Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Vente d’un logement en copropriété

Vous souhaitez vendre votre appartement en copropriété et vous vous interrogez sur la démarche ? Nous vous présentons vos obligations et les informations à donner à l’acquéreur aux différentes étapes de la vente.

La procédure varie si vous convenez avec l’acheteur de signer une promesse de vente avant la signature de l’acte authentique de vente.

Achat ou vente d’un logement

    La personne intéressée peut vous transmettre une offre d’achat. Elle doit comporter les indications suivantes pour être valable :

    • Date

    • Durée de validité

    • Désignation de l’appartement concerné

    • Prix proposé

    Si vous acceptez l’offre, votre accord doit être écrit et signé. Vous vous engagez à vendre aux prix et conditions indiqués. Vous ne pourrez plus revenir sur votre décision.

    Attention

    Aucune somme ne doit vous être versée lors de l’acceptation de l’offre d’achat, sous peine de nullité de l’offre.

    La signature d’une promesse de vente n’est pas obligatoire. Elle détermine le prix et les conditions de la vente.

    La promesse peut être réalisée sous l’une des 2 formes suivantes :

    • Acte sous signature privée réalisé directement par vous ou avec l’appui d’un agent immobilier par exemple

    • Acte authentique établi par un notaire, (obligatoire lorsque le vendeur est une personne physique et que la durée de validité du compromis dépasse 18 mois)

    Au plus tard, à la date de signature de la promesse de vente, le vendeur vous remet des documents et des diagnostics. Ils vous informent sur les caractéristiques du bien. Ils sont annexés à la promesse de vente.

    Attention

    En tant que vendeur, vous n’avez pas de délai de rétractation ou de réflexion. Si vous refusez de vendre, l’acheteur peut vous y contraindre ou demander une indemnisation.

    Seul l’acheteur peut bénéficier d’un délai de rétractation ou de réflexion, pour revenir sur son engagement.

    Au plus tard, à la date de signature de la promesse de vente, vous remettez à l’acheteur des documents et des diagnostics. Ces informations relatives aux caractéristiques du bien sont annexées à la promesse de vente.

    Informations sur l’organisation et le fonctionnement de la copropriété 

    À savoir

    Si l’acheteur est déjà propriétaire d’un lot dans votre copropriété, vous avez à lui remettre uniquement les informations sur la situation financière et le dossier de diagnostic technique.

    Informations sur la situation financière de la copropriété

  1. Montants des charges courantes du budget prévisionnel et des charges hors budget prévisionnel que vous avez payées pour les 2 exercices comptables précédant la vente

  2. Lorsqu’il existe, montant de la part du fonds de travaux rattachée au lot et de la dernière cotisation que vous avez versée

  3. Sommes que l’acheteur pourrait devoir au syndicat des copropriétaires par exemple, le montant d’une avance de trésorerie

  4. État global des impayés de charges au sein du syndicat des copropriétaires et de la dette vis-à-vis des fournisseurs

À noter

Les informations des points 3 et 4 ne sont pas nécessaires lorsque la copropriété comporte moins de 10 lots et que le budget prévisionnel des 3 dernières années est inférieur à 15 000 € .

Informations sur l’état de l’immeuble (dossier de diagnostic technique)

Vous devez constituer un dossier de diagnostic technique et le remettre à l’acheteur en même temps que la promesse de vente.

Il comprend les éléments suivants :

Remise des documents

Vous pouvez transmettre ces documents par courrier, en main propre ou par un procédé dématérialisé (mail, clef USB) avec l’accord écrit de l’acheteur.

L’acheteur atteste de la remise des documents en signant la promesse de vente devant notaire.

Lorsque la promesse est rédigée et signée sans la présence d’un notaire (l’acte est établi sous seing privé), l’acheteur atteste la remise des documents par un écrit daté et signé de sa main.

État daté

À votre demande et avant la vente, le syndic établit et transmet un état daté au notaire.

L’état daté indique, à la date de sa réalisation, les sommes que vous devez au syndicat des copropriétaires et inversement les sommes qu’il pourrait vous devoir. 

Ce document permet à l’acheteur d’apprécier les dépenses liées à son lot de copropriété. Il peut ainsi anticiper les charges qu’il aura à payer une fois l’appartement acheté.

Réception d’un acompte

Vous pouvez demander le versement d’un acompte. Si la promesse de vente le prévoit, il est versé à la fin du délai de rétractation de 10 jours de l’acheteur.

À savoir

Le fait d’exiger ou de recevoir, un versement ou un engagement de versement avant la fin du délai de rétractation est puni d’une amende de 30 000 € .

Cependant, avant la fin du délai de rétractation, une demande de versement peut être autorisée seulement si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

  • Promesse conclue par l’intermédiaire d’un professionnel mandaté pour contribuer à la vente (un notaire ou un agent immobilier par exemple)

  • Ou versement consigné chez un professionnel ayant une garantie financière dédiée au remboursement des fonds déposés (recommandé même en l’absence de demande de versement avant la fin du délai de rétractation)

Le montant de l’acompte est fixé en général entre 5 % et 10 % du prix de vente. Il est déduit du prix total lors de la signature de l’acte définitif de vente.

    L’acte authentique de vente est signé devant un notaire choisi par l’acheteur. Si vous souhaitez également l’intervention de votre notaire, les 2 notaires se partagent les frais sans coût supplémentaire.

    Vous n’avez pas à participer au paiement des frais d’acte notarié, sauf accord particulier avec l’acheteur, ils sont entièrement payés par lui.

    Le notaire peut établir une procuration à distance lorsque les parties ne peuvent pas se rendre dans son étude pour signer l’acte. Il peut recueillir leur consentement et leur signature par la voie électronique.

    Lors de sa signature, l’acheteur doit avoir en sa possession les documents suivants en cours de validité :

    Si l’un de ces documents n’est pas remis, vous devrez garantir le vice caché correspondant.

    L’acheteur peut demander l’annulation du contrat ou une diminution du prix si l’état des risques naturels et technologiques, miniers, naturels prévisibles ne lui a pas été remis alors que le logement se situe dans une zone concernée.

    Le syndic doit transmettre au notaire un certificat de moins d’1 mois qui atteste que vous n’avez pas de dette envers la copropriété. Sinon, il informe le syndic dans les 15 jours de la vente, pour lui permettre de faire opposition au versement du prix de vente.

    L’acte authentique de vente doit comporter le numéro d’immatriculation de la copropriété au registre des copropriétés.

    Lors de la signature de l’acte définitif, la propriété du bien est transférée à l’acheteur et vous lui remettez les clefs. Seul l’acheteur reçoit le titre de propriété.

    Afin de sécuriser la vente, la totalité du prix de vente doit être versée sur le compte du notaire avant la signature de l’acte authentique.

    Aprés la signature, le notaire envoie une copie authentique de l’acte de vente au service de publicité foncière. Le prix de vente vous est versé à la suite de l’enregistrement par l’administration fiscale. Vous pouvez interroger le notaire pour connaître le délai.

    Le syndic doit être informé par le notaire, l’acheteur ou par vous-même du changement de propriétaire dès que la vente a été signée chez le notaire.

    La notification faite au syndic, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception, doit préciser les informations suivantes :

    • Nom, prénoms et domicile de l’acheteur et, sous réserve de son accord, son adresse électronique

    • Nom, prénoms et domicile du mandataire prévu dans le cadre d’un bien vendu en indivision ou usufruit si nécessaire et, sous réserve de son accord, son adresse électronique

    • Conditions de remboursement de l’emprunt collectif en cours, souscrit par le syndicat des copropriétaires. Cet emprunt finance des travaux au sein de la copropriété. Au moment de la vente, les sommes restant dues deviennent immédiatement exigibles. Cependant, l’obligation de remboursement peut être transmise au nouveau copropriétaire à la suite d’un accord conclu entre l’acheteur et vous.

    Aprés la notification de la vente au syndic, les appels de charges sont payés par l’acheteur ou par vous suivant la nature de la dépense.

    Vous paiez la provision exigible du budget prévisionnel. Ces charges correspondent aux dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et d’administration des parties et des équipements communs de l’immeuble.

    Par contre, le paiement des provisions des dépenses non comprises dans le budget prévisionnel est à la charge de celui qui est copropriétaire au moment où elles sont exigibles. Il s’agit, par exemple, de charges pour des travaux d’amélioration et des travaux autres que de maintenance.

    Si un trop ou moins perçu de charges liées au lot apparait lors de la régularisation annuelle des charges, le remboursement ou le paiement de la différence revient à la personne qui est copropriétaire à la date d’approbation des comptes.

    À savoir

    Les appels de charges sont faits par le syndic soit auprès de vous ou de l’acquéreur en respectant la réglementation. Si dans l’acte de vente, vous convenez avec l’acheteur d’une répartition différente des paiements, cet accord s’impose entre vous mais pas au syndic.

    La personne intéressée peut vous transmettre une offre d’achat. Elle doit comporter les indications suivantes pour être valable :

    • Date

    • Durée de validité

    • Désignation de l’appartement concerné

    • Prix proposé

    Si vous acceptez l’offre, votre accord doit être écrit et signé. Vous vous engagez à vendre aux prix et conditions indiqués. Vous ne pourrez plus revenir sur votre décision.

    Attention

    Aucune somme ne doit vous être versée lors de l’acceptation de l’offre d’achat, sous peine de nullité de l’offre.

    Le notaire vous envoie le projet d’acte authentique avant la signature. Il transmet en même temps à l’acheteur les informations suivantes :

    Informations sur l’organisation et le fonctionnement de la copropriété

  1. Fiche synthétique des données financières et techniques de la copropriété

  2. Règlement de copropriété et état descriptif de division de l’immeuble ainsi que les actes modificatifs publiés

  3. Procès-verbaux des assemblées générales des 3 dernières années

  4. L’état global des impayés de charges de la copropriété et de la dette vis-à-vis des fournisseurs

  5. Carnet d’entretien de l’immeuble

  6. Notice d’information relative aux droits et obligations des copropriétaires ainsi qu’au fonctionnement des instances du syndicat de copropriété

  7. Conclusions du diagnostic technique global (DTG) s’il existe dans la copropriété

Si les documents 1 à 4 ne sont pas remis à l’acheteur son délai de reflexion est bloqué. Dans ce cas, il ne débute que le lendemain du jour où il les reçoit.

A votre demande et avant la vente, le syndic établit et transmet un état daté au notaire.

Ce document obligatoire informe l’acheteur de la situation comptable du lot vis-à-vis de la copropriété.

Il connait ainsi les charges qu’il devra payer une fois le lot acheté.

Informations sur l’état de l’immeuble (dossier de diagnostic technique)

Vous devez constituer un dossier de diagnostic technique et le remettre à l’acheteur en même temps que la promesse de vente.

Il comprend les éléments suivants :

À savoir

Si l’acheteur est déjà propriétaire d’un lot dans votre copropriété, vous avez à lui remettre uniquement les informations sur la situation financière et le dossier de diagnostic technique.

Remise des documents

Vous pouvez transmettre ces documents par courrier, en main propre ou par un procédé dématérialisé (mail, clef USB) avec l’accord écrit de l’acheteur.

L’acheteur atteste de la remise des documents en signant la promesse de vente devant notaire.

Lorsque la promesse est rédigée et signée sans la présence d’un notaire (l’acte est établi sous seing privé), l’acheteur atteste la remise des documents par un écrit daté et signé de sa main.

Acte de vente

L’acte authentique de vente est signé devant notaire.

L’acte authentique de vente est signé devant un notaire choisi par l’acheteur. Si vous souhaitez également l’intervention de votre notaire, les 2 notaires se partagent les frais sans coût supplémentaire.

Le notaire peut établir une procuration à distance lorsque les parties ne peuvent pas se rendre dans son étude pour signer l’acte. Il peut recueillir leur consentement et leur signature par la voie électronique.

Vous devez garantir vices cachés correspondants, si les documents suivants en cours de validité ne sont pas joints à l’acte :

L’acheteur peut demander l’annulation du contrat ou une diminution du prix si l’état des risques naturels et technologiques, miniers, naturels prévisibles ne lui a pas été remis alors que le logement se situe en zone concernée.

Le syndic doit transmettre au notaire un certificat de moins d’1 mois qui atteste que vous n’avez pas de dette envers la copropriété. Sinon, il informe le syndic dans les 15 jours de la vente, pour lui permettre de faire opposition au versement du prix de vente.

L’acte authentique de vente doit comporter le numéro d’immatriculation de la copropriété au registre des copropriétés.

Aprés la signature, le notaire assure la publication de l’acte de vente au service de publicité foncière.

    Afin de sécuriser la vente, la totalité du prix de vente doit être versée sur le compte du notaire avant la signature de l’acte authentique.

    Aprés la signature, le notaire envoie une copie authentique de l’acte de vente au service de publicité foncière. Le prix de vente vous est versé à la suite de l’enregistrement par l’administration fiscale. Vous pouvez interroger le notaire pour connaître le délai.

    Le syndic doit être informé par le notaire, l’acheteur ou par vous-même du changement de propriétaire dès que la vente a été signée chez le notaire.

    La notification faite au syndic, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception, doit préciser les informations suivantes :

    • Nom, prénoms et domicile de l’acheteur et, sous réserve de son accord, son adresse électronique

    • Nom, prénoms et domicile du mandataire prévu dans le cadre d’un bien vendu en indivision ou usufruit si nécessaire et, sous réserve de son accord, son adresse électronique

    • Conditions de remboursement de l’emprunt collectif en cours, souscrit par le syndicat des copropriétaires. Cet emprunt finance des travaux au sein de la copropriété. Au moment de la vente, les sommes restant dues deviennent immédiatement exigibles. Cependant, l’obligation de remboursement peut être transmise au nouveau copropriétaire à la suite d’un accord conclu entre l’acheteur et vous.

    Aprés la notification de la vente au syndic, les appels de charges sont payés par l’acheteur ou par vous suivant la nature de la dépense.

    Vous paiez la provision exigible du budget prévisionnel. Ces charges correspondent aux dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et d’administration des parties et des équipements communs de l’immeuble.

    Par contre, le paiement des provisions des dépenses non comprises dans le budget prévisionnel est à la charge de celui qui est copropriétaire au moment où elles sont exigibles. Il s’agit, par exemple, de charges pour des travaux d’amélioration et des travaux autres que de maintenance.

    Si un trop ou moins perçu de charges liées au lot apparait lors de la régularisation annuelle des charges, le remboursement ou le paiement de la différence revient à la personne qui est copropriétaire à la date d’approbation des comptes.

    À savoir

    Les appels de charges sont faits par le syndic soit auprès de vous ou de l’acquéreur en respectant la réglementation. Si dans l’acte de vente, vous convenez avec l’acheteur d’une répartition différente des paiements, cet accord s’impose entre vous mais pas au syndic.

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