Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Comment faire pour embaucher un salarié étranger ?

L’employeur qui souhaite embaucher un étranger doit vérifier s’il a le droit de travailler en France. L’étranger doit avoir une autorisation de travail ou être originaire d’un pays pour lesquels l’autorisation de travail n’est pas obligatoire (Espace économique européen – EEE, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).

Attention

Les Algériens, les Britanniques et les ressortissants d’un pays ayant conclu un  accord bilatéral  avec la France sont soumis à des règles particulières.

Travail d’un étranger en France

    Avant d’embaucher un étranger, l’employeur doit vérifier si le candidat a le droit de travailler en France.

    L’employeur doit ensuite suivre les formalités d’embauche habituelles.

    Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

    À savoir

    l’autorisation de travail peut être limitée à certaines activités professionnelles ou zones géographiques. L’autorisation délivrée en France métropolitaine ne donne des droits qu’en métropole.

      Pour travailler en France, un salarié étranger doit avoir une autorisation de travail.

      Cependant, certains étrangers peuvent être dispensés en fonction de leur statut ou de la durée de leur mission.

      Le visa de long séjour valant titre de séjour (ou le titre de séjour) “vie privée et familiale” autorise le travail.

      Attention

      Pour la carte de séjour temporaire “vie privée et familiale” en tant que membre de la famille, l’autorisation de travailler s’applique à compter du 1er jour de la 2ème année suivant la délivrance du titre pour les conjoints. Elle s’applique sans délai pour les enfants s’ils séjournent en France depuis au moins 1 an.

        Les cartes “salarié détaché ICT”, “salarié détaché mobile ICT”, “salarié détaché ICT (famille)”, ” salarié détaché mobile ICT (famille)” autorisent le travail.

          Le visa de long séjour, la carte de séjour étudiant ou “étudiant programme de mobilité” permet d’exercer toutes les professions dans la limite de 60 % de la durée annuelle du travail (964 heures).

          Si l’étudiant souhaite travailler au-delà de cette limite, le futur employeur doit demander une autorisation de travail avant le début de l’activité.

          À savoir

          Cette autorisation de travail n’est pas demandée si dans le cadre de son cursus, l’étudiant a signé un contrat d’apprentissage qui a été validé par l’opérateur de compétences (OPCO).

            La carte de séjour recherche d’emploi ou création d’entreprise autorise le travail.

            L’étudiant ou le chercheur qui souhaite compléter sa formation par une 1re expérience professionnelle doit avoir une rémunération au moins égale à 2 650,38 € .

              Le titre de séjour “Bénéficiaire de la protection subsidiaire” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire de la protection subsidiaire” autorise le travail.

                Le titre de séjour “Bénéficiaire du statut d’apatride” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire du statut d’apatride” autorise le travail.

                  Ce titre de séjour autorise le travail.

                    Le “visa vacances-travail” fait bénéficier automatiquement de l’autorisation de travail.

                      Dans cette situation, en complément du “visa vacances-travail”, il faut demander une autorisation de travail.

                          Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                            Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                              Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                              Attention

                              cette dispense concerne l’artiste du spectacle et le personnel technique attaché directement à la production ou à la réalisation.

                                Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                  Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                    Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                    Attention

                                    Le salarié doit être détaché. Un contrat de travail entre l’employeur étranger et le salarié doit exister. La relation de travail doit durer pendant toute la période de détachement.

                                      Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                      Attention

                                      Cette dispense concerne les activités délivrées à titre occasionnel, par des professeurs invités

                                        Le praticien étranger doit avoir un diplôme, un certificat ou un autre titre permettant l’exercice dans le pays d’obtention de cette qualification. La décision d’affectation du ministre chargé de la santé dans un établissement de santé doit être présentée.

                                          L’employeur doit vérifier lors de l’embauche que le futur salarié a un titre de séjour en cours de validité valant autorisation de travail.

                                          Il doit contrôler son authenticité auprès du préfet de département du lieu d’embauche ou du préfet de police à Paris.

                                          Cette vérification n’a pas à être effectuée lorsque l’étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi de France Travail (anciennement Pôle emploi).

                                          Cette démarche doit être effectuée au moins 2 jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche.

                                          Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l’obligation de l’employeur de s’assurer de l’existence de l’autorisation de travail est considérée comme remplie.

                                          Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.

                                          Où s’adresser ?

                                           Préfecture 

                                          Où s’adresser ?

                                           Préfecture de police de Paris 

                                            L’embauche d’un salarié étranger qui a une carte de séjour étudiant ne peut intervenir qu’après déclaration auprès de la préfecture.

                                            Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.

                                            Où s’adresser ?

                                             Préfecture 

                                            Où s’adresser ?

                                             Préfecture de police de Paris 

                                                L’autorisation de travail est accordée si la demande respecte les conditions cumulatives liées à l’emploi proposé, à l’employeur, au métier exercé et à la rémunération.

                                                Attention

                                                pour un “jeune professionnel” issu de pays ayant conclu un  accord bilatéral  avec la France, la demande est à faire auprès de l’ Ofii  ou auprès du consulat de France pour le Canada.

                                                Si la personne concernée ne détient pas de titre de séjour autorisant le travail, son futur employeur doit alors demander une autorisation de travail.

                                                Cette demande doit être faite en ligne.

                                                La décision est ensuite notifiée à l’employeur ou à son mandataire.

                                                En cas d’accord, les autorisations de travail sont adressées à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Cette transmission ne concerne que les contrats d’une durée supérieure à 3 mois et les contrats de travail saisonniers.

                                                Après délivrance de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder aux formalités d’embauche habituelles.

                                                À savoir

                                                le type et le numéro d’ordre du titre valant autorisation de travail doivent être renseignés sur le registre unique du personnel.

                                                Lorsque l’autorisation de travail est accordée pour l’emploi d’un salarié étranger, l’employeur doit payer une taxe.

                                                Cette taxe ne s’applique pas aux ressortissants européens, andorran, monégasque et de Saint-Marin puisqu’ils bénéficient d’une liberté de circulation et d’établissement en France.

                                                La taxe est seulement due à l’occasion de la 1re délivrance du titre de séjour du salarié ou du travailleur détaché.

                                                À noter

                                                Les particuliers employeurs sont exonérés de cette taxe.

                                                Le montant de la taxe due par l’employeur est fixé en fonction de la durée du contrat de travail, du niveau de rémunération et du type de contrat de travail du travailleur étranger ou du salarié détaché.

                                                Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé :

                                                Montant de la taxe en fonction du salaire

                                                Montant du salaire mensuel brut

                                                Montant de la taxe

                                                Inférieur ou égal à 1 766,92 €Smic )

                                                74 €

                                                Entre 1 766,92 € et 2 650,38 €

                                                210 €

                                                Supérieur à 2 650,38 €

                                                300 €

                                                  Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé.

                                                  Montant de la taxe en fonction du salaire

                                                  Montant du salaire

                                                  Montant de la taxe

                                                  Inférieur à 4 417,29 €

                                                  55 % du salaire mensuel brut

                                                  Supérieur ou égal à 4 417,29 €

                                                  2 429,51 €

                                                    Le montant de la taxe est de 50 € par mois d’activité salariée complet ou incomplet. La taxe est due pour chaque embauche.

                                                      En cas d’embauche dans le  cadre d’un accord bilatéral d’échanges de jeunes professionnels , le montant de la taxe est de 72 € quels que soient la durée du contrat de travail et le montant du salaire.

                                                        Il n’y a pas de taxe à payer quels que soient la durée du contrat de travail et le montant du salaire.

                                                          Comment déclarer et payer la taxe due par l’employeur ?

                                                          L’employeur doit déclarer et payer la taxe annuellement et à terme échu auprès de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).

                                                          La taxe est due pour les embauches effectuées au cours d’une année.

                                                          Elle est déclarée et payée à l’appui de la déclaration de TVA l’année suivante.

                                                          En cas de cessation d’activité, l’employeur devra déclarer et payer immédiatement sans attendre l’année suivante.

                                                          Les modalités déclaratives et de paiement de la taxe suivent le régime d’imposition à la TVA de l’employeur.

                                                          • L’employeur qui dépend du régime réel normal d’imposition doit télédéclarer sa taxe. Cette déclaration s’effectue sur l’annexe n°3310 A. La déclaration de la TVA est à déposer au titre du mois de janvier ou du 1er trimestre de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

                                                          • L’employeur qui dépend du régime simplifié d’imposition en matière de TVA (RSI) ou du régime simplifié agricole en TVA (RSA) doit télédéclarer la taxe sur le formulaire n°3517-S-SD (régime général) ou n° 3517-AGR-SD (régime agricole). Celui-ci doit être déposé au titre de l’exercice au cours duquel la taxe est devenue exigible.

                                                          • L’employeur qui n’est pas redevable de la TVA doit télédéclarer sa taxe sur l’annexe n° 3310 A à la déclaration de TVA au plus tard le 25 février de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

                                                          Des informations plus détaillées sont disponibles sur le  site impots.gouv.fr .

                                                          Quelle est la procédure d’immatriculation auprès de la sécurité sociale lors de l’embauche d’un étranger ?

                                                          En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                        • Immatriculation d’un salarié étranger

                                                          Oui, l’employeur peut être sanctionné d’une amende pénale, d’une peine de prison et d’une amende administrative en fonction de la situation.

                                                          L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                          Sanctions pénales

                                                          Les sanctions sont les suivantes :

                                                          • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                          • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                          Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                          À noter

                                                          La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                          Amendes administratives

                                                          L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                          En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                          Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                            L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                            Sanctions pénales

                                                            Les sanctions sont les suivantes :

                                                            • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                            • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                            Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                            À noter

                                                            La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                            Amendes administratives

                                                            L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                            En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                            Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                              L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                              Sanctions pénales

                                                              Les sanctions sont les suivantes :

                                                              • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                                                              • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 10 ans.

                                                              Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                              À noter

                                                              La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                              Amendes administratives

                                                              L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                              En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                              Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                                Sanctions pénales

                                                                Les sanctions sont les suivantes :

                                                                • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                                • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                                Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                                À noter

                                                                La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                                Amendes administratives

                                                                L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                                En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                                Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                  À noter

                                                                  Lorsque la même personne est sanctionnée d’une amende administrative et d’une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

                                                                Pour travailler en France, un ressortissant de l’Espace économique européen n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.

                                                                Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

                                                                En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                              • Immatriculation d’un salarié étranger
                                                              • La France a conclu des accords avec la Suisse, Monaco, Andorre et Saint-Marin.

                                                                Pour travailler en France, un Suisse, un Monégasque, un Andorran ou un Saint-Marinais n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.

                                                                Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

                                                                En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                              • Immatriculation d’un salarié étranger
                                                              • Ce contenu vous a-t-il été utile ?