Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

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Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Procès civil : comment agir seul devant le tribunal ?

Pour certaines procédures où l’avocat n’est pas obligatoire, vous pouvez vous défendre seul, que vous soyez en demande ou en défense. Vous pouvez saisir le tribunal par une requête ou une assignation. Avant l’audience, vous devez communiquer vos demandes et vos pièces à votre adversaire. Lorsque le jugement est rendu, vous pouvez le contester ou le mettre à exécution.

    Vous pouvez saisir le tribunal judiciaire ou vous défendre seul devant le tribunal judiciaire dans tous les cas où l’avocat n’est pas obligatoire.

    Votre procédure doit concerner un litige entre 2 particuliers ou entre un particulier et un professionnel (un commerçant ou un artisan par exemple).

    Vous pouvez saisir le tribunal judiciaire par une requête.

    La requête est possible lorsque le montant de vos demandes n’excède pas 5 000 € ou dans certaines matières fixées par la loi ou le règlement (par exemple en matière de tutelle ou d’autorité parentale).

    Pour déterminer la valeur du litige, il faut prendre en compte le montant total de vos demandes (remboursement d’une somme, remboursement d’un bien, dommages-intérêts …).

    Il arrive que vous ne puissiez pas chiffrer la valeur du litige (par exemple si vous demandez l’annulation d’un contrat). Dans ce cas, vous devez faire appel à un avocat pour engager la procédure.

    À noter

    si vous êtes d’accord avec votre adversaire pour faire trancher votre litige par le tribunal, vous pouvez utiliser une requête conjointe. Cette requête, signée par vous et votre adversaire, doit indiquer les points d’accord et les points de désaccord.

    Vous pouvez aussi saisir le tribunal judiciaire en faisant délivrer à votre adversaire une assignation par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice).

    À savoir

    pour obtenir en urgence des mesures provisoires (par exemple une expertise), en attendant le procès principal, vous pouvez utiliser une procédure en référé.

    Vous devez obligatoirement tenter une conciliation, une médiation ou une procédure participative lorsque le montant de vos demandes est inférieur ou égal à . C’est aussi le cas pour certains litiges spécifiques (par exemple troubles anormaux de voisinage, actions en bornage…).

    Saisir par requête

    Vous pouvez utiliser un modèle de requête remplissable en ligne :

  • Requête aux fins de saisine du tribunal judiciaire
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez rédiger la requête sur papier libre.

    Vous devez joindre à votre requête les copies de vos pièces justificatives (facture, contrat, devis, preuve de la tentative de conciliation,…) .

    Vous pouvez demander dans votre requête que la procédure se déroule sans audience. en remplissant un formulaire :

  • Consentement au déroulement de la procédure sans audience – Procédure orale devant le tribunal judiciaire ou le juge des contentieux de la protection
  • La requête doit comprendre les éléments suivants :

    • Identité complète des parties

    • Tribunal saisi

    • Objet de la demande (dommages-intérêts, remise d’un bien, annulation d’un contrat…)

    • Motifs du litige

    • Démarches entreprises en vue d’une résolution amiable du litige ou la justification de la dispense d’une telle tentative

    • Liste des pièces

    Vous devez chiffrer vos demandes ( 100 € de dommages-intérêts par exemple).

    La requête doit être datée et signée.

    À savoir

    il est possible de demander une somme correspondant aux frais que vous avez dû engager pour la procédure (frais de déplacement, timbres…).

    Saisir par assignation

    Vous pouvez saisir le tribunal en faisant délivrer à votre adversaire une assignation par un commissaire de justice.

    Votre assignation doit comporter des mentions obligatoires :

    • Désignation du tribunal compétent

    • Lieu, jour et heure de l’audience (informations que vous devez obtenir auprès du tribunal)

    • Objet de la demande (dommages-intérêts, remise d’un bien, annulation d’un contrat…)

    • Identité complète des parties

    • Motifs du litige

    • Liste des pièces

    • Démarches entreprises en vue d’une résolution amiable du litige ou la justification de la dispense d’une telle tentative

    • Mode de comparution de votre adversaire devant la juridiction, c’est-à-dire s’il doit prendre un avocat, dans quel délai

    • Conséquences en cas de non comparution de votre adversaire

    Vous devez chiffrer vos demandes ( 100 € de dommages-intérêts par exemple).

    L’assignation constitue vos conclusions , c’est-à-dire vos demandes et vos arguments.

    À savoir

    il est possible de demander une somme correspondant aux frais que vous avez dû engager pour la procédure (frais de déplacement, timbres…).

  • Modèle d’assignation sans représentation obligatoire
  • Vous pouvez demander dans votre assignation que la procédure se déroule sans audience.

    L’assignation doit être déposée au tribunal judiciaire au moins 15 jours avant la date d’audience.

    Si la date d’audience a été communiquée par voie électronique, l’assignation doit être déposée dans le délai de 2 mois à compter de cette communication.

    Le non respect des délais entraîne la caducité de l’assignation, c’est-à-dire que l’assignation est nulle et que vous devez en refaire une nouvelle.

    Date d’audience

    Si la juridiction a été saisie par requête, vous recevez une convocation du tribunal qui indique la date, l’heure et la salle d’audience.

    Si la juridiction a été saisie par assignation, la date, l’heure et la salle d’audience y sont indiquées.

    Vous pouvez demander par courrier le renvoi de votre affaire à une autre date si vous êtes dans l’impossibilité de vous rendre à l’audience (par exemple pour une raison médicale ou une grève des transports). Le jour de l’audience, le juge décide ou non de renvoyer l’affaire.

    Constitution du dossier

    Vous pouvez tenter de vous mettre d’accord avec votre adversaire même si le tribunal est saisi. La tentative de conciliation peut avoir lieu à tout moment de la procédure.

    À l’occasion de cette instance, si vous n’avez pas pris l’initiative de la procédure, vous pouvez aussi faire des demandes en lien avec le litige (demander un délai de paiement ou une expertise…).

    Vous constituez votre dossier avec toutes les preuves que vous estimez nécessaires (facture, contrat, courrier, expertise…). Vous pouvez également joindre des attestations de témoins. Un modèle est disponible en ligne :

  • Modèle d’attestation de témoin
  • Vous devez respecter le principe du contradictoire : vous devez communiquer vos pièces, vos arguments et vos demandes à votre adversaire. Si votre adversaire prend un avocat, c’est à lui que vous devez les envoyer.

    Les pièces doivent également être transmises au tribunal avant l’audience ou au plus tard le jour de l’audience.

    Attention

    si les pièces sont communiquées trop tardivement à l’adversaire, le juge pourra refuser de les prendre en compte.

    Procédure sans audience

    Vous pouvez demander, par écrit, à ce que la procédure se déroule sans audience. Cela vous dispense de vous déplacer au tribunal. Votre dossier doit être complet, car vous ne pourrez pas apporter d’explications par oral.

  • Consentement au déroulement de la procédure sans audience – Procédure orale devant le tribunal judiciaire ou le juge des contentieux de la protection
  • La procédure peut se dérouler sans audience seulement si les deux parties y ont consenti.

    À savoir

    cette démarche peut être effectuée à tout moment. Toutefois, le juge peut ordonner que les parties se présentent devant lui s’il estime leur présence nécessaire à la résolution du litige.

    Si la demande est accordée par le juge, vous devez exposer par écrit votre litige, vos demandes et arguments.

    Le rôle d’audience est affiché à la porte de la salle d’audience. Ce document, qui est une liste des affaires qui seront appelées à l’audience, vous permet de vérifier que votre affaire se déroule dans cette salle.

    Présence des parties

    Les parties peuvent être présentes en personne à l’audience, éventuellement assistées par un avocat.

    Les parties peuvent être dispensées d’audience si elles en ont fait la demande.

    Les parties peuvent être absentes à l’audience, mais représentées par un avocat ou par un tiers muni d’un écrit.

    Si vous souhaitez vous faire représenter à l’audience par une autre personne, vous pouvez lui donner un .

    Le pouvoir est un document écrit qui permet à la personne désignée de se présenter à l’audience et de prendre la parole à votre place et en votre nom.

    Vous pouvez rédiger un pouvoir en désignant une des personnes suivantes :

    • Personne avec qui vous vivez en couple

    • Votre père ou votre mère

    • Votre enfant

    • Votre frère ou votre sœur

    • Votre neveu ou votre nièce

    • Votre tante ou votre oncle

    • Personne attachée à votre service personnel ou à votre entreprise (le juriste de l’entreprise ou un employé de maison par exemple)

    Le représentant désigné doit être majeur. Il doit se présenter à l’audience avec le pouvoir et une pièce d’identité.

    Vous pouvez utiliser un modèle pour rédiger un pouvoir :

  • Modèle de pouvoir de représentation en justice
  • Peut-on demander le renvoi de l’affaire à une autre audience ?

    Vous pouvez demander au juge d’accorder un pour que l’affaire soit traitée à une prochaine audience.

    Cette demande doit être justifiée (délai trop court pour préparer votre défense, demande d’aide juridictionnelle en cours de traitement …).

    Le juge peut accepter votre demande s’il estime que le motif est légitime (il doit être grave et justifié). Dans ce cas, le juge fixe la date de la prochaine audience. Il peut aussi refuser votre demande : dans ce cas, l’affaire est examinée le jour-même.

    En cas de renvoi, notamment si c’est votre adversaire qui l’a demandé, vous pouvez demander au juge d’être dispensé de vous présenter à la prochaine audience.

    Déroulement de l’audience

    Les affaires sont appelées par le juge à tour de rôle.

    Lorsque votre affaire est appelée, vous devez manifester votre présence.

    La procédure est orale.

    Le juge donne la parole, en premier lieu au demandeur, c’est-à-dire à celui qui a saisi le tribunal. Il doit exposer ses demandes et arguments qui sont pris en note par un greffier.

    Le juge donne ensuite la parole à son adversaire qui expose ses propres demandes et arguments.

    Le juge peut demander à l’une ou l’autre des parties des précisions.

    Si vous souhaitez apporter des explications supplémentaires, vous pouvez demander au juge à reprendre la parole.

    Une fois que les parties se sont exprimées, le juge clôt les débats. Aucun argument ou aucune demande ne pourra plus être prise en compte sauf sur autorisation du juge donnée à l’audience.

    Le juge donne la date du délibéré c’est-à-dire la date à laquelle le jugement est rendu.

    Le jour du délibéré, le jugement est mis à disposition au greffe c’est-à-dire que vous pouvez le consulter au tribunal avec une pièce d’identité.

    À noter

    la décision peut être rendue oralement à une prochaine audience. Dans ce cas, le juge le précise et indique la date.

    Le juge peut décider de rendre le jugement à une autre date que celle prévue au départ. Un avis indique aux parties la nouvelle date ainsi que les motifs de ce report.

    Jugement

    Le jugement indique les informations suivantes :

    • Juridiction qui l’a rendu

    • Noms des juges et du greffier

    • Date du prononcé

    • Nom, prénoms ou dénomination des parties ainsi que de leur domicile ou siège social

    • Nom des avocats ou de toute personne ayant représenté ou assisté les parties

    Le jugement expose les contenus suivants :

    • Litige

    • Demandes et arguments de chaque partie

    • Discussion sur les demandes et arguments

    • Motivation de la décision et raisonnement du juge

    • Dispositif

    À savoir

    si vous constatez une erreur matérielle importante (nom erroné, date erronée…) vous pouvez demander une . De même si le juge n’a pas répondu à une demande ( requête en omission de statuer ).

    Notification

    Une fois la décision rendue, elle doit être portée à la connaissance des parties.

    La décision peut être notifiée ainsi qu’à votre adversaire par le greffe par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Si ce n’est pas le cas, la décision doit être signifiée par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice) par la partie qui a un intérêt à la faire exécuter (généralement celle qui a gagné le procès).

    Attention

    en cas de doute, le courrier du tribunal qui accompagne le jugement indique la façon dont la décision doit être portée à la connaissance des parties.

    La signification ou la notification permet de faire partir le délai de recours contre la décision.

    À savoir

    le délai de recours se calcule à compter de la date de remise de la lettre recommandée ou de la date de remise de la signification à la partie par le commissaire de justice.

    Recours

    La voie de recours dépend de la qualification du jugement indiquée dans le dispositif. Le jugement est rendu en premier ressort ou en premier et dernier ressort .

    L’appel est possible quand la décision est rendue en premier ressort .

    Si la décision est rendue en premier et dernier ressort , le seul recours est le pourvoi en cassation.

    Si le jugement a été rendu par défaut c’est-à-dire en votre absence alors que vous n’avez pas eu connaissance de la date de l’audience, vous pouvez faire opposition.

    À savoir

    le type de recours que vous pouvez exercer est indiqué dans la signification du commissaire de justice ou dans la notification du greffe.

    Exécution de la décision

    La décision du juge est exécutoire immédiatement, même en cas de recours, sauf si la loi ou le juge en décide autrement.

    Si vous avez obtenu gain de cause devant le tribunal, vous pouvez demander à votre adversaire de payer les sommes et d’exécuter les obligations auxquelles il a été condamnées.

    L’exécution peut se faire à l’amiable en prenant contact avec votre adversaire ou son avocat.

    En cas d’échec d’un règlement amiable, vous pouvez faire appel à un commissaire de justice qui procédera à l’exécution forcée de la décision (saisies de sommes d’argent ou de biens par exemple).

    Le commissaire de justice peut demander une avance à son client avant la réalisation des actes.

    La personne condamnée aux dépens , doit assumer les frais de la procédure.

    Attention

    la décision de justice peut être exécutée pendant un délai de 10 ans. Tous les actes d’exécution fait par un commissaire de justice (une saisie partielle par exemple) font démarrer un nouveau délai de 10 ans.

    Pour pouvoir exécuter la décision, une simple copie certifiée conforme n’est pas suffisante. Vous devez détenir une copie exécutoire sur laquelle est ajoutée une formule qui permet au commissaire de justice de procéder à l’exécution de la décision.

    À savoir

    vous pouvez demander une copie exécutoire au tribunal qui a rendu la décision.

    En cas de difficulté lors de l’exécution de la décision de justice, chaque partie peut saisir le juge de l’exécution. Il doit être saisi par assignation.

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