Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

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Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Prime de précarité : un contractuel de la fonction publique y a-t-il droit ?

Oui, depuis le 1er janvier 2021, une indemnité de fin de contrat, appelée prime de précarité , peut vous être versée, dans certains cas et sous certaines conditions, à la fin de votre contrat dans la fonction publique. La prime de précarité est accordée seulement si votre contrat a été conclu après le 1er janvier 2021.

Les règles diffèrent selon que vous dépendez de la fonction publique d’État (FPE) ou territoriale (FPT) ou hospitalière (FPH).

Quitter la fonction publique

    Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté après le 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

    • Absence de corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées

    • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services (fonctions nécessitant des compétences techniques spécialisées ou nouvelles, absence de candidature de fonctionnaire présentant l’expertise ou l’expérience professionnelle adaptée aux missions à accomplir)

    • Occuper un emploi qui ne nécessite pas de formation statutaire donnant lieu à titularisation dans un corps

    • Occuper un emploi à temps incomplet d’une durée de travail inférieure à 24 heures 30 par semaine

    • Remplacement momentané d’un fonctionnaire ou d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

    • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

    • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

    • Occuper un emploi d’un établissements public de l’État

    • Occuper un emploi de personnel enseignant et hospitalier d’un centre hospitalier et universitaire

    • Occuper un emploi d’assistant d’éducation ou de maître d’internat ou de surveillant d’externat

    Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

    • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

    • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps incomplet.

    Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

    La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

    La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

    L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

    • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

    • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique de l’État. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

    Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique d’État vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

    Exemple

    Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans une autre administration de la fonction publique d’État, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

    Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

    Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique territoriale ou hospitalière sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

    Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

    En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

    Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

    • Démission ou licenciement

    • Non-renouvellement de votre titre de séjour

    • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

    • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

    Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

    La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

    Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

    L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

    L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

    Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté après le 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

    • Absence de cadre d’emplois de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées

    • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services et en cas d’impossibilité de recruter un fonctionnaire

    • Occuper un emploi d’une commune de moins de 1 000 habitants ou d’un groupement de communes regroupant moins de 15 000 habitants

    • Occuper un emploi d’une commune nouvelle issue de la fusion de communes de moins de 1 000 habitants pendant une période de 3 ans suivant la création de la commune nouvelle, prolongée, éventuellement, jusqu’au 1er renouvellement du conseil municipal

    • Occuper un emploi d’une commune de moins de 2 000 habitants ou d’un groupement de communes de moins de 10 000 habitants dont la création ou la suppression s’impose à l’assemblée délibérante (par exemple, emploi d’agent territorial spécialisé des écoles maternelles – Atsem – dont la création ou la suppression dépend des décisions d’ouverture ou de fermeture de classes par l’Éducation Nationale)

    • Occuper un emploi à temps non complet d’une durée inférieure au mi-temps

    • Remplacement temporaire d’un fonctionnaire à temps partiel, en détachement ou en disponibilité de 6 mois maximum, en détachement pour l’accomplissement d’un stage ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

    • Remplacement temporaire d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

    • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

    • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

    Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

    • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

    • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps non complet.

    Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

    La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

    La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

    L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

    • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

    • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique territoriale. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

    Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique territoriale vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

    Exemple

    Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans une autre collectivité de la fonction publique territoriale, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

    Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre collectivité de la fonction publique territoriale, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

    Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État ou hospitalière sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

    Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

    En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

    Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

    • Démission ou licenciement

    • Non-renouvellement de votre titre de séjour

    • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

    • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

    Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

    La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

    Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

    L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

    L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

Qui est concerné par l’indemnité de fin de contrat ?

Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté à partir du 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

  • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services (absence de corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées ou fonctions nouvellement prises en charge par l’administration ou nécessitant des connaissances techniques hautement spécialisées)

  • Occuper un emploi à temps non complet d’une durée inférieure au mi-temps

  • Remplacement momentané d’un fonctionnaire ou d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

  • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

  • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

Quelles sont les conditions à remplir pour percevoir l’indemnité de fin de contrat ?

Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

  • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

  • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps non complet.

Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

  • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

  • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique hospitalière. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique hospitalière vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

Exemple

Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans un autre établissement de la fonction publique hospitalière, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans un autre établissement de la fonction publique hospitalière, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État ou territoriale sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

  • Démission ou licenciement

  • Non-renouvellement de votre titre de séjour

  • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

  • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

Quel est le montant de l’indemnité de fin de contrat ?

Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

    Vous avez droit à une indemnité de fin de contrat si votre  CDD  ne se poursuit pas par un  CDI .

    Le montant de l’indemnité est égale à  10 % de votre rémunération totale brute perçue pendant votre CDD.

    Elle est versée à la fin de votre CDD en même temps que votre dernier salaire et figure sur le bulletin de salaire correspondant.

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