Logement et habitat:Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée
Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.
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Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?
Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.
Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?
En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.
Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement
Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.
Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.
Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.
Article 1er :
Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.
Article 2 :
Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.
Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.
Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.
Article 3 :
L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Article 4 :
L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.
Article 5 :
L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.
L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.
Article 6 :
Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.
Article 7 :
L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.
Article 8 :
Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.
Article 9 :
Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.
Article 10 :
Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :
Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
Les logements de fonction
Les logements de gardien
Les logements-foyers
Article 11 :
La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.
Article 12 :
Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.
Article 13 :
Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).
Article 14 :
Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.
Article 15 :
Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.
Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
Une pièce d’identité.
À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.
Article 17 :
Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.
Article 18 :
Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.
Article 19 :
Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.
Article 20 :
La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.
Article 21 :
La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.
Article 22 :
La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.
Article 23 :
Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.
Article 24 :
La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.
Article 25 :
Sont exemptes de la taxe de séjour :
Les personnes mineures
Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire
Article 26 :
Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.
Article 30 :
Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.
Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.
Article 31 :
Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.
Article 32 :
Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.
Cette déclaration doit comporter :
La date à laquelle débute le séjour
La date de la perception de la taxe
L’adresse de l’hébergement
Le nombre de personnes y ayant séjourné
Le nombre de nuitées constatées
Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
Le montant de la taxe perçue
Le numéro d’enregistrement de l’hébergement
Article 33 :
Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.
L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.
Article 33 :
Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.
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Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR
Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.
Mariage d’un Français à l’étranger
Vous êtes français et vous souhaitez vous marier à l’étranger avec un Français ou avec une personne de nationalité étrangère ? Mieux vaut vous y prendre plusieurs mois à l’avance, car il faut du temps pour obtenir certains documents. Après le mariage, vous devrez dans certains cas accomplir des démarches pour que votre union soit reconnue en France. Nous vous présentons les informations à connaître.
Le mariage est célébré par une autorité locale, selon les règles du pays concerné, qu’il vous appartient de vérifier.
Mais les autorités françaises exercent un contrôle avant et après le mariage, notamment pour vérifier que vous êtes tous les 2 présents lors de la cérémonie.
Selon le pays où vous souhaitez vous marier, le mariage peut être célébré par l’une des autorités suivantes :
Officier de l’état civil local
Consul français
Consul étranger
Autorité religieuse
À savoir
Vous pouvez vous marier devant un consul français uniquement si vous êtes tous les 2 de nationalité française.
Pour vérifier quelles sont les autorités compétentes, adressez-vous à l’ambassade ou au consulat de France.
Dans de nombreux pays, l’autorité locale ne pourra pas vous marier avec une personne de même sexe.
Vous êtes des futurs époux de même sexe et vous résidez dans un pays qui n’autorise pas votre mariage.
Vous pouvez vous marier dans l’une des communes suivantes :
Commune française de votre naissance ou de votre dernière résidence
Commune française dans laquelle l’un de vos parents a son domicile ou sa résidence
Si aucune commune ne correspond à ces critères, vous pouvez vous marier dans la commune française de votre choix.
Vous devez remplir les mêmes conditions que pour un mariage en France.
Deux étapes sont nécessaires : la demande d’un certificat de capacité à mariage et la publication obligatoire des bans.
Demander un certificat de capacité à mariage
En tant que Français, vous devez faire une demande de certificat de capacité à mariage auprès de l’ambassade ou du consulat de France du lieu de votre mariage.
Vous devez fournir les documents suivants :
Fiche de renseignements (remise par l’ambassade ou le consulat) complétée
Justificatif de nationalité française
Pièce d’identité (avec photo)
Justificatif de domicile ou de résidence
D’autres justificatifs peuvent vous être demandés selon votre situation.
Vous devez aussi fournir la copie de l’acte de naissance de chacun de vous 2.
Aucun délai n’est imposé si l’acte de naissance a été établi dans un pays qui ne prévoit pas la mise à jour des actes. Dans ce cas, vous devez fournir une attestation établie par votre ambassade ou consulat (ou une autre autorité habilitée de votre pays d’origine) et précisant cette absence de mise à jour.
Aucun délai n’est imposé si l’acte de naissance a été établi dans un pays qui ne prévoit pas la mise à jour des actes.
Dans ce cas, vous devez fournir une attestation établie par votre ambassade ou consulat (ou une autre autorité habilitée de votre pays d’origine) et précisant cette absence de mise à jour.
Les ressortissants de certains pays sont dispensés de ces formalités supplémentaires (par exemple, Suisse).
L’agent diplomatique ou consulaire procède à votre audition commune.
Il peut aussi procéder à des auditions séparées.
Si besoin, l’ambassade (ou le consulat de France) peut confier cette audition à l’une des autorités suivantes :
Officier d’état civil de votre domicile ou de votre résidence en France
Ambassade ou consulat français dont dépend votre domicile ou votre résidence à l’étranger en l’absence de résidence en France
Laisser passer le délai de 10 jours de publication des bans
La publication des bans est obligatoire pendant 10 jours (sauf dispense).
Elle se fait dans l’un des lieux suivants :
Ambassade ou consulat de France du lieu de célébration de votre mariage
Mairie de votre domicile ou de votre résidence si vous avez votre domicile ou une résidence en France
Ambassade ou consulat français dont dépend votre domicile ou votre résidence à l’étranger en l’absence de résidence en France
L’ambassade (ou le consulat de France) vous remet votre certificat de capacité à mariage si votre mariage répond aux conditions prévues par la loi française, après publication des bans.
La cérémonie peut avoir lieu uniquement après l’écoulement du délai de 10 jours.
En cas de mariage célébré par une autorité étrangère, les règles propres à chaque pays sont très variées.
Certaines règles peuvent être défavorables ou contraignantes.
Pour que votre mariage soit pleinement reconnu en France, l’acte de mariage doit être transcrit sur les registres de l’état civil de l’ambassade ou du consulat de France du lieu de votre mariage.
La transcription consiste à reporter dans les registres français les indications contenues dans l’acte de mariage établi par l’autorité étrangère qui vous a mariés.
Attention
Cette transcription n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée.
En l’absence de transcription, en France, votre mariage fait effet uniquement dans les situations suivantes :
Entre vous 2
Vis-à-vis de vos enfants
Votre mariage n’a pas d’effet pour les tiers.
En France, vous ne pourrez pas bénéficier de certains droits.
Vous ne pourrez pas bénéficier des avantages fiscaux accordés à un couple marié (par exemple, un revenu imposable commun).
Vous devez demander la transcription sur les registres de l’état civil de l’ambassade ou du consulat de France du lieu de votre mariage.
La règle dépend du pays de la célébration de votre mariage.
Vous ou votre époux devez demander la transcription.
La demande de transcription n’est soumise à aucun délai.
Pour l’obtenir, vous devez remplir les conditions suivantes :
Avoir accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat (certificat de capacité à mariage)
Avoir été tous les 2 présents au moment de la célébration
Avoir tous les 2 librement consenti au mariage
Si vous n’avez pas accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat, la transcription de votre mariage doit être précédée de votre audition par l’autorité diplomatique ou consulaire.
À noter
Cette audition peut être commune ou faire l’objet d’entretiens individuels. L’autorité diplomatique ou consulaire peut y renoncer.
Vous pouvez télécharger, sur le site du consulat général de France compétent dans le pays concerné, les documents suivants :
Dans tous les cas, vous devez fournir une copie de votre acte de mariage et un justificatif de votre nationalité française.
Demandez la transcription auprès de l’ambassade ou du consulat de France compétent, selon le lieu de célébration de votre mariage.
Si l’ambassade (ou le consulat de France) juge que les conditions ne sont pas remplies, elle peut saisir le procureur de la République. Celui-ci peut s’opposer à la transcription, dans un délai de 2 mois.
Vous ou votre époux devez demander la transcription.
La demande de transcription n’est soumise à aucun délai.
Pour l’obtenir, vous devez remplir les conditions suivantes :
Avoir accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat (certificat de capacité à mariage)
Avoir été tous les 2 présents au moment de la célébration
Avoir tous les 2 librement consenti au mariage
Si vous n’avez pas accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat, la transcription de votre mariage doit être précédée de votre audition par l’autorité diplomatique ou consulaire.
À noter
Cette audition peut être commune ou faire l’objet d’entretiens individuels. L’autorité diplomatique ou consulaire peut y renoncer.
Vous pouvez télécharger, sur le site du consulat compétent dans le pays concerné, les documents suivants :
Dans tous les cas, vous devez fournir une copie de votre acte de mariage et un justificatif de votre nationalité française.
Vous devez envoyer votre demande, uniquement parcourrier postal, au Bureau des transcriptions pour le Maghreb (BTM) du Service central d’état civil du ministère en charge des affaires étrangères.
Où s’adresser ?
Bureau des transcriptions pour le Maghreb – Ministère des affaires étrangères
Par messagerie
bta.scec@diplomatie.gouv.fr
Par courrier
Ministère en charge des affaires étrangères
Service central d’état civil
Bureau des Transcriptions pour le Maghreb (BTM)
11, rue de la Maison Blanche
44941 Nantes Cedex 9
Par télécopie
02 51 77 28 05
Vous ou votre époux devez demander la transcription.
La demande de transcription n’est soumise à aucun délai.
Pour l’obtenir, vous devez remplir les conditions suivantes :
Avoir accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat (certificat de capacité à mariage)
Avoir été tous les 2 présents au moment de la célébration
Avoir tous les 2 librement consenti au mariage
Si vous n’avez pas accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat, la transcription de votre mariage doit être précédée de votre audition par l’autorité diplomatique ou consulaire.
À noter
Cette audition peut être commune ou faire l’objet d’entretiens individuels. L’autorité diplomatique ou consulaire peut y renoncer.
Vous pouvez télécharger, sur le site du consulat compétent dans le pays concerné, les documents suivants :
Dans tous les cas, vous devez fournir une copie de votre acte de mariage et un justificatif de votre nationalité française.
Vous devez envoyer votre demande, uniquement par courrier postal, au Bureau des transcriptions pour l’Europe (BTE) du Service central d’état civil du ministère en charge des affaires étrangères.
Où s’adresser ?
Bureau des transcriptions pour l’Europe – Ministère des affaires étrangères
Par messagerie
bte.scec@diplomatie.gouv.fr
Par courrier
Ministère en charge des affaires étrangères
Service central d’état civil
Bureau des transcriptions pour l’Europe (BTE)
11, rue de la Maison Blanche
44941 Nantes Cedex 9
Par télécopie
02 51 77 28 05
La transcription vous permet d’obtenir un livret de famille français ou de faire compléter le livret que vous détenez déjà.
La transcription permet aussi de mentionner le mariage sur votre acte de naissance.
Pour rappel, quand l’acte de mariage fait l’objet d’une transcription, en France, il fait effet dans les situations suivantes :
Entre vous 2
Vis-à-vis de vos enfants
Vis-à-vis des tiers, par exemple des administrations
Vous pouvez bénéficier des avantages fiscaux accordés à un couple marié (par exemple, un revenu imposable commun).
Le mariage est célébré par une autorité locale, selon les règles du pays concerné, qu’il vous appartient de vérifier.
Mais les autorités françaises exercent un contrôle avant et après le mariage, notamment pour vérifier que vous êtes tous les 2 présents lors de la cérémonie.
Qui peut célébrer le mariage ?
Si vous êtes français et souhaitez vous marier à l’étranger avec un autre Français, votre mariage peut être célébré par une autorité locale.
Selon le pays où vous souhaitez vous marier et votre situation, le mariage peut être célébré par l’une des autorités suivantes :
Officier de l’état civil local
Consul étranger
Autorité religieuse
Pour vérifier quelles sont les autorités compétentes, adressez-vous à l’ambassade ou au consulat de France.
Vous êtes des futurs époux de même sexe et vous résidez dans un pays qui n’autorise pas votre mariage.
Vous pouvez vous marier dans l’une des communes suivantes :
Commune française de votre naissance ou de votre dernière résidence
Commune française dans laquelle l’un de vos parents a son domicile ou sa résidence
Si aucune commune ne correspond à ces critères, vous pouvez vous marier dans la commune française de votre choix.
Quelles sont les démarches préalables au mariage auprès des autorités françaises ?
Vous devez remplir les mêmes conditions que pour un mariage en France.
2 étapes sont nécessaires : la demande d’un certificat de capacité à mariage et la publication obligatoire des bans.
Demander un certificat de capacité à mariage auprès de l’ambassade ou du consulat de France
En tant que Français, vous devez faire une demande de certificat de capacité à mariage auprès de l’ambassade ou du consulat de France du lieu de votre mariage.
Vous devez fournir les documents suivants :
Fiche de renseignements (remise par l’ambassade ou le consulat) complétée
Justificatif de nationalité française
Pièce d’identité (avec photo)
Justificatif de domicile ou de résidence
D’autres justificatifs peuvent vous être demandés selon votre situation.
Chacun de vous doit aussi fournir la copie de son acte de naissance.
Aucun délai n’est imposé si l’acte de naissance a été établi dans un pays qui ne prévoit pas la mise à jour des actes. Dans ce cas, vous devez fournir une attestation établie par votre ambassade ou consulat (ou une autre autorité habilitée de votre pays d’origine) et précisant cette absence de mise à jour.
Aucun délai n’est imposé si l’acte de naissance a été établi dans un pays qui ne prévoit pas la mise à jour des actes. Dans ce cas, vous devez fournir une attestation établie par votre ambassade ou consulat (ou une autre autorité habilitée de votre pays d’origine) et précisant cette absence de mise à jour.
Les ressortissants de certains pays sont dispensés de ces formalités supplémentaires (par exemple, Suisse).
L’agent diplomatique ou consulaire procède à votre audition commune.
Il peut aussi procéder à des auditions séparées.
Si besoin, l’ambassade (ou le consulat de France) peut confier cette audition à l’une des autorités suivantes :
Officier d’état civil de votre domicile ou de votre résidence en France
Ambassade ou consulat français dont dépend votre domicile ou votre résidence à l’étranger en l’absence de résidence en France
L’ambassade (ou le consulat de France) vous remet votre certificat de capacité à mariage si votre mariage répond aux conditions prévues par la loi française, après publication des bans.
Attendre la fin du délai de 10 jours de publication des bans
La publication des bans est obligatoire pendant 10 jours (sauf dispense).
Elle se fait dans l’un des lieux suivants :
Ambassade ou consulat de France du lieu de célébration de votre mariage
Mairie de votre domicile ou de votre résidence si vous ou votre futur époux avez votre domicile ou une résidence en France
Ambassade ou consulat français dont dépend votre domicile ou votre résidence à l’étranger en l’absence de résidence en France
La cérémonie peut avoir lieu uniquement après l’expiration du délai de 10 jours.
Comment s’informer sur le régime matrimonial applicable ?
En cas de mariage célébré par une autorité étrangère, les règles propres à chaque pays sont très variées.
Certaines règles peuvent être défavorables ou contraignantes.
À quelles conditions le mariage est-il reconnu en France ?
Pour que votre mariage soit pleinement reconnu en France, il doit être transcrit sur les registres de l’état civil de l’ambassade ou du consulat de France du lieu de votre mariage.
La transcription consiste à reporter dans les registres français les indications contenues dans l’acte de mariage établi par l’autorité étrangère qui vous a mariés.
Attention
Cette transcription n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée.
En l’absence de transcription, en France, votre mariage fait effet uniquement dans les situations suivantes :
Entre vous 2
Vis-à-vis de vos enfants
Votre mariage n’a pas d’effet pour les tiers.
En France, vous ne pourrez pas bénéficier de certains droits.
Vous ne pourrez pas bénéficier des avantages fiscaux accordés à un couple marié (par exemple, un revenu imposable commun).
Comment demander la transcription de l’acte de mariage sur les registres français ?
La règle dépend du pays de la célébration de votre mariage.
Vous ou votre époux devez demander la transcription.
La demande de transcription n’est soumise à aucun délai.
Pour l’obtenir, vous devez remplir les conditions suivantes :
Avoir accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat (certificat de capacité à mariage)
Avoir été tous les 2 présents au moment de la célébration
Avoir tous les 2 librement consenti au mariage
Si vous n’avez pas accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat, la transcription de votre mariage doit être précédée de votre audition par l’autorité diplomatique ou consulaire.
À noter
Cette audition peut être commune ou faire l’objet d’entretiens individuels. L’autorité diplomatique ou consulaire peut y renoncer.
Vous pouvez télécharger, sur le site du consulat général de France compétent dans le pays concerné, les documents suivants :
Dans tous les cas, vous devez fournir une copie de votre acte de mariage et un justificatif de votre nationalité française.
Demandez la transcription auprès de l’ambassade ou du consulat de France compétent, selon le lieu de célébration de votre mariage.
Vous ou votre époux devez demander la transcription.
La demande de transcription n’est soumise à aucun délai.
Pour l’obtenir, vous devez remplir les conditions suivantes :
Avoir accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat (certificat de capacité à mariage)
Avoir été tous les 2 présents au moment de la célébration
Avoir tous les 2 librement consenti au mariage
Si vous n’avez pas accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat, la transcription de votre mariage doit être précédée de votre audition par l’autorité diplomatique ou consulaire.
À noter
Cette audition peut être commune ou faire l’objet d’entretiens individuels. L’autorité diplomatique ou consulaire peut y renoncer.
Vous pouvez télécharger, sur le site du consulat compétent dans le pays concerné, les documents suivants :
Dans tous les cas, vous devez fournir une copie de votre acte de mariage et un justificatif de votre nationalité française.
Vous devez envoyer votre demande, uniquement par courrier postal, au Bureau des transcriptions pour le Maghreb (BTM) du Service central d’état civil du ministère en charge des affaires étrangères.
Où s’adresser ?
Bureau des transcriptions pour le Maghreb – Ministère des affaires étrangères
Par messagerie
bta.scec@diplomatie.gouv.fr
Par courrier
Ministère en charge des affaires étrangères
Service central d’état civil
Bureau des Transcriptions pour le Maghreb (BTM)
11, rue de la Maison Blanche
44941 Nantes Cedex 9
Par télécopie
02 51 77 28 05
Vous ou votre époux devez demander la transcription.
La demande de transcription n’est soumise à aucun délai.
Pour l’obtenir, vous devez remplir les conditions suivantes :
Avoir accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat (certificat de capacité à mariage)
Avoir été tous les 2 présents au moment de la célébration
Avoir tous les 2 librement consenti au mariage
Si vous n’avez pas accompli les démarches préalables au mariage auprès de l’ambassade ou du consulat, la transcription de votre mariage doit être précédée de votre audition par l’autorité diplomatique ou consulaire.
À noter
Cette audition peut être commune ou faire l’objet d’entretiens individuels. L’autorité diplomatique ou consulaire peut y renoncer.
Vous pouvez télécharger, sur le site du consulat compétent dans le pays concerné, les documents suivants :
Dans tous les cas, vous devez fournir une copie de votre acte de mariage et un justificatif de votre nationalité française.
Vous devez envoyer votre demande, uniquement par courrier postal, au Bureau des transcriptions pour l’Europe (BTE) du Service central d’état civil du ministère en charge des affaires étrangères.
Où s’adresser ?
Bureau des transcriptions pour l’Europe – Ministère des affaires étrangères
Par messagerie
bte.scec@diplomatie.gouv.fr
Par courrier
Ministère en charge des affaires étrangères
Service central d’état civil
Bureau des transcriptions pour l’Europe (BTE)
11, rue de la Maison Blanche
44941 Nantes Cedex 9
Par télécopie
02 51 77 28 05
Quels sont les documents obtenus après la transcription ?
La transcription vous permet d’obtenir un livret de famille français ou de faire compléter le livret que vous détenez déjà.
La transcription permet aussi de mentionner le mariage sur votre acte de naissance.
Pour rappel, quand le mariage fait l’objet d’une transcription, en France, il fait effet dans les situations suivantes :
Entre vous 2
Vis-à-vis de vos enfants
Vis-à-vis des tiers, par exemple des administrations.
Vous pouvez bénéficier des avantages fiscaux accordés à un couple marié (par exemple, un revenu imposable commun).
Qui peut célébrer le mariage ?
Si vous êtes tous les 2 français et souhaitez vous marier à l’étranger, votre mariage peut être célébré par l’ambassadeur ou le consul de France compétent pour le pays dans lequel vous voulez vous marier.
À noter
Si l’un de vous 2 une nationalité en plus de la nationalité française (vous êtes binational ), cela ne doit pas être celle du pays où vous souhaitez vous marier.
Toutefois, l’ambassadeur ou le consul de France doit être autorisé à célébrer le mariage dans le pays concerné.
Si l’autorité diplomatique française ne peut pas vous marier, vous pouvez vous marier en France ou devant les autorités locales.
Dans tous les cas, mieux vaut vous renseigner au préalable, si possible plusieurs mois avant la célébration.
Comment constituer le dossier de mariage ?
Vous devez vous adresser à l’ambassade ou au consulat.
L’agent consulaire vérifie que vous répondez aux conditions et formalités exigées pour vous marier.
Aucun délai n’est imposé si l’acte de naissance a été établi dans un pays qui ne prévoit pas la mise à jour des actes. Dans ce cas, vous devez fournir une attestation établie par votre ambassade ou consulat (ou une autre autorité habilitée de votre pays d’origine) et précisant cette absence de mise à jour.
Aucun délai n’est imposé si l’acte de naissance a été établi dans un pays qui ne prévoit pas la mise à jour des actes. Dans ce cas, vous devez fournir une attestation établie par votre ambassade ou consulat (ou une autre autorité habilitée de votre pays d’origine) et précisant cette absence de mise à jour.
Les ressortissants de certains pays sont dispensés de ces formalités supplémentaires (par exemple, Suisse).
Si vous ou votre futur époux faites l’objet d’une mesure de protection juridique (tutelle, curatelle, sauvegarde de justice ou habilitation familiale), vous devez, avant le mariage, informer la personne chargée de la mesure de protection (par exemple votre tuteur si vous êtes en tutelle ou votre curateur si vous êtes en curatelle).
Vous devez fournir un justificatif de cette information.
À savoir
Aucune autorisation du juge ou de la personne chargée de la mesure de protection n’est nécessaire pour vous marier.
Quelles sont les étapes obligatoires avant le mariage ?
Vous devez passer par 2 étapes :
Audition
Publication des bans
Vous êtes d’abord auditionnés par l’une des autorités suivantes :
Officier de l’état civil du domicile ou de la résidence en France
Autorité diplomatique ou consulaire en cas de domicile ou de résidence à l’étranger
L’agent diplomatique ou consulaire peut aussi procéder à votre audition.
Ensuite, la publication des bans de votre mariage est obligatoire pendant 10 jours.
Elle se fait dans l’un des lieux suivants :
Ambassade ou consulat de France du lieu de célébration de votre mariage
Mairie du domicile ou de la résidence si vous ou votre futur époux avez votre domicile ou une résidence en France
Consulat français dont dépend votre domicile ou votre résidence à l’étranger en l’absence de résidence en France
Comment s’informer sur le régime matrimonial applicable ?