Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

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Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Hameçonnage (phishing ou vishing)

Vous avez reçu un message (courriel/ SMS ) ou un appel suspect de la part de votre banque ou de votre caisse d’Assurance maladie ? Il peut s’agir d’un acte de hameçonnage (phishing ou vishing). Quelles que soient les intentions de l’auteur, le hameçonnage est considéré comme un délit. Si vous êtes témoin ou victime de tels agissements, vous pouvez faire un signalement auprès des organismes compétents. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Le hameçonnage consiste, pour un ou plusieurs individus malveillants, à se faire passer pour un site familier (exemple : grand site de vente en ligne), pour un organisme officiel (exemple : banque, impôt, caf, ameli) ou pour l’un de vos contacts dont le compte a été piraté dans le but de vous dérober certaines de vos données personnelles et/ou vos coordonnées bancaires, notamment pour en faire un usage frauduleux (exemple : escroquerie, usurpation d’identité, etc.).

    L’individu peut utiliser plusieurs techniques de hameçonnage telles que :

    • Des courriels, des  SMS  alarmistes (qui contiennent généralement un lien cliquable) ou des spams. On parle alors de phishing

    • Des appels téléphoniques. Il s’agit donc de vishing .

    Les procédés les plus courants pour obtenir vos informations personnelles et/ou bancaires sont :

    • Fausse annonce de remboursement

    • Demande urgente de règlement d’un impayé (dette aux impôts, paiement d’une contravention, etc.)

    • Renforcement de la sécurité d’un compte (par exemple, un compte bancaire ou de plateforme de paiement)

    • Problème d’acheminement d’un colis

    • Tirage au sort dans le but de gagner une somme d’argent.

    Dans la plupart des cas, l’auteur du hameçonnage a l’intention de collecter et d’utiliser vos données personnelles et/ou bancaires (en débitant votre compte ou en effectuant des achats sur internet).

    Détecter et traiter le message ou l’appel suspect

    Détecter l’acte de hameçonnage

    Plusieurs indices vous permettent de confirmer que vous êtes face à un message (courriel/ SMS ) ou à un appel malveillant :

    • Votre antivirus (à jour) peut vous envoyer une notification en cas de réception d’un message de phishing

    • Vous êtes contacté par un service ou une société dont vous n’êtes pas client

    • L’adresse mail ou le numéro de téléphone utilisé ne ressemble pas à ceux d’un service familier ou officiel

    • L’orthographe, la grammaire et la signature utilisés par l’émetteur du message vous paraissent étranges.

    Par ailleurs, votre fournisseur de navigateurs internet (exemple : Google Chrome, Safari) peut publier un message clair et lisible permettant de vous indiquer que vous allez atterrir sur un site frauduleux. Ce message renvoie vers un site officiel de l’État et apparaît pendant une durée maximal de 3 mois à compter de sa publication sur internet.

    C’est le cas si votre fournisseur est prévenu par l’ Arcom (ex-CSA et Hadopi)  qu’un service de communication en ligne est conçu pour commettre une escroquerie ou renvoyer vers un site frauduleux qui en imite un autre et qui vous incite à communiquer vos données personnelles ou à verser une somme d’argent.

    À savoir

    L’ Arcom (ex-CSA et Hadopi)  doit mettre en demeure les éditeurs de ces services de faire cesser l’infraction constatée.

    Réagir face à un message ou à un appel suspect

    Pour vous prémunir contre le hameçonnage :

    • Vous devez vous abstenir de communiquer vos informations personnelles par message, mail ou téléphone. En effet, les administrations et grandes plateformes en ligne ne demandent jamais de renseignements sensibles par message ou par téléphone

    • Si le message contient un lien, vous ne devez pas cliquer dessus. Depuis votre ordinateur, vous pouvez placer le curseur de votre souris sur ce lien. Dans ce cas, l’adresse vers laquelle vous risquez d’être renvoyée s’affichera entièrement. Vous pourrez comparer cette adresse internet (URL) avec celle du véritable site.

    • Si vous avez reçu un message suspect sur votre ordinateur ou sur votre portable professionnel, vous devez le service informatique de l’entreprise/l’administration pour laquelle vous travaillez.

    Prévenir la banque de l’acte de hameçonnage

    De manière générale, l’auteur du hameçonnage a pour objet de vous tromper afin que vous lui divulguiez vos données personnelles et/ou bancaires.

    S’il détient certaines de vos informations bancaires et que des débits ont eu lieu sur votre compte, vous devez contacter votre banque afin de faire opposition, de contester les opérations effectuées et d’obtenir un remboursement.

    La façon de procéder dépend des informations communiquées à l’auteur des faits :

    Collecter des preuves du hameçonnage

    Si vous êtes victime d’un acte de hameçonnage (phishing ou vishing), vous devez conserver toutes les preuves de cet agissement.

    Il peut notamment s’agir :

    • Du message (courriel ou  SMS ) que vous avez reçu

    • D’une capture d’écran du site de phishing

    • Numéro de téléphone ayant servi au vishing

    • De l’adresse internet (URL) du site de phishing

    Ces éléments sont essentiels si vous signalez l’acte de hameçonnage (phishing ou vishing) ou que vous déposez plainte contre son auteur.

    Si vous êtes victime ou témoin d’un acte de hameçonnage (phishing ou vishing), vous pouvez faire un signalement aux organismes compétents.

    Les services de signalement ne sont pas les mêmes en fonction du support de communication (internet ou téléphone) utilisé par l’auteur de ce délit.

    À savoir

    Tous ces services sont ouverts aux majeurs comme aux mineurs.

    Il est possible de signaler un courriel suspect (exemple : un spam) ou un site de phishing vers lequel vous renverrez un message frauduleux.

    Si vous avez reçu un spam sur l’une de vos messageries électroniques (adresse mail, réseau social, etc.), vous pouvez faire un signalement en utilisant le service en ligne suivant :

    Pour faire votre signalement, vous devez d’abord créer un compte « Signal Spam » (en renseignant notamment une adresse mail) puis  renseigner le code source  du spam que vous avez reçu.

    Votre signalement est transmis aux experts de « Signal Spam » chargés de lutter contre les courriels non sollicités et la cybercriminalité.

    Vous n’êtes pas informé des suites données à votre signalement.

    Néanmoins, si vous le souhaitez, les experts de « Signal Spam » peuvent transmettre votre signalement aux autorités compétentes (exemple : le procureur de la République ou la  DGCCRF ). Dans ce cas, le signalement reste anonyme.

    À savoir

    Certains courriels de phishing peuvent être signalés sur la plateforme PHAROS. Cette plateforme peut uniquement être utilisée si vous êtes victime ou témoin d’une escroquerie à la livraison de colis ou d’une escroquerie à la loterie.

    Si vous avez reçu un lien cliquable et que vous suspectez qu’il peut vous conduire vers un site de phishing, vous pouvez faire un signalement sur la plateforme « Phishing Initiative ».

    Pour effectuer votre signalement, vous devez renseigner le lien (l’adresse internet) propre à vous conduire vers un site de phishing. Vous pouvez également expliquer la situation aux experts de cette plateforme.

    À la suite de votre signalement, ces experts analysent le site concerné et peuvent le bloquer des navigateurs internet (exemple : Google Chrome, Safari, Yahoo).

      Si vous êtes victime ou témoin d’un acte de hameçonnage par  SMS  ou par appel téléphonique, vous pouvez contacter la plateforme de lutte contre les  SMS  et appels indésirables au 33 700.

      Vous avez également la possibilité de faire votre signalement grâce à un formulaire en ligne ou à l’aide d’une capture d’écran d’un QR code.

      Où s’adresser ?

      33 700 – Spam vocal ou par SMS

      Par SMS

      33 700

      Permet de signaler un numéro de téléphone envoyant des spams

      Gratuit pour les clients Bouygues Telecom, Orange, SFR, NRJ Mobile, Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, Cofidis Mobile et Auchan Telecom.

      Lorsque vous faites un signalement au 33 700, celui-ci est transmis à l’opérateur de téléphonie mobile de l’émetteur du message/de l’appel et à votre opérateur mobile (si ce n’est pas le même). Ils peuvent alors mener diverses actions :

      • Couper le numéro surtaxé auquel le  SMS  ou l’appel vous incitent à envoyer un message

      • Couper le numéro de téléphone surtaxé que le  SMS  ou l’appel vous incitent à contacter

      • Couper le numéro émetteur du  SMS  ou de l’appel.

      À noter

      Plus ce service dispose de signalements, plus les différents acteurs peuvent lutter contre ce type de  SMS  ou d’appel frauduleux.

        Si vous êtes victime d’un acte de hameçonnage, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits, même si vous ne connaissez pas sa réelle identité.

        Dans le cas où l’émetteur du message (courriel/ SMS ) ou de l’appel téléphonique vous a trompé pour obtenir certaines de vos données personnelles et/ou vos coordonnées bancaires et les utiliser, vous pouvez déposer plainte pour pour escroquerie et pour usurpation d’identité.

        S’il a uniquement collecter vos données personnelles, vous pouvez porter plainte pour collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux.

        À noter

        D’autres infractions peuvent être retenues contre l’auteur du hameçonnage.

        Si vous souhaitez déposer plainte pour escroquerie, vous pouvez vous déplacer au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Vous avez également la possibilité d’écrire au procureur de la République.

        Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez déposer plainte contre X.

        Pour déposer plainte, vous pouvez :

        • Faire une pré-plainte en ligne puis aller la signer au commissariat ou à la gendarmerie que vous avez choisi. Cette option vous fera gagner du temps.

        • Vous rendre directement dans un commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

        Lors du dépôt de plainte (ou de la signature de la pré-plainte), vous êtes reçu et entendu par la police ou la gendarmerie. À la fin de cet entretien, vous recevez un récépissé et une copie de votre plainte si vous la demandez.

        Le dépôt de plainte mène à une enquête de police qui peut aboutir à la condamnation de l’auteur du hameçonnage.

        Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

        À noter

        Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Si vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez obligatoirement être accompagné par vos représentants légaux (exemple : vos parents) qui se constitueront partie civile à votre place.

          Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

          Pour cela, vous devez envoyer un courrier au  tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

          • Informations d’état civil (vos noms, prénoms, etc.) et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

          • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

          • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

          • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

          • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

          • Documents de preuve (exemple : capture d’écran du message de hameçonnage)

          • Éventuelle volonté de vous constituer partie civile.

          Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

          Vous pouvez envoyer votre plainte par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

          Un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

          Le dépôt de plainte mène à une enquête qui peut aboutir à la condamnation de l’auteur du hameçonnage.

          Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

          À noter

          Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits, par écrit, au procureur de la République. Si vous souhaitez obtenir une indemnisation, vos représentants légaux (exemple : vos parents) doivent se constituer partie civile.

            Si vous souhaitez déposer plainte pour une infraction due à un acte de hameçonnage (exemple : usurpation d’identité ou collecte de données personnelles par un moyen frauduleux), vous pouvez vous déplacer au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Vous avez également la possibilité d’écrire au procureur de la République.

            Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez déposer plainte contre X.

            Pour déposer plainte, vous devez vous rendre dans un commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

            Où s’adresser ?

             Commissariat 

            Où s’adresser ?

             Gendarmerie 

            Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

            Lors du dépôt de plainte, vous êtes reçu et entendu par la police ou la gendarmerie. À la fin de cet entretien, vous recevez un récépissé et une copie de votre plainte si vous la demandez.

            Le dépôt de plainte mène à une enquête de police qui peut aboutir à la condamnation de l’auteur du hameçonnage.

            Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

            À noter

            Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Si vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez obligatoirement être accompagné par vos représentants légaux (exemple : vos parents) qui se constitueront partie civile à votre place.

              Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

              Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

              • Informations d’état civil (vos noms, prénoms, etc.) et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

              • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

              • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

              • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

              • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

              • Documents de preuve (exemple : factures diverses, capture d’écran d’un message)

              • Éventuelle volonté de vous constituer partie civile.

              Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

              Vous pouvez envoyer votre plainte par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

              Un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

              Le dépôt de plainte mène à une enquête qui peut aboutir à la condamnation de l’auteur du hameçonnage.

              Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

              À noter

              Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Si vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez obligatoirement être accompagné par vos représentants légaux (exemple : vos parents) qui se constitueront partie civile à votre place.

                À la suite de votre plainte, l’auteur du hameçonnage (phishing ou vishing) peut être poursuivi pour plusieurs infractions, notamment :

                • Collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux.

                Dans tous les cas, il peut être condamné à des sanctions pénales par le  tribunal correctionnel  mais les peines diffèrent selon l’infraction commise.

                Les sanctions encourues par une personnes physique sont différentes de celles que risque une personne morale.

                L’usurpation d’identité commise sur un service de communication en ligne est punie d’une peine :

                • D’un an de prison

                • Et de 15 000 € d’amende

                À savoir

                L’auteur d’une usurpation d’identité commise sur internet encourt des peines complémentaires telles que de la plateforme en ligne (exemple : un réseau social) à partir de laquelle elle a commis cette infraction.

                Ce bannissement est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                  L’auteur d’une usurpation d’identité commise sur un service de communication en ligne encourt une peine de 75 000 € d’amende.

                  Il peut également être condamné à des peines complémentaires telles que l’affichage de la décision de justice dans la presse ou en ligne.

                      Les sanctions encourues par une personnes physique sont différentes de celles que risque une personne morale.

                      L’auteur d’une escroquerie par le biais d’un acte de hameçonnage encourt une peine de :

                      • 5 ans de prison

                      • Et de 375 000 € d’amende.

                      Le tribunal correctionnel peut également prononcer des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

                      À noter

                      Si l’individu a tenté de vous tromper pour vous subtiliser vos données personnelles et/ou bancaires et les utiliser, il encourt les mêmes peines que si l’escroquerie avait eu lieu. On parle alors de tentative d’escroquerie .

                        L’auteur d’une escroquerie par le biais d’un acte de hameçonnage encourt une peine d’amende égale à 1 875 000 € .

                        Il peut également être condamné à des  peines complémentaires  telles que l’affichage de la décision de justice dans la presse écrite ou en ligne.

                        À noter

                        Si l’individu a tenté de vous tromper pour vous subtiliser vos données personnelles et/ou bancaires et les utiliser, il encourt les mêmes peines que si l’escroquerie avait eu lieu. On parle alors de tentative d’escroquerie .

                            Les sanctions encourues par une personnes physique sont différentes de celles que risque une personne morale.

                            L’auteur du hameçonnage qui a subtilisé certaines de vos données personnelles encourt une peine de :

                            • 5 ans de prison

                            • Et de 300 000 € d’amende.

                              L’auteur du hameçonnage qui a subtilisé certaines de vos données personnelles encourt une peine d’amende égale 1 500 000 € .

                              Il peut également être condamné à des  peines complémentaires  telles que l’affichage de la décision de justice dans la presse écrite ou en ligne.

                                Arnaque sur internet (THESEE, Pharos …)

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