Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Invalidation du permis de conduire (retrait de tous les points)

Le retrait de tous vos points du permis de conduire (solde à zéro) a déclenché l’invalidation de votre permis ? Cela signifie que votre permis de conduire est annulé et que vous avez l’interdiction de conduire. Nous vous indiquons les démarches à faire pour obtenir un nouveau permis.

Connaître les procédures qui entraînent un retrait de permis de conduire

Le retrait de permis de conduire est déclenché à la suite d’infractions graves.

Trois procédures entraînent un retrait de permis :

La suspension entraîne un retrait provisoire du permis.

Par contre, à la suite d’une invalidation ou d’une annulation, vous devez repasser le permis (code et conduite ou seulement le code).

Infractions routières

    Vous recevez une lettre recommandée ( lettre 48SI ).

    Cette lettre vous informe que votre solde de points est nul et que votre permis de conduire a perdu sa validité.

    Vous n’avez plus le droit de conduire.

    Vous devez restituer votre permis invalidé à votre préfecture dans les 10 jours suivant la réception de la lettre.

    Contactez votre préfecture pour savoir comment se passe la restitution de votre permis.

    Où s’adresser ?

     Préfecture 

      Savoir quelle sanction vous risquez si vous refusez de restituer votre permis de conduire

      Si vous refusez de restituer votre permis, vous risquez 2 ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende.

      Vous risquez également les peines complémentaires suivantes :

      Savoir comment contester l’invalidation du permis

      La lettre recommandée ( lettre 48SI ) vous indique comment faire un recours.

      Vous pouvez faire un recours administratif auprès du ministère de l’intérieur et/ou un recours contentieux devant le juge administratif.

      Le recours auprès du ministère de l’intérieur peut se faire en ligne ou par courrier.

      Où s’adresser ?

      Ministère de l’intérieur – Bureau national des droits à conduire

      Par courrier

      Ministère de l’intérieur

      Bureau national des droits à conduire

      Place Beauvau

      75800 Paris Cedex 08

        L’invalidation entraîne l’interdiction de conduire un véhicule dont la conduite nécessite un permis.

        Vous devez attendre 6 mois pour obtenir un nouveau permis, ou 1 an si vous avez déjà perdu votre permis pour solde nul dans les 5 dernières années.

        Le délai de 6 mois ou 1 an démarre à partir de la date de remise de votre permis au préfet.

        Savoir quelles sanctions vous risquez en cas de non respect de l’interdiction de conduire

        Si vous conduisez alors que votre permis est invalidé, vous risquez 2 ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende.

        Vous risquez également les peines complémentaires suivantes :

        Si vous souhaitez conduire à la fin de la période d’interdiction de conduire, vous devez passer un examen psychotechnique.

        Vous pouvez passer l’examen psychotechnique sans attendre la fin de la période d’interdiction de conduire.

        Vous devez prendre rendez-vous auprès d’un psychologue déclaré auprès du préfet.

        L’examen dure au minimum 40 minutes.

        Il comprend un entretien individuel, ainsi qu’un ou plusieurs tests psychotechniques.

        Le coût moyen de l’examen psychotechnique est de 100 € environ.

        La liste des psychologues déclarés est disponible sur les sites internet des préfectures.

        Où s’adresser ?

         Préfecture 

          À noter

          vérifiez dans la lettre de notification de l’invalidation si vous devez faire d’autres examens médicaux.

          Si vous souhaitez conduire à la fin de la période d’interdictions de conduire, vous devez passer une visite médicale, appelée contrôle médical.

          Vous pouvez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période d’interdiction de conduire.

          1. Prendre rendez-vous

          Vous devez prendre rendez-vous auprès de la commission médicale sur le site internet de votre préfecture.

          Il peut aussi s’agir, sur décision du préfet, de la commission médicale du département où vous avez commis l’infraction.

            Vous devez vous adresser à un médecin de ville agréé par le préfet de votre département.

            Ce médecin ne doit pas être votre médecin traitant.

            Vous pouvez consulter la liste des médecins agréés sur les sites internet des préfectures.

            La liste des médecins agréés est aussi disponible dans les préfectures, sous-préfectures et dans les mairies de certaines communes.

            À savoir

            vous pouvez passer le contrôle médical auprès d’un médecin agréé dans un autre département que celui de votre résidence. Dans ce cas, il est prudent de joindre à votre dossier l’explication du recours à un autre médecin que celui de votre département de résidence.

              2. Préparer les documents fournir 

              Le jour du contrôle, préparez les documents suivants :

              • Formulaire cerfa n°14880, pré-rempli

              • Pièce d’identité

              • Décision d’invalidation du permis et lettre de notification de la décision

              • Résultats des examens biologiques s’ils sont demandés dans la lettre de notification

              • Résultat de l’examen psychotechnique

              3. Passer la visite médicale

              Le contrôle médical porte sur votre aptitude physique, cognitive et sensorielle à conduire.

              Vous devez vous présenter avec les résultats des examens médicaux demandés dans la lettre de notification de l’invalidation.

              Des examens complémentaires et l’avis de professionnels de santé qualifiés peuvent être demandés.

              Le médecin agréé peut aussi demander que vous soyez examiné par la commission médicale départementale.

              Vous devez alors prendre rendez-vous le site internet de votre préfecture.

              Où s’adresser ?

               Préfecture 

              4. Payer la visite médicale

              Le prix de la visite méédicale est :

              • Devant un médecin agréé : 36 €

              • Devant la commission médicale : 50 €

              L’assurance maladie ne prend pas en charge les frais du contrôle, ni les éventuels examens complémentaires.

              Toutefois, le contrôle médical est gratuit pour une personne handicapée dont le taux d’invalidité reconnu est égal ou supérieur à 50 %.

              5. Conserver le résultat du contrôle

              L’avis médical vous est remis.

              L’avis médical a une validité de 2 ans.

              Ce document est à joindre à votre demande d’inscription à l’examen du permis de conduire.

                Une décision d’inaptitude à la conduite vous est notifiée.

                La lettre précise les voies et délais de recours.

                Savoir comment contester la décision du préfet à la suite du contrôle médical

                La lettre vous notifiant la décision du préfet à la suite du contrôle médical indique comment faire un recours.

                Vous pouvez faire un recours contentieux devant le juge administratif.

                Vous pouvez aussi saisir la commission médicale d’appel.

                Votre recours n’empêche pas la décision du préfet de s’appliquer.

                La commission vous examine, consulte si nécessaire le médecin agréé et transmet son avis au préfet.

                Si le préfet prend de nouveau une décision défavorable, vous pouvez demander un nouveau contrôle médical dans les 6 mois suivant cette décision ou faire un recours devant le juge administratif.

                  Une fois inscrit à l’examen sur le site de l’  ANTS , vous pouvez repasser le permis de conduire .

                  Si vous avez votre permis depuis 3 ans ou plus, vous devez uniquement repasser l’épreuve théorique (code).

                  Vous devez toutefois remplir les 2 conditions suivantes :

                  • La durée d’invalidation de votre permis doit être inférieure à 1 an. En général, la durée d’invalidation est de 6 mois.

                  • Vous devez vous être inscrit à l’examen du permis sur le site de l’ ANTS   dans un délai de 9 mois à partir de la remise de votre permis à la préfecture.

                  Si vous ne remplissez pas ces 2 conditions, vous devez repasser le code et la conduite.

                  À savoir

                  En cas de réussite, vous obtenez un permis probatoire. Vous obtenez la catégorie de permis que vous aviez avant votre invalidation, ou la catégorie équivalente si les règles ont changé entre temps.

                  Savoir quel permis moto vous obtenez si vous aviez le permis A

                  Vous obtenez d’abord le permis A2.

                  • Si vous aviez suivi la formation permettant de passer du permis A2 au permis A, vous pourrez demander le permis A au bout de 2 ans.

                    L’attestation de formation sera à joindre à votre demande en ligne sur le site de l’ ANTS .

                  • Si vous n’aviez pas suivi cette formation, vous devrez la suivre au bout de 2 ans avant de demander le permis A.

                  Vous recevez une lettre recommandée ( lettre ).

                  Cette lettre vous informe que votre solde de points est nul et que votre permis de conduire a perdu sa validité.

                  Vous avez l’interdiction de conduire.

                  Vous devez restituer votre permis invalidé à votre préfecture dans les 10 jours suivant la réception de la lettre.

                  Contactez votre préfecture pour savoir comment se passe la restitution de votre permis.

                  Où s’adresser ?

                   Préfecture 

                    Savoir quelle sanction vous risquez si vous refusez de restituer votre permis de conduire

                    Si vous refusez de restituer votre permis, vous risquez 2 ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende.

                    Vous risquez également les peines complémentaires suivantes :

                    Savoir comment contester l’invalidation du permis 

                    La lettre recommandée ( lettre 48SI ) vous indique comment faire un recours.

                    Vous pouvez faire un recours administratif auprès du ministère de l’intérieur et/ou un recours contentieux devant le juge administratif.

                    Le recours auprès du ministère de l’intérieur peut se faire en ligne ou par courrier.

                    Où s’adresser ?

                    Ministère de l’intérieur – Bureau national des droits à conduire

                    Par courrier

                    Ministère de l’intérieur

                    Bureau national des droits à conduire

                    Place Beauvau

                    75800 Paris Cedex 08

                      L’invalidation entraîne l’interdiction de conduire un véhicule dont la conduite nécessite un permis.

                      Vous devez attendre 6 mois pour obtenir un nouveau permis, ou 1 an si vous avez déjà perdu votre permis pour solde nul dans les 5 dernières années.

                      Le délai de 6 mois ou 1 an démarre à partir de la date de remise de votre permis au préfet.

                      Savoir quelles sanctions vous risquez en cas de non respect de l’interdiction de conduire

                      Si vous conduisez alors que votre permis est invalidé, vous risquez 2 ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende.

                      Vous risquez également les peines complémentaires suivantes :

                      Pour pouvoir reconduire à la fin de la période d’interdiction de conduire, vous devez passer un examen psychotechnique.

                      Vous pouvez passer l’examen sans attendre la fin de la période d’interdiction de conduire.

                      Vous devez prendre rendez-vous auprès d’un psychologue déclaré auprès du préfet.

                      L’examen dure au minimum 40 minutes.

                      Il comprend un entretien individuel, ainsi qu’un ou plusieurs tests psychotechniques.

                      Le coût moyen de l’examen psychotechnique est de 100 € environ.

                      La liste des psychologues déclarés est disponible sur les sites internet des préfectures.

                      Où s’adresser ?

                       Préfecture 

                        À noter

                        vérifiez dans la lettre de notification de l’invalidation si vous devez passer des examens médicaux.

                        Pour pouvoir reconduire à la fin de la période d’interdiction de conduire, vous devez passer une visite médicale, appelée contrôle médical.

                        Vous pouvez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période d’interdiction de conduire.

                        1. Prendre rendez-vous

                        Vous devez prendre rendez-vous auprès de la commission médicale sur le site internet de votre préfecture.

                        Il peut aussi s’agir, sur décision du préfet, de la commission médicale du département où vous avez commis l’infraction.

                          Vous devez vous adresser à un médecin de ville agréé par le préfet de votre département.

                          Ce médecin ne doit pas être votre médecin traitant.

                          Vous pouvez consulter la liste des médecins agréés sur les sites internet des préfectures.

                          La liste des médecins agréés est aussi disponible dans les préfectures, sous-préfectures et dans les mairies de certaines communes.

                          À savoir

                          vous pouvez passer le contrôle médical auprès d’un médecin agréé dans un autre département que celui de votre résidence. Dans ce cas, il est prudent de joindre à votre dossier l’explication du recours à un autre médecin que celui de votre département de résidence.

                            2. Préparer les documents à fournir 

                            Préparez les documents suivants pour passer la visite médicale :

                            • Formulaire cerfa n°14880, pré-rempli

                            • Pièce d’identité

                            • Décision d’invalidation du permis et lettre de notification de la décision

                            • Résultats des examens médicaux s’ils sont demandés dans la lettre de notification

                            • Résultat de l’examen psychotechnique

                            3. Passer la visite médicale

                            Le contrôle médical porte sur votre aptitude physique, cognitive et sensorielle à conduire.

                            Vous devez vous présenter avec les résultats des examens médicaux demandés dans la lettre de notification de l’invalidation.

                            Des examens complémentaires et l’avis de professionnels de santé qualifiés peuvent être demandés.

                            Le médecin agréé peut aussi demander que vous soyez examiné par la commission médicale départementale.

                            Vous devez alors prendre rendez-vous le site internet de votre préfecture.

                            Où s’adresser ?

                             Préfecture 

                            Où s’adresser ?

                             Préfecture 

                              4. Payer la visite médicale

                              Le prix de la visite médicale est :

                              • Devant un médecin agréé : 36 €

                              • Devant la commission médicale : 50 €

                              L’assurance maladie ne prend pas en charge les frais du contrôle, ni les éventuels examens complémentaires.

                              Toutefois, le contrôle médical est gratuit pour une personne handicapée dont le taux d’invalidité reconnu est égal ou supérieur à 50 %.

                              5. Conserver le résultat du contrôle

                              L’avis médical vous est remis.

                              L’avis médical a une validité de 2 ans.

                              Ce document est à joindre à votre demande d’inscription à l’examen du permis de conduire.

                                Une décision d’inaptitude à la conduite vous est notifiée.

                                La lettre précise les voies et délais de recours.

                                Savoir comment contester la décision du préfet à la suite du contrôle médical

                                La lettre vous notifiant la décision du préfet à la suite du contrôle médical indique comment faire un recours.

                                Vous pouvez faire un recours contentieux devant le juge administratif.

                                Vous pouvez aussi saisir la commission médicale d’appel.

                                Votre recours n’empêche pas la décision du préfet de s’appliquer.

                                La commission vous examine, consulte si nécessaire le médecin agréé et transmet son avis au préfet.

                                Si le préfet prend de nouveau une décision défavorable, vous pouvez demander un nouveau contrôle médical dans les 6 mois suivant cette décision ou faire un recours devant le juge administratif.

                                  Une fois inscrit à l’examen sur le site de l’  ANTS , vous pouvez vous présenter aux épreuves du permis.

                                  Vous pouvez vous présenter aux épreuves du permis sans attendre la fin de la période d’interdiction de conduire.

                                  Si vous avez votre permis depuis moins de 3 ans, vous devez repasser le code et la conduite.

                                  Si vous aviez plusieurs catégories du permis, vous devez repasser les épreuves pratiques de chaque catégorie.

                                  La date retenue pour calculer le délai de 3 ans est la date d’obtention de la 1re catégorie.

                                  À savoir

                                  En cas de réussite, vous obtenez un permis probatoire. Vous obtenez la catégorie de permis que vous aviez avant votre invalidation, ou la catégorie équivalente si les règles ont changé entre temps.

                                  Savoir quel permis moto vous obtenez si vous aviez le permis A

                                  Vous obtenez d’abord le permis A2.

                                  • Si vous aviez suivi la formation permettant de passer du permis A2 au permis A, vous pourrez demander le permis A au bout de 2 ans.

                                    L’attestation de formation sera à joindre à votre demande en ligne sur le site de l’ ANTS .

                                  • Si vous n’aviez pas suivi cette formation, vous devrez la suivre au bout de 2 ans avant de demander le permis A.

                                • Centre de Contact Citoyens – Permis de conduire

                                  En ligne

                                   https://permisdeconduire.ants.gouv.fr/ 

                                  Formulaire de contact en ligne

                                  Accès au  formulaire de contact 

                                  Par téléphone

                                  34 00 (numéro non surtaxé)

                                  09 70 83 07 07 depuis l’Outre-Mer et l’étranger

                                  Du lundi au vendredi de 9h à 17h.

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