Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Taxe d’aménagement (TA)

Vous avez obtenu une autorisation de construire et vous recherchez des informations sur la taxe d’aménagement que vous devez payer ? Nous vous apportons les renseignements sur son application, son calcul et les démarches à réaliser.

Autorisations d’urbanisme

      La taxe d’aménagement est un impôt. Il sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagements.

      Pour quels travaux la taxe d’aménagement est-elle à payer ?

      La taxe d’aménagement vous est demandée pour les opérations suivantes :

      • Travaux de construction, de reconstruction, d’agrandissement d’un bâtiment

      • Aménagement ou installation (par exemple : un parking extérieur, une piscine, une éolienne, des emplacements de camping)

      • Changement de la destination d’un local exonéré en un local soumis à la taxe (par exemple, transformer un local agricole en un logement)

      Elle est à payer à la suite d’une autorisation d’urbanisme :

      La taxe est également à payer en cas de construction ou d’aménagement sans autorisation ou en infraction à l’autorisation accordée.

      Qui doit payer la taxe ?

      Le redevable de la taxe est :

      • Bénéficiaire de l’autorisation de construire ou d’aménager

      • Responsable d’une construction illégale

      • Bénéficiaire du transfert d’une autorisation

      Qui perçoit la taxe ?

      La taxe d’aménagement est payée à la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Le service des impôts la reverse à la commune et au département concernés.

      La part communale de la taxe sert à financer les équipements publics (voiries, école, transports…) liés au développement de la commune.

      La part départementale finance les actions de protection des espaces naturels sensibles, par exemple : l’acquisition, l’aménagement et l’entretien de terrains.

      Elle peut être utilisée pour transformer en espaces naturels des terrains abandonnés ou en friche. Elle sert également au financement du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE).

      Une valeur taxable est attribuée à votre projet.

      Des pourcentages (taux communal, départemental) sont appliqués à la valeur définie. L’addition des résultats obtenus donne le montant de la taxe d’aménagement.

      Quel est le taux applicable ?

      Le taux annuel de la part communale peut varier de à .

      Il peut atteindre jusqu’à 20 % dans certains secteurs. Cette majoration peut être motivée, par exemple, par la création d’équipements publics généraux entraînés par les nouvelles constructions. Elle peut aussi servir aux investissements nécessaires pour préserver le milieu naturel, la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

      Le taux annuel de la part départementale est le même pour tout le département. Il est fixé à au maximum.

      Selon le cas, la taxe est exigible au taux applicable à une des dates suivantes :

      Quel est le mode de calcul selon la nature du projet ?

      La taxe d’aménagement est calculée différemment suivant votre projet.

      Pour calculer la taxe d’une construction, on prend en compte les données suivantes :

      • Nombre de m² de surface taxable

      • Valeur au m² fixée pour l’année (en 2024, elle est de 914 € )

      • Taux communal de la taxe (variable par commune et année)

      • Taux départemental (variable par département et année)

      La formule est :

      (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental)

      Exemple

      Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour une construction d’une surface de 50 m² close, couverte, sous une hauteur de plafond supérieure à 1 m 80 :

      Vous multipliez le nombre de m² (50) par la valeur au m² ( 914 € ) :

      50 X 914 € = 45700 €

      Vous multipliez ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal) et par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental).

      Si l’on utilise par exemple, un taux communal de 3 % et un taux départemental de on obtient :

      45700 € X = 1371 €

      45700 € X = 1142 €

      L’addition de ces deux résultats donne le montant de la taxe : 1371 € + 1142 € = 2513 €

      La valeur forfaitaire de chaque m² de surface taxable est révisée chaque année en fonction de l’ ICC  . En 2024, elle est de 914 €

      À savoir

      Une pergola, une tonnelle ou une terrasse ne sont pas taxables, car elles ne sont pas closes et couvertes.

      Par contre, un abri de jardin ou une véranda close et couverte est taxable.

        La valeur taxable de votre projet se calcule soit par unité (emplacement de tente, place de parking, éolienne…), soit par m² de surface (piscine, panneau photovoltaïque…).

        Sur cette valeur sont appliqués les pourcentages (taux) communal et départemental.

        L’addition de ces 2 résultats constitue le montant de la taxe.

        Valeurs forfaitaires selon les catégories d’installations et d’aménagements soumis à la TA

        Type d’aménagement ou d’installation

        Valeur forfaitaire

        Emplacement de tente, caravane et résidence mobile de loisirs sur un terrain de camping ou une aire naturelle de camping

        3 000 € par emplacement

        Habitation légère de loisirs

        10 000 € par emplacement

        Piscine

        258 € par m²

        Éolienne de plus de 12 m

        3000 € par éolienne

        Panneau photovoltaïque fixé au sol

        10 € par m² de surface de panneau

        Aire de stationnement extérieure

        De 3000 € à 6000 € par emplacement (selon la délibération de la collectivité territoriale)

        Exemple

        Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour l’aménagement de 2 places de stationnement extérieures :

        Si vous prenez, par exemple, un montant de 3000 € comme valeur forfaitaire par place décidé par la commune :

        Vous multipliez le nombre de places de stationnement par 3000 € soit :

        3000 € X 2 = 6000 €

        Vous devez ensuite multiplier ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal) et par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental).

        Si l’on utilise par exemple, un taux communal de 3 % et un taux départemental de on obtient :

        6000 € X = 180 €

        6000 € X = 150 €

        L’addition de ces 2 résultats donne le montant de la taxe : 180 € + 150 € = 330 €

        À noter

        Les panneaux solaires thermiques, qui produisent de la chaleur, et les aires de stationnement destinées aux 2 roues ne sont pas taxés.

          Certains types de constructions et aménagements peuvent faire l’objet des abattements ou des exonérations suivants :

          • Abattement de 50  % sur la valeur forfaitaire

          • Exonération automatique et permanente

          • Exonération facultative : les collectivités territoriales peuvent exonérer, en tout ou partie, certaines constructions de la part communale, départementale

          Un abattement de 50 %  est appliqué sur les valeurs forfaitaires dans les cas suivants :

          • Sur les 100 premiers m² d’une résidence principale et de ses annexes

          • Locaux d’habitation ou d’hébergement aidés

          • Locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes

          • Entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale

          • Parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale

            Toute construction dont la surface est inférieure ou égale à 5 m² est exonérée de la TA.

              La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de 10 ans est exonéré de la TA.

              La construction initiale doit avoir fait l’objet d’une autorisation.

              L’aspect extérieur du bâtiment reconstruit doit être identique et avoir la même destination que l’immeuble détruit.

                La reconstruction sur un même terrain de locaux sinistrés est exonérée de TA. Le nouveau bâtiment doit avoir une surface de plancher égale à l’ancien. Des aménagements permettant de respecter l’évolution des règles d’urbanisme peuvent être faits.

                La reconstruction après sinistre d’un bâtiment de même nature sur un autre terrain est exonérée de TA.

                Le terrain d’origine doit être reconnu comme extrêmement dangereux et classé inconstructible.

                Attention

                Vous devez justifier que les indemnités versées en réparation des dommages ne comprennent pas le montant de la taxe d’aménagement normalement exigible sur les reconstructions.

                    Dans les exploitations et coopératives agricoles, les constructions suivantes sont exonérés de la TA :

                    • Serre de production

                    • Local de production et de stockage de produits à usage agricole

                    • Local destiné à abriter les récoltes, les animaux et le matériel agricole

                    • Local de transformation et de conditionnement des produits de l’exploitation

                      La surface d’un local affecté aux activités équestres (manèges et locaux de stockage) est exonérée de la TA.

                      Les surfaces des bâtiments d’accueil, des locaux à usage de bureau et toutes les surfaces où s’exerce une activité commerciale (club house, salle de restaurant) sont taxées.

                        Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLA-I) et un logement locatif très social (LLTS) dans les Dom sont exonérés de la TA.

                          Un aménagement prescrit par un PPR ou PPR technologiques ou un PPR minier est exonéré de la TA.

                            Une construction ou un aménagement réalisé dans une zone ou un périmètre particulier est exonéré de la part communale ou intercommunale de la TA. La part départementale reste à payer.

                            Ces zones ou périmètres sont les suivants :

                            • Périmètre d’opération d’intérêt national (OIN)

                            • Périmètre de projet urbain partenarial (PUP)

                            • Zone d’aménagement concerté (ZAC)

                              Une construction affectée à un service public ou d’utilité publique est exonérée de la TA.

                                Les surfaces annexes à usage de stationnement, aménagées en-dessous ou au-dessus des immeubles ou intégrées au bâti dans un plan vertical sont exonérées de la TA.

                                    Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLUS, PSLA, PLS ) et dans les DOM (LLTS,LES) peut être exonéré de tout ou partie de la TA selon les décisions prises par les collectivités territoriales.

                                      Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage d’habitation principale financé par un , dans la limite de 50 % de la surface au-delà des 100 premiers m².

                                        Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage industriel ou artisanal.

                                          Chaque collectivité territoriale peut peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part les constructions suivantes :

                                          • Immeuble classé monument historique ou inscrit à l’inventaire supplémentaire

                                          • Commerce de détail dont la surface de vente est inférieure à 400 m²

                                          • Maison de santé

                                          • Constructions et aménagements sur un site dépollué et réhabilité suite à l’arrêt d’une installation classée en application du code de l’environnement ou dans un secteur de risques de pollution des sols

                                          • Abri de jardin, pigeonnier, colombier et serre de jardin à usage non professionnel dont la surface est inférieure ou égale à 20 m², soumis à déclaration préalable

                                              Les modalités de déclaration et de paiement de la taxe varient si votre demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée avant ou après le 1er septembre 2022.

                                              Son montant et son mode de calcul restent inchangés.

                                              La déclaration des éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement a été faite dans la demande d’autorisation que vous avez transmise à la mairie :

                                              • Permis de construire ou d’aménager

                                              • Permis de construire modificatif

                                              • Déclaration préalable de travaux

                                              Vous recevez l’avis de la taxe à payer dans les 6 mois à partir de la date de l’autorisation de construire qui vous a été accordée.

                                              Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous devez la verser 12 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                              S’il dépasse 1500 € , le montant est divisé en 2 parts égales.

                                              Vous recevez la première demande de paiement 12 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                              La seconde moitié vous est demandée 24 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                Vous déclarez et payez la taxe à des dates différentes, si la surface de plancher de votre projet est inférieure à 5000 m2 ou si elle est égale ou supérieure :

                                                Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 90 jours après l’achèvement de vos travaux au sens fiscal.

                                                Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous recevez une demande de paiement unique à partir de 90 jours de la date de fin des travaux.

                                                S’il dépasse 1500 € , il est divisé en 2 parts égales. Vous recevez les titres de perception dans les délais suivants :

                                                • À partir de 90 jours de la date d’achèvement de vos travaux

                                                • 6 mois après la 1re demande

                                                  Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 7 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                  À partir de la délivrance de l’autorisation, vous avez 2 acomptes de la taxe à payer aux dates suivantes :

                                                  • 9e mois : 50 % de la taxe

                                                  • 18e mois : 35 % de la taxe

                                                  Ils sont déduits du montant définitif de la taxe d’aménagement due.

                                                      La taxe d’aménagement est un impôt. Il sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagements.

                                                      Pour quels travaux la taxe d’aménagement est-elle à payer ?

                                                      La taxe vous est demandée pour les opérations suivantes :

                                                      • Travaux de construction, de reconstruction, d’agrandissement d’un bâtiment

                                                      • Aménagement ou installation (par exemple : un parking extérieur, une piscine, une éolienne, des emplacements de camping)

                                                      • Changement de la destination d’un local exonéré en un local soumis à la taxe (par exemple, transformer un local agricole en un logement)

                                                      Elle est à payer à la suite d’une autorisation d’urbanisme :

                                                      La taxe est également due en cas de construction ou d’aménagement sans autorisation ou en infraction à l’autorisation accordée.

                                                      Qui doit payer la taxe d’aménagement ?

                                                      Le redevable de la taxe est  :

                                                      • Bénéficiaire de l’autorisation de construire ou d’aménager

                                                      • Responsable d’une construction illégale

                                                      • Bénéficiaire du transfert d’une autorisation

                                                      Qui perçoit la taxe d’aménagement ?

                                                      La taxe d’aménagement est une taxe unique composée de 3 parts :

                                                      • Une part communale ou intercommunale

                                                      • Une part départementale

                                                      • Une part régionale

                                                      Chaque part est instaurée par délibération de l’autorité locale.

                                                      La part communale sert à financer les équipements publics (voiries, école, transports, etc.) liés au développement urbain des communes.

                                                      La part départementale finance la protection des espaces naturels sensibles, la transformation en espaces naturels de terrains laissés en friche.

                                                      La part régionale d’Île de France sert à financer les transports publics.

                                                      Une valeur taxable est attribuée à votre projet. Cette valeur est calculée par m2 de surface (maison, piscine, panneaux photovoltaïques au sol…).

                                                      Le calcul peut se faire par unité s’il s’agit d’un aménagement (place de stationnement, emplacement de tente…) ou d’une installation (éolienne).

                                                      Des pourcentages (taux communal, départemental et régional) sont appliqués à la valeur définie. L’addition des résultats obtenus donne le montant de la taxe d’aménagement.

                                                      Quel est le taux applicable ?

                                                      • Le taux annuel de la part communale peut varier de 1 % à 5 % .

                                                        Il peut atteindre jusqu’à 20 % dans certains secteurs. Cette majoration peut être motivée, par exemple, par la création d’équipements publics généraux entraînés par les nouvelles constructions.

                                                        Elle peut aussi servir aux investissements nécessaires pour préserver le milieu naturel, la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

                                                      • Le taux annuel de la part départementale est le même pour tout le département. Il est limité à 2,5 % au maximum.

                                                      • Le taux de la part régionale fixé par le Conseil régional d’Île-de-France peut être différent d’un département à l’autre dans la limite de 1 % .

                                                      Selon le cas, la taxe est exigible au taux applicable à une des dates suivantes :

                                                      • Délivrance du permis de construire ou d’aménager

                                                      • Délivrance du permis modificatif

                                                      • Date d’un permis tacite de construire ou d’aménager

                                                      • Décision de non-opposition à une déclaration préalable

                                                      • Procès-verbal constatant l’achèvement des constructions réalisées sans autorisation ou en infraction

                                                      Quel est le mode de calcul de la taxe d’aménagement selon la nature du projet ?

                                                      La taxe d’aménagement est calculée différemment suivant la nature de votre projet.

                                                      Pour calculer la taxe d’une construction, on prend en compte les données suivantes :

                                                      • Nombre de m² de surface taxable

                                                      • Valeur au m² fixée pour l’année (en 2024, elle est de 1036 € )

                                                      • Taux communal de la taxe (variable par commune et année)

                                                      • Taux départemental (variable par département et année)

                                                      • Taux régional (variable par département et par année)

                                                      La formule est :

                                                      (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental) +(surface taxable x valeur forfaitaire x taux régional)

                                                      Exemple

                                                      Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour une construction d’une surface de 50 m² close, couverte, supérieure à 1,80 m :

                                                      Vous multipliez le nombre de m² (50) par la valeur au m² 1036  € :

                                                      50 X 1036 € = 51800 €

                                                      Vous multipliez ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal). puis par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental) et enfin par le pourcentage régional (taux régional).

                                                      Si on retient par exemple, un taux communal de 3 % , un taux départemental de et un taux régional de 1 % on obtient :

                                                      51800 € X (exemple d’un taux communal) = 1554 €

                                                      51800 € X (exemple d’un taux départemental) = 1295 €

                                                      51800 € X (exemple d’un taux régional) = 518 €

                                                      Vous additionnez ces 3 résultats pour connaître le montant de la taxe : 1554 € + 1295 € + 518 € = 3367 €

                                                      La valeur forfaitaire de chaque m² de surface taxable est révisée chaque année en fonction de l’ ICC  . En 2024, elle est de 1036 € .

                                                      À savoir

                                                      Une pergola, une tonnelle ou une terrasse ne sont pas taxables, car elles ne sont pas closes et couvertes.

                                                      Par contre, un abri de jardin ou une véranda close et couverte est taxable.

                                                        La valeur du projet se calcule soit par unité (emplacement de tente, place de parking, éolienne…), soit par m² de surface (piscine, panneau photovoltaïque..). Sur cette valeur sont appliqués les pourcentages (taux) communal, départemental et régional.

                                                        La taxe d’aménagement est la somme de ces résultats.

                                                        Valeurs forfaitaires selon les catégories d’installations et d’aménagements soumis à la TA

                                                        Type d’aménagement ou d’installation

                                                        Valeur forfaitaire

                                                        Emplacement de tente, caravane et résidence mobile de loisirs sur un terrain de camping ou une aire naturelle de camping

                                                        3 000 € par emplacement

                                                        Habitation légère de loisirs

                                                        10 000 € par emplacement

                                                        Piscine

                                                        258 € par m²

                                                        Éolienne de plus de 12 m

                                                        3 000 € par éolienne

                                                        Panneau photovoltaïque fixé au sol

                                                        10 € par m² de surface de panneau

                                                        Aire de stationnement extérieure

                                                        De 3 000 € à 6000 € par emplacement (selon la délibération de la collectivité territoriale)

                                                        À noter

                                                        Les panneaux solaires thermiques, qui produisent de la chaleur, et les aires de stationnement destinées aux 2 roues ne sont pas taxés.

                                                          Certains types de constructions et aménagements peuvent faire l’objet des abattements ou des exonérations suivants :

                                                          • Abattement de 50  % sur la valeur forfaitaire

                                                          • Exonération automatique et permanente

                                                          • Exonération facultative : les collectivités territoriales peuvent exonérer, en tout ou partie, certaines constructions de la part communale, départementale

                                                          Un abattement de 50 %  est appliqué sur les valeurs forfaitaires dans les cas suivants :

                                                          • 100 premiers m² d’un local et ses annexes à usage d’habitation principale

                                                          • Locaux d’habitation ou d’hébergement aidés

                                                          • Locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes

                                                          • Entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                          • Parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                            Toute construction dont la surface est inférieure ou égale à 5 m² est exonérée de la TA.

                                                              La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli suite à un sinistre bénéficie d’une exonération de la TA.

                                                              Le bâtiment doit avoir été démoli ou détruit depuis moins de 10 ans.

                                                              La construction initiale doit avoir fait l’objet d’une autorisation. L’aspect extérieur doit être identique.

                                                              La reconstruction après sinistre d’un bâtiment de même nature sur un autre terrain bénéficie également de cette exonération.

                                                              Le terrain d’origine doit être reconnu comme extrêmement dangereux et classé inconstructible.

                                                              Attention

                                                              Vous devez justifier que les indemnités versées en réparation des dommages ne comprennent pas le montant de la taxe d’aménagement normalement exigible sur les reconstructions.

                                                                Dans les exploitations et coopératives agricoles, les constructions suivantes sont exonérés de la TA :

                                                                • Serre de production

                                                                • Local de production et de stockage de produits à usage agricole

                                                                • Local destiné à abriter les récoltes, les animaux et le matériel agricole

                                                                • Local de transformation et de conditionnement des produits de l’exploitation

                                                                  La surface d’un local affecté aux activités équestres (manèges et locaux de stockage) est exonérée de la TA.

                                                                    Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLA-I) est exonéré de la TA.

                                                                      Un aménagement prescrit par un PPR ou PPR technologiques ou un PPR minier est exonéré de la TA.

                                                                        Une construction ou un aménagement réalisé dans une zone ou un périmètre particulier est exonéré de la part communale ou intercommunale de la TA. Les parts départementale et régionale restent à payer.

                                                                        Ces zones ou périmètres sont les suivants :

                                                                        • Périmètre d’opération d’intérêt national (OIN)

                                                                        • Périmètre de projet urbain partenarial (PUP)

                                                                        • Zone d’aménagement concerté (ZAC)

                                                                          Une construction affectée à un service public ou d’utilité publique est exonérée de la TA.

                                                                            Les surfaces annexes à usage de stationnement, aménagées en-dessous ou au-dessus des immeubles ou intégrées au bâti dans un plan vertical sont exonérées de la TA.

                                                                                Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLUS, PSLA, PLS) peut être exonéré de tout ou partie de la TA selon les décisions prises par les collectivités territoriales.

                                                                                  Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage d’habitation principale financé par un , dans la limite de 50 % de la surface au-delà des 100 premiers m².

                                                                                    Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage industriel ou artisanal.

                                                                                      Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part les constructions suivantes :

                                                                                      • Immeuble classé monument historique ou inscrit à l’inventaire supplémentaire

                                                                                      • Commerce de détail dont la surface de vente est inférieure à 400 m²

                                                                                      • Maison de santé

                                                                                      • Constructions et aménagements sur un site dépollué et réhabilité suite à l’arrêt d’une installation classée en application du code de l’environnement ou dans un secteur de risques de pollution des sols

                                                                                      • Abri de jardin, pigeonnier, colombier et serre de jardin à usage non professionnel dont la surface est inférieure ou égale à 20 m², soumis à déclaration préalable

                                                                                          Les modalités de déclaration et de paiement de la taxe varient si votre demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée avant ou après le 1er septembre 2022.

                                                                                          Son montant et son mode de calcul restent inchangés.

                                                                                          La déclaration des éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement a été faite dans la demande d’autorisation que vous avez transmise à la mairie :

                                                                                          • Permis de construire ou d’aménager

                                                                                          • Permis de construire modificatif

                                                                                          • Déclaration préalable de travaux

                                                                                          Vous recevez l’avis de la taxe à payer dans les 6 mois à partir de la date de l’autorisation de construire qui vous a été accordée.

                                                                                          Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous devez la verser 12 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                          S’il dépasse 1500 € , le montant est divisé en 2 parts égales.

                                                                                          Vous recevez la première demande de paiement 12 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                          La seconde moitié vous est demandée 24 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                            Vous déclarez et payez la taxe à des dates différentes, si la surface de plancher de votre projet est inférieure à 5000 m2 ou si elle est égale ou supérieure :

                                                                                            Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 90 jours après l’achèvement de vos travaux au sens fiscal.

                                                                                            Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € vous recevez une demande de paiement unique à partir de 90 jours de la date de fin des travaux.

                                                                                            S’il dépasse 1500 € , il est divisé en 2 parts égales. Vous recevez les titres de perception dans les délais suivants :

                                                                                            • À partir de 90 jours de la date d’achèvement de vos travaux

                                                                                            • 6 mois après la 1re demande

                                                                                              Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 7 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                              À partir de la délivrance de l’autorisation, vous avez 2 acomptes de la taxe à payer aux dates suivantes :

                                                                                              • 9e mois : 50 % de la taxe

                                                                                              • 18e mois : 35 % de la taxe

                                                                                              Ils sont déduits du montant définitif de la taxe d’aménagement due.

                                                                                                Ce contenu vous a-t-il été utile ?