Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Saisie-vente

Une personne a une dette envers vous ? Dans ce cas, vous êtes le créancier et l’autre personne est le débiteur. La saisie-vente permet d’immobiliser les biens meubles du débiteur et de les vendre pour rembourser le créancier. Attention : les véhicules (voiture, moto…) font l’objet d’une autre procédure de saisie.

Saisies et recouvrements

La saisie-vente a lieu à votre demande.

Les biens du débiteur sont d’abord saisis par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

Ils sont ensuite vendus à l’amiable ou, si cela n’est pas possible, vendus aux enchères publiques ( vente forcée ).

    La démarche est différente selon qu’il s’agit d’une créance alimentaire ou d’une autre créance.

    Pour engager une saisie-vente, vous devez avoir un  titre exécutoire  qui prouve que votre créance est liquide (c’est-à-dire évaluée en argent) et exigible (la date de paiement est passée). Et vous devez charger un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) de signifier un commandement de payer à votre débiteur.

    Le commandement de payer mentionne notamment votre titre exécutoire et le montant des sommes réclamées (dette, frais et intérêts échus).

    Si le débiteur ne paie pas ces sommes dans un délai de 8 jours après la signification du commandement de payer, le commissaire de justice peut faire la saisie.

    Attention

    si les biens du débiteur sont entreposés au domicile d’une autre personne, la saisie-vente doit être autorisée par le juge de l’exécution.

      Pour engager la saisie, vous devez avoir un  titre exécutoire  qui prouve que votre créance est liquide (c’est-à-dire évaluée en argent) et exigible (la date de paiement est passée). Et vous devez charger un commissaire de justice de signifier un commandement de payer à votre débiteur.

      Le commandement de payer mentionne notamment votre titre exécutoire et le montant des sommes réclamées (dette, frais et intérêts échus).

      Si le débiteur ne paie pas ces sommes dans un délai de 8 jours après la signification du commandement de payer, le commissaire de justice peut faire la saisie.

        Vous devez d’abord engager une saisie sur salaire ou une saisie sur compte bancaire.

        Si cette saisie prioritaire est infructueuse, vous pouvez alors engager une saisie-vente.

        Pour engager une saisie-vente, vous devez avoir un  titre exécutoire  qui prouve que votre créance est liquide (c’est-à-dire évaluée en argent) et exigible (la date de paiement est passée). Et vous devez charger un commissaire de justice de délivrer un commandement de payer à votre débiteur.

        Le commandement de payer mentionne notamment votre titre exécutoire et le montant des sommes réclamées (dette, frais et intérêts échus).

        Si le débiteur ne paie pas ces sommes dans un délai de 8 jours après la signification du commandement de payer, le commissaire de justice peut faire la saisie.

        Attention

        si les biens du débiteur sont entreposés au domicile d’une autre personne, la saisie-vente doit être autorisée par le juge de l’exécution.

            Pour engager une saisie-vente, vous devez avoir un  titre exécutoire  qui prouve que votre créance est liquide (c’est-à-dire évaluée en argent) et exigible (la date de paiement est passée). Et vous devez charger un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) de signifier un commandement de payer à votre débiteur.

            Le commandement de payer mentionne notamment votre titre exécutoire et le montant des sommes réclamées (dette, frais et intérêts échus).

            Si le débiteur ne paie pas ces sommes dans un délai de 8 jours après la signification du commandement de payer, le commissaire de justice peut faire la saisie.

            Attention

            si les biens du débiteur sont entreposés au domicile d’une autre personne, la saisie-vente doit être autorisée par le juge de l’exécution.

                Il s’agit des biens meubles corporels (par exemple, objet, mobilier) appartenant au débiteur.

                Il y a toutefois des exceptions :

                Rappel

                si les biens sont au domicile d’une autre personne que le débiteur, la saisie-vente doit être autorisée par le juge de l’exécution.

                Rappel

                ce n’est que si le débiteur ne paie pas les sommes réclamées dans les 8 jours qui suivent la signification du commandement de payer, que le commissaire de justice peut faire la saisie.

                Le commissaire de justice se rend chez le débiteur.

                Le commissaire de justice a le droit d’entrer dans le logement, même si le débiteur est absent ou refuse de le laisser entrer.

                À la fin de la saisie, le commissaire de justice rédige un acte de saisie .

                Après que la saisie a été faite, le débiteur peut continuer à utiliser les biens saisis, mais il a interdiction de les déplacer ou de les vendre (sauf si une vente amiable est autorisée).

                Si leur déplacement est nécessaire pour une cause légitime (par exemple, incendie, inondation…), le débiteur doit vous en informer préalablement et vous indiquer le lieu où ils seront placés.

                À noter

                si aucun bien ne peut être saisi (biens insaisissables ou biens invendables), le commissaire de justice dresse un procès-verbal de carence .

                Le débiteur peut organiser la vente amiable des biens saisis dans le mois qui suit la saisie.

                Si aucune vente amiable n’a lieu, une vente forcée ( vente aux enchères publiques ) sera organisée.

                Jusqu’à leur vente (amiable ou forcée), le débiteur a interdiction de donner, déplacer, ou vendre les biens saisis.

                Toutefois, en cas de cause légitime (incendie, inondation…), il peut les déplacer à la condition de vous en informer préalablement et de vous indiquer le lieu où ils seront placés.

                Le débiteur peut contester devant le juge de l’exécution du lieu de la saisie :

                • la propriété du bien saisi

                • ou la validité de la saisie (par exemple, le bien saisi est un bien insaisissable)

                • ou la régularité de la saisie (par exemple, l’acte de saisie ne contient pas toutes les mentions obligatoires, ou la créance n’est pas évaluée en argent).

                Le débiteur peut organiser la vente amiable des biens saisis dans le mois qui suit la saisie.

                La suite de la procédure est différente selon que le débiteur reçoit ou non une proposition d’achat.

                Le débiteur doit informer le commissaire de justice de la proposition d’achat qu’il a reçu. Le commissaire de justice vous transmet cette information.

                Vous avez 15 jours pour accepter ou refuser la vente.

                Si vous acceptez la vente, la vente a lieu.

                Le montant de la vente est versé au commissaire de justice.

                Dans le mois qui suit la vente, le commissaire de justice vous remet le montant de votre créance (intérêts et frais compris).

                Mais si le montant de la vente n’est pas suffisant, la somme qui vous est encore due est augmentée du taux d’intérêt légal à compter du mois qui suit la vente.

                Si vous refusez toute les ventes amiables, les biens seront vendus aux enchères publiques ( vente forcée ).

                À noter

                si vous n’indiquez pas votre décision au commissaire de justice, vous êtes considéré comme étant favorable à la vente.

                  Si le débiteur ne reçoit pas de proposition d’achat, les biens saisis seront vendus aux enchères publiques ( vente forcée ).

                    Conditions de la vente forcée

                    La vente forcée ( vente aux enchères publiques ) est possible lorsqu’il n’y a pas eu de vente amiable.

                    La vente forcée a lieu dans un délai d’un mois après le jour de la saisie.

                    Mais un délai de 15 jours maximum peut s’ajouter, pour vous laisser le temps de décider d’accepter ou de refuser une proposition d’achat dans le cadre d’une vente amiable.

                    Préparation de la vente

                    Vous avez le choix du lieu de la vente forcée ( vente aux enchères publiques ).

                    Cette vente a généralement lieu en salle des ventes.

                    Elle est annoncée par affiches, à la mairie du domicile du débiteur et sur le lieu de vente, au moins 8 jours avant.

                    Déroulement de la vente

                    L’adjudication se fait au plus offrant, après 3 criées.

                    Le prix est payable au comptant.

                    Pour chaque bien vendu, un acte de la vente indique les informations suivantes :

                    • Bien vendu

                    • Montant de la vente

                    • Identité de l’acheteur

                    Remboursement de la dette

                    Dans le mois qui suit la vente, le commissaire de justice remet au créancier le montant de la somme due (intérêts et frais compris).

                    Mais si le montant de la vente n’est pas suffisant pour vous rembourser intégralement, la somme qui vous reste due est augmentée du taux de l’intérêt légal, à compter du mois qui suit la vente.

                  La saisie-vente a lieu à la demande de votre créancier. Seuls certains de vos biens meubles peuvent être saisis. Vos biens saisis par le commissaire de justice sont ensuite vendus à l’amiable ou, si cela n’est pas possible, vendus aux enchères publiques ( vente forcée ).

                    Pour qu’une saisie-vente soit possible, il faut que les 3 conditions suivantes soient réunies :

                    1. Votre créancier a un titre exécutoire

                    Le  titre exécutoire  doit prouver que la créance est liquide (c’est-à-dire évaluée en argent) et exigible (c’est-à-dire que la date à laquelle elle doit être payée est dépassée).

                    2. Ce créancier a chargé un commissaire de justice de vous présenter un commandement de payer

                    Le commissaire de justice doit vous signifier un commandement de payer.

                    Le commandement de payer doit mentionner les informations suivantes :

                    • Titre exécutoire du créancier

                    • Montant des sommes que le créancier vous réclame (dette, frais et intérêts de retard) et taux d’intérêt

                    • Obligation de payer cette somme dans les 8 jours qui suivent la signification, et que si vous ne le faites pas, vos biens pourront être vendus par vente forcée

                    3. Vous n’avez pas payé cette somme dans le délai imposé

                    Il s’agit des biens meubles (par exemple, objet, meuble) qui vous appartiennent.

                    Mais il y a des exceptions :

                    Rappel

                    ce n’est que si vous ne payez pas les sommes réclamées dans les 8 jours qui suivent la remise du commandement de payer, que le commissaire de justice peut faire la saisie.

                    Le commissaire de justice se rend chez vous.

                    Le commissaire de justice a le droit d’entrer chez vous, même si vous refusez de le laisser entrer.

                    Le commissaire de justice vous demande verbalement de payer les sommes que vous devez.

                    Dans le cas où vous ne payez pas, vous devez indiquer au commissaire de justice si certains de vos biens sont déjà saisis et lesquels.

                    Le commissaire de justice peut, si nécessaire, photographier les biens saisis.

                    À la fin de sa visite, le commissaire de justice vous remet une copie de l’acte de saisie .

                    Ce document doit contenir toutes les informations suivantes :

                    •  Titre exécutoire  du créancier

                    • Désignation des biens saisis

                    • Déclaration d’une éventuelle saisie antérieure

                    • Indication, en caractères très apparents, que les biens saisis sont indisponibles, qu’ils sont placés sous votre garde, qu’ils ne peuvent pas être vendus ou donnés, et ne peuvent pas être non plus déplacés, sauf dans le cas prévu au deuxième alinéa de l’article R. 221-13, sous peine des sanctions prévues à l’article 314-6 du code pénal et que vous devez faire connaître la saisie à tout créancier qui ferait faire une nouvelle saisie des mêmes biens

                    • Indication, en caractères très apparents, que vous avez 1 mois pour vendre à l’amiable les biens saisis

                    • Désignation du juge devant lequel contester la saisie-vente

                    • Indication, si tel est le cas, des nom, prénom et qualité des personnes qui ont assisté aux opérations de saisie. Signature de ces personnes sur l’original et les copies du document. Si elles refusent, il en est fait mention dans le document.

                    • Mention intégrale de  l’article 314-6 du code pénal  et des  articles R. 221-30 à R. 221-32 du code des procédures civiles d’exécution 

                    Mais si le commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) ne saisit aucun bien (car vos biens sont insaisissables ou invendables), il rédige un procès-verbal de carence .

                      Le commissaire de justice a le droit d’entrer chez vous, même si vous refusez de le laisser entrer.

                      Le commissaire de justice fait la saisie en votre absence.

                      Il vous adresse ensuite une copie de l’acte de saisie qu’il a rédigé.

                      Ce document doit contenir toutes les informations suivantes :

                      •  Titre exécutoire  du créancier

                      • Désignation des biens saisis

                      • Déclaration d’une éventuelle saisie antérieure

                      • Indication, en caractères très apparents, que les biens saisis sont indisponibles, qu’ils sont placés sous votre garde, qu’ils ne peuvent pas être vendus ou donnés, et ne peuvent pas être non plus déplacés, sauf dans le cas prévu au deuxième alinéa de l’article R. 221-13, sous peine des sanctions prévues à l’article 314-6 du code pénal et que vous devez faire connaître la saisie à tout créancier qui ferait faire une nouvelle saisie des mêmes biens

                      • Indication, en caractères très apparents, que vous avez 1 mois pour vendre à l’amiable les biens saisis

                      • Désignation du juge devant lequel contester la saisie-vente

                      • Indication, si tel est le cas, des nom, prénom et qualité des personnes qui ont assisté aux opérations de saisie. Signature de ces personnes sur l’original et les copies du document. Si elles refusent, il en est fait mention dans le document.

                      • Mention intégrale de  l’article 314-6 du code pénal  et des  articles R. 221-30 à R. 221-32 du code des procédures civiles d’exécution 

                      Mais si le commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) ne saisit aucun bien (car vos biens sont insaisissables ou invendables), il rédige un procès-verbal de carence .

                        Rappel

                        les biens saisis sont énumérés sur l’acte de saisie que vous a remis le commissaire de justice à la fin de la saisie.

                        Vous pouvez organiser la vente amiable des biens saisis dans le mois qui suit la saisie. Si aucune vente amiable n’a lieu, une vente forcée ( vente aux enchères publiques ) sera ensuite organisée.

                        Vous pouvez continuer à utiliser les biens saisis (sauf s’ils sont consommables ou mis sous séquestre).

                        Mais vous avez interdiction de les donner, de les déplacer ou de les vendre (sauf en cas de vente amiable autorisée).

                        Seule exception, vous pouvez déplacer les biens saisis en cas de cause légitime (incendie, inondation…), à la condition d’en informer préalablement le créancier et de lui indiquer le lieu où ils seront placés.

                        Si vous ne respectez pas ces règles, vous pouvez être puni de 3 ans d’emprisonnement et de 375 000 € d’amende.

                        Vous pouvez contester devant le juge de l’exécution du lieu de la saisie :

                        • la propriété du bien saisi

                        • ou la validité de la saisie (par exemple, le bien est insaisissable)

                        • ou la régularité de la saisie (par exemple, l’acte de saisie ne contient pas toutes les mentions obligatoires, ou la créance n’est pas évaluée en argent).

                        Vous pouvez organiser la vente amiable des biens saisis dans le mois qui suit la saisie.

                        La suite de la procédure est différente selon que vous recevez ou non une proposition d’achat.

                        Vous devez informer par écrit le commissaire de justice de la proposition d’achat qui vous a été faite.

                        Vous devez indiquer le nom et l’adresse de l’acheteur potentiel et le délai dans lequel il s’engage à payer le prix proposé.

                        Le commissaire de justice transmet alors cette information au créancier.

                        Le créancier a 15 jours pour accepter ou refuser cette vente. S’il ne fait pas part de sa décision au commissaire de justice, il est considéré comme étant favorable à la vente.

                        Si le créancier accepte, la vente a lieu.

                        Dans le mois qui suit la vente, le commissaire de justice :

                        • remet au créancier le montant de la somme due (intérêts et frais compris)

                        • et vous remet le solde du produit de la vente, si ce solde est positif.

                        Mais si le montant de la vente n’est pas suffisant pour rembourser intégralement le créancier, la somme qui lui reste due est augmentée du taux de l’intérêt légal à compter du mois qui suit la vente.

                        Si le créancier refuse toute les ventes amiables, les biens seront vendus aux enchères publiques ( vente forcée ).

                          Les biens saisis seront vendus aux enchères publiques ( vente forcée ).

                            Conditions de la vente forcée

                            La vente forcée ( ventes aux enchères publiques ) est possible lorsqu’il n’y a pas eu de vente amiable.

                            La vente forcée a lieu dans un délai d’un mois après le jour de la saisie.

                            Mais un délai de 15 jours maximum peut s’ajouter, pour laisser le temps au créancier de décider d’accepter ou de refuser une proposition d’achat dans le cadre d’une vente amiable.

                            Annonce de la vente

                            La vente forcée ( vente aux enchères publiques ) a généralement lieu en salle des ventes.

                            Elle est annoncée par affiches, à la mairie de votre domicile et sur le lieu de vente, au moins 8 jours avant.

                            Le commissaire de justice vous informe du lieu, du jour et de l’heure de la vente au moins 8 jours avant.

                            Déroulement de la vente

                            L’adjudication se fait au plus offrant, après 3 criées.

                            Le prix est payable au comptant.

                            Pour chaque bien vendu, un acte de la vente indique les informations suivantes :

                            • Bien vendu

                            • Montant de la vente

                            • Identité de l’acheteur

                            Remboursement du créancier

                            Dans le mois qui suit la vente, le commissaire de justice

                            • remet au créancier le montant de la somme due (intérêts et frais compris)

                            • et vous remet le solde du produit de la vente, si ce solde est positif.

                            Mais si le montant de la vente n’est pas suffisant pour rembourser intégralement le créancier, la somme qui lui reste due est augmentée du taux de l’intérêt légal à compter du mois qui suit la vente.

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