Logement et habitat:Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée
Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.
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Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?
Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.
Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?
En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.
Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement
Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.
Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.
Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.
Article 1er :
Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.
Article 2 :
Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.
Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.
Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.
Article 3 :
L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Article 4 :
L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.
Article 5 :
L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.
L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.
Article 6 :
Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.
Article 7 :
L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Article 8 :
Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.
Article 9 :
Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.
Article 10 :
Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :
Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
Les logements de fonction
Les logements de gardien
Les logements-foyers
Article 11 :
La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.
Article 12 :
Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.
Article 13 :
Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).
Article 14 :
Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.
Article 15 :
Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.
Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
Une pièce d’identité.
À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.
Article 17 :
Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.
Article 18 :
Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.
Article 19 :
Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.
Article 20 :
La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.
Article 21 :
La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.
Article 22 :
La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.
Article 23 :
Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.
Article 24 :
La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.
Article 25 :
Sont exemptes de la taxe de séjour :
Les personnes mineures
Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire
Article 26 :
Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.
Article 30 :
Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.
Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.
Article 31 :
Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.
Article 32 :
Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.
Cette déclaration doit comporter :
La date à laquelle débute le séjour
La date de la perception de la taxe
L’adresse de l’hébergement
Le nombre de personnes y ayant séjourné
Le nombre de nuitées constatées
Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
Le montant de la taxe perçue
Le numéro d’enregistrement de l’hébergement
Article 33 :
Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.
L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.
Article 33 :
Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.
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Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR
Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.
Congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis) du fonctionnaire
Si vous êtes victime d’un accident du travail ou de trajet ou d’une maladie professionnelle et êtes dans l’incapacité d’exercer vos fonctions, vous pouvez être placé en congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis). Nous vous détaillons les règles applicables à ce congé. Ces règles varient selon que vous êtes victime d’un accident de travail (ou de trajet) ou d’une maladie professionnelle.
Maladie ou accident du travail dans la fonction publique
Dans quels cas un fonctionnaire est-il placé en Citis ?
Vous êtes placé en congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis) si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
Vous êtes victime d’un accident reconnu imputable au service , communément appelé . Il s’agit d’un accident survenu, quelle qu’en soit la cause, pendant le temps de travail et sur le lieu de travail, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions ou dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice d’une activité qui constitue le prolongement normal de vos fonctions, en l’absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particulière qui ne lierait pas l’accident au service
Vous êtes victime d’un accident de trajetreconnu imputable au service sur le parcours habituel entre votre résidence et votre lieu de travail ou votre lieu de restauration, pendant la durée normale pour effectuer ce parcours, sauf si un fait personnel ou toute autre circonstance particulière étrangère notamment aux nécessités de la vie courante peut détacher l’accident du service
Comment demander la mise en Citis ?
Déclaration d’accident
Pour obtenir un Citis, vous devez adresser par tout moyen à votre administration employeur une déclaration d’accident de service ou d’accident de trajet.
Certificat médical établi par un médecin indiquant la nature et la localisation des lésions résultant de l’accident et la durée probable de l’incapacité de travail qui en découle.
Délai de transmission de la déclaration d’accident
Vous devez transmettre la déclaration d’accident dans les 15 jours suivant la date de l’accident.
Quand les lésions sont médicalement constatées dans les 2 ans suivant l’accident, le certificat médical doit être transmis dans les 15 jours suivant la date de cette constatation.
Vous devez envoyer le volet n°1 à votre administration employeur dans les 48 heures suivant la date d’établissement du certificat et conserver les volets n°2 et 3.
Si l’accident entraîne un arrêt de travail, vous devez aussi transmettre le 4e volet avis d’arrêt de travail .
En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l’établissement de l’arrêt de travail.
En cas d’envoi de votre arrêt de travail au-delà de 48 heures, la rémunération qui vous est due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
Attention
En cas de non-respect des délais de transmission de la déclaration d’accident ou de l’arrêt de travail, la demande de prise en charge de l’accident dans le cadre d’un Citis est rejetée.
Éléments de rémunération concernés par la réduction
En cas d’envoi de votre arrêt de travail au-delà de 48 heures, la rémunération qui vous est due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
La réduction de moitié de votre rémunération concerne votre traitement indiciaire brut et vos primes et indemnités.
En revanche, les éléments de rémunération suivants continuent de vous être versés en intégralité :
Primes et indemnités liées au changement de résidence, à la primo-affectation, à la mobilité géographique et aux restructurations
Primes et indemnités liées à l’organisation du travail
Indemnités d’enseignement ou de jury et autres indemnités non directement liées à l’emploi
Part ou intégralité des primes et indemnités dont la modulation est fonction des résultats et de la manière de servir
Versements exceptionnels ou occasionnels de primes et indemnités correspondant à un fait générateur unique
Examen de votre demande par l’administration
Votre administration employeur se prononce sur l’imputabilité au service de votre accident, c’est-à-dire qu’elle examine si le lien entre l’accident et le service est établi.
Elle doit se prononcer dans le délai d’1 mois à partir de la date à laquelle elle reçoit votre déclaration d’accident et votre certificat médical.
Votre administration employeur peut vous soumettre à une expertise médicale par un médecin agréé pour vérifier le lien entre l’accident et le service.
Un médecin agréé est un médecin généraliste ou spécialiste figurant sur une liste établie, dans chaque département, par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé, après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Un médecin agréé a notamment pour rôle d’effectuer les contre-visites et les expertises.
Votre administration peut également mener une enquête administrative pour vérifier l’exactitude des faits et des circonstances ayant conduit à l’accident.
L’avis du conseil médical est recueilli lorsque le lien entre l’accident et le service n’est pas clairement établi en raison d’une faute personnelle de votre part ou de toute autre circonstance particulière.
Votre administration vous informe lorsqu’un examen par un médecin agréé, une enquête administrative ou l’avis du conseil médical est nécessaire.
Dans ce cas, le délai d’un mois pour se prononcer sur l’imputabilité au service de votre accident est prolongé de 3 mois.
En l’absence de décision de l’administration à la fin du délai d’1 ou 4 mois, vous êtes placé provisoirement en Citis pour la durée indiquée sur le certificat médical.
À la fin de l’instruction de votre demande, votre administration se prononce sur l’imputabilité au service de votre accident.
Si ce lien entre le service et votre accident est constaté, vous êtes placé en congé pour la durée de votre arrêt de travail.
Si le lien entre l’accident et le service n’est pas établi, l’administration retire sa décision de placement provisoire en congé pour invalidité temporaire imputable au service. Dans ce cas, vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
À noter
Pour obtenir la prolongation de votre congé, vous devez adresser un nouveau certificat médical à votre administration dans les 48 heures suivant son établissement.
Quelle est la durée du Citis ?
Le Citis n’a pas de durée maximale.
Il est prolongé jusqu’à ce que vous soyez en état de reprendre votre service ou jusqu’à votre mise à la retraite pour invalidité.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
Comment le Citis est-il rémunéré ?
Les conditions de rémunération pendant le Citis varient selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
La prime de service continue d’être versée sauf si vous êtes absent une année complète.
Vous avez également droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident.
À savoir
Les honoraires et les autres frais médicaux résultant des examens demandés par votre administration, les honoraires de médecin agréé et les frais éventuels de transport pour vous rendre à ces examens sont pris en charge par votre administration. La prise en charge des frais de transport est assurée sur présentation de justificatifs permettant de vérifier qu’ils sont nécessaires et en lien avec les examens médicaux réalisés.
Quelles sont les obligations du fonctionnaire pendant le Citis ?
Pendant votre congé pour invalidité temporaire imputable au service, vous devez vous soumettre aux examens médicaux demandés par votre administration :
Votre administration peut faire procéder à tout moment à votre examen par un médecin agréé
Si votre Citis dure plus de 6 mois, votre administration fait procéder obligatoirement à un examen au moins 1 fois par an.
Vous et votre administration pouvez saisir le conseil médical pour avis si vous contestez les conclusions du médecin agréé.
En cas de refus de vous soumettre à un examen médical, votre rémunération n’est plus versée jusqu’à ce vous réalisiez l’examen.
Pendant votre congé, vous devez cesser tout travail rémunéré (sauf les activités ordonnées et contrôlées médicalement pour la réadaptation à l’emploi).
En cas de non-respect de cette obligation, votre rémunération n’est plus versée et vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
Votre rémunération est rétablie à partir du jour où vous cessez toute activité rémunérée non autorisée.
Vous devez aussi respecter les obligations suivantes :
Informer votre administration de tout changement de résidence
Informer votre administration de toute absence de votre domicile supérieure à 2 semaines (sauf en cas d’hospitalisation) et indiquer vos dates et lieux de séjour
Le non-respect de ces obligations peut entraîner l’interruption du versement de votre rémunération.
Quels sont les effets du Citis sur la carrière du fonctionnaire titulaire ?
Le temps passé en Citis est sans effet sur vos droits à avancement (d’échelon et de grade) et à promotion interne.
Il est également sans effet sur votre retraite.
Le temps passé en Citis ne réduit pas vos droits aux autres congés, notamment aux congés suivants :
Si vous ne pouvez pas bénéficier de vos congés annuels en raison de votre Citis, une partie de vos congés annuels peut être reportée.
Les périodes pendant lesquelles vous êtes en congé pour invalidité temporaire imputable au service ne vous donnent pas droit à des RTT.
Pendant votre Citis, vous pouvez demander à bénéficier d’une formation ou d’un bilan de compétences ou à pratiquer une activité favorisant votre réadaptation ou votre reconversion professionnelle. Votre demande est soumise à l’avis favorable du conseil médical.
Que se passe-t-il en fin de congé pour invalidité temporaire imputable au service ?
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre accident sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade.
Si vous êtes fonctionnaire d’État et si vous avez été en congé pour invalidité temporaire imputable au service plus de 12 mois consécutifs, votre emploi a été déclaré vacant et vous pouvez avoir été remplacé par un autre fonctionnaire.
En l’absence de poste vacant correspondant à votre grade, vous êtes réintégré en surnombre. Ce surnombre est résorbé à la 1re vacance d’emploi de votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes inapte à reprendre vos fonctions, vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous pouvez être mis à la retraite pour invalidité quel que soit votre âge et quel que soit votre nombre de trimestres d’assurance retraite.
En cas de rechute
Si votre état de santé évolue après la date de guérison ou de consolidation de votre blessure et nécessite un traitement médical, vous pouvez à nouveau être placé en congé pour invalidité temporaire imputable au service.
Vous devez déclarer votre rechute dans le mois suivant sa constatation médicale à l’administration dans laquelle vous êtes affecté à la date de votre déclaration.
La déclaration de rechute s’effectue au moyen du même formulaire que la déclaration initiale d’accident.
Le formulaire doit être accompagné d’un certificat médical indiquant la nature et la localisation des lésions et la durée probable de l’incapacité de travail.
L’administration examine votre demande de mise en congé dans les mêmes conditions que lors de votre demande initiale de congé.
Mise à la retraite pour invalidité
Si vous avez été mis à la retraite pour invalidité, vous pouvez demander à l’administration qui a prononcé votre radiation des cadres à bénéficier du remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident qui a conduit à votre radiation.
Vous pouvez aussi demander à bénéficier du remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident en cas de rechute.
Dans quels cas un fonctionnaire est-il placé en Citis ?
Vous êtes placé en congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis) si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
Vous êtes victime d’un accident reconnu imputable au service , communément appelé . Il s’agit d’un accident survenu, quelle qu’en soit la cause, pendant le temps de travail et sur le lieu de travail, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions ou dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice d’une activité qui constitue le prolongement normal de vos fonctions, en l’absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particulière qui ne lierait pas l’accident au service
Vous êtes victime d’un accident de trajetreconnu imputable au service sur le parcours habituel entre votre résidence et votre lieu de travail ou votre lieu de restauration, pendant la durée normale pour effectuer ce parcours, sauf si un fait personnel ou toute autre circonstance particulière étrangère notamment aux nécessités de la vie courante peut détacher l’accident du service
Comment demander la mise en Citis ?
Déclaration d’accident
Pour obtenir un Citis, vous devez adresser par tout moyen à votre administration employeur une déclaration d’accident de service ou d’accident de trajet.
Certificat médical établi par un médecin indiquant la nature et la localisation des lésions résultant de l’accident et la durée probable de l’incapacité de travail qui en découle.
Délai de transmission de la déclaration d’accident
Vous devez transmettre la déclaration d’accident dans les 15 jours suivant la date de l’accident.
Quand les lésions sont médicalement constatées dans les 2 ans suivant l’accident, le certificat médical doit être transmis dans les 15 jours suivant la date de cette constatation.
Vous devez envoyer le volet n°1 à votre administration employeur dans les 48 heures suivant la date d’établissement du certificat et conserver les volets n°2 et 3.
Si l’accident entraîne un arrêt de travail, vous devez aussi transmettre le 4e volet avis d’arrêt de travail .
En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l’établissement de l’arrêt de travail.
En cas d’envoi de votre arrêt de travail au-delà de 48 heures, la rémunération qui vous est due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
Attention
En cas de non-respect des délais de transmission de la déclaration d’accident ou de l’arrêt de travail, la demande de prise en charge de l’accident dans le cadre d’un Citis est rejetée.
Éléments de rémunération concernés par la réduction
En cas d’envoi de votre arrêt de travail au-delà de 48 heures, la rémunération qui vous est due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
La réduction de moitié de votre rémunération concerne votre traitement indiciaire brut et vos primes et indemnités.
En revanche, les éléments de rémunération suivants continuent de vous être versés en intégralité :
Primes et indemnités liées au changement de résidence, à la primo-affectation, à la mobilité géographique et aux restructurations
Primes et indemnités liées à l’organisation du travail
Indemnités d’enseignement ou de jury et autres indemnités non directement liées à l’emploi
Part ou intégralité des primes et indemnités dont la modulation est fonction des résultats et de la manière de servir
Versements exceptionnels ou occasionnels de primes et indemnités correspondant à un fait générateur unique
Examen de votre demande par l’administration
Votre administration employeur se prononce sur l’imputabilité au service de votre accident, c’est-à-dire qu’elle examine si le lien entre l’accident et le service est établi.
Elle doit se prononcer dans le délai d’1 mois à partir de la date à laquelle elle reçoit votre déclaration d’accident et votre certificat médical.
Votre administration employeur peut vous soumettre à une expertise médicale par un médecin agréé pour vérifier le lien entre l’accident et le service.
Un médecin agréé est un médecin généraliste ou spécialiste figurant sur une liste établie, dans chaque département, par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé, après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Un médecin agréé a notamment pour rôle d’effectuer les contre-visites et les expertises.
Votre administration peut également mener une enquête administrative pour vérifier l’exactitude des faits et des circonstances ayant conduit à l’accident.
L’avis du conseil médical est recueilli lorsque le lien entre l’accident et le service n’est pas clairement établi en raison d’une faute personnelle de votre part ou de toute autre circonstance particulière.
Votre administration vous informe lorsqu’un examen par un médecin agréé, une enquête administrative ou l’avis du conseil médical est nécessaire.
Dans ce cas, le délai d’un mois pour se prononcer sur l’imputabilité au service de votre accident est prolongé de 3 mois.
En l’absence de décision de l’administration à la fin du délai d’1 ou 4 mois, vous êtes placé provisoirement en Citis pour la durée indiquée sur le certificat médical.
À la fin de l’instruction de votre demande, votre administration se prononce sur l’imputabilité au service de votre accident.
Si ce lien entre le service et votre accident est constaté, vous êtes placé en congé pour la durée de votre arrêt de travail.
Si le lien entre l’accident et le service n’est pas établi, l’administration retire sa décision de placement provisoire en congé pour invalidité temporaire imputable au service. Dans ce cas, vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
À noter
Pour obtenir la prolongation de votre congé, vous devez adresser un nouveau certificat médical à votre administration dans les 48 heures suivant son établissement.
Quelle est la durée du Citis ?
La durée du Citis dépend de votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
La durée du Citis est limitée à 5 ans.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
Le Citis n’a pas de durée maximale.
Il est prolongé jusqu’à ce que vous soyez en état de reprendre votre service ou jusqu’à votre licenciement.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
La durée du Citis est limitée à 5 ans.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
Comment le Citis est-il rémunéré ?
Les conditions de rémunération pendant le Citis varient selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
La prime de service continue d’être versée sauf si vous êtes absent une année complète.
Vous avez également droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident.
À savoir
Les honoraires et les autres frais médicaux résultant des examens demandés par votre administration, les honoraires de médecin agréé et les frais éventuels de transport pour vous rendre à ces examens sont pris en charge par votre administration. La prise en charge des frais de transport est assurée sur présentation de justificatifs permettant de vérifier qu’ils sont nécessaires et en lien avec les examens médicaux réalisés.
Quelles sont les obligations du fonctionnaire pendant le Citis ?
Pendant votre congé pour invalidité temporaire imputable au service, vous devez vous soumettre aux examens médicaux demandés par votre administration :
Votre administration peut faire procéder à tout moment à votre examen par un médecin agréé
Si votre Citis dure plus de 6 mois, votre administration fait procéder obligatoirement à un examen au moins 1 fois par an.
Vous et votre administration pouvez saisir le conseil médical pour avis si vous contestez les conclusions du médecin agréé.
En cas de refus de vous soumettre à un examen médical, votre rémunération n’est plus versée jusqu’à ce vous réalisiez l’examen.
Pendant votre congé, vous devez cesser tout travail rémunéré (sauf les activités ordonnées et contrôlées médicalement pour la réadaptation à l’emploi).
En cas de non-respect de cette obligation, votre rémunération n’est plus versée et vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
Votre rémunération est rétablie à partir du jour où vous cessez toute activité rémunérée non autorisée.
Vous devez aussi respecter les obligations suivantes :
Informer votre administration de tout changement de résidence
Informer votre administration de toute absence de votre domicile supérieure à 2 semaines (sauf en cas d’hospitalisation) et indiquer vos dates et lieux de séjour
Le non-respect de ces obligations peut entraîner l’interruption du versement de votre rémunération.
Quels sont les effets du Citis sur la carrière du fonctionnaire stagiaire ?
Le temps passé en congé pour invalidité temporaire imputable au service est pris en compte pour déterminer vos droits à avancement.
Il est aussi pris en compte pour votre retraite.
Le temps passé en Citis ne réduit pas vos droits aux autres congés, notamment aux congés suivants :
Que se passe-t-il en fin de congé pour invalidité temporaire imputable au service ?
Votre situation en fin de congé varie selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre accident sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade.
Si vous avez été en congé plus de 12 mois consécutifs, votre emploi précédent a été déclaré vacant et vous pouvez avoir été remplacé par un autre fonctionnaire.
En l’absence de poste vacant correspondant à votre grade, vous êtes réintégré en surnombre.
Ce surnombre est résorbé à la 1re vacance d’emploi de votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous êtes licencié.
Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.
Dans votre administration d’origine, vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé ou mis à la retraite pour invalidité.
Vous avez droit à une rente calculée et revalorisée dans les mêmes conditions que celles applicables aux salariés de droit privé.
Le taux d’incapacité retenu pour le calcul de la rente est déterminé par le conseil médical.
Cette rente est versée par l’administration qui vous employait en tant que fonctionnaire stagiaire.
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre accident sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous êtes licencié.
Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.
Dans votre administration d’origine, vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé ou mis à la retraite pour invalidité.
Vous avez droit à une rente calculée et revalorisée dans les mêmes conditions que celles applicables aux salariés de droit privé.
Le taux d’incapacité retenu pour le calcul de la rente est déterminé par le conseil médical.
Cette rente est versée par l’administration qui vous employait en tant que fonctionnaire stagiaire.
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre accident sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade, si besoin en surnombre. Le surnombre est résorbé à la 1re vacance d’emploi de votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous êtes licencié.
Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.
Dans votre administration d’origine, vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé ou mis à la retraite pour invalidité.
Vous avez droit à une rente calculée et revalorisée dans les mêmes conditions que celles applicables aux salariés de droit privé.
Le taux d’incapacité retenu pour le calcul de la rente est déterminé par le conseil médical.
Cette rente est versée par l’administration qui vous employait en tant que fonctionnaire stagiaire.
Dans quels cas est-on placé en Citis ?
Vous êtes placé en congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis) si vous contractez une maladie professionnelle dans l’exercice de vos fonctions.
Comment demander la mise en Citis ?
Déclaration de maladie professionnelle
Pour obtenir un Citis, vous devez adresser par tout moyen à votre administration employeur une déclaration de maladie professionnelle.
Certificat médical établi par votre médecin indiquant la nature et la localisation des lésions résultant de la maladie et la durée probable de l’incapacité de travail
Délai de transmission de la déclaration de maladie professionnelle
Vous devez transmettre la déclaration de maladie professionnelle dans les 2 ans suivant la date de la 1re constatation médiale de votre maladie ou la date à laquelle vous êtes informé par un certificat médical du lien possible entre votre maladie et une activité professionnelle.
Lorsque des modifications sont apportées aux tableaux de maladies professionnelles après qu’il a été médicalement constaté que vous êtes atteint d’une maladie nouvellement inscrite à ces tableaux, vous devez adresser votre déclaration de maladie professionnelle dans les 2 ans suivant la date d’entrée en vigueur de ces modifications.
Dans ce cas, la reconnaissance de votre maladie professionnelle débute à la date d’entrée en vigueur des modifications des tableaux de maladies professionnelles.
Vous devez envoyer le volet n°1 à votre administration employeur dans les 48 heures suivant la date d’établissement du certificat et conserver les volets n°2 et 3.
Si la maladie entraîne un arrêt de travail, vous devez aussi transmettre le 4e volet avis d’arrêt de travail .
En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l’établissement de l’arrêt de travail.
En cas de non-respect de ce délai de 48 heures, la rémunération due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
En cas de non-respect des délais de transmission de la déclaration de maladie professionnelle ou de l’arrêt de travail, la demande de prise en charge de l’accident dans le cadre d’un Citis est rejetée.
Éléments de rémunération concernés par la réduction de moitié
En cas de non-respect de ce délai de 48 heures, la rémunération due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
La réduction de moitié de votre rémunération concerne votre traitement indiciaire brut et vos primes et indemnités.
En revanche, les éléments de rémunération suivants continuent de vous être versés en intégralité :
Primes et indemnités liées au changement de résidence, à la primo-affectation, à la mobilité géographique et aux restructurations
Primes et indemnités liées à l’organisation du travail
Indemnités d’enseignement ou de jury et autres indemnités non directement liées à l’emploi
Part ou intégralité des primes et indemnités dont la modulation est fonction des résultats et de la manière de servir
Versements exceptionnels ou occasionnels de primes et indemnités correspondant à un fait générateur unique
Examen de votre demande par l’administration
Votre administration employeur se prononce sur l’imputabilité au service de votre maladie, c’est-à-dire qu’elle examine si le lien entre la maladie et le service est établi.
Elle doit se prononcer dans le délai de 2 mois à partir de la date à laquelle elle reçoit votre dossier complet comprenant votre déclaration de maladie professionnelle, le certificat médical et le résultat des examens médicaux complémentaires éventuellement prescrits par les tableaux de maladies professionnelles.
Votre administration employeur peut vous soumettre à une expertise médicale par un médecin agréé pour vérifier le lien entre la maladie et le service.
Un médecin agréé est un médecin généraliste ou spécialiste figurant sur une liste établie, dans chaque département, par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé, après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Un médecin agréé a notamment pour rôle d’effectuer les contre-visites et les expertises.
Votre administration peut également mener une enquête administrative pour vérifier l’exactitude des faits et des circonstances ayant conduit à l’apparition de la maladie.
L’avis du conseil médical est recueilli lorsque l’affection résulte d’une maladie non inscrite aux tableaux des maladies professionnelles.
Le médecin du travail remet un rapport au conseil médical, sauf s’il constate que votre maladie est liée au service. Dans ce cas, il en informe l’administration.
Votre administration vous informe lorsqu’un examen par un médecin agréé, une enquête complémentaire ou l’avis du conseil médical est nécessaire.
Dans ce cas, le délai de 2 mois pour se prononcer sur l’imputabilité au service de votre maladie est prolongé de 3 mois.
En l’absence de décision de l’administration à la fin du délai de 2 ou 5 mois, vous êtes placé provisoirement en Citis pour la durée indiquée sur le certificat médical.
À la fin de l’instruction de votre demande, votre administration se prononce sur l’imputabilité au service de votre maladie.
Si le lien entre le service et votre maladie est constaté, vous êtes placé en congé pour la durée de votre arrêt de travail.
Si le lien entre la maladie et le service n’est pas établi, l’administration retire sa décision de placement provisoire en congé pour invalidité temporaire imputable au service. Dans ce cas, vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
Pour obtenir la prolongation de votre congé, vous devez adresser un nouveau certificat médical à votre administration dans les 48 heures suivant son établissement.
Quelle est la durée du Citis ?
Le Citis n’a pas de durée maximale.
Il est prolongé jusqu’à ce que vous soyez en état de reprendre votre service ou jusqu’à votre mise à la retraite pour invalidité.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
Comment le Citis est-il rémunéré ?
Les conditions de rémunération pendant le Citis varient selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
La prime de service continue d’être versée sauf si vous êtes absent une année complète.
Vous avez également droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident.
À savoir
Les honoraires et les autres frais médicaux résultant des examens demandés par votre administration, les honoraires de médecin agréé et les frais éventuels de transport pour vous rendre à ces examens sont pris en charge par votre administration. La prise en charge des frais de transport est assurée sur présentation de justificatifs permettant de vérifier qu’ils sont nécessaires et en lien avec les examens médicaux réalisés.
Quelles sont les obligations du fonctionnaire pendant le Citis ?
Pendant votre congé pour invalidité temporaire imputable au service, vous devez vous soumettre aux examens médicaux demandés par votre administration :
Votre administration peut faire procéder à tout moment à votre examen par un médecin agréé
Si votre Citis dure plus de 6 mois, votre administration fait procéder obligatoirement à un examen au moins 1 fois par an.
Vous et votre administration pouvez saisir le conseil médical pour avis si vous contestez les conclusions du médecin agréé.
En cas de refus de vous soumettre à un examen médical, votre rémunération n’est plus versée jusqu’à ce vous réalisiez l’examen.
Pendant votre congé, vous devez cesser tout travail rémunéré (sauf les activités ordonnées et contrôlées médicalement pour la réadaptation à l’emploi).
En cas de non-respect de cette obligation, votre rémunération n’est plus versée et vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
Votre rémunération est rétablie à partir du jour où vous cessez toute activité rémunérée non autorisée.
Vous devez aussi respecter les obligations suivantes :
Informer votre administration de tout changement de résidence
Informer votre administration de toute absence de votre domicile supérieure à 2 semaines (sauf en cas d’hospitalisation) et indiquer vos dates et lieux de séjour
Le non-respect de ces obligations peut entraîner l’interruption du versement de votre rémunération.
Quels sont les effets du Citis sur la carrière du fonctionnaire titulaire ?
Le temps passé en Citis est sans effet sur vos droits à avancement (d’échelon et de grade) et à promotion interne.
Il est également sans effet sur votre retraite.
Le temps passé en Citis ne réduit pas vos droits aux autres congés, notamment aux congés suivants :
Si vous ne pouvez pas bénéficier de vos congés annuels en raison de votre Citis, une partie de vos congés annuels peut être reportée.
Les périodes pendant lesquelles vous êtes en congé pour invalidité temporaire imputable au service ne vous donnent pas droit à des RTT.
Pendant votre Citis, vous pouvez demander à bénéficier d’une formation ou d’un bilan de compétences ou à pratiquer une activité favorisant votre réadaptation ou votre reconversion professionnelle. Votre demande est soumise à l’avis favorable du conseil médical.
Que se passe-t-il en fin de congé pour invalidité temporaire imputable au service ?
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre maladie sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade.
Si vous êtes fonctionnaire d’État et si vous avez été en congé pour invalidité temporaire imputable au service plus de 12 mois consécutifs, votre emploi précédent a été déclaré vacant et vous pouvez avoir été remplacé par un autre fonctionnaire.
En l’absence de poste vacant correspondant à votre grade, vous êtes réintégré en surnombre. Ce surnombre est résorbé à la 1re vacance d’emploi de votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes inapte à reprendre vos fonctions, vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous pouvez être mis à la retraite pour invalidité quel que soit votre âge et quel que soit votre nombre de trimestres d’assurance retraite.
En cas de rechute
Si votre état de santé évolue après la date de guérison ou de consolidation de vos lésions et nécessite un traitement médical, vous pouvez à nouveau être placé en congé pour invalidité temporaire imputable au service.
Vous devez déclarer votre rechute dans le mois suivant sa constatation médicale à l’administration dans laquelle vous êtes affecté à la date de votre déclaration.
La déclaration de rechute s’effectue au moyen du même formulaire que la déclaration initiale de la maladie professionnelle.
Le formulaire doit être accompagné d’un certificat médical indiquant la nature et la localisation des lésions et la durée probable de l’incapacité de travail.
L’administration examine votre demande de mise en congé dans les mêmes conditions que lors de votre demande initiale de congé.
Mise à la retraite pour invalidité
Si vous avez été mis à la retraite pour invalidité, vous pouvez demander à l’administration qui a prononcé votre radiation des cadres à bénéficier du remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par la maladie dont a découlé votre radiation.
Vous pouvez aussi demander à bénéficier du remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par la maladie en cas de rechute.
Dans quels cas est-on placé en Citis ?
Vous êtes placé en congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis) si vous contractez une maladie professionnelle dans l’exercice de vos fonctions.
Comment demander la mise en Citis ?
Déclaration de maladie professionnelle
Pour obtenir un Citis, vous devez adresser par tout moyen à votre administration employeur une déclaration de maladie professionnelle.
Certificat médical établi par votre médecin indiquant la nature et la localisation des lésions résultant de la maladie et la durée probable de l’incapacité de travail
Délai de transmission de la déclaration de maladie professionnelle
Vous devez transmettre la déclaration de maladie professionnelle dans les 2 ans suivant la date de la 1re constatation médiale de votre maladie ou la date à laquelle vous êtes informé par un certificat médical du lien possible entre votre maladie et une activité professionnelle.
Lorsque des modifications sont apportées aux tableaux de maladies professionnelles après qu’il a été médicalement constaté que vous êtes atteint d’une maladie nouvellement inscrite à ces tableaux, vous devez adresser votre déclaration de maladie professionnelle dans les 2 ans suivant la date d’entrée en vigueur de ces modifications.
Dans ce cas, la reconnaissance de votre maladie professionnelle débute à la date d’entrée en vigueur des modifications des tableaux de maladies professionnelles.
Vous devez envoyer le volet n°1 à votre administration employeur dans les 48 heures suivant la date d’établissement du certificat et conserver les volets n°2 et 3.
Si la maladie entraîne un arrêt de travail, vous devez aussi transmettre le 4e volet avis d’arrêt de travail .
En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l’établissement de l’arrêt de travail.
En cas de non-respect de ce délai de 48 heures, la rémunération due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
En cas de non-respect des délais de transmission de la déclaration de maladie professionnelle ou de l’arrêt de travail, la demande de prise en charge de l’accident dans le cadre d’un Citis est rejetée.
Éléments de rémunération concernés par la réduction de moitié
En cas de non-respect de ce délai de 48 heures, la rémunération due entre la date d’établissement de l’arrêt de travail et la date de sa transmission est réduite de moitié.
La réduction de moitié de votre rémunération concerne votre traitement indiciaire brut et vos primes et indemnités.
En revanche, les éléments de rémunération suivants continuent de vous être versés en intégralité :
Primes et indemnités liées au changement de résidence, à la primo-affectation, à la mobilité géographique et aux restructurations
Primes et indemnités liées à l’organisation du travail
Indemnités d’enseignement ou de jury et autres indemnités non directement liées à l’emploi
Part ou intégralité des primes et indemnités dont la modulation est fonction des résultats et de la manière de servir
Versements exceptionnels ou occasionnels de primes et indemnités correspondant à un fait générateur unique
Examen de votre demande par l’administration
Votre administration employeur se prononce sur l’imputabilité au service de votre maladie, c’est-à-dire qu’elle examine si le lien entre la maladie et le service est établi.
Elle doit se prononcer dans le délai de 2 mois à partir de la date à laquelle elle reçoit votre dossier complet comprenant votre déclaration de maladie professionnelle, le certificat médical et le résultat des examens médicaux complémentaires éventuellement prescrits par les tableaux de maladies professionnelles.
Votre administration employeur peut vous soumettre à une expertise médicale par un médecin agréé pour vérifier le lien entre la maladie et le service.
Un médecin agréé est un médecin généraliste ou spécialiste figurant sur une liste établie, dans chaque département, par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé, après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Un médecin agréé a notamment pour rôle d’effectuer les contre-visites et les expertises.
Votre administration peut également mener une enquête administrative pour vérifier l’exactitude des faits et des circonstances ayant conduit à l’apparition de la maladie.
L’avis du conseil médical est recueilli lorsque l’affection résulte d’une maladie non inscrite aux tableaux des maladies professionnelles.
Le médecin du travail remet un rapport au conseil médical, sauf s’il constate que votre maladie est liée au service. Dans ce cas, il en informe l’administration.
Votre administration vous informe lorsqu’un examen par un médecin agréé, une enquête complémentaire ou l’avis du conseil médical est nécessaire.
Dans ce cas, le délai de 2 mois pour se prononcer sur l’imputabilité au service de votre maladie est prolongé de 3 mois.
En l’absence de décision de l’administration à la fin du délai de 2 ou 5 mois, vous êtes placé provisoirement en Citis pour la durée indiquée sur le certificat médical.
À la fin de l’instruction de votre demande, votre administration se prononce sur l’imputabilité au service de votre maladie.
Si le lien entre le service et votre maladie est constaté, vous êtes placé en congé pour la durée de votre arrêt de travail.
Si le lien entre la maladie et le service n’est pas établi, l’administration retire sa décision de placement provisoire en congé pour invalidité temporaire imputable au service. Dans ce cas, vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
Pour obtenir la prolongation de votre congé, vous devez adresser un nouveau certificat médical à votre administration dans les 48 heures suivant son établissement.
Quelle est la durée du Citis ?
La durée du Citis dépend de votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
La durée du Citis est limitée à 5 ans.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
Le Citis n’a pas de durée maximale.
Il est prolongé jusqu’à ce que vous soyez en état de reprendre votre service ou jusqu’à votre licenciement.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
La durée du Citis est limitée à 5 ans.
Si la demande de Citis est présentée au cours d’un congé de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée, la 1re période de Citis part du 1er jour de ce congé initial.
Comment le Citis est-il rémunéré ?
Les conditions de rémunération pendant le Citis varient selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
La prime de service continue d’être versée sauf si vous êtes absent une année complète.
Vous avez également droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident.
À savoir
Les honoraires et les autres frais médicaux résultant des examens demandés par votre administration, les honoraires de médecin agréé et les frais éventuels de transport pour vous rendre à ces examens sont pris en charge par votre administration. La prise en charge des frais de transport est assurée sur présentation de justificatifs permettant de vérifier qu’ils sont nécessaires et en lien avec les examens médicaux réalisés.
Quelles sont les obligations du fonctionnaire pendant le Citis ?
Pendant votre congé pour invalidité temporaire imputable au service, vous devez vous soumettre aux examens médicaux demandés par votre administration :
Votre administration peut faire procéder à tout moment à votre examen par un médecin agréé
Si votre Citis dure plus de 6 mois, votre administration fait procéder obligatoirement à un examen au moins 1 fois par an.
Vous et votre administration pouvez saisir le conseil médical pour avis si vous contestez les conclusions du médecin agréé.
En cas de refus de vous soumettre à un examen médical, votre rémunération n’est plus versée jusqu’à ce vous réalisiez l’examen.
Pendant votre congé, vous devez cesser tout travail rémunéré (sauf les activités ordonnées et contrôlées médicalement pour la réadaptation à l’emploi).
En cas de non-respect de cette obligation, votre rémunération n’est plus versée et vous devez rembourser les rémunérations perçues à tort et les frais médicaux pris en charge par votre administration.
Votre rémunération est rétablie à partir du jour où vous cessez toute activité rémunérée non autorisée.
Vous devez aussi respecter les obligations suivantes :
Informer votre administration de tout changement de résidence
Informer votre administration de toute absence de votre domicile supérieure à 2 semaines (sauf en cas d’hospitalisation) et indiquer vos dates et lieux de séjour
Le non-respect de ces obligations peut entraîner l’interruption du versement de votre rémunération.
Quels sont les effets du Citis sur la carrière du fonctionnaire stagiaire ?
Le temps passé en congé pour invalidité temporaire imputable au service est pris en compte pour déterminer vos droits à avancement.
Il est aussi pris en compte pour votre retraite.
Le temps passé en Citis ne réduit pas vos droits aux autres congés, notamment aux congés suivants :
Que se passe-t-il en fin de congé pour invalidité temporaire imputable au service ?
Votre situation en fin de congé varie selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre maladie sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade.
Si vous avez été en congé plus de 12 mois consécutifs, votre emploi précédent a été déclaré vacant et vous pouvez avoir été remplacé par un autre fonctionnaire.
En l’absence de poste vacant correspondant à votre grade, vous êtes réintégré en surnombre. Ce surnombre est résorbé à la 1re vacance d’emploi de votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous êtes licencié.
Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.
Vous avez droit à une rente calculée et revalorisée dans les mêmes conditions que celles applicables aux salariés de droit privé.
Le taux d’incapacité retenu pour le calcul de la rente est déterminé par le conseil médical.
Cette rente est versée par l’administration qui vous employait en tant que fonctionnaire stagiaire.
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre maladie sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous êtes licencié.
Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.
Vous avez droit à une rente calculée et revalorisée dans les mêmes conditions que celles applicables aux salariés de droit privé.
Le taux d’incapacité retenu pour le calcul de la rente est déterminé par le conseil médical.
Cette rente est versée par l’administration qui vous employait en tant que fonctionnaire stagiaire.
Lorsque vous êtes guéri ou que les lésions résultant de votre maladie sont stabilisées, vous devez transmettre à votre administration un certificat médical final de guérison ou de consolidation.
Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réintégré dans votre emploi ou réaffecté dans un emploi correspondant à votre grade, si besoin en surnombre. Le surnombre est résorbé à la 1re vacance d’emploi de votre grade.
Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé si nécessaire.
Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous êtes licencié.
Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.