Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Quelles sont les règles d’un bail mobilité ?

Le bail mobilité est un bail signé entre le propriétaire d’un logement meublé et un locataire considéré comme occupant temporaire (étudiant, salarié en mission temporaire ou en formation professionnelle…). Le bail est d’une durée allant de 1 à 10 mois. Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

    Seules certaines personnes peuvent être le locataire (ou colocataire) d’un bail mobilité .

    Lorsque le bail débute (date qui peut être différente de celle de la signature du bail), le locataire doit se trouver dans l’une des situations suivantes :

    • Formation professionnelle

    • Études supérieures

    • Contrat d’apprentissage

    • Stage

    • Engagement volontaire dans le cadre d’un service civique

    • Mutation professionnelle

    • Mission temporaire dans le cadre de l’activité professionnelle

    À savoir

    il existe une liste des justificatifs que le propriétaire (ou l’agent immobilier) peut exiger du futur locataire.

    Logement décent (surface minimum)

    Le logement doit être décent, c’est-à-dire qu’il doit être d’une surface minimum, comporter certains équipements minimums, avoir une consommation énegétique maximum, ne pas nuire à la santé ou à la sécurité du locataire et ne pas être infesté de nuisibles ou de parasites.

    Logement meublé

    En tant que logement meublé, il doit en outre comporter au minimum les meubles suivants :

    • Literie avec couette ou couverture

    • Volets ou rideaux dans les chambres

    • Plaques de cuisson

    • Four ou four à micro-onde

    • Réfrigérateur

    • Congélateur ou compartiment à congélation du réfrigérateur d’une température maximale de -6°

    • Vaisselle en nombre suffisant pour que les occupants puissent prendre les repas

    • Ustensiles de cuisine

    • Table

    • Sièges

    • Étagères de rangement

    • Luminaires

    • Matériel d’entretien ménager adapté aux caractéristiques du logement (aspirateur s’il y a de la moquette, balai et serpillière pour du carrelage…).

    Le bail mobilité est conclu pour au minimum 1 mois et au maximum 10 mois.

    Ce bail est non renouvelable et non reconductible.

    La durée du bail peut être modifiée 1 fois par avenant, mais la durée totale ne peut pas dépasser 10 mois.

    Quand le bail s’achève, si le locataire et le propriétaire signent un nouveau bail pour le même logement, alors ce nouveau bail est obligatoirement un bail d’habitation “classique”.

    Contenu obligatoire

    Le bail est fait par écrit.

    Il contient les renseignements suivants :

    • Nom du propriétaire et son adresse, ou dénomination et siège social de son mandataire (par exemple, agence immobilière)

    • Nom du locataire

    • Date de prise d’effet du bail (date à laquelle le bail entre en vigueur)

    • Durée du bail (si cette durée n’est pas indiquée, le bail mobilité n’est pas applicable)

    • Motif justifiant le droit du locataire à un bail mobilité (si ce motif n’est pas indiqué, le bail mobilité n’est pas applicable)

    • Phrase indiquant  le contrat de location est un bail mobilité régi par le titre 1er ter de la loi 89-462 de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs (si la phrase n’est pas écrite, le bail mobilité n’est pas applicable)

    • Consistance, destination, surface habitable du logement

    • Désignation des locaux et équipements d’usage privatif dont le locataire a la jouissance exclusive et, si besoin, énumération des parties, équipements et accessoires de l’immeuble faisant l’objet d’un usage commun et des équipements d’accès aux technologies de l’information et de la communication (par exemple, la fibre)

    • Montant du loyer et ses modalités de paiement (paiement mensuel, trimestriel…)

    • Montant et date de versement du dernier loyer appliqué au précédent locataire, s’il a quitté le logement moins de 18 mois avant la signature du bail

    • Nature et montant des travaux effectués dans le logement depuis la fin du dernier contrat de location

    • Phrase indiquant que le propriétaire a interdiction de demander au locataire un dépôt de garantie

    Contenu interdit

    Le bail mobilité ne peut pas contenir les clauses suivantes :

    Diagnostic technique

    Le bail doit comporter en annexe un diagnostic technique immobilier.

      Contenu obligatoire

      Le bail est fait par écrit et contient les renseignements suivants :

      • Nom du propriétaire et son adresse, ou dénomination et siège social de son mandataire (exemple : agence immobilière)

      • Nom du locataire

      • Date de prise d’effet du bail (date à laquelle le bail entre en vigueur)

      • Durée du bail (si cette durée n’est pas indiquée, le bail mobilité n’est pas applicable)

      • Motif justifiant le droit du locataire à un bail mobilité (si ce motif n’est pas indiqué, le bail mobilité n’est pas applicable)

      • Phrase indiquant  le contrat de location est un bail mobilité régi par le titre 1er ter de la loi 89-462 de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs (si la phrase n’est pas écrite, le bail mobilité n’est pas applicable)

      • Consistance, destination, surface habitable du logement

      • Désignation des locaux et équipements d’usage privatif dont le locataire a la jouissance exclusive et, si besoin, énumération des parties, équipements et accessoires de l’immeuble faisant l’objet d’un usage commun et des équipements d’accès aux technologies de l’information et de la communication (par exemple, la fibre)

      • Montant du loyer et ses modalités de paiement (paiement mensuel, trimestriel…)

      • Montant et date de versement du dernier loyer appliqué au précédent locataire, s’il a quitté le logement moins de 18 mois avant la signature du bail

      • Nature et montant des travaux effectués dans le logement depuis la fin du dernier contrat de location

      • Phrase indiquant que le propriétaire a interdiction de demander un dépôt de garantie

      Contenu interdit

      Le bail mobilité ne peut pas contenir les clauses suivantes :

      Extraits du règlement de copropriété

      Le propriétaire doit fournir au locataire les extraits du règlement de copropriété concernant ou précisant les points suivants :

      • Destination de l’immeuble

      • Jouissance et usage des parties privatives et communes

      • Quote-part afférente au lot loué dans chacune des catégories de charges

      Diagnostic technique

      Le bail doit comporter en annexe un diagnostic technique immobilier.

        Le propriétaire a interdiction de demander un dépôt de garantie.

        Le propriétaire est autorisé à demander une caution. Dans ce cas, le locataire peut notamment recourir à la , y compris s’il est étudiant.

        À savoir

        il existe une liste des justificatifs que le propriétaire peut exiger de la caution.

        Les règles de fixation du loyer dépend de la commune du logement.

        Il existe 3 types de communes :

        • les communes de Paris, Est Ensemble, Lille (Hellemmes, Lomme), Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux, Plaine commune

        • les communes en zone tendue

        • les autres communes

        Pour savoir si le logement est situé en zone tendue, vous pouvez utiliser ce simulateur :

      • Savoir si un logement est situé en zone tendue (préavis du locataire et encadrement des loyers)

        Le loyer est soumis à l’encadrement des loyers.

        Son montant ne peut pas être révisé en cours de bail.

        À savoir

        le loyer et les charges récupérables sont dus durant le préavis (congé) du locataire, sauf si celui-ci est remplacé par un autre locataire en accord avec le propriétaire.

          Le loyer est soumis à l’encadrement des loyers.

          Son montant ne peut pas être révisé en cours de bail.

          À savoir

          le loyer et les charges récupérables sont dus durant le préavis (congé) du locataire, sauf si celui-ci est remplacé par un autre locataire en accord avec le propriétaire.

            Le loyer est librement fixé par le propriétaire.

            Son montant ne peut pas être révisé en cours de bail.

            À savoir

            le loyer et les charges récupérables sont dus durant le préavis (congé) du locataire, sauf si celui-ci est remplacé par un autre locataire en accord avec le propriétaire.

              Les charges locatives sont payées au propriétaire sous la forme d’un forfait versé simultanément au loyer.

              Le montant du forfait et la périodicité de versement (chaque mois, tous les 3 mois…) sont inscrits dans le bail. Ce montant ne peut pas être manifestement disproportionné par rapport au dernier décompte par nature de charges .

              Chaque mois, le propriétaire doit transmettre l’évaluatiuon de la consommation de chaleur, de froid, d’eau chaude sanitaire du logement, lorsque l’immeuble est doté de compteurs individuels d’énergie thermique télé-relevables, d’appareils de mesure télé-relevables permettant de déterminer la quantité de froid, d’un dispositif d’individualisation des frais d’eau chaude sanitaire.

              Lorsque le logement se trouve dans une copropriété, le propriétaire doit transmettre les informations qu’il reçoit du syndic.

              À savoir

              le loyer et les charges sont dus par le locataire pendant tout le préavis (congé), sauf s’il est remplacé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le propriétaire.

              Les charges locatives sont les suivantes :

              Employé d’immeuble (non logé sur place) ou gardien/concierge (habitant sur place)

              Le salaire versé à l’employé d’immeuble, et les charges sociales et fiscales qui y sont liées, sont récupérables en totalité (à 100 %) par le propriétaire.

              Mais certaines dépenses ne font pas partie des charges récupérables :

              • Salaire en nature

              • Intéressement et la participation aux bénéfices de l’entreprise

              • Indemnités et primes de départ à la retraite

              • Indemnités de licenciement

              • Cotisation à une mutuelle prise en charge par l’employeur ou par le comité d’entreprise

              • Participation de l’employeur au comité d’entreprise

              • Participation de l’employeur à l’effort de construction

              • Cotisation à la médecine du travail

                Le salaire versé au gardien et les charges sociales et fiscales qui y sont liées sont récupérables par le propriétaire à :

                • 75 % de leur montant, si le gardien assure le nettoyage des parties communes et sort les containers de poubelles,

                • 40 % de leur montant, s’il n’assure que l’une ou l’autre des ces 2 tâches.

                Toutefois, certaines dépenses ne font pas partie des charges récupérables :

                • Salaire en nature

                • Intéressement et participation aux bénéfices de l’entreprise

                • Indemnités et primes de départ à la retraite

                • Indemnités de licenciement

                • Cotisation à une mutuelle prise en charge par l’employeur ou par le comité d’entreprise

                • Participation de l’employeur au comité d’entreprise

                • Participation de l’employeur à l’effort de construction

                • Cotisation à la médecine du travail

                  Ascenseurs et monte-charge

                  Certaines dépenses concernant l’ascenseur peuvent être répercutées sur le locataire. Notamment :

                  • Électricité

                  • Exploitation de l’appareil (visite périodique, nettoyage, examen semestriel des câbles, tenue d’un dossier par l’entreprise d’entretien mentionnant les visites techniques, incidents)

                  • Fourniture de produits ou petits matériel d’entretien (chiffons, graisses et huiles nécessaires, lampes d’éclairage de la cabine)

                  • Menues réparations de la cabine (changement boutons d’envoi, paumelles de portes), des paliers (ferme portes mécaniques, électriques ou pneumatiques) et des fusibles

                  À savoir

                  Le contrôle technique à réaliser tous les 5 ans n’est pas une charge récupérable par le propriétaire.

                  Eau froide, eau chaude et chauffage collectif

                  Certaines dépenses concernant l’eau et le chauffage sont récupérables sur le locataire, notamment :

                  • Eau froide et chaude de l’ensemble des occupants

                  • Eau nécessaire à l’entretien courant des parties communes, y compris la station d’épuration

                  • Eau nécessaire à l’entretien courant des espaces extérieurs

                  • Produits nécessaires à l’exploitation, à l’entretien et au traitement de l’eau

                  • Fourniture d’énergie quelle que soit sa nature

                  • Exploitation des compteurs généraux et individuels et à l’entretien des épurateurs de fumée

                  • Réparation des fuites sur joints

                  Installations individuelles

                  Concernant les installations individuelles, les dépenses restant à la charge du locataire concernent notamment les éléments suivants :

                  • Chauffage et production d’eau chaude

                  • Distribution d’eau dans les parties privatives (contrôle des raccordements, réglage de débit et températures, dépannage, remplacement des joints cloches des chasses d’eau)

                  Parties communes intérieures

                  Les dépenses restant à la charge du locataire dans les parties communes de l’immeuble concernent notamment celles concernant les éléments suivants :

                  • Électricité

                  • Fourniture de produits d’entretien (balais et sacs nécessaires à l’élimination des déchets) et de produits de désinsectisation et désinfection

                  • Entretien de la minuterie, des tapis, des vide-ordures

                  • Réparation des appareils d’entretien de propreté tels que l’aspirateur

                  • Frais de personnel d’entretien

                  Espaces extérieurs

                  Pour les espaces extérieurs, certaines dépenses sont à la charge du locataire, notamment les dépenses d’exploitation et d’entretien des éléments suivants :

                  • Voies de circulation

                  • Aires de stationnement

                  • Abords des espaces verts

                  • Équipements de jeux pour enfants

                  Taxes et redevances

                  Les dépenses restant à la charge du locataire sont notamment les suivantes :

                  Le locataire peut demander au propriétaire de lui transmettre gratuitement une quittance de loyer, contre le paiement complet du loyer (charges comprises). Ce document indique que toutes les sommes dues ont été payées.

                  Si le locataire ne paie qu’une partie du loyer, le propriétaire doit lui délivrer un simple reçu.

                  Il est possible d’utiliser ce modèle de lettre pour demander au propriétaire l’envoi d’une quittance :

                • Demander une quittance de loyer à son propriétaire (ou agence immobilière)

                  Le propriétaire peut vendre le logement, ou le cèder gratuitement, alors que le bail mobilité est en cours.

                  Le nouveau propriétaire doit indiquer les informations suivantes au locataire :

                  • Son nom ou dénomination

                  • Son domicile ou siège social

                  • Nom et adresse de l’agence immobilière (si nécessaire)

                  Le locataire reste dans les lieux et voit son bail se poursuivre aux mêmes conditions avec ce nouveau propriétaire.

                  La sous-location est possible, à la condition que le locataire obtienne l’accord écrit du propriétaire.

                  Le locataire peut mettre fin au bail mobilité à tout moment, mais il doit en avertir à l’avance le propriétaire du logement (ou l’agence immobilière si le logement est géré par une agence). Pour cela, il doit lui donner congé et respecter un délai d e préavis d’un mois.

                  Il peut le faire de la façon suivante :

                  • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                  • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier)

                  • Soit par remise en main propre contre émargement ou récépissé signé

                  Contenu du congé

                  Le locataire peut rédiger son congé à partir de ce modèle de lettre suivant :

                  Début du délai de préavis

                  Le délai de préavis court à partir du jour :

                  • de la réception de la lettre recommandée par le propriétaire (ou l’agence immobilière)

                  • ou de la signification de l’acte du commissaire de justice

                  • ou de la remise en main propre

                  Exemple

                  Une lettre de congé reçue par son destinataire le 5 septembre fait courir un préavis d’un mois jusqu’au 5 octobre à minuit (et non jusqu’au 30 octobre).

                  Lorsque les dates ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour de ce mois : un délai d’un mois partant du 30 janvier expire le 28 février, ou le 29 février pour les années bissextiles.

                  Les jours fériés et les week-ends sont inclus dans ce calcul. Si le préavis finit un dimanche, il finit ce jour-là, et non le vendredi précédent ou le lundi suivant.

                  Conséquence sur la paiement du loyer et des charges

                  Le loyer et les charges sont dus durant la période du préavis donné par le locataire, sauf si le logement est occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le propriétaire (ou l’agence immobilière).

                  Si le délai de préavis prend fin en cours de mois, le montant du loyer et des charges que vous devez pour ce dernier mois est proportionnel au nombre de jours durant lesquels vous avez disposé du logement :

                  Exemple
                  • Lorsque le dernier mois de préavis a 30 jours, et que le préavis prend fin le 5, le montant dû pour le dernier mois équivaut à 5/30e du montant mensuel.

                  • Lorsque le dernier mois de préavis a 31 jours, et que le préavis prend fin le 5, le montant dû pour le dernier mois équivaut à 5/31e du montant mensuel.

                  • Lorsque le dernier mois de préavis a 28 jours, et que le préavis prend fin le 5, le montant dû pour le dernier mois équivaut à 5/28e du montant mensuel.

                  • Lorsque le dernier mois de préavis a 29 jours, et que le préavis prend fin le 5, le montant dû pour le dernier mois équivaut à 5/29e du montant mensuel.

                  À l’échéance du bail, le propriétaire n’a pas besoin de donner son congé (préavis) au locataire pour mettre un terme au bail mobilité .

                    La durée du bail peut être modifiée 1 fois par avenant, mais la durée totale ne peut pas dépasser 10 mois.

                    À l’échéance du bail, le locataire et le propriétaire peuvent signer un nouveau bail pour le même logement, mais ce nouveau bail est obligatoirement un bail d’habitation “classique”.

                      Les démarches à effectuer dépendent notamment du type de litige.

                      À savoir

                      quel que soit le litige, le locataire doit continuer à payer le loyer et les charges. Seul le juge peut décider de bloquer le versement du loyer (hors charges) au propriétaire, dans l’attente du résolution du litige.

                      Ameublement

                      Pour être considéré comme logement meublé , le logement à louer doit comporter au minimum les meubles suivants :

                      • Literie avec couette ou couverture

                      • Volets ou rideaux dans les chambres

                      • Plaques de cuisson

                      • Four ou four à micro-onde

                      • Réfrigérateur

                      • Congélateur ou compartiment à congélation du réfrigérateur d’une température maximale de -6°

                      • Vaisselle en nombre suffisant pour que les occupants puissent prendre les repas

                      • Ustensiles de cuisine

                      • Table

                      • Sièges

                      • Étagères de rangement

                      • Luminaires

                      • Matériel d’entretien ménager adapté aux caractéristiques du logement (aspirateur s’il y a de la moquette, balai et serpillière pour du carrelage…).

                      En cas de litige, la démarche à faire dépend du montant du litige :

                      Courrier recommandé

                      Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                      Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                      Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

                      Conciliation (obligatoire)

                      Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, vous devez engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

                      Cette démarche est gratuite.

                      Saisir le juge

                      Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

                      Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

                      Le juge peut décider de requalifier le bail d’un logement meublé en bail de logement vide , en cas de non respect de la liste de meubles indispensables.

                        Courrier recommandé

                        Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                        Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                        Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

                        Conciliation (facultative)

                        Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, il peut être utile d’engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

                        Cette démarche est facultative.

                        Elle est toujours gratuite.

                        Saisir le juge

                        Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

                        Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

                        Le juge peut décider de requalifier le bail d’un logement meublé en bail de logement vide , en cas de non respect de la liste de meubles indispensables.

                          Bail

                          En cas de litige, la démarche à faire dépend du montant du litige :

                          Courrier recommandé

                          Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                          Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                          Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

                          Conciliation (obligatoire)

                          Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, vous devez engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

                          Cette démarche est gratuite.

                          Saisir le juge

                          Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

                          Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

                            Courrier recommandé

                            Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                            Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                            Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

                            Conciliation (facultative)

                            Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, il peut être utile d’engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

                            Cette démarche est facultative.

                            Elle est toujours gratuite.

                            Saisir le juge

                            Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

                            Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

                              État des lieux d’entrée et de sortie

                              En cas de litige, la démarche à faire dépend du montant du litige :

                              Courrier recommandé

                              Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                              Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                              Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

                              Conciliation (obligatoire)

                              Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, vous devez engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

                              Cette démarche est gratuite.

                              Saisir le juge

                              Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

                              Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

                                Courrier recommandé

                                Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                                Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                                Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

                                Conciliation (facultative)

                                Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, il peut être utile d’engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

                                Cette démarche est facultative.

                                Elle est toujours gratuite.

                                Saisir le juge

                                Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

                                Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

                                  Logement non décent

                                  Si le logement n’est pas décent, le locataire doit indiquer par écrit au propriétaire les signes de non-conformité du logement aux critères de décence.

                                  Le locataire fait préciser par lettre recommandé avec accusé de réception les travaux de mise en conformité que le propriétaire s’engage à effectuer, ainsi que les délais de réalisation.

                                    Le locataire doit mettre en demeure le propriétaire de réaliser les travaux de mise en conformité. Cette mise en demeure est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                    Si après un délai de 2 mois, la mise en demeure est restée sans réponse ou le désaccord persiste, le locataire ou le propriétaire peut saisir le greffe du tribunal.

                                    Il peut toutefois choisir de saisir, au préalable un conciliateur de justice.

                                    Où s’adresser ?

                                     Tribunal judiciaire 

                                    Location immobilière : contrat de location (bail)

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