagnostic technique.

    Informations sur l’organisation et le fonctionnement de la copropriété 

    Informations sur la situation financière de la copropriété

  1. Montants des charges courantes du budget prévisionnel et des charges hors budget prévisionnel payées par le copropriétaire vendeur pour les 2 exercices comptables précédant la vente

  2. Lorsqu’il existe, montant de la part du fonds de travaux rattachée au lot et de la dernière cotisation versée par le copropriétaire vendeur

  3. Sommes que l’acheteur pourrait devoir au syndicat des copropriétaires par exemple, montant d’une avance de trésorerie

  4. État global des impayés de charges au sein du syndicat des copropriétaires et de la dette vis-à-vis des fournisseurs

À noter

Les informations des points 3 et 4 ne sont pas nécessaires lorsque la copropriété comporte moins de 10 lots et que le budget prévisionnel des 3 dernières années est inférieur à 15 000 € .

Informations sur l’état de l’immeuble (dossier de diagnostic technique)

Un dossier de diagnostic technique doit vous être remis en même temps que la promesse de vente.

Il comporte les éléments suivants :

Remise des documents

Les documents vous sont remis par courrier, en main propre ou par un procédé dématérialisé (clé USB, mail). Dans ce dernier cas, vous acceptez par écrit ce mode de transmission.

Vous attestez de la remise en signant la promesse de vente devant notaire.

Lorsque la promesse est rédigée et signée sans la présence d’un notaire ( l’acte est établi sous seing privé ), vous attestez de la remise des documents par un écrit daté et signé de votre main.

État daté

Avant la vente, un état daté est transmis par le syndic au notaire.

Ce document obligatoire vous informe de la situation comptable du lot vis-à-vis de la copropriété. Il vous permet également de connaître les appels de fonds que vous aurez à payer après l’achat.

Verser un acompte 

Si la promesse de vente prévoit le versement d’un acompte, il est versé à la fin du délai de rétractation de 10 jours.

À savoir

Le fait d’exiger ou de recevoir, un versement ou un engagement de versement avant la fin du délai de rétractation est puni d’une amende de 30 000 € .

Cependant, avant la fin du délai de rétractation, une demande de versement peut être autorisée seulement si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

  • Promesse conclue par l’intermédiaire d’un professionnel mandaté pour contribuer à la vente (un notaire ou un agent immobilier par exemple)

  • Ou versement consigné chez un professionnel ayant une garantie financière dédiée au remboursement des fonds déposés (recommandé même en l’absence de demande de versement avant la fin du délai de rétractation)

Le montant de l’acompte est fixé en général entre 5 % et 10 % du prix de vente. Il est déduit du prix total lors de la signature de l’acte définitif de vente.

    Après la signature d’une promesse de vente, vous avez obligatoirement un délai pour revenir sur votre engagement sans motif et sans indemnité à verser : le délai de rétractation.

    Par la suite, seule une condition inscrite dans le compromis vous permet de vous désengager sans pénalité si elle s’avère irréalisable : il s’agit d’une condition suspensive.

    Le délai pour vous rétracter est de 10 jours.

    Il débute le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  qui vous notifie la promesse de vente ou de sa remise en main propre.

    Si la promesse de vente vous est remise directement, vous devez y inscrire de votre main les mentions suivantes : ” remis par (nom du professionnel)… à (lieu)… le (date)… ” et : ” Je déclare avoir connaissance qu’un délai de rétractation de dix jours m’est accordé par l’article L. 271-1 du code de la construction et de l’habitation, et qu’il court à compter du lendemain de la date de remise inscrite de ma main sur le présent acte, soit à compter du… “.

    Le délai de rétractation  ne commence que si vous avez reçu les documents suivants :

    1. Fiche synthétique des données financières et techniques de la copropriété

    2. Règlement de copropriété et état descriptif de division ainsi que les actes modificatifs publiés

    3. Procès-verbaux des assemblées générales des 3 dernières années

    4. Montant des charges courantes du budget prévisionnel et des charges hors budget prévisionnel payées par le copropriétaire vendeur pour les 2 exercices comptables précédant la vente

    5. Lorsqu’il existe, montant de la part du fonds de travaux rattachée au lot et dernière cotisation versée par le copropriétaire vendeur

    6. Sommes que l’acquéreur pourrait devoir au syndicat des copropriétaires par exemple, montant d’une avance de trésorerie

    7. État global des impayés de charges au sein du syndicat des copropriétaires et de la dette vis-à-vis des fournisseurs

    À noter

    Les documents 6 et 7 ne sont pas à fournir si l’appartement se trouve dans une copropriété de moins de 10 lots dont le budget prévisionnel des 3 dernières années est inférieur à 15 000. €

    Si l’ensemble de ces documents ne vous a pas été remis, le délai de rétractation ne démarre qu’à compter du lendemain du jour où vous les recevez.

    Pour vous rétracter, vous devez notifier au vendeur votre volonté de renoncer à la vente avant la fin du délai de rétractation par lettre  RAR  .

    Si vous avez versé un acompte, le professionnel de l’immobilier qui le détient doit vous le restituer dans un délai maximum de 21 jours à compter du lendemain de la date de rétractation.

    À savoir

    Si le dernier jour du délai de rétractation ou de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

      Vous pouvez inscrire dans la promesse de vente des conditions suspensives à l’achat du bien.

      Exemple

      Vous souhaitez acheter un appartement à condition de pouvoir transformer le balcon existant en véranda. Cette condition inscrite dans la promesse de vente vous permet de vous désengager si la demande auprès des services d’urbanisme est rejetée.

      À savoir

      La promesse de vente doit obligatoirement comporter une condition suspensive d’obtenir un prêt immobilier s’il est nécessaire au financement de l’achat.

        Afin de sécuriser la vente, la totalité du prix de vente doit être versée sur le compte du notaire avant la signature de l’acte authentique.

        Si vous avez un apport, vous devez réaliser un virement sur le compte du notaire.

        Le versement du montant d’un prêt est demandé directement par le notaire à votre banque.

        Les frais d’acte notarié sont également payés à la signature de l’acte de vente.

        Vous pouvez estimer le montant des frais d’acquisition à l’aide de ce simulateur :

      • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

        L’acte authentique de vente est signé devant un notaire que vous choisissez. Si le vendeur souhaite également l’intervention de son notaire, les 2 notaires se partagent les frais sans coût supplémentaire pour vous.

        Le notaire peut établir une procuration à distance lorsque les parties ne peuvent pas se rendre dans son étude pour signer l’acte. Il peut recueillir leur consentement et leur signature par la voie électronique.

        Lors de sa signature, vous devez avoir reçu les documents suivants en cours de validité :

        • Constat de risque d’exposition au plomb

        • Etat mentionnant la présence ou l’absence de matériaux ou produits contenant de l’amiante (diagnostic amiante)

        • Etat relatif à la présence de termites dans le bâtiment

        • Etat de l’installation intérieure de gaz

        • Etat de l’installation intérieure d’électricité

        • Rapport de contrôle de l’installation d’assainissement non collectif ou d’assainissement collectif dans les zones où les rejets d’eaux usées et pluviales peuvent avoir une incidence sur les épreuves olympiques de nage libre et de triathlon en Seine

        En l’absence de l’un de ces documents, le vendeur devra garantir le vice caché correspondant.

        En l’absence de l’état des risques naturels et technologiques, miniers, naturels prévisibles, vous pouvez demander l’annulation du contrat ou une diminution du prix si le logement se situe dans une zone de risque.

        L’acte authentique de vente doit comporter le numéro d’immatriculation de la copropriété au registre des copropriétés.

        Le notaire assure ensuite la publication de l’acte de vente au service de publicité foncière.

        Les clefs du bien vous sont données après la signature de l’acte définitif.

        Le notaire assure ensuite la publication de l’acte de vente au service de publicité foncière. Il vous notifie la copie de l’acte de propriété en main propre, par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

        Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

        Le délai de réception de cette copie est d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

        Le syndic doit être informé par le notaire, le vendeur ou par vous-même du changement de propriétaire dès que la vente a été signée chez le notaire.

        La notification faite au syndic, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception, doit préciser les informations suivantes :

        • Vos nom, prénoms et domicile et, sous réserve de votre accord, votre adresse électronique

        • Nom, prénoms et domicile du mandataire prévu dans le cadre d’un bien vendu en indivision ou usufruit si nécessaire et, sous réserve de son accord, son adresse électronique

        • Conditions de remboursement de l’emprunt collectif en cours, souscrit par le syndicat des copropriétaires. Cet emprunt finance des travaux au sein de la copropriété. Au moment de la vente, les sommes restant dues deviennent immédiatement exigibles. Cependant, l’obligation de remboursement peut être transmise au nouveau copropriétaire à la suite d’un accord conclu entre le vendeur et vous.

        Aprés la notification de la vente au syndic, les appels de charges sont payés par le vendeur ou par vous suivant la nature de la dépense.

        Le vendeur paie la provision exigible du budget prévisionnel. Ces charges correspondent aux dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et d’administration des parties et des équipements communs de l’immeuble.

        Par contre, le paiement des provisions des dépenses non comprises dans le budget prévisionnel est à la charge de celui qui est copropriétaire au moment où elles sont exigibles. Il s’agit, par exemple, de charges pour des travaux d’amélioration et des travaux autres que de maintenance.

        Si un trop ou moins perçu de charges liées au lot apparait lors de la régularisation annuelle des charges, le remboursement ou le paiement de la différence revient à la personne qui est copropriétaire à la date d’approbation des comptes.

        À savoir

        Les appels de charges sont faits par le syndic soit auprès du vendeur ou de vous en respectant la réglementation. Si dans l’acte de vente, vous convenez avec le vendeur d’une répartition différente des paiements, cet accord s’impose entre vous mais pas au syndic.

        Consulter une annonce

        L’annonce de vente immobilière vous présente les caractéristiques principales de l’appartement.

        Elle apporte les informations suivantes :

        • Prix de vente

        • Immeuble en copropriété, nombre de lots

        Elle vous oriente également vers le site Géorisques où vous pouvez vous renseigner sur la présence de risques naturels et technologiques susceptibles de concerner le bien.

        Si un professionnel (agent immobilier, notaire…) est mandaté par le propriétaire pour trouver un acquéreur, l’annonce précise le montant de ses honoraires et s’ils sont à votre charge ou à celle du vendeur.

        Visiter le bien

        La visite sur place vous permet non seulement de découvrir les caractéristiques du logement, mais aussi de vous rendre compte de l’état d’entretien des parties communes (escalier, ascenseur, local à vélos, local poubelles…).

        Vous pouvez également visiter le quartier pour prendre connaissance d’éventuelles contraintes environnementales.

        À savoir

        Si le bien se situe dans une zone de risques (naturels, miniers, technologiques, sismiques, radon…), un état des risques doit vous être remis lors de la première visite.

        Consulter la mairie

        Pour connaître l’évolution prévisible du quartier, les servitudes publiques (par exemple, la proximité avec un monument historique) ou les contraintes d’urbanisme applicables au logement, vous pouvez interroger le service de l’urbanisme de la mairie.

        Où s’adresser ?

         Mairie 

        Vous pouvez transmettre une offre d’achat au vendeur. Cette étape est facultative, elle vous permet de formaliser votre offre et son montant par écrit.

        Pour être valide, elle doit comporter ces indications :

        • Date

        • Durée de validité

        • Mention de l’appartement concerné

        • Prix proposé

        Si le propriétaire l’accepte vous êtes engagé.

        Attention

        Vous ne devez pas verser de somme lors de l’acceptation de l’offre d’achat, sous peine de nullité de l’offre.

        Le notaire rédige et vous transmet un projet d’acte définitif de vente. Vous avez alors un délai minimum de 10 jours pour réfléchir avant de vous engager définitivement en le signant.

        Le projet d’acte doit être accompagné des informations suivantes :

        Informations sur l’organisation et le fonctionnement de la copropriété

      1. Fiche synthétique des données financières et techniques de la copropriété

      2. Règlement de copropriété et état descriptif de division de l’immeuble ainsi que les actes modificatifs publiés

      3. Procès-verbaux des assemblées générales des 3 dernières années

      4. État global des impayés de charges de la copropriété et de la dette vis-à-vis des fournisseurs

      5. Carnet d’entretien de l’immeuble

      6. Notice d’information relative aux droits et obligations des copropriétaires ainsi qu’au fonctionnement des instances du syndicat de copropriété

      7. Conclusions du diagnostic technique global (DTG) s’il existe dans la copropriété

      À savoir

      Si vous êtes déjà propriétaire d’un lot dans cette copropriété, vous recevez uniquement les informations sur la situation financière et le dossier de diagnostic technique.

      État daté

      Avant la vente, un état daté est transmis par le syndic au notaire.

      Ce document obligatoire vous informe de la situation comptable du lot vis-à-vis de la copropriété. Il vous permet également de connaître les appels de fonds que vous aurez à payer après l’achat.

      Informations sur l’état de l’immeuble (dossier de diagnostic technique)

      Un dossier de diagnostic technique vous est remis en même temps que le projet d’acte de vente.

      Il comporte les éléments suivants :

      Remise des documents

      Les documents sont remis sur tous les supports et par tous les moyens, y compris par un procédé dématérialisé (mail, clé USB). Dans ce cas, vous devez accepter ce mode de transmission par écrit.

        Délai de réflexion

        Si la signature de l’acte de vente n’est pas précédée d’un compromis de vente, vous avez obligatoirement un temps pour réfléchir avant de vous engager définitivement en signant l’acte.

        Ce délai de réflexion est de 10 jours au minimum. Il débute à compter du lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  qui vous notifie le projet d’acte ou de sa remise en main propre.

        Si le projet d’acte authentique vous est remis directement, vous devez y inscrire de votre main les mentions suivantes : ” remis par (nom du professionnel)… à (lieu)… le (date)… ” et : ” Je déclare avoir connaissance qu’un délai de réflexion de dix jours m’est accordé par l’article L. 271-1 du code de la construction et de l’habitation, et qu’il court à compter du lendemain de la date de remise inscrite de ma main sur le présent projet, soit à compter du… “

        Le délai de réflexion débute si vous avez reçu les documents suivants :

        Si vous ne les avez pas, le délai de réflexion débutera à compter du lendemain du jour où vous les recevrez.

        Lettre de renonciation

        Vous devez notifier au vendeur votre volonté de renoncer à l’achat avant la fin du délai de réflexion par lettre  RAR  .

        À noter

        Si le dernier jour du délai de rétractation ou de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

        Afin de sécuriser la vente, la totalité du prix de vente doit être versée sur le compte du notaire avant la signature de l’acte authentique.

        Si vous avez un apport, vous devez réaliser un virement sur le compte du notaire.

        Le versement du montant d’un prêt est demandé directement par le notaire à votre banque.

        Les frais d’acte notarié sont également payés à la signature de l’acte de vente.

        Vous pouvez estimer le montant des frais d’acquisition à l’aide de ce simulateur :

      • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

        Les clefs du bien vous sont remises après la signature de l’acte définitif.

        Le notaire assure ensuite la publication de l’acte de vente au service de publicité foncière. Il vous notifie la copie de l’acte de propriété en main propre, par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

        Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

        Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

        Le syndic doit être informé par le notaire, le vendeur ou par vous-même du changement de propriétaire dès que la vente a été signée chez le notaire.

        La notification faite au syndic, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception, doit préciser les informations suivantes :

        • Vos nom, prénoms et domicile et, sous réserve de votre accord, votre adresse électronique

        • Nom, prénoms et domicile du mandataire prévu dans le cadre d’un bien vendu en indivision ou usufruit si nécessaire et, sous réserve de son accord, son adresse électronique

        • Conditions de remboursement de l’emprunt collectif en cours, souscrit par le syndicat des copropriétaires. Cet emprunt finance des travaux au sein de la copropriété. Au moment de la vente, les sommes restant dues deviennent immédiatement exigibles. Cependant, l’obligation de remboursement peut être transmise au nouveau copropriétaire à la suite d’un accord conclu entre le vendeur et vous.

        Aprés la notification de la vente au syndic, les appels de charges sont payés par le vendeur ou par vous suivant la nature de la dépense.

        Le vendeur paie la provision exigible du budget prévisionnel. Ces charges correspondent aux dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et d’administration des parties et des équipements communs de l’immeuble.

        Par contre, le paiement des provisions des dépenses non comprises dans le budget prévisionnel est à la charge de celui qui est copropriétaire au moment où elles sont exigibles. Il s’agit, par exemple, de charges pour des travaux d’amélioration et des travaux autres que de maintenance.

        Si un trop ou moins perçu de charges liées au lot apparait lors de la régularisation annuelle des charges, le remboursement ou le paiement de la différence revient à la personne qui est copropriétaire à la date d’approbation des comptes.

        À savoir

        Les appels de charges sont faits par le syndic soit auprès du vendeur ou de vous en respectant la réglementation. Si dans l’acte de vente, vous convenez avec le vendeur d’une répartition différente des paiements, cet accord s’impose entre vous mais pas au syndic.

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