Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Douane : quels produits est-il interdit de rapporter en France ?

Il est interdit d’entrer en France avec des drogues, des contrefaçons, certains végétaux et animaux. Les armes, les animaux, les fruits et légumes, les œuvres d’art , notamment, sont soumis à une réglementation stricte. Si vous ne la respectez pas, vous risquez des sanctions. Nous vous présentons les informations à connaître.

À noter

Les principaux produits sont traités ci-dessous. La liste n’est cependant pas limitative. En cas de besoin, renseignez-vous auprès d’Infos Douane Service.

    La législation varie en fonction du pays d’où vous revenez (depuis l’Union européenne (UE) ou d’une autre zone).

    Vous pouvez rapporter des produits alimentaires, à 2 conditions :

    • qu’ils soient destinés à la consommation,

    • et que les quantités correspondent à un usage personnel.

    Il existe cependant des  règles particulières pour certains produits et en fonction de certains pays .

    Renseignez-vous alors auprès d’Info Douane Service ou du service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) :

    Où s’adresser ?

    Infos Douane Service

    Pour obtenir des informations douanières concernant l’exportation, l’importation, les formulaires douaniers, les transports et le passage aux frontières, les franchises…

    Par téléphone

    0 800 94 40 40

    Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h

    Numéro gratuit, prix d’un appel local

    Hors métropole ou depuis l’étranger, composer le +33 1 72 40 78 50

    Par messagerie

    Accès au  formulaire de contact 

      L’introduction en France de produits alimentaires en provenance d’un pays non membre de l’Union européenne ou d’un pays de l’Outre-mer est très contrôlée.

      Sont interdits, tous les aliments d’origine animale  :

      • Viande

      • Produits à base de viande

      • Produits laitiers

      À noter

      Si vous revenez des îles Féroé ou du Groenland, vous pouvez rapporter de petites quantités de viandes et de produits laitiers (10 kg maximum). Il n’y a pas de restrictions en quantité sur les poissons et les produits de la pêche venant de ces deux territoires.

      Sont tolérés  selon les seuils de quantité (en kg) et le mode de conditionnement  :

      • Produits de la pêche

      • Miel

      • Escargots

      • Lait en poudre pour nourrisson

      • Nourriture pour animaux domestiques

      Pour l’introduction de tous les fruits et légumes, vous devez présenter un certificat phytosanitaire obtenu auprès du pays de provenance.

      À savoir

      Seuls les bananes, noix de coco, durian, dattes et ananas sont autorisés à entrer en France sans limite de quantité et sans certificat phytosanitaire.

        Animal de compagnie

        Vous devez vérifier que votre animal est bien autorisé à entrer en France.

        La plupart des animaux de compagnie doivent être vaccinés et pucés (ou tatoués), et posséder un passeport européen d’indentification.

        Pour ces démarches, vous devez consulter un vétérinaire.

        Espèces animales protégées, menacées d’extinction

        Il est interdit de ramener un animal protégé en voie de disparition ou dangereux pour l’écosystème.

        Les parties d’animaux morts (dents, carapaces, peau…) sont également protégées et interdites d’entrée en France.

        Les espèces animales suivantes, notamment, sont protégées : tortue, chimpanzé, écureuil, hérisson, loup, ours, lynx, vipère aspic.

        Si vous souhaitez rapporter en France un animal non domestique inscrit comme espèce protégée, vous devez demander une autorisation.

        La liste des espèces protégées est disponible sur l’application i-CITES :

      • Recherche des espèces végétales et animales protégées par la Convention CITES
      • Avant votre départ, vous devez faire une demande de certificat d’exportation et d’importation (en France) depuis le pays d’origine.

      • Demande de permis et de certificat d’importation (CITES)
      • Demande de permis d’exportation et de certificat de réexportation (CITES)
      • À savoir

        Il est conseillé de faire votre demande de permis et de certificat d’exportation et d’importation plusieurs semaines (1 à 4 semaines de délai d’instruction des dossiers) avant l’importation en France.

        Pour toute question sur un cas particulier et pour connaître votre interlocuteur CITES en fonction de votre région :

        Où s’adresser ?

         Vos interlocuteurs CITES 

        Convention CITES sur le commerce international des espèces protégées

        Les transports d’espèces animales sont contrôlés par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dite .

        Vous risquez jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende si vous ne présentez pas de permis ou de certificat CITES pour la détention de ces produits ou de ces animaux.

        Attention

        Des produits issus d’espèces animales protégées peuvent être vendus de façon illégale à l’étranger (bijoux en ivoire, vêtements en peau de python). Vous risquez la confiscation des objets à la douane, une amende élevée et une peine de prison.

        Détenir, transporter dans ses bagages ou faire entrer en France des produits de contrefaçon est illégal.

        Ces produits peuvent être dangereux pour la santé des utilisateurs. En effet les substances qui composent leur fabrication ne sont pas vérifiées.

        Si vous possédez un objet de contrefaçon lors d’un contrôle douanier, il s’agit d’un délit.

        Vous devez alors payer une amende comprise entre 1 et 2 fois la valeur de l’objet (non contrefait).

        Vous risquez également une peine de 3 ans de prison et 300 000 € d’amende.

        Exemple

        La contrefaçon concerne tous types d’objets : jouet, vêtement, maroquinerie, lunettes, médicament, appareil ménager, pièce détachée, cigarettes, parfum, produit cosmétique, logiciel, musique, ordinateur, téléphone portable, etc.

        Détenir, transporter ou faire entrer en France des stupéfiants est illégal.

        Exemple

        Amphétamines, cannabis, champignons hallucinogènes, cocaïne, ecstasy, héroïne, LSD, méthadone, morphine, opium

        Un stupéfiant est une drogue illicite.

        Détenir ou importer de la drogue est un délit.

        Vous risquez une amende de 7 500 000 € et 10 ans de prison.

        À noter

        Certaines drogues peuvent être prises comme médicament. Les quantités doivent alors correspondre à un usage personnel. Si vous revenez d’un pays hors espace Schengen, vous devez présenter l’ordonnance médicale.

        En cas de doute, vous pouvez vous adresser à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) :

        Vous devez définir la catégorie de médicaments que vous transportez.

        Il en existe 2 catégories :

        • Les médicaments de la famille des stupéfiants (méthadone et morphine par exemple)

        • Les médicaments ordinaires qui ne sont pas assimilés à des drogues

        L’entrée en France des médicaments stupéfiants suit des règles différentes de celles pour les autres médicaments.

        À noter

        Quelle que soit la situation, il est prudent de partir en voyage avec l’ordonnance de votre médecin pour justifier plus facilement le transport de médicaments.

        La réglementation diffère selon que vous revenez d’un pays membre de l’espace Schengen ou non.

        Par exemple, le Royaume-Uni ne fait pas partie de l’espace Schengen.

        La législation varie en fonction du pays d’où vous revenez : depuis un pays de l’espace Schengen ou d’une autre zone.

        La quantité de médicaments transportés doit correspondre à un usage personnel et pour la durée d’un traitement (maximum 3 mois).

        Lors d’un contrôle douanier, vous devez présenter :

        • soit l’ordonnance du médecin correspondant aux médicaments,

        • soit un certificat médical administratif obtenu auprès de l’Agence régionale de santé.

        Où s’adresser ?

         Agence régionale de santé (ARS) 

          La quantité de médicaments transportés doit correspondre à un usage personnel et pour la durée d’un traitement (maximum 3 mois).

          Vous devez présenter l’ordonnance de votre médecin aux autorités de contrôle.

              La quantité de médicaments que vous transportez doit correspondre à un usage personnel et à la durée du traitement ou à 3 mois de traitement maximum.

              À la douane, une ordonnance du médecin n’est pas nécessaire.

              Cependant, par précaution, il est conseillé d’avoir une ordonnance valide (moins de 3 mois) avec vous.

                Attention

                Si votre traitement nécessite de voyager avec des aiguilles, des seringues ou des stylos injecteurs, il est conseillé de détenir un certificat médical. Il faut le demander à votre médecin traitant qui le rédige. Le contrôle douanier est alors plus facile si vous pouvez présenter un certificat médical aux autorités.

                L’importation d’œuvres d’arts et de biens culturels en France fait l’objet de contrôles stricts par les Douanes.

                Il est interdit de faire entrer en France un bien culturel ou une œuvre d’art sans avoir obtenu une autorisation de sortie du pays d’origine.

                Les Douanes distinguent 2 catégories d’œuvres d’art avec des contrôles distincts :

                • Œuvre d’art d’intérêt national soumise à l’inventaire considérée comme trésor national (œuvre appartenant à un musée ou une fondation)

                • Œuvre d’art considérée comme bien culturel (toutes celles n’appartenant pas au trésor national)

                À noter

                Le contrôle douanier est effectué pour lutter contre les  trafics de biens culturels sortis de façon illégale de leur pays d’origine .

                Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le  site des Douanes sur l’importation de biens culturels .

                À savoir

                Dans le cas où une œuvre d’art est transportée par son auteur, les documents d’accompagnements nationaux et européens ne sont pas exigés. S’agissant des formalités douanières, une procédure simplifiée d’inventaire détaillé est prévue.

                Renseignez-vous auprès de votre bureau des Douanes.

                Où s’adresser ?

                Infos Douane Service

                Pour obtenir des informations douanières concernant l’exportation, l’importation, les formulaires douaniers, les transports et le passage aux frontières, les franchises…

                Par téléphone

                0 800 94 40 40

                Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h

                Numéro gratuit, prix d’un appel local

                Hors métropole ou depuis l’étranger, composer le +33 1 72 40 78 50

                Par messagerie

                Accès au  formulaire de contact 

                Si vous n’êtes pas en mesure de présenter une autorisation de sortie du pays d’origine, vous risquez 2 ans de prison et 450 000 € d’amende.

                Vous n’avez pas le droit de posséder ou de transporter un objet comportant une image à caractère pédophile.

                Il s’agit de toute représentation pornographique d’un adolescent ou d’un enfant mineur.

                Vous vous exposez à des sanctions si les Douanes découvrent ce type d’objet en votre possession lors d’un contrôle.

                Il s’agit d’un délit puni d’une peine de 5 ans de prison et d’une amende de 75 000 € .

                Certaines substances minérales ou chimiques sont définies comme dangereuses.

                Les produits suivants qui comprennent l’une de ces substances dans leurs composants de fabrication sont interdits d’entrée en France :

                • Produit contenant des sels de plomb (perles d’imitation) ou du nickel (bijoux, bouton, fermeture éclair)

                • Biberon ou jouet contenant du bisphénol A

                • Produits contenant de l’amiante ou des fibres d’amiante

                Pour connaître la réglementation sur les produits que vous voulez importer en France et les éventuelles autorisations préalables, vous pouvez vous adresser au Point Contact Produit de la Direction générale des entreprises (DGE), pour les particuliers et les entreprises.

                Où s’adresser ?

                 Point Contact Produit 

                En cas de non-déclaration ou de fausse déclaration, vous risquez une peine de 2 ans de prison et 75 000 € d’amende.

                Selon la nature du produit, la peine (amende et prison) est différente :

                • Amiante : amende de 1 500 €

                • Biberon (contenant du bisphénol A) : 3 ans de prison et 3 750 € d’amende

                Les produits transportés peuvent être confisqués.

                La démarche est différente selon si vous revenez d’un pays de l’Union européenne (UE) ou d’un pays tiers (hors UE).

                Vous pouvez rapporter des végétaux destinés à la plantation, à condition que les quantités correspondent à un usage personnel.

                Attention

                Certaines plantes sont cependant interdites, comme par exemple les pieds de cannabis.

                Renseignez-vous auprès du service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) ou des services douaniers :

                Où s’adresser ?

                Infos Douane Service

                Pour obtenir des informations douanières concernant l’exportation, l’importation, les formulaires douaniers, les transports et le passage aux frontières, les franchises…

                Par téléphone

                0 800 94 40 40

                Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h

                Numéro gratuit, prix d’un appel local

                Hors métropole ou depuis l’étranger, composer le +33 1 72 40 78 50

                Par messagerie

                Accès au  formulaire de contact 

                  Vous devez savoir si l’espèce transportée est menacée d’extinction ou non et donc protégée ou non par la réglementation (Convention CITES).

                  Pour cela, vous pouvez utiliser l’outil de recherche suivant :

                • Recherche des espèces végétales et animales protégées par la Convention CITES
                • L’introduction dans l’Union européenne de végétaux destinés à la plantation est très contrôlée.

                  Vous devez demander un certificat phytosanitaire dès le 1er spécimen transporté.

                  La demande doit être faite avant votre départ, depuis le pays d’origine de la marchandise.

                  Elle doit être adressée au service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) :

                    Si vous souhaitez rapporter en France un spécimen inscrit comme espèce végétale protégée, vous devez demander une autorisation.

                    La liste des espèces protégées est disponible sur l’application i-CITES :

                    Exemple

                    Les espèces suivantes notamment sont protégées : cèdre du Mexique, corail, ivoire, orchidée, cactus

                    Avant votre départ, vous devez faire une demande de certificat d’exportation et d’importation (en France) depuis le pays d’origine.

                    À savoir

                    Il est conseillé de faire votre demande de permis et de certificat d’exportation et d’importation plusieurs semaines (1 à 4 semaines de délai d’instruction des dossiers) avant l’importation en France.

                    Pour toute question sur un cas particulier et pour connaître votre interlocuteur CITES en fonction de votre région :

                    Où s’adresser ?

                     Vos interlocuteurs CITES 

                    Convention CITES sur le commerce international des espèces protégées

                    Les transports d’espèces végétales sont contrôlés par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dite .

                    À savoir

                    Vous risquez jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende si vous ne présentez pas de permis ou de certificat CITES pour la détention de ces produits ou ces végétaux protégés.

                    • Pour toute information :
                      Infos Douane Service

                      Pour obtenir des informations douanières concernant l’exportation, l’importation, les formulaires douaniers, les transports et le passage aux frontières, les franchises…

                      Par téléphone

                      0 800 94 40 40

                      Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h

                      Numéro gratuit, prix d’un appel local

                      Hors métropole ou depuis l’étranger, composer le +33 1 72 40 78 50

                      Par messagerie

                      Accès au  formulaire de contact 

                    • Pour s’informer sur les espèces de la faune et de la flore protégées interdites d’entrée en France :
                       Vos interlocuteurs CITES 

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