Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Congé de longue durée (CLD) du fonctionnaire

En tant que fonctionnaire, vous pouvez être placé en congé de longue durée (CLD) si vous êtes atteint d’une affection cancéreuse, d’un déficit immunitaire grave et acquis, d’une maladie mentale, de la tuberculose ou de la poliomyélite. Nous vous présentons les règles applicables au CLD. Elles varient selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH).

Maladie ou accident du travail dans la fonction publique

    Si vous êtes en activité ou en détachement, vous pouvez demander à être placé en congé de longue durée (CLD) si vous êtes atteint par l’une des maladies suivantes et dans l’impossibilité d’exercer vos fonctions :

    • Affection cancéreuse

    • Déficit immunitaire grave et acquis

    • Maladie mentale

    • Tuberculose

    • Poliomyélite.

    Vous pouvez être placé en CLD, que vous soyez fonctionnaire titulaire ou stagiaire.

    À savoir

    Votre mise en CLD peut aussi intervenir à la demande de votre administration employeur si, au vu d’une attestation du médecin du travail ou d’un rapport de vos supérieurs hiérarchiques, votre état de santé pourrait justifier votre mise en congé.

    Le CLD est attribué à la fin de la 1re année de congé de longue maladie (CLM) rémunérée à plein traitement.

    Toutefois, si vous avez épuisé vos droits à l’année rémunérée à plein traitement d’un CLM, vous pouvez être placé directement en CLD.

    À la fin de la 1re année d’un CLM rémunérée à plein traitement, vous pouvez aussi demander à être maintenu en CLM. L’administration vous accorde la prolongation de votre CLM ou un CLD après avis du conseil médical.

    Si vous obtenez la prolongation de votre CLM, vous ne pouvez alors plus bénéficier d’un CLD pour la même pathologie tant que vous n’avez pas repris vos fonctions au moins 1 an entre la fin de votre CLM et le début du CLD.

    Si vous êtes placé en CLD à la fin de votre 1re année de CLM à plein traitement, cette 1re année de CLM est reconsidérée comme une année de CLD.

    La durée maximale du CLD est fixée à 5 ans.

    Le CLD peut être utilisé de façon continue ou discontinue.

    Le CLD est accordé ou renouvelé par périodes de 3 à 6 mois.

    Sa durée est fixée par l’administration sur proposition du conseil médical.

    Vous ne pouvez pas obtenir plusieurs CLD de 5 ans, au cours de votre carrière, pour la même catégorie d’affections.

    Si vous avez bénéficié d’un CLD pour l’une des 5 catégories d’affections y ouvrant droit, vous pouvez de nouveau être placé en CLD pour une affection de la même catégorie que si vous n’avez pas épuisé la durée maximum de 5 ans de CLD.

    Si vous contractez une nouvelle affection, différente de celle qui a conduit à votre mise en CLD, vous avez droit à l’intégralité d’un nouveau CLD de 5 ans.

    Première demande

    Vous devez adresser à votre administration employeur une demande de CLD, accompagnée d’un certificat médical de votre médecin traitant.

    Votre mise en CLD est prononcée après avis du conseil médical.

    Votre médecin traitant adresse directement au secrétariat du conseil médical un résumé de ses observations et toute pièce justifiant votre situation.

    Procédure d’instruction par le conseil médical

    Lors de l’instruction de votre dossier, le conseil médical peut recourir à l’expertise d’un médecin agréé.

    Un médecin agréé est un médecin généraliste ou spécialiste figurant sur une liste établie, dans chaque département, par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé, après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Un médecin agréé a notamment pour rôle d’effectuer les contre-visites et les expertises.

    Au moins 10 jours ouvrés avant la date de la réunion du conseil médical, le secrétariat du conseil médical vous informe de cette date et de vos droits suivants :

    • Consulter votre dossier

    • Présenter des observations écrites et fournir des certificats médicaux

    • Être accompagné ou représenté, si vous le souhaitez, par une personne de votre choix à toutes les étapes de la procédure.

    Le secrétariat du conseil médical vous informe également des voies de contestation possibles devant le conseil médical supérieur.

    Vous et votre administration employeur pouvez faire entendre le médecin de votre choix par le conseil médical.

    S’il le juge utile, le conseil médical peut demander à vous entendre.

    Le médecin du travail de votre administration est informé de la réunion du conseil médical. Il peut demander la communication de votre dossier médical et peut présenter des observations écrites ou assister à la réunion sans participer au vote.

    Le conseil médical vous transmet son avis et le transmet également à votre administration.

    Demande de renouvellement

    Au cours des 3 premières années de CLD (rémunérée à plein traitement), le renouvellement de votre CLD est prononcé, à votre demande, sans que le conseil médical soit saisi.

    Vous devez pour cela présenter une demande accompagnée d’un certificat médical de votre médecin indiquant que le congé initialement accordé doit être prolongé et précisant la durée de cette prolongation.

    Lorsque vous demandez la prolongation de votre CLD au-delà de 3 ans, c’est-à-dire au delà de la période rémunérée à plein traitement, la prolongation est à nouveau prononcée après avis du conseil médical.

    Au cours de la 4e et de la 5e année de CLD (rémunérées à demi-traitement), le renouvellement de votre CLD est prononcé à votre demande sans que le conseil médical soit saisi. Toutefois, votre administration vous soumet à un examen par un médecin agréé au moins 1 fois par an.

    En cas de refus de votre part de vous soumettre à ces examens, votre rémunération n’est plus versée.

    Si vous ou votre administration employeur contestez l’avis du médecin agréé, vous pouvez saisir le conseil médical.

    Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :

    Conditions de rémunération du fonctionnaire d’État en CLD

    Éléments de rémunération

    Conditions de versement

    Traitement indiciaire

    100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes

    Indemnité de résidence

    100 % pendant toute la durée du CLD

    Supplément familial de traitement (SFT)

    100 % pendant toute la durée du CLD

    Nouvelle bonification indiciaire (NBI)

    Elle n’est plus versée

    Primes et indemnités

    Elles ne sont plus versées

    Si vous êtes placé en CLD à la suite d’une demande présentée au cours d’un congé de longue maladie (CLM ou d’un congé de maladie, les primes et indemnités qui vous ont été versées pendant votre CLM ou votre congé de maladie vous restent acquises.

    À savoir

    Les honoraires et les autres frais médicaux résultant des examens demandés par votre administration, les honoraires de médecin agréé et les frais éventuels de transport pour vous rendre à ces examens sont pris en charge par votre administration. La prise en charge des frais de transport est assurée sur présentation de justificatifs permettant de vérifier qu’ils sont nécessaires et en lien avec les examens médicaux réalisés.

    Pendant votre congé de longue durée, vous devez respecter les obligations suivantes :

    • Cesser tout travail rémunéré (sauf les activités ordonnées et contrôlées médicalement pour votre réadaptation à l’emploi)

    • Informer votre administration de tout changement de résidence

    • Informer votre administration de toute absence de votre domicile supérieure à 2 semaines (sauf en cas d’hospitalisation) et indiquer vos dates et lieux de séjour.

    En cas de non-respect de ces obligations, votre rémunération n’est plus versées jusqu’à ce que vous respectiez l’obligation concernée.

    Le temps pendant lequel le versement de votre rémunération est interrompu compte dans la période de CLD.

    Pour pouvoir reprendre vos fonctions à la fin de votre CLD, vous devez fournir un certificat médical d’aptitude à la reprise.

    Lorsque vous avez été en CLD pendant la durée maximum de 5 ans, votre reprise de fonctions est soumise à l’avis favorable du conseil médical.

    Il en est de même si vous exercez des fonctions qui exigent des conditions de santé particulières ou si vous avez été placé en CLD à la demande de votre administration.

    Vous êtes réaffecté sur un emploi correspondant à votre grade.

    Lors de votre placement en CLD, vous avez été remplacé sur votre poste. À la fin de votre CLD, en l’absence d’emploi vacant correspondant à votre grade, vous êtes réintégré en surnombre jusqu’à à la 1re vacance d’emploi dans votre grade.

    Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé, si nécessaire.

    Pendant toute la durée de la procédure devant le conseil médical, vous continuez de percevoir votre demi-traitement jusqu’à la date de la décision de reprise de service.

    En cas de refus du poste proposé sans motif valable lié à votre état de santé, vous pouvez être licencié après avis de la commission administrative paritaire.

      Votre situation varie selon que vous êtes fonctionnaire titulaire ou stagiaire :

      Vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé.

      Si votre état de santé ne vous permet pas de reprendre votre travail, vous pouvez être placé en disponibilité d’office si le conseil médical juge que votre état de santé va évoluer favorablement.

      Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous pouvez être mis à la retraite pour invalidité quel que soit votre âge et quel que soit votre nombre de trimestres d’assurance retraite.

      Pendant toute la durée de la procédure devant le conseil médical, vous continuez de percevoir votre demi-traitement jusqu’à la date de la décision de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.

      En cas de refus du poste proposé sans motif valable lié à votre état de santé, vous pouvez être licencié après avis de la commission administrative paritaire.

        Si votre état de santé ne vous permet pas de reprendre votre travail, vous pouvez être placé placé en congé non rémunéré pendant une période d’un an maximum si le conseil médical juge que votre état de santé va évoluer favorablement.

        Ce congé non rémunéré peut être renouvelé 2 fois.

        La mise en congé non rémunéré et son renouvellement sont prononcés après avis du conseil médical.

        Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, à la fin de votre congé de longue maladie ou d’un congé non rémunéré, vous êtes licencié.

        Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.

        Dans votre administration d’origine, votre situation est examinée selon les règles applicables au fonctionnaire titulaire.

            Si vous êtes en activité ou en détachement, vous pouvez demander à être placé en congé de longue durée (CLD) si vous êtes atteint par l’une des maladies suivantes et dans l’impossibilité d’exercer vos fonctions :

            • Affection cancéreuse

            • Déficit immunitaire grave et acquis

            • Maladie mentale

            • Tuberculose

            • Poliomyélite.

            Vous pouvez être placé en CLD, que vous soyez fonctionnaire titulaire ou stagiaire.

            À savoir

            Votre mise en CLD peut aussi intervenir à la demande de votre administration employeur si, au vu d’une attestation du médecin du travail ou d’un rapport de vos supérieurs hiérarchiques, votre état de santé pourrait justifier votre mise en congé.

            Le CLD est attribué à la fin de la 1re année de congé de longue maladie (CLM) rémunérée à plein traitement.

            Toutefois, si vous avez épuisé vos droits à l’année rémunérée à plein traitement d’un CLM, vous pouvez être placé directement en CLD.

            À la fin de la 1re année d’un CLM rémunérée à plein traitement, vous pouvez aussi demander à être maintenu en CLM. L’administration vous accorde la prolongation de votre CLM ou un CLD après avis du conseil médical.

            Si vous obtenez la prolongation de votre CLM, vous ne pouvez alors plus bénéficier d’un CLD pour la même pathologie tant que vous n’avez pas repris vos fonctions au moins 1 an entre la fin de votre CLM et le début du CLD.

            Si vous êtes placé en CLD à la fin de votre 1re année de CLM à plein traitement, cette 1re année de CLM est reconsidérée comme une année de CLD.

            La durée maximale du CLD est fixée à 5 ans.

            Le CLD peut être utilisé de façon continue ou discontinue.

            Le CLD est accordé ou renouvelé par périodes de 3 à 6 mois.

            Sa durée est fixée par l’administration sur proposition du conseil médical.

            Vous ne pouvez pas obtenir plusieurs CLD de 5 ans, au cours de votre carrière, pour la même catégorie d’affections.

            Si vous avez bénéficié d’un CLD pour l’une des 5 catégories d’affections y ouvrant droit, vous pouvez de nouveau être placé en CLD pour une affection de la même catégorie que si vous n’avez pas épuisé la durée maximum de 5 ans de CLD.

            Si vous contractez une nouvelle affection, différente de celle qui a conduit à votre mise en CLD, vous avez droit à l’intégralité d’un nouveau CLD de 5 ans.

            Première demande

            Vous devez adresser à votre administration employeur une demande de CLD, accompagnée d’un certificat médical de votre médecin traitant.

            Votre mise en CLD est prononcée après avis du conseil médical.

            Votre médecin traitant adresse directement au secrétariat du conseil médical un résumé de ses observations et toute pièce justifiant votre situation.

            Procédure d’instruction par le conseil médical

            Lors de l’instruction de votre dossier, le conseil médical peut recourir à l’expertise d’un médecin agréé.

            Un médecin agréé est un médecin généraliste ou spécialiste figurant sur une liste établie, dans chaque département, par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé, après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Un médecin agréé a notamment pour rôle d’effectuer les contre-visites et les expertises.

            Au moins 10 jours ouvrés avant la date de la réunion du conseil médical, le secrétariat du conseil médical vous informe de cette date et de vos droits suivants :

            • Consulter votre dossier

            • Présenter des observations écrites et fournir des certificats médicaux

            • Être accompagné ou représenté, si vous le souhaitez, par une personne de votre choix à toutes les étapes de la procédure.

            Le secrétariat du conseil médical vous informe également des voies de contestation possibles devant le conseil médical supérieur.

            Vous et votre administration employeur pouvez faire entendre le médecin de votre choix par le conseil médical.

            S’il le juge utile, le conseil médical peut demander à vous entendre.

            Le médecin du travail de votre administration est informé de la réunion du conseil médical. Il peut demander la communication de votre dossier médical et peut présenter des observations écrites ou assister à la réunion sans participer au vote.

            Le conseil médical vous transmet son avis et le transmet également à votre administration.

            Demande de renouvellement

            Au cours des 3 premières années de CLD (rémunérée à plein traitement), le renouvellement de votre CLD est prononcé, à votre demande, sans que le conseil médical soit saisi.

            Vous devez pour cela présenter une demande accompagnée d’un certificat médical de votre médecin indiquant que le congé initialement accordé doit être prolongé et précisant la durée de cette prolongation.

            Lorsque vous demandez la prolongation de votre CLD au-delà de 3 ans, c’est-à-dire au delà de la période rémunérée à plein traitement, la prolongation est à nouveau prononcée après avis du conseil médical.

            Au cours de la 4e et de la 5e année de CLD (rémunérées à demi-traitement), le renouvellement de votre CLD est prononcé à votre demande sans que le conseil médical soit saisi. Toutefois, votre administration vous soumet à un examen par un médecin agréé au moins 1 fois par an.

            En cas de refus de votre part de vous soumettre à ces examens, votre rémunération n’est plus versée.

            Si vous ou votre administration employeur contestez l’avis du médecin agréé, vous pouvez saisir le conseil médical.

            Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :

            Conditions de rémunération du fonctionnaire territorial en CLD

            Éléments de rémunération

            Conditions de versement

            Traitement indiciaire

            100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes

            Indemnité de résidence

            100 % pendant toute la durée du CLD

            Supplément familial de traitement (SFT)

            100 % pendant toute la durée du CLD

            Nouvelle bonification indiciaire (NBI)

            Elle n’est plus versée

            Primes et indemnités

            Les conditions de suspension ou de maintien des primes sont fixées par délibération

            À savoir

            Les honoraires et les autres frais médicaux résultant des examens demandés par votre administration, les honoraires de médecin agréé et les frais éventuels de transport pour vous rendre à ces examens sont pris en charge par votre administration. La prise en charge des frais de transport est assurée sur présentation de justificatifs permettant de vérifier qu’ils sont nécessaires et en lien avec les examens médicaux réalisés.

            Pendant votre congé de longue durée, vous devez respecter les obligations suivantes :

            • Cesser tout travail rémunéré (sauf les activités ordonnées et contrôlées médicalement pour votre réadaptation à l’emploi)

            • Informer votre administration de tout changement de résidence

            • Informer votre administration de toute absence de votre domicile supérieure à 2 semaines (sauf en cas d’hospitalisation) et indiquer vos dates et lieux de séjour.

            En cas de non-respect de ces obligations, votre rémunération n’est plus versées jusqu’à ce que vous respectiez l’obligation concernée.

            Le temps pendant lequel le versement de votre rémunération est interrompu compte dans la période de CLD.

            Pour pouvoir reprendre vos fonctions à la fin de votre CLD, vous devez fournir un certificat médical d’aptitude à la reprise.

            Lorsque vous avez été en CLD pendant la durée maximum de 5 ans, votre reprise de fonctions est soumise à l’avis favorable du conseil médical.

            Il en est de même si vous exercez des fonctions qui exigent des conditions de santé particulières ou si vous avez été placé en CLD à la demande de votre administration.

            Vous reprenez votre activité.

            Votre poste de travail peut éventuellement être adapté à votre état de santé, si nécessaire.

            Pendant toute la durée de la procédure devant le conseil médical, vous continuez de percevoir votre demi-traitement jusqu’à la date de la décision de reprise de service.

            En cas de refus du poste proposé sans motif valable lié à votre état de santé, vous pouvez être licencié après avis de la commission administrative paritaire.

              Votre situation varie selon que vous êtes fonctionnaire titulaire ou stagiaire :

              Vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé.

              Si votre état de santé ne vous permet pas de reprendre votre travail, vous pouvez être placé en disponibilité d’office si le conseil médical juge que votre état de santé va évoluer favorablement.

              Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous pouvez être mis à la retraite pour invalidité quel que soit votre âge et quel que soit votre nombre de trimestres d’assurance retraite.

              Pendant toute la durée de la procédure devant le conseil médical, vous continuez de percevoir votre demi-traitement jusqu’à la date de la décision de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.

              En cas de refus du poste proposé sans motif valable lié à votre état de santé, vous pouvez être licencié après avis de la commission administrative paritaire.

                Si votre état de santé ne vous permet pas de reprendre votre travail, vous pouvez être placé placé en congé non rémunéré pendant une période d’un an maximum si le conseil médical juge que votre état de santé va évoluer favorablement.

                Ce congé non rémunéré peut être renouvelé 2 fois.

                La mise en congé non rémunéré et son renouvellement sont prononcés après avis du conseil médical.

                Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, à la fin de votre congé de longue maladie ou d’un congé non rémunéré, vous êtes licencié.

                Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.

                Dans votre administration d’origine, votre situation est examinée selon les règles applicables au fonctionnaire titulaire.

                    Si vous êtes en activité ou en détachement, vous pouvez demander à être placé en congé de longue durée (CLD) si vous êtes atteint par l’une des maladies suivantes et dans l’impossibilité d’exercer vos fonctions :

                    • Affection cancéreuse

                    • Déficit immunitaire grave et acquis

                    • Maladie mentale

                    • Tuberculose

                    • Poliomyélite.

                    Vous pouvez être placé en CLD, que vous soyez fonctionnaire titulaire ou stagiaire.

                    À savoir

                    Votre mise en CLD peut aussi intervenir à la demande de votre administration employeur si, au vu d’une attestation du médecin du travail ou d’un rapport de vos supérieurs hiérarchiques, votre état de santé pourrait justifier votre mise en congé.

                    Le CLD est attribué à la fin de la 1re année de congé de longue maladie (CLM) rémunérée à plein traitement.

                    Toutefois, si vous avez épuisé vos droits à l’année rémunérée à plein traitement d’un CLM, vous pouvez être placé directement en CLD.

                    À la fin de la 1re année d’un CLM rémunérée à plein traitement, vous pouvez aussi demander à être maintenu en CLM. L’administration vous accorde la prolongation de votre CLM ou un CLD après avis du conseil médical.

                    Si vous obtenez la prolongation de votre CLM, vous ne pouvez alors plus bénéficier d’un CLD pour la même pathologie tant que vous n’avez pas repris vos fonctions au moins 1 an entre la fin de votre CLM et le début du CLD.

                    Si vous êtes placé en CLD à la fin de votre 1re année de CLM à plein traitement, cette 1re année de CLM est reconsidérée comme une année de CLD.

                    La durée maximale du CLD est fixée à 5 ans.

                    Le CLD peut être utilisé de façon continue ou discontinue.

                    Le CLD est accordé ou renouvelé par périodes de 3 à 6 mois.

                    Sa durée est fixée par l’administration sur proposition du conseil médical.

                    Vous ne pouvez pas obtenir plusieurs CLD de 5 ans, au cours de votre carrière, pour la même catégorie d’affections.

                    Si vous avez bénéficié d’un CLD pour l’une des 5 catégories d’affections y ouvrant droit, vous pouvez de nouveau être placé en CLD pour une affection de la même catégorie que si vous n’avez pas épuisé la durée maximum de 5 ans de CLD.

                    Si vous contractez une nouvelle affection, différente de celle qui a conduit à votre mise en CLD, vous avez droit à l’intégralité d’un nouveau CLD de 5 ans.

                    Première demande

                    Vous devez adresser à votre administration employeur une demande de CLD, accompagnée d’un certificat médical de votre médecin traitant.

                    Votre mise en CLD est prononcée après avis du conseil médical.

                    Votre médecin traitant adresse directement au secrétariat du conseil médical un résumé de ses observations et toute pièce justifiant votre situation.

                    Procédure d’instruction par le conseil médical

                    Lors de l’instruction de votre dossier, le conseil médical peut recourir à l’expertise d’un médecin agréé.

                    Un médecin agréé est un médecin généraliste ou spécialiste figurant sur une liste établie, dans chaque département, par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé, après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Un médecin agréé a notamment pour rôle d’effectuer les contre-visites et les expertises.

                    Au moins 10 jours ouvrés avant la date de la réunion du conseil médical, le secrétariat du conseil médical vous informe de cette date et de vos droits suivants :

                    • Consulter votre dossier

                    • Présenter des observations écrites et fournir des certificats médicaux

                    • Être accompagné ou représenté, si vous le souhaitez, par une personne de votre choix à toutes les étapes de la procédure.

                    Le secrétariat du conseil médical vous informe également des voies de contestation possibles devant le conseil médical supérieur.

                    Vous et votre administration employeur pouvez faire entendre le médecin de votre choix par le conseil médical.

                    S’il le juge utile, le conseil médical peut demander à vous entendre.

                    Le médecin du travail de votre administration est informé de la réunion du conseil médical. Il peut demander la communication de votre dossier médical et peut présenter des observations écrites ou assister à la réunion sans participer au vote.

                    Le conseil médical vous transmet son avis et le transmet également à votre administration.

                    Demande de renouvellement

                    Au cours des 3 premières années de CLD (rémunérée à plein traitement), le renouvellement de votre CLD est prononcé, à votre demande, sans que le conseil médical soit saisi.

                    Vous devez pour cela présenter une demande accompagnée d’un certificat médical de votre médecin indiquant que le congé initialement accordé doit être prolongé et précisant la durée de cette prolongation.

                    Lorsque vous demandez la prolongation de votre CLD au-delà de 3 ans, c’est-à-dire au delà de la période rémunérée à plein traitement, la prolongation est à nouveau prononcée après avis du conseil médical.

                    Au cours de la 4e et de la 5e année de CLD (rémunérées à demi-traitement), le renouvellement de votre CLD est prononcé à votre demande sans que le conseil médical soit saisi. Toutefois, votre administration vous soumet à un examen par un médecin agréé au moins 1 fois par an.

                    En cas de refus de votre part de vous soumettre à ces examens, votre rémunération n’est plus versée.

                    Si vous ou votre administration employeur contestez l’avis du médecin agréé, vous pouvez saisir le conseil médical.

                    Les différents éléments de rémunération vous sont versés dans les conditions suivantes :

                    Conditions de rémunération du fonctionnaire hospitalier en CLD

                    Éléments de rémunération

                    Conditions de versement

                    Traitement indiciaire

                    100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes

                    Indemnité de résidence

                    100 % pendant toute la durée du CLD

                    Supplément familial de traitement (SFT)

                    100 % pendant toute la durée du CLD

                    Nouvelle bonification indiciaire (NBI)

                    Elle n’est plus versée

                    Indemnité de sujétion spéciale

                    100 % pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes

                    À savoir

                    Les honoraires et les autres frais médicaux résultant des examens demandés par votre administration, les honoraires de médecin agréé et les frais éventuels de transport pour vous rendre à ces examens sont pris en charge par votre administration. La prise en charge des frais de transport est assurée sur présentation de justificatifs permettant de vérifier qu’ils sont nécessaires et en lien avec les examens médicaux réalisés.

                    Pendant votre congé de longue durée, vous devez respecter les obligations suivantes :

                    • Cesser tout travail rémunéré (sauf les activités ordonnées et contrôlées médicalement pour votre réadaptation à l’emploi)

                    • Informer votre administration de tout changement de résidence

                    • Informer votre administration de toute absence de votre domicile supérieure à 2 semaines (sauf en cas d’hospitalisation) et indiquer vos dates et lieux de séjour.

                    En cas de non-respect de ces obligations, votre rémunération n’est plus versées jusqu’à ce que vous respectiez l’obligation concernée.

                    Le temps pendant lequel le versement de votre rémunération est interrompu compte dans la période de CLD.

                    Pour pouvoir reprendre vos fonctions à la fin de votre CLD, vous devez fournir un certificat médical d’aptitude à la reprise.

                    Lorsque vous avez été en CLD pendant la durée maximum de 5 ans, votre reprise de fonctions est soumise à l’avis favorable du conseil médical.

                    Il en est de même si vous exercez des fonctions qui exigent des conditions de santé particulières ou si vous avez été placé en CLD à la demande de votre administration.

                    Vous êtes réaffecté dans vos fonctions ou dans des fonctions correspondant à votre grade.

                      Votre situation varie selon que vous êtes fonctionnaire titulaire ou stagiaire :

                      Vous pouvez bénéficier d’une période de préparation au reclassement ou être directement reclassé sur un emploi compatible avec votre état de santé.

                      Si votre état de santé ne vous permet pas de reprendre votre travail, vous pouvez être placé en disponibilité d’office si le conseil médical juge que votre état de santé va évoluer favorablement.

                      Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, vous pouvez être mis à la retraite pour invalidité quel que soit votre âge et quel que soit votre nombre de trimestres d’assurance retraite.

                      Pendant toute la durée de la procédure devant le conseil médical, vous continuez de percevoir votre demi-traitement jusqu’à la date de la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.

                        Si votre état de santé ne vous permet pas de reprendre votre travail, vous pouvez être placé en congé non rémunéré pendant une période d‘un an maximum renouvelable 2 fois.

                        Si le conseil médical juge que votre état de santé peut évoluer favorablement au cours de la 4e année, votre congé non rémunéré peut être renouvelé une 3e fois.

                        La mise en congé non rémunéré et son renouvellement sont prononcés après avis du conseil médical.

                        Si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, à la fin de votre congé de longue durée ou d’un congé non rémunéré, vous êtes licencié.

                        Si vous étiez détaché pour stage et êtes titulaire d’un autre grade, il est mis fin à votre détachement pour stage et vous êtes remis à disposition de votre administration d’origine.

                        Dans votre administration d’origine, votre situation est examinée selon les règles applicables au fonctionnaire titulaire.

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