Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Complémentaire santé et prévoyance dans la fonction publique d’État

Si vous travaillez dans la fonction publique d’État, des dispositifs sont progressivement mis en place pour améliorer la prise en charge des frais médicaux, lorsque vous êtes malade, accidenté ou en congé de maternité (mutuelle santé), et vos conditions de rémunération, lorsque vous êtes dans l’incapacité de travailler (prévoyance). Nous vous présentons la réglementation en matière de complémentaire santé et prévoyance.

Maladie ou accident du travail dans la fonction publique

Une complémentaire santé, communément appelé , a pour but de compléter la prise en charge assurée par la Sécurité sociale des frais médicaux en cas de maladie, d’accident ou de maternité.

    Depuis le 1er janvier 2022, votre administration employeur vous rembourse une partie de vos cotisations à votre complémentaire santé (mutuelle).

    Le montant de ce remboursement est fixé à  15 € par mois quel que soit votre temps de travail (temps complet ou non complet, temps plein ou temps partiel).

    Ce remboursement vous est versé chaque mois.

    Vous pouvez bénéficier de ce remboursement forfaitaire si vous cotisez à une mutuelle qui couvre les frais médicaux, occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident.

    Bénéficiaires du remboursement forfaitaire

    Vous pouvez bénéficier de ce remboursement que vous soyez fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) ou contractuel.

    Vous pouvez bénéficier de ce remboursement si vous êtes dans l’une des positions ou situations suivantes :

    • Activité

    • Détachement ou congé de mobilité

    • Congé parental

    • Disponibilité pour raison de santé ou congé non rémunéré pour raison de santé

    • Congé de proche aidant ou congé de présence parentale ou congé de solidarité familiale

    • Situation ou congé de toute nature donnant lieu au versement d’une rémunération ou d’un traitement.

    Montant et versement du remboursement forfaitaire

    Le montant du remboursement est fixé à  15 € par mois.

    Le remboursement est maintenu jusqu’à la fin du mois au cours duquel vous cessez d’être dans l’une des positions ou situations ouvrant droit au remboursement.

    Lorsque vous reprenez vos fonctions au cours d’un mois, le remboursement est effectué pour le mois entier.

    Si vous entrez en fonction ou changez d’employeur au cours d’un mois, le remboursement est versé par le nouvel employeur pour le mois entier.

    Vous devez signaler tout changement de situation pouvant modifier vos droits au remboursement.

    Votre administration peut effectuer un contrôle de votre situation à tout moment.

    Démarche pour demander le remboursement

    Vous devez adresser une demande à votre administration employeur.

    Vous pouvez pour cela utiliser ce modèle de demande.

  • Modèle de demande de remboursement forfaitaire des cotisations de protection sociale complémentaire en santé
  • Vous devez joindre à votre demande une attestation de votre organisme de protection complémentaire.

    Cette attestation précise si vous êtes bénéficiaire individuel ou ayant droit d’un contrat de protection sociale complémentaire responsable et solidaire destiné à couvrir les frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident.

    Si vous êtes ayant droit d’un contrat collectif conclu par un employeur autre que l’État, l’attestation indique que vous ne bénéficiez pas déjà d’une prise en charge de cet employeur.

    À partir du 1er janvier 2025, les administrations d’État proposeront des contrats collectifs de complémentaire santé pour couvrir les frais médicaux occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident (risque santé).

    L’adhésion à ce contrat collectif est obligatoire sauf en cas de situation particulière.

    Les contrats collectifs sont souscrits par les administrations employeurs pour une durée maximale de 6 ans.

    L’administration employeur prend en charge  50 % du montant des cotisations des agents.

    Agents concernés par l’obligation d’adhésion

    Si vous êtes employé et rémunéré par une administration de l’État, vous devez adhérer au contrat collectif souscrit par votre administration employeur si vous êtes fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) ou contractuel.

    Aucune condition d’âge n’est exigée.

    Vous continuez à bénéficier du contrat collectif si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :

    • Congé parental

    • Disponibilité pour raison de santé ou congé non rémunéré pour raison de santé

    • Congé de maternité

    • Congé d’adoption

    • Congé de 3 jours pour naissance ou adoption

    • Congé de présence parentale

    • Congé de paternité et d’accueil de l’enfant

    • Congé de proche aidant

    • Congé de solidarité familiale

    • Congé de formation professionnelle

    • Position ou situation n’impliquant pas l’accomplissement effectif des fonctions et donnant lieu au versement d’une rémunération, d’une prestation en espèces ou d’une allocation par l’administration employeur ou un organisme de sécurité sociale

    • Bénéficiaire de l’allocation spécifique de cessation anticipée d’activité amiante.

    Autres bénéficiaires possibles

    Si vous êtes nouvellement retraité, vous pouvez demander à adhérer au contrat collectif souscrit par votre dernière administration employeur si vous remplissez les 2 conditions suivantes :

    • Vous étiez employé et rémunéré par l’administration au moment de votre départ en retraite ou vous bénéficiiez de l’un des congés non rémunérés au cours desquels le bénéfice du contrat collectif est conservé (congé parental, disponibilité pour raison de santé ou congé non rémunéré pour raison de santé, congé de maternité ou d’adoption, congé parental, congé de présence parentale, congé de paternité et d’accueil de l’enfant, congé de proche aidant, congé de solidarité familiale, congé de formation professionnelle)

    • Vous percevez une retraite du service des retraites de l’État ou de l’ Ircantec .

    Vous devez demander votre adhésion dans l’année suivant votre départ en retraite.

    Si vous êtes à la retraite à la date de souscription par votre dernière administration employeur de son 1er contrat collectif pour les bénéficiaires retraités, vous pouvez demander à adhérer à ce contrat.

    L’adhésion est possible si vous aviez rempli les conditions exigées pour adhérer au contrat collectif en tant que retraité si ce contrat avait été souscrit à la date de votre mise à la retraite.

    Vous devez demander votre adhésion dans l’année suivant la date à laquelle vous êtes informé de l’entrée en vigueur du contrat collectif et de la possibilité d’y adhérer.

      Si vous vivez en couple avec un bénéficiaire actif ou un bénéficiaire retraité, vous pouvez demander à adhérer, en tant qu’ayant droit, au contrat collectif de son administration employeur ou de sa dernière administration employeur.

      Aucune condition d’âge n’est exigée.

        Vous pouvez demander à adhérer à tout moment, en tant qu’ayant droit, au contrat collectif de l’administration employeur ou de la dernière administration employeur d’un bénéficiaire actif ou d’un bénéficiaire retraité si vous remplissez les 3 conditions suivantes :

        1. Vous êtes l’enfant ou le petit-enfant d’un bénéficiaire actif ou d’un bénéficiaire retraité

          Ou vous êtes l’enfant ou le petit-enfant de la personne qui vit en couple avec un bénéficiaire actif ou un bénéficiaire retraité

          Ou vous avez été confié par décision de justice à un bénéficiaire actif ou à un bénéficiaire retraité ou à la personne qui vit en coupe avec ce bénéficiaire actif ou retraité.

        2. Vous ne bénéficiez pas d’une autre protection sociale complémentaire.

        3. Vous êtes âgé de moins de 21 ans

          Ou vous êtes âgé de moins de 25 ans et êtes étudiant ou en contrat d’apprentissage ou demandeur d’emploi

          Ou vous êtes reconnu handicapé par la  CDAPH  sans condition d’âge.

          L’époux survivant ou l’enfant orphelin d’un bénéficiaire actif ou retraité décédé qui perçoit une pension de réversion ou d’orphelin, peut demander à adhérer au contrat collectif de l’administration employeur ou de la dernière administration employeur du bénéficiaire actif ou retraité décédé.

          La demande d’adhésion doit être faite dans l’année suivant le décès.

          L’époux qui perçoit une pension de réversion au titre d’un ancien agent retraité de l’État à la date d’entrée en vigueur du 1er contrat collectif conclu par la dernière administration employeur de son conjoint décédé peut demander à adhérer à ce contrat.

          La demande d’adhésion doit être faite dans l’année suivant la date à laquelle elle est informée de la possibilité d’y adhérer.

            Agents dispensés d’adhérer au contrat collectif

            Vous êtes dispensé de l’obligation d’adhérer au contrat collectif souscrit par votre administration employeur dans les cas suivants :

            • Vous bénéficiez de la complémentaire santé solidaire (C2S – ex CMU-C). Cette dispense est possible jusqu’à la date à laquelle vous cessez de bénéficier de la C2S

            • Vous disposez d’une complémentaire santé individuelle à la date d’entrée en vigueur du 1er contrat collectif souscrit par votre administration employeur ou à la date de votre recrutement, si elle est postérieure. Vous êtes dispensé dans ce cas d’adhérer au contrat collectif jusqu’à la date d’échéance de votre contrat individuel, dans la limite de 12 mois

            • Vous êtes recruté en  CDD  et vous disposez d’une complémentaire santé individuelle

            • Vous êtes couvert, y compris en tant qu’ayant droit, par un autre contrat collectif (complémentaire santé d’entreprise, régime complémentaire d’assurance maladie des industries électriques et gazières, complémentaire santé collective territoriale ou hospitalière, couverture collective des militaires) ou par une complémentaire santé individuelle souscrite en tant qu’intérimaire.

            Vous pourrez à tout moment renoncer à votre dispense et demander à adhérer au contrat collectif de votre administration sans aucune majoration de cotisation.

            Garanties proposées par le contrat collectif

            Le contrat collectif de complémentaire santé prend au minimum en charge les garanties suivantes :

            • Intégralité du ticket modérateur sur les consultations, actes et prestations remboursables par l’Assurance maladie. Cependant, des exceptions peuvent exister.

            • Totalité du forfait journalier hospitalier en cas d’hospitalisation

            • Frais dentaires (prothèses et orthodontie) à hauteur de 125 % du tarif conventionnel

            • Frais d’optique de manière forfaitaire par période de 2 ans (annuellement pour les enfants ou en cas d’évolution de la vue) avec un minimum de prise en charge fixé à 100 € pour une correction simple, 150 € (voire 200 € ) pour une correction complexe.

            Le contrat collectif peut prévoir des garanties complémentaires ou supplémentaires aux garanties minimum et/ou des garanties optionnelles.

            Ces garanties doivent s’appliquer de manière identique aux différentes catégories de bénéficiaires (actifs, retraités, ayants droit).

          Une complémentaire prévoyance a pour but de compléter la rémunération versée, par l’administration, pendant les congés de maladie ou en cas d’invalidité. Elle peut aussi prévoir des prestations complémentaires, à celles prévues par la loi ou les décrets, en cas de décès d’un agent public au bénéfice de ses ayants droit.

          À partir du 1er janvier 2025, les administrations d’État proposeront un contrat collectif de prévoyance pour couvrir le congé de longue maladie (CLM) et le congé de grave maladie, l’invalidité d’origine non professionnelle et le décès.

          L’adhésion à ce contrat collectif est facultative.

          Les contrats collectifs sont souscrits par les administrations employeurs pour une durée maximale de 6 ans.

          L’administration employeur informe les agents de la conclusion du contrat collectif et de sa date de prise d’effet.

          L’administration employeur prend en charge une partie du montant des cotisations des agents. Le montant de cette participation sera fixé par arrêté ministériel.

            Si vous êtes employé et rémunéré par une administration de l’État, vous pourrez adhérer au contrat collectif souscrit par votre administration employeur si vous êtes fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) ou contractuel.

            Aucune condition d’âge ou d’état de santé est exigée si vous demandez votre adhésion au cours des 6 mois qui suivent :

            • La date de prise d’effet du contrat collectif souscrit par votre administration employeur

            • Ou la date de votre embauche, si vous êtes embauché après la date de prise d’effet du contrat souscrit par votre administration employeur.

            Passé ce délai de 6 mois, votre adhésion au contrat peut faire l’objet d’une tarification différente fondée sur un questionnaire médical.

            Si vous êtes en arrêt de travail à la date d’effet du contrat collectif, vous pouvez tout de même demander votre adhésion au contrat collectif.

            Toutefois, l’organisme de prévoyance peut refuser de prendre en charge les suites d’une maladie contractée avant votre adhésion ou la souscription au contrat collectif par votre administration employeur si cet organisme respecte les conditions suivantes :

            • La ou les maladies antérieures dont les suites ne sont pas prises en charge sont clairement mentionnées dans le certificat d’adhésion au contrat collectif

            • L’organisme de prévoyance apporte la preuve que votre maladie était antérieure à la souscription au contrat collectif par votre administration employeur ou à votre adhésion au contrat collectif.

            Le contrat collectif de prévoyance couvre le congé de longue maladie (CLM) du fonctionnaire, le congé de grave maladie du contractuel, l’invalidité d’origine non professionnelle et le décès.

            Si vous êtes fonctionnaire en congé de longue maladie (CLM) , le contrat prévoit le versement d’une prestation complémentaire vous permettant de percevoir 100 %  de votre rémunération la 1re année de congé puis 80 % les 2e et 3e années.

            La rémunération garantie comprend le traitement indiciaire et les primes et indemnités maintenues en congé de longue maladie.

            Cette prestation complémentaire vous est versée après déduction des sommes versées par votre administration employeur.

            Cette prestation complémentaire ne peut pas couvrir le délai de carence.

            Rappel

            Vous percevez une indemnité de résidence et le supplément familial de traitement (SFT), ces 2 éléments de rémunération vous sont versés en totalité pendant toute la durée de votre CLM.

            Le contrat collectif prévoit le versement d’une prestation complémentaire en cas de mise à la retraite pour invalidité d’origine non professionnelle et en cas de mise en disponibilité d’office pour raison de santé en raison d’une invalidité d’origine non professionnelle.

            Cette prestation complémentaire est au moins égale à 10 % de votre rémunération, hors majoration pour tierce personne, à condition que l’ensemble des sommes que vous percevez ne dépasse pas 80 % de votre rémunération.

            La rémunération prise en compte comprend votre traitement indiciaire et vos primes et indemnités.

            Cette prestation complémentaire vous est versée jusqu’à vos 62 ans.

            Le contrat collectif prévoit le versement d’un capital décès aux ayants droit d’un fonctionnaire qui décède ou aux bénéficiaires qu’il a désignés.

            Le montant du capital décès est égal à la rémunération brute que le fonctionnaire a perçu au cours des 12 derniers mois.

            Les éléments de rémunération pris en compte sont les suivants :

            • Traitement indiciaire correspondant à l’indice détenu par le fonctionnaire le jour de son décès

            • Indemnité de résidence

            • Supplément familial de traitement

            • Primes et indemnités.

            Le montant du capital décès est au moins égal à 13 600,00 € .

            Si le fonctionnaire décédé n’a pas accompli un an de services le jour de son décès, la rémunération prise en compte correspond à celle à laquelle il aurait eu droit s’il avait accompli un an de services.

            Le contrat collectif prévoit la possibilité pour les agents qui le souhaitent de souscrire à leurs frais des garanties additionnelles.

            Ces garanties portent sur le congé de maladie et le congé de longue durée (CLD).

            Ces garanties additionnelles ne peuvent pas couvrir le délai de carence.

            Le contrat peut aussi porter sur des risques tels que les frais d’obsèques et la perte d’autonomie.

            À noter

            À Mayotte, le contrat collectif peut comporter des adaptations nécessaires à sa mise en œuvre.

              Si vous êtes contractuel en congé de grave maladie, le contrat prévoit le versement d’une prestation complémentaire vous permettant de percevoir 100 %  de votre rémunération la 1re année de congé puis  80 % les 2e et 3e années.

              La rémunération garantie comprend le traitement indiciaire et les primes et indemnités maintenues en congé de grave maladie.

              Cette prestation complémentaire vous est versée après déduction des sommes versées par votre administration employeur ou votre  CPAM .

              Cette prestation complémentaire ne peut pas couvrir le délai de carence.

              Rappel

              L’indemnité de résidence vous est versée dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire et le supplément familial de traitement (SFT) vous est versé en totalité pendant toute la durée de votre congé de grave maladie.

              Le contrat prévoit le versement d’une prestation complémentaire en cas d’invalidité d’origine non professionnelle vous permettant de percevoir :

              • 50 % de votre rémunération pour une invalidité de 1re catégorie

              • 80 % de votre rémunération pour une invalidité de 2e catégorie

              • 80 % de votre rémunération pour une invalidité de 3e catégorie, hors majoration de  40 % pour tierce personne.

              La rémunération garantie comprend votre traitement indiciaire et les primes et indemnités maintenues pendant un congé de grave maladie.

              Cette prestation complémentaire vous est versée jusqu’à votre admission à la retraite, après déduction des sommes versées par votre  CPAM .

              Le contrat collectif prévoit le versement d’un capital décès aux ayants droit d’un contractuel qui décède ou aux bénéficiaires qu’il a désignés.

              Le montant du capital décès est égal au montant des 12 derniers mois de rémunération brute de l’agent.

              Le contrat collectif prévoit la possibilité pour les agents qui le souhaitent de souscrire à leurs frais des garanties additionnelles.

              Ces garanties portent sur le congé de maladie.

              Ces garanties additionnelles ne peuvent pas couvrir le délai de carence.

              Le contrat peut aussi porter sur des risques tels que les frais d’obsèques et la perte d’autonomie.

              À noter

              À Mayotte, le contrat collectif peut comporter des adaptations nécessaires à sa mise en œuvre.

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