Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Vendre un logement mis en location : quelles sont les règles ?

Lorsque le propriétaire veut mettre en vente un logement habité par un locataire, il a 2 possibilités : vendre le logement à la fin du bail sans locataire, ou vendre le logement en cours de bail alors qu’il est habité par le locataire. Selon que le logement a été loué vide ou meublé, les règles à respecter sont différentes :

Location immobilière : fin du bail

      Le propriétaire peut choisir de vendre le logement après que le locataire a définitivement quitté les lieux.

      Comment donner congé au locataire ?

      Pour cela, le propriétaire doit donner congé (préavis) au locataire pour la date du fin du bail.

      La lettre de congé doit indiquer le motif du congé, c’est-à-dire congé pour vendre .

      La lettre doit parvenir au locataire au moins 6 mois avant la fin du bail.

      Le locataire doit alors quitter le logement et rendre les clés au propriétaire au plus tard à la fin du bail.

      À savoir

      Le propriétaire doit respecter les règles du congé pour vendre (contenu de la lettre, délai de préavis…). Sinon le locataire peut contester le congé devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

      Mais le propriétaire ne peut pas donner congé au locataire, dans les cas suivants :

      • Soit lorsque le locataire est âgé et a de faibles revenus. Il s’agit d’un locataire protégé . Le propriétaire ne peut pas lui donner congé ou ne peut le faire qu’à des conditions particulières.

      • Soit lorsque le propriétaire a récemment acheté le logement habité par un locataire. C’est le cas lorsque le propriétaire a acheté le logement moins de 3 ans avant la fin du bail en cours. Le propriétaire peut alors seulement donner congé pour la fin du 1er renouvellement ou de la 1re reconduction du bail en cours.

        Par exemple, si le propriétaire a acheté le logement le 1er mars 2021 et que le bail prend fin le 31 mai 2023, il peut donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin de la 1re reconduction, qui a lieu le 31 mai 2026.

      Que faire en cas de congé frauduleux ?

      Le locataire peut contester le motif du congé (préavis) donné par le propriétaire.

      Pour cela, il doit avoir la preuve que le propriétaire n’avait pas l’intention de vendre le logement (par exemple, le prix de vente du logement est excessif).

      Il doit ensuite saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il doit demander au juge de lui accorder des dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

      Le juge peut décider de condamner en outre le propriétaire à payer une amende pénale de 6 000 € maximum ( 30 000 € maximum lorsque le propriétaire est une personne morale).

      Qu’est-ce que le droit de préemption du locataire ?

      Le congé pour vendre vaut offre de vente au locataire. Le locataire peut se porter acheteur du logement.

      Droit de préemption du locataire

      Le locataire bénéficie d’un droit de préemption. Il est prioritaire sur les autres acheteurs pour acheter le logement.

      S’il y a plusieurs locataires, chacun bénéficie d’un droit de préemption.

      Mais le droit de préemption du locataire ne s’applique pas lorsqu’un proche parent jusqu’au 3e degré inclus du propriétaire se porte acheteur du logement, pour l’habiter (en tant que résidence principale) pendant au moins 2 ans après la fin du préavis.

      À savoir

      Le locataire qui exerce son droit de préemption lors de la vente de son logement n’a pas à payer de commission d’agence immobilière.

      Acceptation de l’offre de vente

      L’offre de vente au locataire est valable durant les 2 premiers mois du préavis.

      Pour accepter l’offre de vente, le locataire doit faire les démarches suivantes :

      • En informer le propriétaire par lettre recommandée avec avis de réception, au plus tard dans les 2 premiers mois du préavis légal du propriétaire

      • Indiquer s’il va demander un prêt immobilier, si c’est le cas.

      Si le locataire accepte l’offre de vente du logement dans le délai fixé, toute éventuelle promesse de vente signée entre le propriétaire et un autre acheteur est annulée.

      Exemple

      La date d’échéance du bail est le 20 septembre.

      Pour que le congé pour vendre du propriétaire soit valable, il faut que locataire en prenne connaissance au plus tard le 20 mars.

      Le congé prend effet le 20 septembre.

      L’offre de vente au locataire est valable jusqu’au 2 mai. Le locataire a jusqu’au 20 mai pour informer le propriétaire de sa décision d’acheter le logement.

      Si le locataire prend connaissance du congé dès le 5 mars :

      • Le congé prend effet le 20 septembre

      • L’offre de vente au locataire est valable jusqu’au 20 mai. Le locataire a jusqu’au 20 mai pour informer le propriétaire de sa décision d’acheter le logement.

      À partir de la date d’envoi de sa réponse au propriétaire, le locataire a 2 mois pour signer l’acte de vente.

      Si le locataire demande un prêt immobilier, le délai accordé pour signer l’acte de vente est de 4 mois.

      Le délai de préavis est prolongé jusqu’à la fin du délai de réalisation de la vente.

      Refus de l’offre de vente

      Il y a refus de l’offre de vente par le locataire dans les cas suivants :

      • Le locataire adresse un refus au propriétaire

      • Le locataire ne répond pas au propriétaire dans les 2 premiers mois du préavis

      • Le locataire émet une contre-proposition que le propriétaire refuse

      En conséquence, le locataire doit quitter les lieux au plus tard le dernier jour du préavis. Il peut cependant quitter les lieux quand il le veut durant la durée du préavis, il n’est alors obligé de payer le loyer et les charges que jusqu’à la date de remise des clés au propriétaire.

      1. Le propriétaire d’un logement loué vide peut mettre en vente ce logement, même s’il est habité par un locataire.

      À savoir

      Le locataire peut acheter le logement, mais il n’est pas prioritaire pour le faire. Il n’a pas de droit de préemption, sauf dans certaines situations (par exemple, en cas de mise en vente de l’immeuble).

      2. Lorsque le logement est vendu à un nouveau propriétaire :

      • Le nouveau propriétaire doit informer le locataire de ses coordonnées

      • Le locataire reste dans les lieux et voit son bail se poursuivre aux mêmes conditions avec ce nouveau propriétaire. C’est notamment le nouveau propriétaire qui devra lui restituer le dépôt de garantie à son départ du logement.

      • La caution n’est pas libérée de son engagement, sauf si une clause de l’acte de cautionnement prévoit le contraire.

      3. Lorsque le nouveau propriétaire veut habiter le logement ou le vendre à son tour, il doit respecter un délai spécifique avant de donner son préavis ( congé ) au locataire en place :

      Tout dépend de la date de fin du bail qui est en cours à la date d’achat du logement, c’est-à-dire à la date de signature de l’acte authentique par le nouveau propriétaire.

      Le nouveau propriétaire peut donner son préavis (congé) pour la fin du bail en cours, mais le congé ne prendra effet qu’à la fin d’un délai de 2 ans après la date de signature de l’acte authentique.

        Le nouveau propriétaire peut donner son préavis (congé) au locataire à la fin du bail.

            Tout dépend de la date de fin du bail qui est en cours à la date d’achat du logement, c’est-à-dire à la date de signature de l’acte authentique par le nouveau propriétaire.

            Le nouveau propriétaire peut donner son préavis (congé) à la fin de la 1re reconduction tacite du bail ou à la fin du 1er renouvellement du bail.

            Par exemple, si le propriétaire a acheté le logement le 1er mars 2021 et que le bail prend fin le 31 mai 2023, il peut donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin de la 1re reconduction, qui a lieu le 31 mai 2026.

            À savoir

            si le propriétaire initial avait dû demander une autorisation préalable de mise en location auprès de l’ EPCI  ou de la mairie de la commune du logement, le nouveau propriétaire doit en déclarer le transfert.

              Le nouveau propriétaire peut donner son préavis (congé) à la fin du bail.

              À savoir

              si le propriétaire initial avait dû demander une autorisation préalable de mise en location auprès de l’ EPCI  ou de la mairie de la commune où se situe le logement, le nouveau propriétaire doit en déclarer le transfert.

                  Vidéo : Votre propriétaire est il obligé de vous proposer l’achat du logement​ en cas de vente ?

                  Le propriétaire peut choisir de vendre le logement après que le locataire a définitivement quitté les lieux.

                  Pour cela, le propriétaire doit donner congé (son préavis) au locataire pour la fin du bail.

                  Mais le propriétaire peut en être empêché, lorsque le locataire est protégé (selon l’âge et les ressources du locataire).

                  À noter

                  Le propriétaire d’un logement loué avec un bail mobilité n’a pas besoin de donner congé (préavis) au locataire pour la fin du bail.

                  Comment donner congé au locataire ?

                  La lettre de congé doit indiquer le motif du congé ( congé pour vendre ). Elle doit parvenir au locataire au moins 3 mois avant la fin du bail. Le locataire devra alors quitter le logement et rendre les clés au propriétaire au plus tard à la fin du bail.

                  Attention

                  Le propriétaire doit respecter les autres règles du congé pour vendre (contenu de la lettre, délai de préavis…). Sinon, le locataire peut contester le congé devant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                  Qu’est-ce qu’un locataire protégé ?

                  Selon son âge et ses ressources, le locataire peut être protégé :

                  Le locataire de moins de 65 ans (à la date de fin du bail) est protégé s’il répond aux 2 conditions suivantes :

                  • Il a à sa charge une personne âgée de plus de 65 ans (à la date de fin du bail)

                  • Le montant cumulé des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) de toutes les personnes vivant dans le logement est inférieur aux montants suivants :

                  Montant des revenus 2022 (revenu fiscal de référence) à ne pas dépasser – bail conclu en 2024

                  Nombre de personnes

                  Types de personnes

                  Île-de-France

                  Autre région

                  Paris ou ville limitrophe de Paris

                  Autre commune

                  1

                  1 personne seule

                  26 044 €

                  26 044 €

                  22 642 €

                  1 personne seule ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                  38 925 €

                  38 925 €

                  30 238 €

                  2

                  2 personnes

                  38 925 €

                  38 925 €

                  30 238 €

                  Situation particulière :

                  • Jeune couple

                  • 2 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                  • 1 personne seule avec 1 personne à charge

                  51 025 €

                  46 789 €

                  36 362 €

                  3

                  3 personnes

                  51 025 €

                  46 789 €

                  36 362 €

                  Situation particulière :

                  • 3 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                  • 1 personne seule avec 2 personnes à charge

                  60 921 €

                  56 046 €

                  43 899 €

                  4

                  4 personnes

                  60 921 €

                  56 046 €

                  43 899 €

                  Situation particulière :

                  • 4 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                  • 1 personne seule avec 3 personnes à charge

                  72 482 €

                  66 347 €

                  51 641 €

                  5

                  5 personnes

                  72 482 €

                  66 347 €

                  51 641 €

                  Situation particulière :

                  • 1 personne avec 4 personnes à charge

                  • 5 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                  81 562 €

                  74 662 €

                  58 200 €

                  6 et plus

                  6 personnes

                  81 562 €

                  74 662 €

                  58 200 €

                  Par personne supplémentaire

                  + 9 089 €

                  + 8 319 €

                  + 6 492 €

                  Rappel

                  Les communes limitrophes de Paris sont : Aubervilliers, Bagnolet, Boulogne-Billancourt, Charenton-le-Pont, Clichy, Fontenay-Sous-Bois, Gentilly, Issy-les-Moulineaux, Ivry-sur-Seine, Joinville-le-Pont, Le Kremlin-Bicêtre, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Levallois-Perret, Malakoff, Montreuil, Montrouge, Neuilly-sur-Seine, Nogent-sur-Marne, Pantin, Puteaux, Saint-Cloud, Saint-Denis, Saint-Mandé, Saint-Maurice, Saint-Ouen, Suresnes, Vanves, Vincennes

                  Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf si le propriétaire est dans au moins 1 des cas suivants :

                  • Il a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)

                  • Il a des ressources (à la date où le locataire prend possession de la lettre de congé) inférieures au même montant maximum

                  • Il propose au locataire, pendant la durée du préavis, une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et elle est située à proximité.

                  Définition d’une solution de relogement située à proximité

                  • Si la commune est divisée en arrondissements, le nouveau logement doit se situer dans le même arrondissement ou dans les arrondissements limitrophes ou dans les communes limitrophes de l’arrondissement.

                  • Si la commune est divisée en cantons, le nouveau logement doit se situer dans le même canton, ou dans un canton limitrophe appartenant à la même commune ou à une autre commune divisée en canton.

                  • Dans les autres cas, le nouveau logement doit se situer dans un rayon de 5 km.

                    Le locataire de plus de 65 ans (à la date de fin du bail) est protégé si ses ressources (à la date de notification) sont inférieures aux montants suivants :

                    Montant des revenus 2022 (revenu fiscal de référence) à ne pas dépasser – bail conclu en 2024

                    Nombre de personnes

                    Types de personnes

                    Île-de-France

                    Autre région

                    Paris ou ville limitrophe de Paris

                    Autre commune

                    1

                    1 personne seule

                    26 044 €

                    26 044 €

                    22 642 €

                    1 personne seule ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                    38 925 €

                    38 925 €

                    30 238 €

                    2

                    2 personnes

                    38 925 €

                    38 925 €

                    30 238 €

                    Situation particulière :

                    • Jeune couple

                    • 2 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                    • 1 personne seule avec 1 personne à charge

                    51 025 €

                    46 789 €

                    36 362 €

                    3

                    3 personnes

                    51 025 €

                    46 789 €

                    36 362 €

                    Situation particulière :

                    • 3 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                    • 1 personne seule avec 2 personnes à charge

                    60 921 €

                    56 046 €

                    43 899 €

                    4

                    4 personnes

                    60 921 €

                    56 046 €

                    43 899 €

                    Situation particulière :

                    • 4 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                    • 1 personne seule avec 3 personnes à charge

                    72 482 €

                    66 347 €

                    51 641 €

                    5

                    5 personnes

                    72 482 €

                    66 347 €

                    51 641 €

                    Situation particulière :

                    • 1 personne avec 4 personnes à charge

                    • 5 personnes dont au moins 1 ayant la carte mobilité inclusion invalidité

                    81 562 €

                    74 662 €

                    58 200 €

                    6 et plus

                    6 personnes

                    81 562 €

                    74 662 €

                    58 200 €

                    Par personne supplémentaire

                    + 9 089 €

                    + 8 319 €

                    + 6 492 €

                    Rappel

                    Les communes limitrophes de Paris sont : Aubervilliers, Bagnolet, Boulogne-Billancourt, Charenton-le-Pont, Clichy, Fontenay-Sous-Bois, Gentilly, Issy-les-Moulineaux, Ivry-sur-Seine, Joinville-le-Pont, Le Kremlin-Bicêtre, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Levallois-Perret, Malakoff, Montreuil, Montrouge, Neuilly-sur-Seine, Nogent-sur-Marne, Pantin, Puteaux, Saint-Cloud, Saint-Denis, Saint-Mandé, Saint-Maurice, Saint-Ouen, Suresnes, Vanves, Vincennes

                    Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf si le propriétaire est dans l’un des cas suivants :

                    • Il a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)

                    • Il a des ressources (à la date où le locataire prend possession de la lettre de congé) inférieures aux mêmes montants maximum

                    • Il propose au locataire une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et elle est située à proximité.

                    Définition d’une solution de relogement située à proximité

                    • Si la commune est divisée en arrondissements, le nouveau logement doit se situer dans le même arrondissement ou dans les arrondissements limitrophes ou dans les communes limitrophes de l’arrondissement.

                    • Si la commune est divisée en cantons, le nouveau logement doit se situer dans le même canton, ou dans un canton limitrophe appartenant à la même commune ou à une autre commune divisée en canton.

                    • Dans les autres cas, le nouveau logement doit se situer dans un rayon de 5 km.

                      Que faire en cas de congé frauduleux ?

                      Le propriétaire doit respecter le motif pour lequel il a donné congé au locataire. S’il ne le fait pas, il a donné un congé frauduleux au locataire.

                      Le locataire peut contester le motif du congé (préavis) donné par le propriétaire.

                      Pour cela, il doit avoir la preuve que le propriétaire n’avait pas l’intention de vendre le logement (par exemple, le prix de vente du logement est excessif).

                      Il doit ensuite saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il doit demander au juge de lui accorder des dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

                      Le juge peut décider de condamner en outre le propriétaire à payer une amende pénale de 6 000 € maximum ( 30 000 € maximum lorsque le propriétaire est une personne morale).

                      Le propriétaire d’un logement loué meublé peut vendre ce logement, même s’il est habité par un locataire.

                      Mais les règles sont différentes selon que le logement est loué avec un bail d’habitation ou avec un bail mobilité :

                      Lorsque le logement est vendu à un nouveau propriétaire :

                      • Le nouveau propriétaire doit informer le locataire de ses coordonnées

                      • Le locataire reste dans les lieux et voit son bail se poursuivre aux mêmes conditions avec ce nouveau propriétaire. C’est notamment le nouveau propriétaire qui devra lui restituer le dépôt de garantie si la location prend fin.

                      • La caution n’est pas libérée de son engagement, sauf clause contraire dans l’acte de cautionnement.

                      À savoir

                      Le locataire peut acheter le logement qu’il habite, mais il n’est pas prioritaire pour le faire. Il n’a pas de droit de préemption, sauf dans certaines situations (exemple : mise en vente de l’immeuble).

                        Le propriétaire peut vendre le logement, ou le cèder gratuitement, alors que le bail mobilité est en cours.

                        Le nouveau propriétaire doit indiquer les informations suivantes au locataire :

                        • Son nom ou dénomination

                        • Son domicile ou siège social

                        • Nom et adresse de l’agence immobilière (si nécessaire)

                        Le locataire reste dans les lieux et voit son bail se poursuivre aux mêmes conditions avec ce nouveau propriétaire.

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