Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

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Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Contrôle technique d’une camionnette (catégorie N1)

Quand faire le contrôle technique d’une camionnette (CTTE) ? En quoi consiste le contrôle complémentaire pollution ? Où trouver un centre de contrôle technique agréé ? Quel est le prix ? Nous vous indiquons les principales règles à connaître sur le contrôle technique d’un véhicule de catégorie N1.

À savoir

Le contrôle technique ne décharge pas le propriétaire du véhicule de l’obligation de le maintenir en bon état de marche et en état satisfaisant d’entretien.

    Un véhicule de catégorie N1 (genre CTTE, appelé camionnette ou utilitaire léger) est soumis à un contrôle technique périodique et à un contrôle complémentaire « pollution ».

    Connaître les caractéristiques du certificat d’immatriculation correspondant à un véhicule de catégorie N1

    Un véhicule de catégorie N1 est un véhicule dont le  PTAC  est inférieur ou égal à 3,5 tonnes et répondant à l’un des critères suivants (consultez la rubrique J du certificat d’immatriculation) :

    • Catégorie N1 ou N1G

    • Genre CTTE

    • Genre VASP et carrosserie correspondant à la catégorie N1

    • Genre VTST ou VTSU et ce genre correspond au genre CTTE

    • Genre VTSU et ce genre correspond à un genre VASP avec une carrosserie autre que CARAVANE ou FG FUNER

    Contrôle périodique

    Le contrôle technique périodique est obligatoire quelle que soit la source d’énergie utilisée : thermique, hybride ou électrique.

    Selon le type de véhicule, savoir si le contrôle technique est obligatoire ou pas

    Véhicules soumis au contrôle technique ou qui en sont dispensés

    Type de véhicule

    Contrôle technique obligatoire ?

    Véhicule particulier (VP)

    Oui

    Utilitaire

    Oui

    Camping-car dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est de 3,5 t maximum

    Oui

    Camping-car dont le PTAC est supérieur à 3,5 t

    Oui

    Poids-lourd

    Oui

    Véhicule de collection mis en circulation à partir de 1960

    Oui

    Véhicule de collection utilisé comme voiture de transport avec chauffeur (VTC)

    Oui

    Véhicule de collection mis en circulation avant 1960 et dont le  PTAC  est de 3,5 t maximum

    Non

    Véhicule de collection dont le PTAC est supérieur à 3,5 t

    Non

    Véhicule de catégorie L : cyclomoteur, motocyclette, tricycle à moteur, quadricycle léger à moteur, quadricycle lourd à moteur, quad routier léger à moteur, quad routier lourd à moteur, quad tout terrain lourd à moteur

    Oui, depuis le 15 avril 2024

    Moto d’enduro et moto de trial ayant un usage sportif

    Non, tant que le propriétaire de la moto justifie d’une licence annuelle de la Fédération française de motocyclisme

    Caravane dont le PTAC est inférieur ou égal à 3,5 tonnes

    Non

    Tracteur agricole

    Non

    Remorque dont le  PTAC  est inférieur ou égal à 3,5 tonnes non utilisée pour le transport de marchandises dangereuses

    Non

    Voiture immatriculée dans les services diplomatiques ou assimilés

    Non

    Voiture immatriculée dans les séries FFECSA (Forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne)

    Non

    Contrôle complémentaire pollution

    Le contrôle complémentaire permet de vérifier les émissions polluantes du véhicule.

    Les véhicules suivants ne sont pas concernés (consultez la carte grise du véhicule) :

    • Camionnette de collection

    • Véhicule équipé de moteur à allumage commandé (essence) mis pour la 1re fois en circulation avant le 1er octobre 1972

    • Véhicule équipé de moteur à allumage par compression (diesel) mis pour la première fois en circulation avant le 1er janvier 1980

    • Véhicule dont l’énergie utilisée par le moteur est : gazogène (GA), électricité (EL), air comprimé (AC), hydrogène (H2), hydrogène-électricité hybride rechargeable (HE), hydrogène-électricité hybride non rechargeable (HH).

    Contrôle périodique

    Le 1er contrôle périodique d’une camionnette (véhicule de catégorie N1) est à faire au cours des 6 mois précédant le 4e anniversaire de la 1re mise en circulation du véhicule.

    Le contrôle est à votre initiative. Aucune convocation n’est envoyée.

    Exemple

    Pour un véhicule mis en circulation le 1er octobre 2020, le 1er contrôle technique doit avoir lieu entre le 1er avril 2024 et le 30 septembre 2024.

    Contrôle complémentaire pollution

    Le contrôle technique complémentaire doit être fait dans les 2 mois précédant la fin d’un délai d’1 an après chaque contrôle technique favorable.

    Aucune convocation n’est envoyée. Le contrôle est à votre initiative.

    Exemple

    Pour un contrôle technique fait le 1er octobre 2023, le contrôle complémentaire doit avoir lieu entre le 1er août 2024 et le 30 septembre 2024.

    Vous pouvez vous adresser à n’importe quel centre de contrôle technique agréé en France.

    Vous pouvez utiliser un service en ligne pour trouver le centre de contrôle technique le plus proche de chez vous.

    Où s’adresser ?

     Centre agréé de contrôle technique 

    Vous devez présenter l’original du certificat d’immatriculation (carte grise) du véhicule sauf dans certaines situations.

    Connaître les cas particuliers nécessitant de présenter un document complémentaire au certificat d’immatriculation

    En complément du certificat d’immatriculation, vous devez présenter :

    • En cas de modification notable du véhicule, l’attestation de dépôt de dossier de réception à titre isolé indiquant le motif de réception, datant de moins d’un an

    • En présence d’un kit superéthanol installé sur le véhicule dont le certificat d’immatriculation ne mentionne pas une des énergies prévues (FE-FL-FN-FG-FH-FR-FQ-FM ou FP), le certificat de conformité délivré par le fabricant et le procès-verbal d’agrément de prototype

    • En présence d’un véhicule où l’énergie électrique est la seule énergie motrice (absence de motorisation thermique), si le certificat d’immatriculation ne mentionne pas l’énergie prévue (EL, HE ou HH), le certificat de conformité délivré par le fabricant

    Où s’adresser ?

     Centre agréé de contrôle technique 

    Les prix des prestations de contrôle technique périodique et de contre-visite sont variables selon les centres.

    Les prix doivent être affichés à l’entrée principale du centre de manière visible et lisible.

    Les prix sont classés par type d’énergie : essence, diesel, gaz, hybride, électrique.

    Les frais du contrôle technique sont à la charge du propriétaire du véhicule.

    Vous pouvez utiliser un téléservice pour connaître les prix pratiqués par les centres de contrôle technique :

  • Connaître les prix pratiqués par les centres de contrôle technique

    Contrôle périodique

    Le contrôleur doit vérifier concernant les fonctions suivantes :

    • Identification du véhicule : documents du véhicule, plaque d’immatriculation…

    • Équipements de freinage : plaquettes, disques…

    • Direction : volant, boîtier…

    • Visibilité : pare-brise, rétroviseurs…

    • Feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques (en particulier ceux d’un véhicule électrique tels que la batterie, le câble de recharge, le coffre à batterie de traction…)

    • Essieux, roues, pneus, suspension

    • Châssis et accessoires du châssis

    • Autre matériel : ceintures de sécurité, klaxon (avertisseur sonore)…

    • Nuisances : pollution, niveau sonore

    Contrôle complémentaire

    Le contrôleur effectue les contrôles suivants lors du contrôle complémentaire d’une camionnette (catégorie N1) :

    • Identification du véhicule

    • Tuyaux d’échappement et silencieux

    • Réservoir et conduites de carburant

    • Bruit

    • Émissions à l’échappement

    Le contrôle technique entraîne un résultat :

    • Favorable (A) en l’absence de défaillance majeure et critique

    • Défavorable (S) s’il y a au moins une défaillance majeure

    • Défavorable (R) s’il y a au moins une défaillance critique

    Connaître la définition d’une défaillance mineure, majeure ou critique

    Le résultat du contrôle technique dépend des défaillances constatées et de leur niveau de gravité.

    • Défaillance mineure : il n’y a aucune conséquence sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement

    • Défaillance majeure : elle peut compromettre la sécurité du véhicule, avoir une conséquence négative sur l’environnement, ou mettre en danger les autres usagers de la route

    • Défaillance critique : elle constitue un danger direct et immédiat pour la sécurité routière, ou a une conséquence grave sur l’environnement

    Le résultat favorable (aucune défaillance constatée) du contrôle technique périodique est valable 2 ans pour une camionnette (CTTE).

    Il n’y a pas de contre-visite à faire.

    Un timbre sur le certificat d’immatriculation de la camionnette indique :

    • la date limite de validité du contrôle (date contrôle technique périodique + 2 ans),

    • et la mention POLLU suivie de la date limite de réalisation du contrôle technique complémentaire (date contrôle technique périodique + 1 an).

    Exemple

    Résultat favorable d’un contrôle technique réalisé le 14 mai 2024.

    Le contrôle est valable 2 ans, soit jusqu’au 14 mai 2026.

    Le prochain contrôle, appelé contrôle périodique, devra être réalisé le 14 mai 2026 au plus tard.

    Le contrôle complémentaire pollution devra être réalisé entre le 14 mars 2025 et le 13 mai 2025.

    À savoir

    La modification de l’immatriculation du véhicule n’a pas de conséquence sur la validité du contrôle technique. Par exemple, à la suite de l’immatriculation d’un véhicule d’occasion.

    Délai pour faire la contre-visite

    Le délai de validité varie si le résultat est défavorable pour défaillance majeure (S) ou critique (R).

    En cas de résultat défavorable pour défaillance majeure (S), la validité du contrôle est de 2 mois à partir de la date du contrôle technique périodique.

    Une contre-visite doit être réalisée dans le délai de 2 mois après le contrôle technique périodique.

    Exemple

    Résultat défavorable pour défaillance majeure (S) d’un contrôle technique réalisé le 14 mai 2024

    Une contre-visite doit être réalisée dans le délai de 2 mois, soit avant le 14 juillet 2024.

      En cas de résultat défavorable pour défaillance critique (R), la validité du contrôle est limitée au jour du contrôle.

      Une contre-visite doit être réalisée dans le délai de 2 mois après le contrôle technique périodique.

      Exemple

      Résultat défavorable pour défaillance critique (R) d’un contrôle technique réalisé le 14 mai 2024.

      La validité du contrôle est limitée au 14 mai 2024.

      Une contre-visite doit être réalisée dans le délai de 2 mois, soit avant le 14 juillet 2024.

        Documents à présenter en contre-visite

        Vous devez présenter les documents suivants :

        • Original du procès-verbal de contrôle technique défavorable

        • Certificat d’immatriculation (carte grise) du véhicule sauf dans certaines situations.

        Si vous ne pouvez pas présenter le procès-verbal, et que les données informatiques du contrôle technique défavorable ne peuvent pas être consultées, votre véhicule est soumis à un nouveau contrôle technique périodique.

        Où faire la contre-visite ?

        Vous pouvez faire la contre-visite dans le centre agréé qui a réalisé le contrôle technique périodique où les défaillances ont été constatées, ou dans un autre centre agréé.

        Où s’adresser ?

         Centre agréé de contrôle technique 

        Points contrôlés lors de la contre-visite

        Vous pouvez télécharger  l’arrêté du 18 juin 1991 qui définit les points à contrôler en annexe I .

        Le contrôleur détermine les points à contrôler sur la base des défaillances constatées lors du contrôle technique et vérifie que les défaillances constatées ont été réparées.

        Durée de validité de la contre-visite favorable

        En cas de résultat favorable de la contre-visite, la validité de la contre-visite est de 2 ans à partir de la date du contrôle technique périodique défavorable à l’origine de la contre-visite.

        Exemple

        Date du contrôle périodique défavorable : 5 juin 2024

        Date de la contre-visite favorable : 4 juillet 2024

        Délai de validité de la contre-visite (date du prochain contrôle périodique) : 5 juin 2026

        Il vous est remis un procès-verbal après chaque contrôle technique.

        Le procès-verbal mentionne notamment les points suivants :

        • Nature du contrôle (contrôle technique périodique, contre-visite)

        • Date du contrôle

        • Résultat du contrôle (favorable, défavorable pour défaillance majeure, défavorable pour défaillance critique)

        • Limite de validité du contrôle

        • Nature du prochain contrôle (contrôle périodique, contre-visite)

        • Identification du centre de contrôle et du contrôleur

        • Identification du véhicule

        • Kilométrage relevé

        • Informations sur le contrôle technique défavorable

        • Défaillances et niveaux de gravité (critiques, majeures, mineures, kilométrages relevés en contrôle technique)

        • Mesures réalisées

        À savoir

        Dans le procès-verbal du contrôle technique complémentaire, la mention «Contrôle technique complémentaire » est ajoutée à la rubrique « nature du contrôle » .

        Procès-verbal du contrôle technique

        Le procès-verbal qui vous est remis après le contrôle constitue la preuve que le contrôle technique a été fait.

        En cas de perte du procès-verbal, vous pouvez demander un duplicata et une attestation au centre où le contrôle a été réalisé.

        Carte grise complétée avec le timbre certificat d’immatriculation

        Le contrôleur met sur le certificat d’immatriculation du véhicule (carte grise) un timbre, dit timbre certificat d’immatriculation .

        Ce timbre indique le résultat du contrôle technique et sa date limite.

        Le certificat d’immatriculation (carte grise) du véhicule constitue une preuve du contrôle technique s’il est complété avec le timbre certificat d’immatriculation ou avec la date limite de validité du contrôle.

        À savoir

        Le contrôleur met également sur le véhicule une vignette qui indique la date limite de validité du contrôle réalisé.

        Le propriétaire du véhicule qui ne respecte pas les obligations du contrôle technique est sanctionné par une amende pouvant aller jusqu’à 750 € .

        En règle générale, il s’agit d’une amende forfaitaire de 135 € .

        En cas de contrôle par les forces de l’ordre (police ou gendarmerie), une décision d’immobilisation peut être prise.

        Dans ce cas, le certificat d’immatriculation (nouveau nom de la carte grise) du conducteur est retenue.

        Une fiche de circulation valable 7 jours lui est remise pour lui permettre de faire le contrôle technique.

        Pour récupérer sa carte grise, le conducteur doit présenter au commissariat ou à la gendarmerie le procès-verbal du contrôle technique attestant son résultat satisfaisant.

        La mise en fourrière du véhicule peut également être décidée :

        • en l’absence de présentation aux contrôles techniques obligatoires,

        • ou dans le cas où les réparations ou aménagements prescrits ne sont pas réalisés.

        En cas de litige sur le résultat du contrôle technique, les  voies de recours  sont affichées dans le centre qui a délivré le procès-verbal.

      Contrôle technique

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