Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Que faire en cas de litige lié à la location d’un logement ?

En cas de conflit au sujet d’un logement loué avec un bail d’habitation, il est parfois obligatoire d’engager une conciliation auprès d’un tiers (par exemple, conciliateur de justice), pour ensuite pouvoir ensuite saisir le juge. Selon le type de litige (sur le bail, le loyer, l’état des lieux…), propriétaire et locataire doivent respecter des délais pour agir.

Attention

en cas de bail mobilité, des règles spécifiques s’appliquent.

    Pour être considéré comme logement meublé , le logement à louer doit comporter au minimum certains meubles. La liste des meubles indispensables dépend de la date de signature du bail.

    En cas de litige, la démarche à faire dépend du montant du litige :

    Courrier recommandé

    Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

    Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

    Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

    Conciliation (obligatoire)

    Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, vous devez engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

    Cette démarche est gratuite.

    Saisir le juge

    Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

    Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

    Le juge peut décider de requalifier le bail d’un logement meublé en bail de logement vide , en cas de non respect de la liste de meubles indispensables.

      Courrier recommandé

      Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

      Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

      Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

      Conciliation (facultative)

      Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, il peut être utile d’engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice.

      Cette démarche est gratuite.

      Saisir le juge

      Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

      Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

      Le juge peut décider de requalifier le bail d’un logement meublé en bail de logement vide , en cas de non respect de la liste de meubles indispensables.

        Le bail d’un logement vide doit respecter des règles spécifiques (contenu, documents en annexe…).

        En cas de litige, la démarche à faire dépend du montant du litige :

        Courrier recommandé

        Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

        Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

        Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

        Conciliation (obligatoire)

        Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, vous devez engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice

        Cette démarche est gratuite.

        Saisir le juge

        Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

        Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

          Courrier recommandé

          Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

          Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

          Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

          Conciliation (facultative)

          Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, il peut être utile d’engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice

          Cette démarche est facultative.

          Elle est toujours gratuite.

          Saisir le juge

          Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

          Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

            En cas de litige sur le montant du complément de loyer, il est obligatoire d’engager une conciliation dans un délai de 3 mois après la signature du bail, avant tout recours au juge.

            Conciliation (étape obligatoire)

            Saisir la commission

            Le locataire doit obligatoirement saisir la commission départementale de conciliation (CDC) avant de recourir au juge.

            Il doit saisir la  CDC  dans un délai de 3 mois après la signature du bail.

            La procédure est gratuite.

            Audience

            Devant la CDC, c’est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié. il doit apporter la preuve que le logement présente des caractéristiques particulières de confort ou de localisation, par comparaison avec les logements de la même catégorie situés dans le même secteur géographique.

            Décision

            Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

            Si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la CDC pour demander au juge des contentieux de la protection d’annuler ou de diminuer le complément de loyer.

            Saisir le juge

            Si le désaccord persiste, le locataire doit saisir le tribunal dans un délai de 3 mois après avoir reçu l’avis de la commission de conciliation. Il peut saisir le juge des contentieux de la protection d’une demande d’annulation ou de diminution du complément de loyer.

            Le loyer (tenant compte d’un éventuel complément de loyer) fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail (effet rétroactif).

            Attention

            jusqu’à ce que le juge rende sa décision, le locataire doit continuer à payer le loyer (loyer de base et le complément de loyer) fixé dans le bail.

            En cas de litige, la démarche à faire dépend du montant du litige.

            Courrier recommandé

            Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

            Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

            Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

            Par exemple, si le dépôt de garantie n’est pas rendu par le propriétaire dans le délai pour le faire, le locataire peut rédiger son courrier selon ce modèle :

            Conciliation (obligatoire)

            Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, vous devez engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice

            Cette démarche est gratuite.

            Saisir le juge

            En cas d’échec de la conciliation, il faut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué. Il faut saisir le juge dans un délai de 3 ans à partir du jour où le dépôt de garantie aurait dû être versé.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            Courrier recommandé

            Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

            Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

            Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

            Par exemple, si le dépôt de garantie n’est pas rendu par le propriétaire dans le délai pour le faire, le locataire peut rédiger son courrier selon ce modèle :

            Conciliation (facultative)

            Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, il peut être utile d’engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice

            Cette démarche est facultative.

            Elle est toujours gratuite.

            Saisir le juge

            Il faut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

            Il faut saisir le juge dans un délai de 3 ans à partir du jour où le dépôt de garantie aurait dû être versé.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            En cas de litige, la démarche à faire dépend du montant du litige :

            Courrier recommandé

            Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

            Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

            Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

            Conciliation (obligatoire)

            Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, vous devez engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice

            Cette démarche est gratuite.

            Saisir le juge

            Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

            Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

              Courrier recommandé

              Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

              Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

              Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

              Conciliation (facultative)

              Si vous n’obtenez pas gain de cause avec le courrier recommandé, il peut être utile d’engager une conciliation auprès d’un conciliateur de justice

              Cette démarche est facultative.

              Elle est toujours gratuite.

              Saisir le juge

              Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

              Vous avez 3 ans pour le faire, après l’apparition du litige.

                Si le logement n’est pas décent, le locataire doit indiquer par écrit au propriétaire les signes de non-conformité du logement aux critères de décence.

                Si le propriétaire reconnaît la non-décence

                Le locataire fait préciser par lettre recommandé avec accusé de réception les travaux de mise en conformité que le propriétaire s’engage à effectuer, ainsi que les délais de réalisation.

                Si le propriétaire conteste la non-décence

                Le locataire doit mettre en demeure le propriétaire de réaliser les travaux de mise en conformité. Cette mise en demeure est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception.

                Si après un délai de 2 mois, la mise en demeure est restée sans réponse ou le désaccord persiste, le locataire ou le propriétaire peut saisir le greffe du tribunal.

                Il peut toutefois choisir de saisir, au préalable :

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                En général, lorsque le logement est mis en location pour la 1re fois, le propriétaire fixe librement le loyer.

                Mais dans certaines communes, le loyer ne doit pas dépasser un montant maximum. Il s’agit des communes suivantes :

                Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                À savoir

                vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                La proposition doit contenir les éléments suivants :

                Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                  Depuis le 1er mars 2020, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                  À savoir

                  vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                  Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                  Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                  • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                  • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                  • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                  La proposition doit contenir les éléments suivants :

                  Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                  Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                  En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                    Depuis le 1er novembre 2020, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                    À savoir

                    vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                    Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                    Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                    • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                    • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                    • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                    La proposition doit contenir les éléments suivants :

                    Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                    Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                    En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                      Depuis le 1er juillet 2022, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                      À savoir

                      vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                      Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                      Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                      • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                      • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                      • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                      La proposition doit contenir les éléments suivants :

                      Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                      Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                      En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                        Depuis le 15 juillet 2022, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                        À savoir

                        vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                        Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                        Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                        • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                        • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                        • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                        La proposition doit contenir les éléments suivants :

                        Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                        Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                        En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                          Depuis le 1er décembre 2021, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                          À savoir

                          vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                          Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                          Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                          • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                          • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                          • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                          La proposition doit contenir les éléments suivants :

                          Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                          Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                          En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                            Depuis le 1er juin 2021, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                            À savoir

                            vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                            Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                            Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                            • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                            • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                            • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                            La proposition doit contenir les éléments suivants :

                            Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                            Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                            En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                              Les règles à appliquer lorsque le logement est de nouveau loué à un locataire après être resté inoccupé pendant moins de 18 mois dépendent de la commune où se situe le logement.

                              Il existe plusieurs cas de figure :

                              • Soit le logement se situe à Paris, Lille (Hellemmes, Lomme), Montpellier, Bordeaux, Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux ou dans les communes d’Est Ensemble ou de Plaine Commune

                              • Soit le logement se situe dans une autre commune, située en zone tendue

                              • Soit le logement se situe dans une autre commune, qui n’est pas située en zone tenue

                              Pour savoir si votre commune est située en zone tendue, vous pouvez utiliser ce simulateur :

                            • Savoir si un logement est situé en zone tendue (préavis du locataire et encadrement des loyers)

                              Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                              • lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

                              • lorsque certains travaux ont été réalisés depuis le départ de l’ancien locataire

                              • lorsqu’il est sous-évalué

                              Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                              Depuis décembre 2021, le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                              • lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

                              • lorsque certains travaux ont été réalisés depuis le départ de l’ancien locataire

                              • lorsqu’il est sous-évalué

                              Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                              Pour connaître le loyer de référence :

                              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                              Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                              • lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

                              • lorsque certains travaux ont été réalisés depuis le départ de l’ancien locataire

                              • lorsqu’il est sous-évalué

                              Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                              Pour connaître le loyer de référence :

                              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                              Depuis novembre 2021, le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                              • lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

                              • lorsque certains travaux ont été réalisés depuis le départ de l’ancien locataire

                              • lorsqu’il est sous-évalué

                              Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                              Pour connaître le loyer de référence :

                              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                              Depuis le 1er juin 2021, Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                              • lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

                              • lorsque certains travaux ont été réalisés depuis le départ de l’ancien locataire

                              • lorsqu’il est sous-évalué

                              Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                              Pour connaître le loyer de référence majoré :

                              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                              Depuis le 1er juillet 2022, le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                              • lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

                              • lorsque certains travaux ont été réalisés depuis le départ de l’ancien locataire

                              • lorsqu’il est sous-évalué

                              Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                              Pour connaître le loyer de référence majoré :

                              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                              Depuis le 15 juillet 2022, le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                              • lorsqu’il n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

                              • lorsque certains travaux ont été réalisés depuis le départ de l’ancien locataire

                              • lorsqu’il est sous-évalué

                              Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                              Pour connaître le loyer de référence :

                              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                              Le loyer d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois de vacance peut être augmenté dans certaines cas seulement et sous certaines conditions.

                                Le loyer d’un logement remis sur le marché après avoir été inoccupé (plus ou moins de 18 mois) peut être augmenté librement.

                                  En général, lorsque le logement est reloué après être resté inoccupé pendant moins de 18 mois, le propriétaire fixe librement le loyer.

                                  Mais dans certaines communes, le loyer ne doit pas dépasser un montant maximum. Il s’agit des communes suivantes :

                                  Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                  À savoir

                                  vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                  Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                                  Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                                  • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                  • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                  • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                  La proposition doit contenir les éléments suivants :

                                  Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                                  Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                                  En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                                    Depuis le 1er mars 2020, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                    À savoir

                                    vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                    Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                                    Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                                    • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                    • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                    • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                    La proposition doit contenir les éléments suivants :

                                    Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                                    Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                                    En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                                      Depuis le 1er novembre 2020, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                      À savoir

                                      vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                      Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                                      Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                                      • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                      • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                      • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                      La proposition doit contenir les éléments suivants :

                                      Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                                      Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                                      En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                                        Depuis le 1er juillet 2022, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                        À savoir

                                        vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                        Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                                        Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                                        • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                        • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                        • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                        La proposition doit contenir les éléments suivants :

                                        Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                                        Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                                        En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                                          Depuis le 15 juillet 2022, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                          À savoir

                                          vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                          Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                                          Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                                          • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                          • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                          • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                          La proposition doit contenir les éléments suivants :

                                          Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                                          Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                                          En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                                            Depuis le 1er décembre 2021, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                            À savoir

                                            vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                            Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                                            Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                                            • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                            • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                            • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                            La proposition doit contenir les éléments suivants :

                                            Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                                            Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                                            En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                                              Depuis le 1er juin 2021, le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                              À savoir

                                              vous pouvez connaître le loyers de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                              Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer au propriétaire ( action en diminution de loyer ).

                                              Le locataire peut adresser cette proposition au propriétaire :

                                              • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                              • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                              • Soit lui être remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                              La proposition doit contenir les éléments suivants :

                                              Si ce n’est pas le cas, le locataire a 1 mois à partir de la date de prise d’effet du bail pour adresser au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception une mise en demeure de le faire.

                                              Le propriétaire a 1 mois pour répondre à partir de la date de réception de la proposition du locataire.

                                              En l’absence de réponse ou en cas de refus du propriétaire dans ce délai, le locataire peut saisir dans les 2 mois suivants le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, pour obtenir une diminution du loyer, si nécessaire.

                                                Mise en demeure

                                                Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou son représenatnt), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                                                Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                                                Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures…).

                                                Par exemple, si le propriétaire a fait une erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation annuelle du loyer par ce type de courrier :

                                              • Contester le montant d’une révision de loyer en cours de bail
                                              • Conciliation

                                                Si le litige persiste en dépit de la mise en demeure, il est possible d’engager une conciliation avec l’aide de la commission départementale de conciliation (CDC) ou d’un conciliateur de justice. Lorsque le montant du litige est inférieur ou égal à 5 000 € , cette conciliation est obligatoire pour pouvoir ensuite éventuellement saisir le juge.

                                                La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                                Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.

                                                Pour connaître les coordonnées de la CDC :

                                                  Pour trouver un conciliateur de justice :

                                                  Où s’adresser ?

                                                   Conciliateur de justice 

                                                    Saisir le juge

                                                    En cas de litige sur une révision annuelle de loyer, vous avez 1 an pour saisir le juge des contentieux de la protection à partir de la date de révision du loyer.

                                                    Une action en diminution de loyer peut être engagée pour un logement situé dans les communes ou groupements de communes suivants :

                                                    • Paris

                                                    • Bordeaux

                                                    • Est Ensemble

                                                    • Lille, Hellemmes et Lomme

                                                    • Lyon et Villeurbanne

                                                    • Montpellier

                                                    • Plaine commune.

                                                    Lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire de diminuer le loyer de base. Il doit faire cette demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail.

                                                    4 mois avant la fin du bail, en cas d’absence de réponse ou de refus du propriétaire, le locataire doit saisir la commission départementale de de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement. Si la conciliation échoue, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi dans ce délai, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer.

                                                    Lorsque le propriétaire estime que le loyer du logement loué vide est manifestement sous-évalué, il peut proposer au locataire un nouveau loyer plus élevé.

                                                    Le locataire peut accepter ou refuser.

                                                    En cas de désaccord persistant, la procédure à respecter dépend de la localisation du logement :

                                                    • à Paris, Lille (Hellemmes, Lomme), Plaine commune, Est Ensemble, Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux

                                                    • dans une commune en zone tendue

                                                    • dans une autre commune (hors zone tendue)

                                                    Pour vérifier si la commune est située en zone tendue :

                                                  • Savoir si un logement est situé en zone tendue (préavis du locataire et encadrement des loyers)

                                                    Le propriétaire peut engager une action en réévaluation du loyer dès lors que le loyer est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition. La proposition doit être faite au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour connaître le loyer de référence :

                                                    Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer , par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                    Il est possible de  connaître les loyers dans le voisinage .

                                                    En cas de désaccord ou sans réponse 4 mois avant l’échéance du bail, le locataire ou le propriétaire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi avant l’échéance du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut l’augmenter de l’évolution de l’IRL pour fixer le nouveau loyer.

                                                    Le propriétaire peut engager une action en réévaluation du loyer dès lors que le loyer est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition. La proposition doit être faite au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour connaître le loyer de référence :

                                                    Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer , par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                    Il est possible de  connaître les loyers dans le voisinage .

                                                    En cas de désaccord ou sans réponse 4 mois avant l’échéance du bail, le locataire ou le propriétaire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi avant l’échéance du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut l’augmenter de l’évolution de l’IRL pour fixer le nouveau loyer.

                                                    Le propriétaire peut engager une action en réévaluation du loyer dès lors que le loyer est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition. La proposition doit être faite au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour connaître le loyer de référence :

                                                    Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer , par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                    Il est possible de  connaître les logements dans le voisinage .

                                                    En cas de désaccord ou sans réponse 4 mois avant l’échéance du bail, le locataire ou le propriétaire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi avant l’échéance du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut l’augmenter de l’évolution de l’IRL pour fixer le nouveau loyer.

                                                    Le propriétaire peut engager une action en réévaluation du loyer dès lors que le loyer est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition. La proposition doit être faite au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour connaître le loyer de référence :

                                                    Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer , par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                    Il est possible de  connaître les logements dans le voisinage .

                                                    En cas de désaccord ou sans réponse 4 mois avant l’échéance du bail, le locataire ou le propriétaire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi avant l’échéance du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut l’augmenter de l’évolution de l’IRL pour fixer le nouveau loyer.

                                                    Le propriétaire peut engager une action en réévaluation du loyer dès lors que le loyer est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition. La proposition doit être faite au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour connaître le loyer de référence :

                                                    Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer , par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                    Il est possible de  connaître les logements dans le voisinage .

                                                    En cas de désaccord ou sans réponse 4 mois avant l’échéance du bail, le locataire ou le propriétaire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi avant l’échéance du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut l’augmenter de l’évolution de l’IRL pour fixer le nouveau loyer.

                                                    Le propriétaire peut engager une action en réévaluation du loyer dès lors que le loyer est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition. La proposition doit être faite au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour connaître le loyer de référence :

                                                    Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer , par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                    Il est possible de  connaître les logements dans le voisinage .

                                                    En cas de désaccord ou sans réponse 4 mois avant l’échéance du bail, le locataire ou le propriétaire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi avant l’échéance du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut l’augmenter de l’évolution de l’IRL pour fixer le nouveau loyer.

                                                    Le propriétaire peut engager une action en réévaluation du loyer dès lors que le loyer est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition. La proposition doit être faite au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour connaître le loyer de référence :

                                                    Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer , par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                    Il est possible de  connaître les loyers dans le voisinage .

                                                    En cas de désaccord ou sans réponse 4 mois avant l’échéance du bail, le locataire ou le propriétaire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC). La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                    Attention

                                                    si le juge n’est pas saisi avant l’échéance du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut l’augmenter de l’évolution de l’IRL pour fixer le nouveau loyer.

                                                    Si le propriétaire estime que le loyer du logement loué vide est manifestement sous-évalué, il peut proposer au locataire un nouveau loyer plus élevé. Le propriétaire doit faire cette proposition au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Pour accepter la proposition d’augmentation du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                                    Le locataire peut refuser l’augmentation proposée. Pour cela, il doit envoyer un courrier au propriétaire, au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                                    À noter

                                                    l’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

                                                    Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail, le propriétaire (ou le locataire) doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour trouver un accord sur le prix. La CDC intervient gratuitement.

                                                    En cas d’échec de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                      Lorsque le propriétaire estime que le loyer est manifestement sous-évalué, il peut proposer au locataire un nouveau loyer plus élevé. Le propriétaire doit faire cette proposition au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

                                                      Pour accepter la proposition d’augmentation du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                                      Le locataire peut refuser l’augmentation proposée. Pour cela, il doit envoyer un courrier à son propriétaire, au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                                      À noter

                                                      l’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

                                                      Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail, le propriétaire (ou le locataire) peut saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour trouver un accord sur le prix (procédure gratuite).

                                                      Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC, il est possible de saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement, à la condition de le faire avant l’échéance du bail.

                                                        Il s’agit de tous les litiges entre un locataire et son propriétaire (ou à son représentant, notamment une agence immobilière), notamment ceux liés :

                                                        Courrier

                                                        Si vous ne parvenez pas à parler à votre locataire ou à votre propriétaire (ou à son représentant), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

                                                        Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.

                                                        Vous devez y joindre des documents pour appuyer votre propos (textes de loi, règlement, factures, photos…).

                                                        Conciliation

                                                        Si vous n’obtenez pas gain de cause avec un courrier, il peut être utile de saisir la commission départementale de conciliation.

                                                        La  CDC  est notamment compétente en matière de :

                                                        Attention

                                                        la CDC n’est pas compétente pour les litiges liés au loyer d’un logement social.

                                                        La conciliation est toujours gratuite.

                                                        À savoir

                                                        le locataire doit continuer à payer le loyer et les charges. Seul le juge peut décider de  bloquer temporairement le versement du loyer (hors charges)  au propriétaire, dans l’attente du résolution du litige.

                                                        Saisir le juge

                                                        D’une manière générale, tout litige lié une location immobilière relève de la compétence du juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.

                                                        Le juge doit être saisi dans un délai de 3 ans après l’apparition du litige.

                                                      Location immobilière : contrat de location (bail)

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