Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Fichiers informatiques et données personnelles

Différents organismes utilisent vos données personnelles : administration, entreprise, réseau social, site internet, association… Vous avez le droit d’être informé et de contrôler la manière dont vos données sont utilisées. Par exemple, vous pouvez obtenir et rectifier les informations qu’un organisme détient sur vous, ou vous opposer à figurer dans un fichier. En cas de difficultés, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

    Un organisme qui collecte vos données personnelles directement auprès de vous doit vous fournir les informations suivantes :

    • Identité et coordonnées du responsable de traitement de données, et si nécessaire, du représentant du responsable de traitement

    • Coordonnées du délégué à la protection des données (DPD) si un DPD a été désigné

    • Finalités du traitement (par exemple, la gestion des paies)

    • Base juridique du traitement (par exemple, l’exécution d’un contrat ou le respect d’une obligation légale)

    • Si nécessaire, intérêts légitimes du responsable du traitement justifiant la collecte de vos données personnelles (par exemple, faire de la prospection commerciale)

    • Destinataires des données

    • Intention de transférer les données vers un pays non européen et existence ou absence d’une décision d’adéquation de la Commission européenne ou garanties mises en place pour encadrer le transfert des données (par exemple, clauses contractuelles types)

    • Durée de conservation des données ou critères utilisés pour déterminer cette durée

    • Existence de vos droits (droit d’accéder à vos données, de les rectifier, de les effacer, de limiter leur traitement ou de vous opposer à leur traitement, droit à la portabilité et droit de définir des directives sur le sort de vos données personnelles après votre décès)

    • Droit de retirer votre accord si le traitement est basé sur votre accord

    • Droit de faire une réclamation auprès de la  Cnil 

    • Informations pour savoir si la fourniture de vos données personnelle a un caractère réglementaire ou contractuel, si la fourniture de vos données conditionne la conclusion d’un contrat, et les conséquences éventuelles de la non fourniture de vos données

    • Existence d’une prise de décision automatisée, y compris d’un profilage, et informations concernant l’impact de ce traitement pour vous

    • Si nécessaire, information sur les autres finalités envisagées pour ce traitement

    Si le responsable du traitement ne collecte pas vos données personnelles directement auprès de vous, il doit vous préciser d’où elles proviennent et quelles catégories sont collectées.

    Vous devez pouvoir accéder facilement à ces informations.

    Ces informations doivent vous être fournies dans un langage clair et simple.

    Exemple

    Page accessible à partir de la page d’accueil du site internet de l’organisme. Le titre de la page doit être clair : politique de confidentialité , page vie privée ou données personnelles .

    Vous devez rester bien informé sur l’utilisation de vos données.

    Ainsi, l’organisme doit vous informer en cas de violation de vos données personnelles, s’il y a un risque élevé pour vos droits et libertés.

    Exemple

    Divulgation non autorisée de vos données

    Le droit d’accès sert à savoir si vos données sont traitées par un organisme, et si elles le sont, à obtenir une copie de vos données en langage clair.

    L’organisme doit aussi vous donner les informations suivantes :

    • Pourquoi vos données sont utilisées

    • Quelles catégories de données sont utilisées

    • Quels sont les destinataires de vos données

    • Combien de temps vos données sont conservées

    • Quels sont vos droits

    • Quelle est l’origine de vos données lorsqu’elles n’ont pas été collectées directement auprès de vous

    • S’il existe une prise de décision automatisée, y compris un profilage, et quel est l’impact de ce traitement pour vous.

    Lorsque les données personnelles sont transférées vers un pays non européen ou à une organisation internationale, vous devez être informé des garanties encadrant leur transfert.

    Lorsque vous adressez une demande par mail, vous devez recevoir les informations par mail. Toutefois, vous pouvez demander que les informations vous soient communiquées autrement. Par exemple, par courrier.

    À noter

    le droit d’obtenir une copie des données personnelles ne doit pas porter atteinte aux droits et libertés d’une autre personne.

    En pratique, consultez le site internet de l’organisme concerné pour avoir les coordonnées de la  personne à contacter .

    La demande peut se faire par formulaire en ligne, par mail, par courrier…

    En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple, pour éviter une usurpation d’identité.

    La démarche est gratuite.

    Toutefois, l’organisme peut vous demander de régler des frais raisonnables. Par exemple, si vous demandez une copie supplémentaire.

    Des modèles de courrier sont disponibles sur le site de la  Cnil .

    Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

    Lorsque l’organisme reçoit votre demande, il a 1 mois pour vous répondre.

    Si l’organisme a besoin d’un délai supplémentaire, il doit vous en informer dans le mois suivant la réception de votre demande. Au total, le délai de réponse ne peut pas dépasser 3 mois.

    En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

    À savoir

    des règles différentes s’appliquent à certains fichiers. Par exemple un fichier de police judiciaire tel que le traitement d’antécédents judiciaires (Taj) ou le fichier des comptes bancaires (Ficoba).

    Certains fichiers sont particulièrement encadrés comme les fichiers de police ou les fichiers qui concernent la sûreté de l’État. Par exemple, le fichier Schengen.

    L’accès à ces fichiers se fait de manière indirecte par l’intermédiaire de la  Cnil .

    Vous devez préciser dans votre courrier le fichier concerné et joindre une copie de votre pièce d’identité.

    En cas de refus de communication, la  Cnil  vous indiquera les voies de recours pour contester cette décision.

    Où s’adresser ?

    Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil)

    Par courrier

    3 Place de Fontenoy

    TSA 80715

    75334 Paris cedex 07

    La CNIL ne reçoit pas le public et n’assure aucun renseignement sur place.

    Par téléphone

    +33 1 53 73 22 22

    Accueil téléphonique ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h.

    Renseignements juridiques ouverts les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h.

    Par courriel

    Accès au  formulaire de contact 

      Le droit de rectification vous permet de demander la correction des informations inexactes ou incomplètes vous concernant.

      Par exemple, une erreur dans votre adresse.

      En pratique, consultez le site internet de l’organisme concerné pour avoir les coordonnées de la  personne à contacter .

      La demande peut se faire par formulaire en ligne, par mail, par courrier…

      En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple pour éviter une usurpation d’identité.

      La démarche est gratuite.

      Des modèles de courrier sont disponibles sur le site de la  Cnil .

    • Adresser un courrier à un organisme qui détient vos données personnelles
    • Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

      Lorsque l’organisme reçoit votre réponse, il a 1 mois pour vous répondre.

      Si l’organisme a besoin d’un délai supplémentaire, il doit vous en informer dans le mois suivant la réception de votre demande.

      Au total, le délai de réponse ne peut pas dépasser 3 mois.

      Pendant ce délai, vous pouvez demander que vos données ne soient plus utilisées par l’organisme.

      Il s’agit du  droit à la limitation du traitement .

      Par exemple, un site de commerce en ligne doit cesser d’utiliser vos données le temps de les vérifier.

      En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

    • Adresser une plainte en ligne à la Cnil
    • À savoir

      des règles différentes s’appliquent à certains fichiers. Par exemple un fichier de police judiciaire tel que le traitement d’antécédents judiciaires (Taj) ou le fichier des comptes bancaires (Ficoba).

      Le droit à l’effacement ( droit à l’oubli ) vous permet de demander dans certaines situations la suppression des données personnelles vous concernant.

      Par exemple, une photo gênante sur un site internet.

      Vous devez être dans l’une des situations suivantes :

      • Vos données ne sont plus nécessaires au vu des des finalités pour lesquelles elles ont été collectées ou traitées

      • Vous retirez votre accord concernant l’utilisation de vos données et il n’existe pas d’autre fondement juridique à leur traitement

      • Vous vous opposez au traitement de vos données et ce traitement ne répond pas à un motif légitime impérieux

      • Vous vous opposez à ce que vos données soient utilisées pour réaliser de la prospection commerciale

      • Vos données ont été traitées de manière illégale. Par exemple, vos données ont été piratées et publiées

      • Vos données doivent être effacées pour respecter une obligation légale

      • Vos données ont été collectées lorsque vous étiez mineur (blog, forum, réseau social, site web…)

      Si un organisme a rendu publique vos données personnelles et qu’il doit les effacer, il doit informer les autres organismes qui traitent vos données de votre demande d’effacement. Par exemple, effacement de tout lien vers vos données ou effacement de toute copie ou reproduction de vos données.

      En pratique, consultez le site internet de l’organisme concerné pour avoir les coordonnées de la  personne à contacter .

      La demande peut se faire par formulaire en ligne, par mail, par courrier…

      Indiquez précisément quelles données vous souhaitez effacer et les raisons justifiant leur effacement.

      Par exemple, si vous demandez l’effacement d’une photo sur un site, seule la photo sera effacée, pas votre compte sur ce site.

      En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple pour éviter une usurpation d’identité.

      La démarche est gratuite.

      Des modèles de courrier sont disponibles sur le site de la  Cnil .

    • Adresser un courrier à un organisme qui détient vos données personnelles
    • Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

      Lorsque l’organisme reçoit votre demande, il doit répondre dans les meilleurs délais, et au plus tard dans le délai d’1 mois.

      Si l’organisme a besoin d’un délai supplémentaire, il doit vous en informer dans le mois suivant la réception de votre demande. Au total, le délai de réponse ne peut pas dépasser 3 mois.

      En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

    • Adresser une plainte en ligne à la Cnil
    • À noter

      l’organisme peut refuser votre demande dans certains cas limités. Par exemple, si l’effacement empêche l’exercice du droit à la liberté d’expression et d’information.

      Le droit au déréférencement vous permet de demander à un moteur de recherche de supprimer un résultat de recherche associé à vos noms et prénoms.

      Par exemple, en tapant votre nom dans le moteur de recherche, un ancien CV apparaît.

      La suppression concerne uniquement l’association d’un résultat de votre nom et votre prénom. L’information n’est pas effacée du site internet source.

      En pratique, contactez le moteur de recherche par courrier ou via le formulaire dédié (la plupart des moteurs de recherche proposent un formulaire en ligne).

      Précisez dans votre demande l’adresse web (URL) du résultat à supprimer et expliquez pourquoi vous souhaiter sa suppression.

      En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple pour éviter une usurpation d’identité.

      La démarche est gratuite.

      Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

      Lorsque l’organisme reçoit votre réponse, il a 1 mois pour vous répondre.

      Si l’organisme a besoin d’un délai supplémentaire, il doit vous en informer dans le mois suivant la réception de votre demande. Au total, le délai de réponse ne peut pas dépasser 3 mois.

      En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

    • Adresser une plainte en ligne à la Cnil
    • À noter

      le moteur de recherche peut refuser votre demande si, par exemple, il prouve que l’information concernée doit être communiquée au public.

      Le droit d’opposition vous permet de vous opposer à ce qu’une information personnelle figure dans un fichier pour des raisons tenant à votre situation particulière.

      En pratique, consultez le site internet de l’organisme concerné pour avoir les coordonnées de la  personne à contacter .

      La demande peut se faire par formulaire en ligne, compte en ligne, par mail, par courrier…

      Précisez dans votre demande les données à supprimer et expliquez les raisons tenant à votre situation particulière.

      En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple pour éviter une usurpation d’identité.

      La démarche est gratuite.

      Des modèles de courrier sont disponibles sur le site de la  Cnil .

      Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

      Lorsque l’organisme reçoit votre réponse, il a 1 mois pour vous répondre.

      Si l’organisme a besoin d’un délai supplémentaire, il doit vous en informer dans le mois suivant la réception de votre demande. Au total, le délai de réponse ne peut pas dépasser 3 mois.

      Pendant ce délai, vous pouvez demander que vos données ne soient plus utilisées. Il s’agit du  droit à la limitation du traitement .

      En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

      Le droit d’opposition vous permet de vous opposer à ce que vos données personnelles soient utilisées pour vous adresser de la prospection commerciale.

      Par exemple, vous pouvez refuser de figurer dans une base de prospection afin de ne plus recevoir de mails publicitaires sur votre boite mail personnelle.

      Une fois exercé votre droit d’opposition, l’organisme ne doit plus traiter vos données pour faire de la prospection commerciale.

      En pratique, chaque sollicitation doit préciser l’identité de l’annonceur et contenir un moyen simple de s’opposer à la réception de nouvelles sollicitations.

      Vous pouvez aussi consultez le site internet de l’organisme concerné pour avoir les coordonnées de la  personne à contacter .

      La demande peut se faire par formulaire en ligne, compte en ligne, par mail, par courrier…

      En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple, pour éviter une usurpation d’identité.

      La démarche est gratuite.

      Des modèles de courrier sont disponibles sur le site de la  Cnil .

      Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

      Lorsque l’organisme reçoit votre réponse, il doit supprimer vos données personnelles de sa base de prospection dans les meilleurs délais.

      En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

      À savoir

      plusieurs dispositifs sont également à votre disposition pour vous protéger contre le démarchage téléphonique abusif, les spams vocaux ou par SMS.

      À noter

      l’organisme peut refuser votre demande. Par exemple, une obligation légale ou ou des motifs légitimes et impérieux lui imposent de continuer à traiter vos données, ou vos données sont nécessaires pour constater, exercer ou défendre des droits en justice.

      Le profilage consiste à utiliser vos données personnelles pour évaluer certains aspects personnels vous concernant dans le but d’analyser ou prédire certains éléments.

      Par exemple, pour prédire votre rendement au travail, votre situation économique, votre santé, vos préférences personnelles, vos déplacements…

      Vous avez le droit de refuser de faire l’objet d’une décision entièrement automatisée, souvent basée sur votre profilage, qui aurait des effets juridiques ou impacterait votre vie quotidienne.

      Par exemple, une décision automatisée peut rendre impossible l’accès à une carte de crédit.

      Un organisme peut automatiser les décisions suivantes :

      • Décision autorisée par des dispositions légales spécifiques

      • Décision nécessaire à la conclusion ou à l’exécution d’un contrat que vous avez conclu avec l’organisme

      • Décision prise avec votre accord

      Toutefois, lorsque la décision est nécessaire à un contrat ou est prise avec votre accord, vous avez le droit d’obtenir qu’un être humain intervienne et réexamine la décision. Vous pouvez aussi exprimer votre point de vue et contester la décision.

      En pratique, consultez le site internet de l’organisme concerné pour avoir les coordonnées de la  personne à contacter .

      La demande peut se faire par formulaire en ligne, compte en ligne, par mail, par courrier…

      En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple pour éviter une usurpation d’identité.

      La démarche est gratuite.

      Des modèles de courrier sont disponibles sur le site de la  Cnil .

    • Adresser un courrier à un organisme qui détient vos données personnelles
    • Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

      Lorsque l’organisme reçoit votre réponse, il a 1 mois pour vous répondre.

      Si l’organisme a besoin d’un délai supplémentaire, il doit vous en informer dans le mois suivant la réception de votre demande. Au total, le délai de réponse ne peut pas dépasser 3 mois.

      Pendant ce délai, vous pouvez demander que vos données ne soient plus utilisées. Il s’agit du  droit à la limitation du traitement .

      En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

    • Adresser une plainte en ligne à la Cnil

      Le droit à la portabilité concerne la maîtrise de vos données personnelles : il vous permet de récupérer les données que vous avez communiquées à organisme dans un format lisible par une machine.

      Par exemple, vos coordonnées, votre historique d’achat.

      Vous pouvez obtenir que vos données soient transmises directement d’un organisme à un autre lorsque cela est techniquement possible.

      Par exemple, changer de réseau social tout en conservant l’historique de vos données, récupérer vos mails auprès d’un fournisseur pour pouvoir les utiliser auprès d’un autre fournisseur de services.

      Ce droit s’applique uniquement aux fichiers informatiques automatisés constitués avec votre consentement ou sur la base d’un contrat.

      En pratique, consultez la plateforme numérique de l’organisme pour savoir comment exercer votre droit à la portabilité.

      Par exemple, après vous être authentifié sur votre compte client, vous avez accès à un bouton pour télécharger vos données.

      En cas de difficultés, consultez le site internet de l’organisme concerné pour avoir les coordonnées de la  personne à contacter .

      La demande peut se faire par formulaire en ligne, par mail, par courrier…

      En cas de doute raisonnable sur votre identité, l’organisme peut vous demander des informations pour la confirmer. Par exemple pour éviter une usurpation d’identité.

      La démarche est gratuite.

      Conservez une copie de votre démarche pour pouvoir faire une réclamation si nécessaire.

      Lorsque l’organisme reçoit votre réponse, il a 1 mois pour vous répondre.

      Si l’organisme a besoin d’un délai supplémentaire, il doit vous en informer dans le mois suivant la réception de votre demande. Au total, le délai de réponse ne peut pas dépasser 3 mois.

      En l’absence de réponse ou en cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez faire une réclamation auprès de la  Cnil .

    • Adresser une plainte en ligne à la Cnil
    • À savoir

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