Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Reclassement pour inaptitude physique d’un contractuel

Si vous êtes inapte à reprendre votre emploi à la suite d’un arrêt de travail, vous pouvez être reclassé sur un nouvel emploi adapté à votre état de santé. Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique. Nous vous présentons cette procédure.

Maladie ou accident du travail dans la fonction publique

    À la fin d’un arrêt de travail pour raison de santé, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à reprendre l’emploi que vous occupiez avant votre arrêt de travail, vous pouvez demander à être reclassé sur un autre emploi adapté à votre état de santé.

    Le reclassement pour inaptitude physique peut intervenir à la fin d’un congé de maladie, de grave maladie ou d’un congé pour accident du travail ou maladie professionnelle.

    Vous pouvez être reclassé pour inaptitude physique que vous soyez en  CDI  ou en  CDD .

    Si vous êtes en CDD, votre demande de reclassement doit être formulée avant la fin de votre contrat. Votre reclassement n’a pas pour effet de vous maintenir en poste au-delà de la date de fin prévue de votre contrat.

    Pour pouvoir bénéficier d’un reclassement pour inaptitude physique, vous devez avoir été recruté sur un emploi permanent, c’est-à-dire que vous ne devez pas avoir été recruté pour faire face à un accroissement temporaire ou saisonnier d’activité ou sur un contrat de projet.

    Lorsque votre inaptitude définitive est établie, votre administration employeur vous convoque à un entretien préalable à licenciement pour inaptitude physique.

    Mais le licenciement ne peut être prononcé que si votre reclassement n’est pas possible.

    La procédure est donc la suivante.

    Entretien préalable à licenciement

    Votre administration employeur vous convoque à un entretien préalable à licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre signature.

    Cette lettre vous indique l’objet de l’entretien.

    L’entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.

    Vous pouvez vous faire accompagner par la ou les personnes de votre choix.

    Au cours de l’entretien, votre administration vous informe que vous pouvez faire une demande de reclassement.

    La demande de reclassement doit se faire par écrit dans un délai déterminé que votre administration vous indique.

    Au cours de l’entretien, votre administration vous indique dans quelles conditions les offres de reclassement vous seront présentées.

    À savoir

    Vous avez le droit de demander communication de votre dossier médical et de votre dossier individuel. Votre administration doit vous informer de ce droit.

    Consultation de la commission consultative paritaire

    La commission consultative paritaire (CCP) est consultée sur le projet de décision de licenciement vous concernant.

    Votre administration employeur porte à la connaissance de la commission consultative paritaire les motifs qui empêchent éventuellement votre reclassement.

    Notification du licenciement et demande de reclassement

    Après consultation de la CCP, votre administration vous notifie votre licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre signature.

    Cette lettre précise le motif de votre licenciement et la date à laquelle il doit intervenir.

    La date de votre licenciement tient compte de vos congés annuels restant dus et d’un préavis dont la durée dépend de votre ancienneté de services.

    Le préavis est une période que votre administration doit respecter entre la date de notification de votre licenciement et la date de rupture de votre contrat.

    La durée du préavis est la suivante :

    Durée du préavis en fonction de l’ancienneté de l’agent

    Ancienneté de l’agent

    Durée du préavis

    Inférieure à 6 mois

    8 jours

    Entre 6 mois et 2 ans

    1 mois

    Au moins 2 ans

    2 mois

    Pour déterminer la durée du préavis qui vous est applicable, votre ancienneté est décomptée jusqu’à la date d’envoi de la lettre de licenciement.

    Elle est calculée en tenant compte de tous vos contrats, même interrompus, si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois.

    Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de votre ancienneté :

    • Congés annuels

    • Congé pour formation syndicale

    • Congé de formation à l’hygiène et la sécurité si vous êtes représentant du personnel au comité social

    • Congé de formation de cadres et d’animateurs pour la jeunesse

    • Congé de citoyenneté

    • Congé de représentation

    • Congé pour formation professionnelle

    • Période de professionnalisation

    • Congé pour validation des acquis de l’expérience

    • Congé pour bilan de compétences

    • Congé de maternité ou d’adoption

    • Congé de 3 jours pour naissance ou adoption

    • Congé de paternité et d’accueil de l’enfant

    • Congé pour accident du travail ou maladie professionnelle

    • Congé de grave maladie

    • Congé parental

    • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l’étranger en vue de l’adoption d’un ou plusieurs enfants

    • Congé de solidarité familiale

    • Congé pour élever un enfant de moins de 12 ans

    • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux(se) ou partenaire de  Pacs , à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

    • Congé pour suivre votre époux(se) ou votre partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

    • Congé de présence parentale

    • Congé de proche aidant

    • Congé pour raisons de famille

    • Congé pour convenances personnelles

    • Congé pour créer ou reprendre une entreprise

    Les autres congés ne font pas perdre l’ancienneté acquise avant leur attribution.

    La date de présentation de la lettre recommandée de licenciement fixe le point de départ du préavis.

    La lettre de licenciement vous invite à présenter une demande écrite de reclassement, dans un délai égal à la moitié du délai de préavis.

    Elle vous indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement vous seront adressées.

    Attention

    Si vous ne demandez pas votre reclassement ou si vous ne le demandez pas dans le délai requis, vous êtes licencié.

    Vous pouvez renoncer à tout moment à votre préavis.

    Vous êtes reclassé, au sein de la même administration, sur un emploi de même catégorie hiérarchique (A, B ou C) que votre emploi précédent. Si cela n’est pas possible, vous pouvez être reclassé, avec votre accord, sur un emploi de catégorie inférieure.

    L’emploi proposé est adapté à votre état de santé et compatible avec vos compétences professionnelles.

    Les propositions d’emploi tiennent compte des recommandations médicales.

    Les offres de reclassement sont écrites et précises.

    Si aucune offre de reclassement ne vous est proposée avant la fin de votre préavis, vous êtes placé en congé non rémunéré pour 3 mois maximum dans l’attente d’un reclassement.

    Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l’administration vous est délivrée.

    Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d’effet de votre licenciement.

    Vous pouvez, à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois, renoncer à votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.

    En cas d’impossibilité de reclassement au cours du congé non rémunéré de 3 mois, vous êtes licencié.

    Si vous refusez une offre d’emploi, vous êtes licencié.

    À la fin d’un arrêt de travail pour raison de santé, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à reprendre l’emploi que vous occupiez avant votre arrêt de travail, vous pouvez demander à être reclassé sur un autre emploi adapté à votre état de santé.

    Le reclassement pour inaptitude physique peut intervenir à la fin d’un congé de maladie, de grave maladie ou d’un congé pour accident du travail ou maladie professionnelle.

    Vous pouvez être reclassé pour inaptitude physique que vous soyez en  CDI  ou en  CDD .

    Si vous êtes en CDD, votre demande de reclassement doit être formulée avant la fin de votre contrat et votre reclassement n’a pas pour effet de vous maintenir en poste au-delà de la date de fin prévue de votre contrat.

    Pour pouvoir bénéficier d’un reclassement pour inaptitude physique, vous devez avoir été recruté sur un emploi permanent, c’est-à-dire que vous ne devez pas avoir été recruté pour faire face à un accroissement temporaire ou saisonnier d’activité ou sur un contrat de projet.

    Lorsque votre inaptitude définitive est établie, votre administration employeur vous convoque à un entretien préalable à licenciement pour inaptitude physique.

    Mais le licenciement ne peut être prononcé que si votre reclassement n’est pas possible.

    La procédure est donc la suivante.

    Entretien préalable à licenciement

    Votre administration employeur vous convoque à un entretien préalable à licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre signature.

    Cette lettre vous indique l’objet de l’entretien.

    L’entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.

    Vous pouvez vous faire accompagner par la ou les personnes de votre choix.

    Au cours de l’entretien, votre administration vous informe que vous pouvez faire une demande de reclassement.

    La demande de reclassement doit se faire par écrit dans un délai déterminé que votre administration vous indique.

    Au cours de l’entretien, votre administration vous indique dans quelles conditions les offres de reclassement vous seront présentées.

    À savoir

    Vous avez le droit de demander communication de votre dossier médical et de votre dossier individuel. Votre administration doit vous informer de ce droit.

    Consultation de la commission consultative paritaire

    La commission consultative paritaire (CCP) est consultée sur le projet de décision de licenciement vous concernant.

    L’autorité territoriale porte à la connaissance de la commission consultative paritaire les motifs qui empêchent éventuellement votre reclassement.

    Notification du licenciement et demande de reclassement

    Après consultation de la CCP, votre administration vous notifie votre licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre signature.

    Cette lettre précise le motif de votre licenciement et la date à laquelle il doit intervenir.

    La date de votre licenciement tient compte de vos congés annuels restant dus et d’un préavis dont la durée dépend de votre ancienneté de services.

    Le préavis est une période que votre administration doit respecter entre la date de notification de votre licenciement et la date de rupture de votre contrat.

    La durée du préavis est la suivante :

    Durée du préavis en fonction de l’ancienneté de l’agent

    Ancienneté de l’agent

    Durée du préavis

    Inférieure à 6 mois

    8 jours

    Egale ou supérieure à 6 mois et inférieure à 2 ans

    1 mois

    À partir de 2 ans

    2 mois

    Pour déterminer la durée du préavis qui vous est applicable, votre ancienneté est décomptée jusqu’à la date d’envoi de la lettre de licenciement.

    Elle est calculée en tenant compte de tous vos contrats, même interrompus, si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois.

    Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de votre ancienneté :

    • Congés annuels

    • Congé de formation de cadres et d’animateurs pour la jeunesse

    • Congé pour formation syndicale

    • Congé pour formation professionnelle

    • Congé de représentation

    • Congé de maternité ou d’adoption

    • Congé de 3 jours pour naissance ou adoption

    • Congé de paternité et d’accueil de l’enfant

    • Congé de maladie

    • Congé de grave maladie

    • Congé parental

    • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l’étranger en vue de l’adoption d’un ou plusieurs enfants

    • Congé de présence parentale

    • Congé de solidarité familiale

    • Congé de proche aidant

    • Congé pour élever un enfant de moins de 12 ans

    • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux(se) ou partenaire de  Pacs , à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

    • Congé pour suivre votre époux(se) ou votre partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

    • Congé à l’occasion de certains événements familiaux

    • Congé pour convenances personnelles

    • Congé pour créer ou reprendre une entreprise

    Les autres congés ne font pas perdre l’ancienneté acquise avant leur attribution.

    La date de présentation de la lettre recommandée de licenciement fixe le point de départ du préavis.

    La lettre de licenciement vous invite à présenter une demande écrite de reclassement, dans un délai égal à la moitié du délai de préavis.

    Elle vous indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement vous seront adressées.

    Attention

    Si vous ne demandez pas votre reclassement ou si vous ne le demandez pas dans le délai requis, vous êtes licencié.

    Vous pouvez renoncer à tout moment à votre préavis.

    Vous êtes reclassé, au sein de la même collectivité, sur un emploi de même catégorie hiérarchique (A, B ou C) que votre emploi précédent. Si cela n’est pas possible, vous pouvez être reclassé, avec votre accord, sur un emploi de catégorie inférieure.

    L’emploi proposé est adapté à votre état de santé et compatible avec vos compétences professionnelles.

    Les propositions d’emploi tiennent compte des recommandations médicales.

    Les offres de reclassement sont écrites et précises.

    Si aucune offre de reclassement ne vous est proposée avant la fin de votre préavis, vous êtes placé en congé non rémunéré pour 3 mois maximum dans l’attente d’un reclassement.

    Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l’administration vous est délivrée.

    Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d’effet de votre licenciement.

    Vous pouvez, à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois, renoncer à votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.

    En cas d’impossibilité de reclassement au cours du congé non rémunéré de 3 mois, vous êtes licencié.

    Si vous refusez une offre d’emploi, vous êtes licencié.

    À la fin d’un arrêt de travail pour raison de santé, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à reprendre l’emploi que vous occupiez avant votre arrêt de travail, vous pouvez demander à être reclassé sur un autre emploi adapté à votre état de santé.

    Le reclassement pour inaptitude physique peut intervenir à la fin d’un congé de maladie, de grave maladie ou d’un congé pour accident du travail ou maladie professionnelle.

    Vous pouvez être reclassé pour inaptitude physique que vous soyez en  CDI  ou en  CDD .

    Si vous êtes en CDD, votre demande de reclassement doit être formulée avant la fin de votre contrat et votre reclassement n’a pas pour effet de vous maintenir en poste au-delà de la date de fin prévue de votre contrat.

    Pour pouvoir bénéficier d’un reclassement pour inaptitude physique, vous devez avoir été recruté sur un emploi permanent, c’est-à-dire que vous ne devez pas avoir été recruté pour faire face à un accroissement temporaire ou saisonnier d’activité ou sur un contrat de projet.

    Lorsque votre inaptitude définitive est établie, votre administration employeur vous convoque à un entretien préalable à licenciement pour inaptitude physique.

    Mais le licenciement ne peut être prononcé que si votre reclassement n’est pas possible.

    La procédure est donc la suivante.

    Entretien préalable à licenciement

    Votre administration employeur vous convoque à un entretien préalable à licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre signature.

    Cette lettre vous indique l’objet de l’entretien.

    L’entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.

    Vous pouvez vous faire accompagner par la ou les personnes de votre choix.

    Au cours de l’entretien, votre administration vous informe que vous pouvez faire une demande de reclassement.

    La demande de reclassement doit se faire par écrit dans un délai déterminé que votre administration vous indique.

    Au cours de l’entretien, votre administration vous indique dans quelles conditions les offres de reclassement vous seront présentées.

    À savoir

    Vous avez le droit de demander communication de votre dossier médical et de votre dossier individuel. Votre administration doit vous informer de ce droit.

    Consultation de la commission consultative paritaire

    La commission consultative paritaire (CCP) est consultée sur le projet de décision de licenciement vous concernant.

    Votre administration employeur porte à la connaissance de la commission consultative paritaire les motifs qui empêchent éventuellement votre reclassement.

    Notification du licenciement et demande de reclassement

    Après consultation de la CCP, votre administration vous notifie votre licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre signature.

    Cette lettre précise le motif de votre licenciement et la date à laquelle il doit intervenir.

    La date de votre licenciement tient compte de vos congés annuels restant dus et d’un préavis dont la durée dépend de votre ancienneté de services.

    Le préavis est une période que votre administration doit respecter entre la date de notification de votre licenciement et la date de rupture de votre contrat.

    La durée du préavis est la suivante :

    Durée du préavis en fonction de l’ancienneté de l’agent

    Ancienneté de l’agent

    Durée du préavis

    Inférieure à 6 mois

    8 jours

    Entre 6 mois et 2 ans

    1 mois

    Au moins 2 ans

    2 mois

    Pour déterminer la durée du préavis qui vous est applicable, votre ancienneté est décomptée jusqu’à la date d’envoi de la lettre de licenciement.

    Elle est calculée en tenant compte de tous vos contrats, même interrompus, si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois e si elle n’est pas due à une démission de votre part.

    Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de votre ancienneté :

    • Congés annuels

    • Congé pour formation syndicale

    • Congé de formation à l’hygiène et la sécurité si vous êtes représentant du personnel au comité social

    • Congé de citoyenneté

    • Congé pour formation professionnelle

    • Congé de représentation

    • Congé de formation de cadres et d’animateurs pour la jeunesse

    • Congé pour validation des acquis de l’expérience

    • Congé pour bilan de compétences

    • Période de professionnalisation

    • Congé de maternité ou d’adoption

    • Congé de 3 jours pour naissance ou adoption

    • Congé de paternité et d’accueil de l’enfant

    • Congé de maladie

    • Congé de grave maladie

    • Congé parental

    • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l’étranger en vue de l’adoption d’un ou plusieurs enfants

    • Congé de solidarité familiale

    • Congé pour élever un enfant de moins de 12 ans

    • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux(se) ou partenaire de  Pacs , à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

    • Congé pour suivre votre époux(se) ou votre partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

    • Congé de présence parentale

    • Congé de proche aidant

    • Congé pour raisons de famille

    • Congé pour convenances personnelles

    • Congé pour créer ou reprendre une entreprise

    Les autres congés ne font pas perdre l’ancienneté acquise avant leur attribution.

    La date de présentation de la lettre recommandée de licenciement fixe le point de départ du préavis.

    La lettre de licenciement vous invite à présenter une demande écrite de reclassement, dans un délai égal à la moitié du délai de préavis.

    Elle vous indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement vous seront adressées.

    Attention

    Si vous ne demandez pas votre reclassement ou si vous ne le demandez pas dans le délai requis, vous êtes licencié.

    Vous pouvez renoncer à tout moment à votre préavis.

    Vous êtes reclassé, au sein du même établissement, sur un emploi de même catégorie hiérarchique (A, B ou C) que votre emploi précédent. Si cela n’est pas possible, vous pouvez être reclassé, avec votre accord, sur un emploi de catégorie inférieure.

    L’emploi proposé est adapté à votre état de santé et compatible avec vos compétences professionnelles.

    Les propositions d’emploi tiennent compte des recommandations médicales.

    Les offres de reclassement sont écrites et précises.

    Si aucune offre de reclassement ne vous est proposée avant la fin de votre préavis, vous êtes placé en congé non rémunéré pour 3 mois maximum dans l’attente d’un reclassement.

    Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l’administration vous est délivrée.

    Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d’effet de votre licenciement.

    Vous pouvez, à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois, renoncer à votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.

    En cas d’impossibilité de reclassement au cours du congé non rémunéré de 3 mois, vous êtes licencié.

    Si vous refusez une offre d’emploi, vous êtes licencié.

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