Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Saisir le conseil de prud’hommes (CPH)

Le conseil de prud’hommes (CPH) règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l’occasion de tout contrat de travail.

Y a-t-il un délai pour saisir le CPH ? Quels litiges peut-il traiter ? Quelles sont les démarches à effectuer pour le saisir ? Quel est le coût pour le saisir ? Faut-il être assisté d’un avocat ?

Nous faisons un point sur la réglementation.

Le conseil de prud’hommes peut être saisi par le salarié ou par l’employeur.

Conflits du travail dans le secteur privé

    Le conseil de prud’hommes (CPH) est le seul tribunal compétent pour régler tout litige individuel entre votre employeur et vous.

    Ce litige peut survenir pendant que vous travaillez chez votre employeur ou au moment de la rupture de votre contrat de travail.

    Vous pouvez saisir le CPH si vous avez un contrat de travail de droit privé. Ce sont par exemple les personnes suivantes :

    • Salariés (journalistes, artistes du spectacle, mannequins, VRP, etc.)

    • Apprentis

    • Assistants maternels et familiaux

    • Personnes liés par un contrat aidé (contrat d’accompagnement dans l’emploi, contrat d’avenir, contrat d’insertion, etc.)

    • Personnels des établissements publics industriels et commerciaux (personnel de la RATP et des caisses de sécurité sociale par exemple)

    Le salarié mineur peut être assisté par son père, sa mère ou son . Si le mineur ne peut pas être assisté, le CPH peut l’autoriser à agir seul devant lui.

    À savoir

    le CPH n’est pas compétent pour résoudre un litige :

    • portant sur les relations collectives de travail

    • ou lié à un contrat de travail de droit public (le tribunal administratif est compétent).

    Vous pouvez recourir au CPH en cas de litige individuel lié, par exemple :

    • À une rupture du contrat de travail

    • À une sanction disciplinaire

    • Au paiement du salaire ou des primes

    • À la durée de travail

    • Aux jours de repos ou de congé

    • Aux conditions d’hygiène et de sécurité du poste de travail

    • À la remise de l’attestation France Travail (anciennement Pôle emploi), du certificat de travail ou du reçu pour solde de tout compte

    • À une situation de harcèlement (moral ou sexuel) ou de discrimination

    • À la conclusion du contrat (non-respect d’une promesse d’embauche par exemple)

    Pour que l’action soit recevable, vous devez saisir le CPH dans un certain délai. Celui-ci varie selon la nature du litige. Au-delà, les faits sont prescrits.

    Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 12 mois.

    Ce délai est calculé à partir de la date de notification de la rupture du contrat.

    Ce délai s’applique notamment en cas d’absence de remise au salarié de documents liés à la rupture du contrat de travail (attestation France Travail (anciennement Pôle emploi), certificat de travail, solde de tout compte).

    Ce délai s’applique aussi dans les cas suivants :

    • Contestation de la régularité ou de la validité d’un licenciement économique si le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) n’est ni validé, ni homologué

    • Contestation de la rupture du contrat de travail suite à l’adhésion à un contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Dans ce cas, le délai est calculé à partir de la date d’adhésion au CSP.

      Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 2 ans.

      Ce délai est calculé à partir du jour où celui qui l’exerce a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant d’exercer son droit.

        Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 12 mois pour contester une rupture conventionnelle homologuée.

        Ce délai est calculé à partir de la date d’homologation de la convention de rupture.

          Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 3 ans dans le cadre d’une action visant à obtenir le paiement de sommes dues, notamment en cas de :

          • Salaire non versé

          • Heures supplémentaires non payées

          • Primes non versées

          Ce délai est calculé à partir de la date d’exigibilité de la créance salariale.

          Exemple

          Un salarié est payé mensuellement et habituellement le 02 de chaque mois. Le 02 février 2023, son salaire n’est pas payé. Il a donc 3 ans à compter du 02 février 2023 pour effectuer une action au CPH.

          À savoir

          Le délai est abaissé à 6 mois si vous contestez un montant mentionné dans le reçu pour solde de tout compte, que vous avez signé. S’il n’est pas signé, vous disposez d’un délai fixé à 3 ans.

            Vous avez un délai de 5 ans pour saisir le CPH pour toute action en raison d’un harcèlement moral ou d’un harcèlement sexuel ou d’une discrimination.

            En cas de harcèlement, le délai est calculé à partir de la date du dernier fait incriminé et vaut pour les faits antérieurs qui peuvent être qualifiés de harcèlement.

            En cas de discrimination, le délai court à partir de la révélation du fait discriminant.

              En cas de dommages corporels survenu pendant le travail, vous avez un délai fixé 10 ans pour saisir le CPH. Ce délai est calculé à partir de la date de consolidation du dommage.

                Vous devez vous adresser au CPH :

                • soit du lieu où est situé l’établissement dans lequel vous effectuez votre travail, du lieu où le contrat de travail a été conclu ou du siège social de l’entreprise qui vous emploie,

                • soit, si vous travaillez à domicile ou en dehors de tout établissement, du lieu de votre domicile.

                Où s’adresser ?

                 Conseil de prud’hommes 

                Pour effectuer votre demande, vous pouvez présenter votre requête sur papier libre ou remplir le formulaire de requête aux fins de saisine du CPH.

              • Requête aux fins de saisine du conseil de prud’hommes (CPH) par un salarié
              • Elle est adressée uniquement par voie de requête, c’est-à-dire une réclamation formulée auprès du juge dans le but de régler le différend avec votre employeur.

                Votre requête peut être adressée au greffe du CPH par courrier (recommandé ou non). Elle peut également être déposée directement au greffe.

                Votre demande, datée et signée, doit comporter les éléments suivants :

                • Vos coordonnées (nom, prénom, adresse…)

                • Coordonnées du défendeur (employeur contre qui la demande est réalisée)

                • Objet de la demande

                • Exposé sommaire des motifs de votre demande. Elle doit mentionner l’ensemble de vos prétentions (sommes réclamées).

                Votre demande doit être accompagnée des pièces que vous souhaitez invoquer à l’appui de vos prétentions.

                Ces pièces sont énumérées sur un bordereau de communication de pièces qui lui est annexé.

                Vous devez déposer ou envoyer votre requête et le bordereau au greffe en autant d’exemplaires que de défendeurs.

                Un exemplaire pour le greffe devra être également joint.

                Pour saisir le CPH, vous n’avez rien à payer. La procédure est totalement gratuite.

                Non, vous pouvez vous présenter seul à l’audience du CPH.

                Vous pouvez également vous faire assister ou représenter par un salarié appartenant à la même branche d’activité, votre époux(se), partenaire de pacte civil de solidarité ou concubin(e).

                Vous pouvez aussi recourir à un pour vous assister ou vous représenter. Toutefois, la présence d’un avocat n’est pas obligatoire. Si vous choisissez un avocat, vous pouvez demander le bénéfice de l’aide juridictionnelle, sous réserve que cet avocat l’accepte.

                Un défenseur syndical peut également vous représenter ou vous assister à titre gratuit.

                À savoir

                le représentant, s’il n’est pas avocat, doit justifier d’un écrit qui l’autorise à agir en votre nom et pour votre compte.

                Dans le cadre du déroulement de l’affaire, une phase initiale de conciliation a lieu entre vous et votre employeur.

                En cas de conciliation totale, le litige prend fin.

                Si la conciliation n’est pas possible, les éléments de l’affaire non résolus font alors l’objet d’un jugement.

                RECOURS AUX PRUD’HOMMES

                Comment ça marche ?

                Licenciement, sanction disciplinaire …

                Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.

                1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)

                Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier

                En fonction du litige, délai maximum à respecter

                1 à 2 semaines *

                2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation

                2 à 3 semaines *

                3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur

                Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement

                – Conciliation aboutie : fin du litige

                Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal

                – Conciliation non aboutie

                6 à 8 mois *

                4. Réception de la convocation devant le CPH

                1 à 2 mois *

                5. Audience et jugement du CPH

                – Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige

                Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal

                – Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement

                Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure

                * Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure

                Le conseil de prud’hommes (CPH) est le seul tribunal compétent pour régler tout litige individuel entre votre salarié et vous. Ce litige peut survenir pendant que le contrat est exécuté ou au moment de la rupture du contrat de travail.

                Vous pouvez saisir le CPH si vous êtes un employeur relevant du droit privé ou si vous employez des personnes dans les conditions du droit privé.

                À savoir

                Le CPH n’est pas compétent pour résoudre un litige :

                • portant sur les relations collectives de travail

                • ou lié à un contrat de travail de droit public (le tribunal administratif est compétent).

                Vous pouvez recourir au CPH en cas de conflit lié, par exemple :

                • À un abandon de poste de votre salarié

                • À un préavis non effectué

                • À un vol ou à une dégradation des biens de l’entreprise

                • Au non-respect d’une clause de non-concurrence

                • Au refus de rembourser un trop-perçu

                • À la contestation des éléments d’ordre médical émis par le médecin du travail dans le cadre d’une inaptitude

                Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 2 ans.

                Ce délai est calculé à partir du jour où celui qui l’exerce a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant d’exercer son droit.

                  Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 3 ans dans le cadre d’une action visant à obtenir le paiement de sommes dues (remboursement d’un trop perçu par exemple).

                  Ce délai est calculé à partir de la date d’exigibilité de la créance salariale.

                  Exemple

                  En cas de refus de remboursement d’un trop perçu sur le salaire de janvier 2022, payé le 05 février 2022, l’employeur a donc 3 ans à compter du 05 février 2022 pour effectuer une action au CPH.

                    Vous devez vous adresser au CPH :

                    • soit du lieu où est situé l’établissement dans lequel le salarié effectue son travail, du lieu où le contrat de travail a été conclu ou du siège social de l’entreprise.

                    • soit, si votre salarié travaille à son domicile ou en dehors de tout établissement, du lieu de son domicile.

                    Où s’adresser ?

                     Conseil de prud’hommes 

                    Comment déposer la demande ?

                    Pour effectuer votre demande, vous pouvez présenter votre requête sur papier libre ou remplir le formulaire de requête aux fins de saisine du CPH.

                  • Requête aux fins de saisine du conseil de prud’hommes (CPH) par un employeur
                  • Elle est adressée uniquement par voie de requête, c’est-à-dire une réclamation formulée auprès du juge dans le but de régler le différend avec votre salarié.

                    Votre requête peut être adressée au greffe du CPH par courrier (recommandé ou non). Elle peut également être déposée directement au greffe.

                    Votre demande, datée et signée, doit comporter les éléments suivants :

                    • Vos coordonnées (nom, prénom, adresse…)

                    • Coordonnées du défendeur (salarié contre qui la demande est réalisée)

                    • Objet de la demande

                    • Exposé sommaire des motifs de votre demande. Elle doit mentionner l’ensemble de vos prétentions (sommes réclamées).

                    Votre demande doit être accompagnée des pièces que vous souhaitez invoquer à l’appui de vos prétentions.

                    Ces pièces sont énumérées sur un bordereau de communication de pièces qui lui est annexé.

                    Vous devez déposer ou envoyer votre requête et le bordereau au greffe en autant d’exemplaires que de défendeurs.

                    Un exemplaire pour le greffe devra être également joint.

                    Pour saisir le CPH, vous n’avez rien à payer. La procédure est totalement gratuite.

                    Non, vous pouvez vous présenter seul à l’audience du CPH.

                    Vous pouvez également vous faire assister ou représenter par un employeur appartenant à la même branche d’activité. Vous pouvez solliciter votre époux(se), partenaire de pacte civil de solidarité, concubin(e) et également un membre de votre entreprise.

                    Vous pouvez recourir à un pour vous assister ou vous représenter. Toutefois, la présence d’un avocat n’est pas obligatoire.

                    Un défenseur syndical (patronal) peut également vous représenter ou vous assister à titre gratuit.

                    À savoir

                    le représentant, s’il n’est pas avocat, doit justifier d’un écrit qui l’autorise à agir en votre nom et pour votre compte.

                    Dans le cadre du déroulement de l’affaire, une phase initiale de conciliation a lieu avec votre salarié.

                    En cas de conciliation totale, le litige prend fin.

                    Si la conciliation n’est pas possible, les éléments de l’affaire non résolus font alors l’objet d’un jugement.

                    RECOURS AUX PRUD’HOMMES

                    Comment ça marche ?

                    Licenciement, sanction disciplinaire …

                    Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.

                    1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)

                    Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier

                    En fonction du litige, délai maximum à respecter

                    1 à 2 semaines *

                    2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation

                    2 à 3 semaines *

                    3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur

                    Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement

                    – Conciliation aboutie : fin du litige

                    Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal

                    – Conciliation non aboutie

                    6 à 8 mois *

                    4. Réception de la convocation devant le CPH

                    1 à 2 mois *

                    5. Audience et jugement du CPH

                    – Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige

                    Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal

                    – Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement

                    Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure

                    * Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure

                  • Pour obtenir des informations sur le droit du travail :
                    Direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS ou DDETS-PP)

                     https://dreets.gouv.fr/ 

                    Rechercher les DDETS sur la carte interactive en cliquant sur le département souhaité.

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