Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Que faire si je suis une victime ou un proche de victime d’acte terroriste ?

Si j’ai été victime d’un attentat terroriste et que je suis blessé (blessure physique ou psychologique), je dois le signaler le plus rapidement possible. Cela me permettra d’avoir de l’aide et de faire valoir mes droits.

    Immédiatement après l’attentat, je peux appeler les services de secours (pompiers, Samu, police, gendarmerie).

    Je peux alerter les secours par des numéros courts :

    • Samu (service d’aide médicale urgente), en composant le 15,

    • Pompiers, en composant le 18.

    Dans tous les cas, je peux aussi composer le 112 pour être orienté vers le bon service.

    Tous ces numéros sont gratuits et peuvent être composés sur un téléphone fixe ou un portable. Ils sont joignables 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Gendarmerie 

    Je peux aussi aller dans un hôpital si mon état me le permet.

    Où s’adresser ?

     Hôpital 

    Si les autorités ont mis en place des services spécialement dédiés à la prise en charge des victimes de l’attentat, je dois les contacter pour me faire enregistrer. Par exemple :

    • Cellule interministérielle d’aide aux victimes (CIAV)

    • Cellule d’information du public (CIP)

    • Centre d’accueil des impliqués (CAI)

    Je peux aussi contacter à tout moment le service téléphonique d’aide aux victimes :

    Où s’adresser ?

    116 006 – Numéro d’aide aux victimes

    Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

    Par téléphone

    116 006

    Appel gratuit

    Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

    Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

    Par courriel

    victimes@france-victimes.fr

    Je dois demander au médecin qui m’examine après l’attentat d’établir un certificat médical.

    Le médecin fait une première évaluation l’impact de l’attentat sur mon état de santé physique et psychologique. Si nécessaire, il m’orientera vers un spécialiste.

    À savoir

    je bénéficie de la  prise en charge intégrale des soins médicaux et/ou des consultations de suivi psychiatrique  liés à l’acte terroriste, sans avoir à avancer les frais.

    Pour obtenir un soutien psychologique dans les heures qui suivent un attentat, je peux me présenter dans une cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP).

    Il existe une CUMP dans chaque département, rattachée au Samu et joignable via le 15 (depuis un téléphone fixe), ou le 112 (depuis un téléphone portable).

    Je bénéficie de la  prise en charge intégrale des consultations de suivi psychiatrique  en lien avec l’attentat sans avancer les frais.

    Mes proches peuvent aussi bénéficier de  la même prise en charge .

    Pour faire valoir mes droits en tant que victime, je dois fournir des éléments de preuve lors de mes différentes démarches (demande d’indemnisation, participation au procès, ect..).

    Je dois donc rassembler les documents qui prouvent que j’ai été victime d’un acte terroriste et que cela m’a causé des préjudices. Il s’agit par exemple des documents suivants :

    • Justificatifs de présence sur les lieux de l’attentat (billets, preuves d’achat, photos…)

    • Copie du dépôt de plainte

    • Certificat médical établi lors de la première consultation après l’attentat

    • Certificats médicaux prescrivant une incapacité de travail

    • Attestations médicales décrivant les blessures subies et leur évolution

    • Attestations de praticiens (médecins, psychologues) décrivant les troubles psychologiques et l’importance du traumatisme subi

    • Preuves des pertes de revenus et des dépenses occasionnées par l’attentat (fiche de paye, factures, constats, devis, etc.).

    Je peux enregistrer une copie numérisée des documents dans un coffre-fort numérique via le service en ligne suivant :

  • Déposer un dossier de victime de terrorisme
  • À savoir

    si j’ai perdu mes papiers d’identité (carte d’identité, passeport, permis de conduire, carte grise), je peux déclarer la perte et faire en même temps la demande de nouveaux papiers.

    Je peux me faire aider dans ces démarches par une association d’aide aux victimes, un avocat spécialisé en droit de l’indemnisation ou par mon assurance protection juridique.

    Où s’adresser ?

     Association d’aide aux victimes 

    Je peux obtenir plusieurs types d’indemnisation pour les blessures physiques ou psychologiques subies lors d’un attentat terroriste.

    Indemnisation par le Fonds des victimes de terrorisme (FGTI)

    Si je suis blessé ou choqué à la suite d’un attentat, je peux bénéficier d’une indemnisation financière du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

    Le FGTI indemnise le préjudice corporel et le préjudice économique liés aux blessures physiques et psychiques, qu’ils soient temporaires ou permanents.

    Pour être indemnisé par le FGTI, je dois envoyer une demande.

    La demande doit être accompagnée des éléments de preuve de mes préjudices et de ma présence dans la zone de danger de l’attentat.

    La demande peut se faire sur internet ou par écrit.

    La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

    • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

    • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

    • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

    Vous devez également justifier votre identité et votre lien de parenté avec la victime.

    Vous devez remplir le formulaire de demande d’indemnisation – acte de terrorisme et l’envoyer par courrier au FGTI.

    Où s’adresser ?

    Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions

    Indemnise les victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions.

    Par téléphone

    +33 (0)1 43 98 77 00

    Par messagerie

    Accès au  formulaire de contact 

    Par courrier

    64, rue Defrance

    94682 Vincennes Cedex

    Par télécopie

    +33 (0)1 43 65 46 38

    La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

    • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

    • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

    • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

    Vous devez également justifier votre identité et votre lien de parenté avec la victime. Par exemple avec une carte d’identité, une carte de séjour, un passeport ou un livret de famille.

    Pension militaire d’invalidité et statut de victime civile de guerre

    En tant que victime d’acte terroriste, je peux bénéficier d’une pension militaire d’invalidité et du statut de victime civile de guerre. L’octroi de ces avantages dépend de l’importance de mes infirmités.

    Pour obtenir cette pension, je dois en faire la demande sur internet.

  • Demander une pension militaire d’invalidité à la suite d’un acte terroriste
  • Reconnaissance de la qualité de personne handicapée

    Si je suis devenu handicapé à la suite d’un acte terroriste, je peux obtenir le statut de travailleur handicapé. Ce statut permet de bénéficier de conditions d’embauche et de travail qui tiennent comptent de mon handicap. Par exemple, aménagement des horaires et adaptation du poste de travail.

    La demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) se fait auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). La procédure se fait sur un formulaire papier ou directement en ligne selon la situation géographique.

    La demande peut être faite en ligne par le biais d’un téléservice, si la  MDPH  de votre lieu de résidence le propose :

  • Demande de prestations MDPH (AAH, PCH …) et renouvellement
  • Vous pouvez aussi faire votre demande par courrier par le biais d’un formulaire :

  • Demande ou renouvellement de prestations Handicap (AAH, PCH, CMI, hébergement …)
  • Vous devez joindre les documents justificatifs mentionnés à l’occasion de votre demande en ligne ou sur le formulaire.

    Les documents doivent être envoyés (ou scannés si vous faites votre demande en ligne) à la  MDPH  de votre lieu de résidence.

    Si j’obtiens le statut de travailleur handicapé et que mon taux d’incapacité atteint un certain seuil, je peux bénéficier de l’allocation adulte handicapé (AAH).

    Cette allocation de base peut être complétée par d’autres allocations :

    Pour faciliter mes déplacements, je peux également demander la carte mobilité inclusion (CMI).

    Je peux aussi obtenir une réduction d’impôt pour adapter mon logement à mon handicap.

    Indemnisation par l’assurance garantie des accidents de la vie

    Si j’ai souscrit un contrat garantie des accidents de la vie, cette assurance peut m’indemniser pour le préjudice corporel causé par l’attentat terroriste. Je dois prendre contact avec l’assurance le plus vite après l’attentat pour savoir comment faire la demande d’indemnisation.

    Rappel

    il est conseillé de conserver toutes les traces écrites d’un dommage matériel et des dépenses effectuées par la suite. Par exemple, devis de réparation pour prouver la détérioration d’un bien, contrat de travail pour prouver la perte de revenus, factures pour prouver l’achat d’un bien de remplacement.

    Si j’ai subi un dommage matériel suite à un acte terroriste, je peux être indemnisé par l’assurance qui couvre le bien endommagé. Par exemple, l’assurance automobile pour ma voiture et l’assurance incendie pour mon logement ou mon local professionnel.

    L’indemnisation peut s’étendre aux dépenses directement causées par le dommage matériel, si le contrat le prévoit. Par exemple, remboursement des frais de relogement en cas de dommage rendant impossible l’habitation du logement assuré.

    L’indemnisation peut aussi s’étendre aux pertes d’exploitation directement liées au dommage matériel, si j’ai souscrit une couverture spécifique pour ce risque.

    Il est possible de récupérer ses affaires personnelles après un attentat, mais la restitution dépend des contraintes de l’enquête. En effet, certaines affaires peuvent être placées sous scellés, ce qui empêche leur restitution.

    Si je souhaiter récupérer mes affaires personnelles, je dois le signaler à la brigade criminelle chargée de l’enquête. Les agents de cette brigade peuvent me dire si mes affaires sont disponibles ou si elles sont sous scellés.

    Si les affaires sont sous scellés, les agents de la brigade criminelle transmettront ma demande à la justice pour que les affaires me soient rendues dès que l’enquête le permet.

    À la suite d’un attentat terroriste, la justice ouvre une enquête pour rechercher les auteurs et les juger. En général, l’enquête est ouverte par le procureur de la République avant d’être transférée à un juge d’instruction.

    Pendant l’enquête, le juge d’instruction dresse la liste des victimes de l’attentat et recense leurs préjudices. Les résultats de l’enquête permettront de juger les personnes mises en cause dans l’organisation de l’attentat et d’indemniser les victimes.

    Pour défendre mes droits, je dois signaler au juge d’instruction que je suis victime de l’attentat et que je souhaite être indemnisé par la justice. Cette démarche, qui s’appelle  constitution de partie civile , me permet d’avoir accès au dossier judiciaire. Je peux ainsi être informé de l’évolution de l’enquête et demander si nécessaire la réalisation de certaines investigations.

    Si je ne me suis pas constitué partie civile pendant l’enquête, je peux encore le faire au plus tard le premier jour de l’audience au tribunal. Je dois écrire au juge d’instruction une lettre de  constitution de partie civile .

    La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme peut être attribuée aux victimes d’un acte terroriste. Cette médaille sert à rendre hommage aux personnes qui ont été séquestrées, blessées ou tuées lors d’un attentat terroriste.

    Je peux demander la médaille en tant que victime d’attentat terroriste.

    La demande se fait via le formulaire suivant :

  • Demande de médaille nationale de reconnaissance des victimes du terrorisme
  • Une fois que j’ai rempli le formulaire, je dois l’envoyer par mail ou par courrier postal au ministère de la justice.

    mnrvt.sg@justice.gouv.fr

      Madame la secrétaire générale

      Ministère de la justice

      13 place Vendôme

      75042 Paris cedex 01

        Si je pense qu’un de mes proches pourrait se trouver sur les lieux d’un attentat terroriste, je dois le signaler le plus tôt possible aux autorités.

        Je peux tout d’abord contacter les services dédiés à la prise en charge des victimes de l’attentat, s’ils ont été mis en place.

        Par exemple :

        • Cellule interministérielle d’aide aux victimes (CIAV)

        • Cellule d’information du public (CIP)

        • Centre d’accueil des impliqués (CAI)

        Je peux aussi appeler les services de police en composant le 17 ou me rendre dans un hôpital de la zone de l’attentat.

        Si je n’ai pas fait ces démarches dans les jours qui suivent l’attentat, je peux joindre à tout moment le numéro d’aide aux victimes.

        Où s’adresser ?

        116 006 – Numéro d’aide aux victimes

        Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

        Par téléphone

        116 006

        Appel gratuit

        Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

        Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

        Par courriel

        victimes@france-victimes.fr

        Obtenir un soutien psychologique

        Je peux demander de l’aide à mon médecin généraliste ou à la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP). Il existe une CUMP par département, rattachée au SAMU et joignable via le 15 (depuis un téléphone fixe) ou le 112 (depuis un téléphone portable).

        Je peux aussi contacter une association d’aide aux victimes peut m’orienter vers un professionnel.

        Où s’adresser ?

         Association d’aide aux victimes 

        En tant que proche d’une victime, j’ai droit pendant 2 ans à la prise en charge intégrale de mes consultations chez un psychiatre, qui peut me prescrire des médicaments.

        Je n’ai pas à faire l’avance des frais. Une attestation me sera remise par ma caisse d’assurance maladie, elle sera à présenter au psychiatre et au pharmacien.

        Demander une indemnisation

        Indemnisation par le Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI)

        En tant que proche d’une victime d’acte terroriste, je peux être indemnisé par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

        Le FGTI indemnise le préjudice moral, et le préjudice économique. Par exemple, le préjudice affectif ou la perte de revenus si je dois m’occuper d’un proche devenu invalide.

        Pour être indemnisé par le FGTI, je dois envoyer une demande.

        La demande doit être accompagnée des éléments de preuve de la situation de la victime directe et de mon lien de parenté avec elle.

      • Déposer un dossier de victime de terrorisme
      • À savoir

        l’indemnisation par le FGTI donne droit au remboursement à 100% de mes soins liés à l’acte terroriste par la sécurité sociale.

        Indemnisation de l’enfant handicapé

        Si mon proche qui est victime est mon enfant et qu’il est devenu handicapé suite à l’acte terroriste, je peux bénéficier d’aides financières et d’aide au transport.

        Octroi du statut de pupille de la nation

        Si mon proche qui est victime de l’acte terroriste est un de mes parents et que j’ai moins de 21 ans, je peux obtenir le statut de  pupille de la Nation .

        Ce statut donne droit à des subventions pour financer la vie quotidienne, les études et la recherche d’emploi.

        Pour obtenir le statut de pupille de la nation, je dois faire la demande sur internet :

      • Devenir pupille de la Nation

        Obtenir un soutien psychologique

        Je peux demander de l’aide à mon médecin généraliste ou à la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP). Il existe une CUMP par département, rattachée au SAMU et joignable via le 15 (depuis un téléphone fixe) ou le 112 (depuis un téléphone portable).

        Je peux aussi contacter une association d’aide aux victimes peut m’orienter vers un professionnel.

        Où s’adresser ?

         Association d’aide aux victimes 

        En tant que proche d’une victime, j’ai droit pendant 2 ans à la prise en charge intégrale de mes consultations chez un psychiatre, qui peut me prescrire des médicaments.

        Je n’ai pas à faire l’avance des frais (une attestation me sera remise par ma caisse d’assurance maladie, à présenter au psychiatre et au pharmacien). Cette prise en charge doit être demandée dans les 10 ans suivant l’acte terroriste.

        Effectuer les démarches administratives

        Si un de mes proches est décédé lors d’un attentat terroriste, je dois effectuer certaines démarches administratives en urgence :

        Je peux demander que la  mention « Victime du terrorisme »  soit inscrite sur l’acte de décès de mon proche.

        Je peux aussi demander que la  médaille nationale de reconnaissance des victimes de terrorisme  lui soit attribuée.

        Préparer la déclaration de succession

        Si je suis un héritier de mon proche décédé lors d’un attentat terroriste, je dois déposer la déclaration de succession dans les 6 mois suivant le décès.

        En tant qu’héritier d’une personne tuée lors d’un acte terroriste, je suis exonéré de droits de succession et de droits de donation.

        Demander une indemnisation

        L’indemnisation dépend de la nature de la relation qui existe entre le proche décédé lors d’un acte terroriste et moi.

        Je peux bénéficier de plusieurs types d’indemnisation.

        Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI)

        En tant que parent d’une victime d’acte terroriste, je peux être indemnisé par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

        Le FGTI indemnise le préjudice moral, et le préjudice économique. Par exemple, le préjudice affectif ou la perte de revenus.

        Pour être indemnisé par le FGTI, je dois envoyer une demande.

        La demande doit être accompagnée des éléments de preuve de la situation de la victime directe et de mon lien de parenté avec elle.

        La demande peut se faire sur internet ou par écrit.

        La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

        • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

        • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

        • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

        Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime.

        Je dois remplir le formulaire de demande d’indemnisation – acte de terrorisme et l’envoyer par courrier au FGTI.

        Où s’adresser ?

        Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions

        Indemnise les victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions.

        Par téléphone

        +33 (0)1 43 98 77 00

        Par messagerie

        Accès au  formulaire de contact 

        Par courrier

        64, rue Defrance

        94682 Vincennes Cedex

        Par télécopie

        +33 (0)1 43 65 46 38

        La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

        • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

        • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

        • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

        Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime. Par exemple avec une carte d’identité, une carte de séjour, un passeport ou un livret de famille.

        À savoir

        le FGTI prend en charge les frais d’obsèques de la victime défunte et les frais liés (cercueils, crémations, cérémonies, transports…). Si j’ai réglé les frais d’obsèques, le FGTI me les remboursera sur présentation des factures.

        Pension d’ascendants

        Je peux faire la demande d’une pension d’ascendants. La demande se fait via le formulaire suivant :

        Je dois envoyer le formulaire rempli et accompagné des pièces justificatives au service des pensions et des risques professionnels du ministère de la défense.

        Où s’adresser ?

        Service des pensions et des risques professionnels

        Par courrier

        Service des pensions et des risques professionnels

        BP 60000

        17016 La Rochelle Cedex 1

        Renseignements par téléphone

        Depuis la France : 05 46 50 23 37

        Depuis l’étranger : (33) (0) 5 46 50 23 37

        Contrat d’assurance

        Si mon enfant décédé avait souscrit une assurance à titre personnel (assurance en cas de décès, garantie des accidents de la vie), je peux être indemnisé par cette assurance. Je dois prévenir au plus tôt l’assureur.

        Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI)

        En tant qu’époux ou partenaire de Pacs d’une victime d’acte terroriste, je peux être indemnisé par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

        Le FGTI indemnise le préjudice moral, et le préjudice économique. Par exemple, le préjudice affectif ou la perte de revenus.

        Pour être indemnisé par le FGTI, je dois envoyer une demande.

        La demande doit être accompagnée des éléments de preuve de la situation de la victime directe et de mon lien de parenté avec elle.

        La demande peut se faire sur internet ou par écrit.

        La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

        • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

        • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

        • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

        Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime.

        Je dois remplir le formulaire de demande d’indemnisation – acte de terrorisme et l’envoyer par courrier au FGTI.

        Où s’adresser ?

        Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions

        Indemnise les victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions.

        Par téléphone

        +33 (0)1 43 98 77 00

        Par messagerie

        Accès au  formulaire de contact 

        Par courrier

        64, rue Defrance

        94682 Vincennes Cedex

        Par télécopie

        +33 (0)1 43 65 46 38

        La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

        • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

        • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

        • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

        Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime. Par exemple avec une carte d’identité, une carte de séjour, un passeport ou un livret de famille.

        À savoir

        le FGTI prend en charge les frais d’obsèques de la victime défunte et les frais liés (cercueils, crémations, cérémonies, transports…). Si j’ai réglé les frais d’obsèques, le FGTI me les remboursera sur présentation des factures.

        Contrat d’assurance

        Si mon époux ou partenaire de Pacs avait souscrit une assurance à titre personnel (assurance en cas de décès, garantie des accidents de la vie), je peux être indemnisé par cette assurance. Je dois prévenir au plus tôt l’assureur.

          Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI)

          En tant qu’enfant d’une victime d’acte terroriste, je peux être indemnisé par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

          Le FGTI indemnise le préjudice moral, et le préjudice économique. Par exemple, le préjudice affectif ou la perte de revenus si je dois m’occuper d’un proche devenu invalide.

          Pour être indemnisé par le FGTI, je dois envoyer une demande.

          La demande doit être accompagnée des éléments de preuve de la situation de la victime directe et de mon lien de parenté avec elle.

          La demande peut se faire sur internet ou par écrit.

          La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

          • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

          • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

          • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

          Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime.

          Je dois remplir le formulaire de demande d’indemnisation – acte de terrorisme et l’envoyer par courrier au FGTI.

          Où s’adresser ?

          Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions

          Indemnise les victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions.

          Par téléphone

          +33 (0)1 43 98 77 00

          Par messagerie

          Accès au  formulaire de contact 

          Par courrier

          64, rue Defrance

          94682 Vincennes Cedex

          Par télécopie

          +33 (0)1 43 65 46 38

          La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

          • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

          • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

          • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

          Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime. Par exemple avec une carte d’identité, une carte de séjour, un passeport ou un livret de famille.

          À savoir

          le FGTI prend en charge les frais d’obsèques de la victime défunte et les frais liés (cercueils, crémations, cérémonies, transports…). Si j’ai réglé les frais d’obsèques, le FGTI me les remboursera sur présentation des factures.

          Statut de pupille de la Nation

          Si mon proche qui est victime de l’acte terroriste est un de mes parents, et que j’ai moins de 21 ans, je peux obtenir le statut de  pupille de la Nation .

          Ce statut donne droit à des subventions pour financer la vie quotidienne, les études et la recherche d’emploi.

          Pour obtenir le statut de pupille de la nation, je dois faire la demande via le service en ligne suivant :

          Contrat d’assurance

          Si mon parent décédé avait souscrit une assurance à titre personnel (assurance en cas de décès, garantie des accidents de la vie), je peux être indemnisé par cette assurance. Je dois prévenir au plus tôt l’assureur.

          Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI)

          En tant que grand-parent, petit-enfant, ou frère ou une sœur d’une victime d’acte terroriste, je peux être indemnisé par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

          Le FGTI indemnise le préjudice moral, et le préjudice économique. Par exemple, le préjudice affectif ou la perte de revenus.

          Pour être indemnisé par le FGTI, je dois envoyer une demande.

          La demande doit être accompagnée des éléments de preuve de la situation de la victime directe et de mon lien de parenté avec elle.

          La demande peut se faire sur internet ou par écrit.

          La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

          • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

          • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

          • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

          Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime.

          Je dois remplir le formulaire de demande d’indemnisation – acte de terrorisme et l’envoyer par courrier au FGTI.

          Où s’adresser ?

          Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions

          Indemnise les victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions.

          Par téléphone

          +33 (0)1 43 98 77 00

          Par messagerie

          Accès au  formulaire de contact 

          Par courrier

          64, rue Defrance

          94682 Vincennes Cedex

          Par télécopie

          +33 (0)1 43 65 46 38

          La demande doit être chiffrée et accompagnée de tous justificatifs utiles établissant les éléments suivants :

          • Origine du préjudice (procès verbal de police, tribunal saisi)

          • Importance du préjudice (certificat médical, factures)

          • Remboursements déjà obtenus (sécurité sociale et mutuelle)

          Je dois également justifier mon identité et mon lien de parenté avec la victime. Par exemple avec une carte d’identité, une carte de séjour, un passeport ou un livret de famille.

          À savoir

          le FGTI prend en charge les frais d’obsèques de la victime défunte et les frais liés (cercueils, crémations, cérémonies, transports…). Si j’ai réglé les frais d’obsèques, le FGTI me les remboursera sur présentation des factures.

          Contrat d’assurance

          Si mon proche décédé avait souscrit une assurance à titre personnel (assurance en cas de décès, garantie des accidents de la vie), je peux être indemnisé par cette assurance. Je dois prévenir au plus tôt l’assureur.

            Demander le statut de pupille de la Nation

            Si mon proche qui est décédé lors de l’acte terroriste est un de mes parents, et que je suis âgé de moins de 21 ans, je peux obtenir le statut de  pupille de la Nation .

            Ce statut donne droit à des subventions pour financer la vie quotidienne, les études et la recherche d’emploi.

            Pour obtenir le statut de pupille de la nation, je dois faire la demande via le service en ligne suivant :

          • Devenir pupille de la Nation
          • Demander un mariage à titre posthume

            De façon exceptionnelle, je peux faire une demande de mariage à titre posthume pour faire reconnaître mon union avec la personne décédée.

            La demande est accordée par le Président de la République. Elle doit être adressée par écrit au ministère de la justice.

          • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

            Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

            Par téléphone

            116 006

            Appel gratuit

            Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

            Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

            Par courriel

            victimes@france-victimes.fr

          • Proche ou victime d’acte de terrorisme : contacter l’assurance maladie

            Par téléphone

            0811 365 364 (de 8h30 à 17h)

            Par mail

            victimesattentat@cnamts.fr

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