Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Télécharger

  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

    Télécharger

Contact


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Contrat de professionnalisation

Mobilité internationale des salariés en contrat de professionnalisation – 23 janvier 2024

La loi n°2023-1267 du 27 décembre 2023  prévoit de faciliter la mobilité internationale des salariés en contrat de professionnalisation.

Des décrets à paraitre doivent déterminer les conditions de mise en œuvre.

Les informations contenues dans cette page restent d’actualité et seront modifiées dès l’entrée en vigueur du texte.

Le contrat de professionnalisation est un contrat d’alternance permettant d’acquérir une qualification et de favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle. À quel public s’adresse ce contrat ? Comment se déroule-t-il ? Quelle est la rémunération minimale ? Combien de temps dure la formation ? Nous vous présentons les informations à retenir.

Les règles du contrat de professionnalisation différent selon l’âge du salarié : moins de 21 ans, entre 21 et 25 ans ou à partir de 26 ans.

Alternance

      Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance. Il associe une formation théorique dispensée en centre de formation à l’acquisition de savoir-faire sur poste de travail en entreprise.

      Il vise l’obtention de titres ou diplômes correspondant à l’une des qualifications suivantes :

      Tous les employeurs du secteur privé sont concernés (entreprise, association, mutuelle, coopérative, particulier employeur).

        Les entreprises d’armement maritime peuvent signer un contrat de professionnalisation maritime.

          Seuls les  Epic  peuvent signer un contrat de professionnalisation.

            Le contrat de professionnalisation s’adresse aux personnes suivantes :

            • Jeune de 16 ans à 20 ans révolus (21 ans moins 1 jour) pour compléter sa formation initiale

            • Jeune de 16 ans à 20 ans révolus (21 ans moins 1 jour) sorti du système scolaire sans qualification

            • Jeune de 16 ans à 20 ans révolus (21 ans moins 1 jour) inscrit depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi

            • Bénéficiaire du  RSA 

            • Bénéficiaire de l’ AAH 

            • Personne sortant d’un  CUI 

            Établissement du contrat

            Le contrat de professionnalisation doit être écrit. Il peut être conclu en  CDD  ou en  CDI .

            Il est établi au moyen du formulaire cerfa n°12434.

            Vous pouvez télécharger le formulaire en utilisant le service en ligne ci dessous.

          • Contrat de professionnalisation
          • Le contrat désigne un tuteur et indique les informations suivantes :

            • Nature du contrat (CDD ou CDI)

            • Emploi occupé

            • Temps de travail

            • Salaire

            • Actions de professionnalisation concrètement envisagées

            Le contrat peut prévoir une période d’essai.

            Il ne peut pas comporter de clause de dédit formation.

            À savoir

            un descriptif détaillé de la formation associée et de l’organisme de formation concerné est annexé au contrat.

            Comment s’effectue le dépôt du contrat ?

            L’employeur adresse le contrat de professionnalisation à l’ Opco  compétent, sous forme dématérialisée (directement sur le site internet de l’OPCO concerné).

            Le site du ministère du travail présente la liste des OPCO :

             Liste des opérateurs de compétences (OPCO) 

            Ministère chargé du travail

            Le contrat doit être adressé à l’OPCO compétent dans les 5 jours calendaires qui suivent sa signature.

            L’OPCO a 20 jours calendaires pour contrôler la conformité du contrat et prendre une décision de prise en charge financière. Dans le même temps, il doit déposer le contrat à la  Dreets  accompagné de cette décision.

            L’OPCO peut refuser la prise en charge financière si le contrat n’est pas conforme.

            Exemple

            Le contrat n’est pas conforme si les conditions liées notamment aux bénéficiaires ou à la rémunération ne sont pas respectées.

            Le salarié s’engage à travailler pour le compte de son employeur et à suivre la formation prévue au contrat.

            Il bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.

            Il ne peut pas être exclu des dispositions générales d’une convention collective, d’un accord d’entreprise, d’un usage ou d’un engagement de l’employeur, s’il en remplit les conditions d’octroi.

            Lorsqu’il est majeur, le salarié est soumis à la même réglementation de la durée du travail que les autres salariés de l’entreprise. S’il est mineur, des règles particulières s’appliquent.

            Le salarié est électeur et éligible aux instances représentatives du personnel, s’il en remplit les conditions.

            L’employeur s’engage à assurer une formation au salarié lui permettant d’acquérir une qualification professionnelle. Il s’engage également à fournir au salarié un emploi en relation avec son objectif professionnel.

            L’employeur doit également choisir un tuteur parmi les salariés qualifiés de l’entreprise. Il devra lui laisser le temps nécessaire à l’exercice de ses fonctions ainsi qu’à sa formation.

            Le salarié bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.

            La durée du contrat diffère selon le type de contrat du salarié :

            • Lorsqu’il est conclu en  CDD , le contrat de professionnalisation doit être conclu pour la durée de la formation, appelée action de professionnalisation. Il peut être renouvelé dans certains cas.

            • Lorsqu’il est conclu en  CDI , le contrat de professionnalisation doit débuter par une période d’alternance entre formation et activité professionnelle en entreprise. Cette période est appelée action de professionnalisation .

            Le contrat peut être conclu pour une durée minimale comprise entre 6 à 12 mois.

            Le contrat peut avoir une durée maximale de 24 mois si un accord de branche le prévoit.

            En l’absence d’accord de branche, la durée maximale du contrat est de 36 mois pour certains publics (personnes inscrites depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi, personnes bénéficiaires du  RSA  par exemple).

              Le  CDD  peut être renouvelé 1 fois lorsque le salarié a obtenu la qualification visée et souhaite préparer une qualification supérieure ou complémentaire.

              Le CDD peut également être renouvelé 1 fois lorsque le salarié n’a pas obtenu la qualification visée pour l’un des motifs suivants :

              • Échec à l’obtention de la qualification

              • Maternité ou adoption

              • Maladie

              • Accident du travail

              • Absence ou insuffisance des cours dispensés par l’organisme de formation

              La durée du nouveau CDD varie en fonction du nombre d’heures de formation nécessaires pour l’obtention de la qualification. Cette durée ne peut être inférieure à 6 mois.

                  L’ action de professionnalisation à une durée minimale comprise entre 6 et 12 mois.

                  L’ action de professionnalisation peut avoir une durée maximale de 24 mois si un accord de branche le prévoit.

                  En l’absence d’accord de branche, l’ action de professionnalisation peut avoir une durée maximale de 36 mois pour certains publics (personnes inscrites depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi, personnes bénéficiaires du  RSA  par exemple).

                  Rappel

                  Après l’action de professionnalisation, le contrat de travail se poursuit dans le cadre du  CDI .

                    La rémunération brute mensuelle minimale est de 55 % du  Smic , soit actuellement 971,81 € .

                    Si le salarié a un baccalauréat professionnel ou d’un titre ou diplôme de même niveau, cette rémunération minimale est de 65 % du SMIC, soit actuellement 1 148,50 €  .

                    À noter

                    En cas de de passage en cours de contrat de l’âge de 20 à 21 ans, la rémunération est augmentée à compter du 1er jour suivant du mois suvant la date anniversaire.

                    Par exemple, lorsque le salarié atteint l’âge de 21 ans le 3 mars, la rémunération minimale augmente à compter du 1er avril.

                    La formation d’un salarié en contrat de professionnalisation prend la forme d’actions d’évaluation et d’accompagnement. Elle comporte également des enseignements généraux, professionnels et technologiques.

                    Qui assure la formation ?

                    Les actions de formation sont réalisées soit par l’entreprise (si celle-ci dispose d’un service de formation), soit par un organisme de formation public ou privé.

                    Attention

                    la formation est gratuite, le salarié n’a rien à débourser pour cette formation.

                    Quelle est la durée de la formation ?

                    Le temps de formation équivaut au minimum à 150 heures par an.

                    Il doit par ailleurs représenter entre 15 % et 25 % de la durée totale du contrat de professionnalisation s’il est en  CDD .

                    La durée minimale peut dépasser 25 % si un accord de branche ou interprofessionnel le prévoit pour certaines catégories d’employés, notamment dans les cas suivants :

                    • Jeune âgé de 16 à 20 ans révolus (21 ans moins 1 jour) sorti du système scolaire sans qualification

                    • Jeune âgé de 16 à 20 ans révolus (21 ans moins 1 jour) pour compléter sa formation initiale et inscrit depuis plus d’1 an à France Travail (anciennement Pôle emploi)

                    • Personne qui touche le RSA

                    • Personne qui touche l’AAH

                    • Personne sortant d’un contrat unique d’insertion (CUI)

                    Les actions d’évaluation et d’accompagnement et les enseignements généraux doivent débuter dans les 2 mois suivant la signature du contrat de travail.

                    Rappel

                    L’action de professionnalisation doit avoir lieu pendant toute la durée du contrat lorsqu’il est à durée déterminée (CDD).

                    Lorsque le contrat de professionnalisation est à durée indéterminée, l’action de professionnalisation se situe au début du contrat.

                    Carte nationale des métiers

                    Une  carte nationale des métiers  est délivrée par l’organisme ou le service chargé de la formation.

                    Cette carte peut donner les avantages suivants  :

                    • Accès aux restaurants et hébergements universitaires

                    • Bénéfice de réductions pour des activités de loisirs et sportives (sport, cinéma, théâtre, etc)

                    • Bénéfice de tarifs réduits et préférentiels accordés aux étudiants dans les transports

                    Le tuteur a notamment pour mission l’accueil et l’information du salarié en contrat de professionnalisation. Il organise son activité et contribue à l’acquisition de ses connaissances professionnelles.

                    Il veille également au respect de son emploi du temps et participe à l’évaluation du suivi de la formation.

                    Les conditions de désignation du tuteur varient selon que l’employeur est une entreprise de travail temporaire (ETT), une association intermédiaire (AI), un groupement d’employeurs ou non.

                    L’employeur choisit un tuteur parmi les salariés qualifiés de l’entreprise.

                    Le tuteur doit répondre aux conditions suivantes :

                    • Être salarié de l’entreprise qui emploie la personne en contrat de professionnalisation

                    • Justifier d’au moins 2 ans d’expérience dans une qualification visée par le contrat de professionnalisation

                    • Être volontaire

                    Par exemple : pour une professionnalisation en mécanique, le tuteur devra être mécanicien depuis au moins 2 ans. L’employeur ne pourrait pas le choisir parmi le personnel administratif de l’entreprise.

                    Le tuteur peut suivre simultanément 3 personnes s’il est salarié.

                    À noter

                    l’employeur peut assurer lui-même le tutorat à condition de remplir les conditions de qualification et d’expérience. Dans ce cas, il peut suivre 2 personnes.

                      L’entreprise utilisatrice, l’entreprise de travail temporaire ou le groupement d’employeurs désignent chacune un tuteur.

                        Les règles diffèrent en fonction de l’âge du salarié.

                        Le temps de travail du salarié en contrat de professionnalisation est identique à celui des autres salariés de l’entreprise.

                        La durée légale de travail est fixée à 35 heures. Le salarié peut effectuer des heures supplémentaires.

                        Le temps de formation est du temps de travail effectif et compte dans l’horaire de travail.

                          La durée légale du travail effectif est fixée à 35 heures par semaine.

                          Le temps de formation est du temps de travail effectif et compte dans l’horaire de travail.

                          Les règles suivantes s’appliquent :

                          • 2 jours de repos consécutifs par semaine

                          • Travail du dimanche seulement dans certains secteurs d’activité

                          • Travail de nuit interdit entre 22h et 6h pour un jeune de 16 à 18 ans

                          • 35 heures de travail par semaine

                          • Possibilité d’effectuer à titre exceptionnel 5 heures supplémentaires par semaine, après accord de l’inspecteur du travail et avis du médecin du travail

                          • 8 heures de travail par jour

                          • Pas plus de 4 heures 30 consécutives, qui doivent être suivies d’une pause de 30 minutes consécutives

                          • Interdiction de travailler un jour férié

                          À savoir

                          Des exceptions à ces règles existent dans les secteurs des chantiers du bâtiment, travaux publics et travaux paysagers. Lorsque l’organisation collective du travail le justifie, dans ces secteurs, la durée du travail peut être fixée à 40 heures de travail par semaine et à 10 heures de travail par jour.

                            Le contrat de professionnalisation peut être exécuté en partie à l’étranger pour 1 an maximum. Dans ce cas, la durée du contrat peut être portée à 24 mois dont 6 mois au minimum exécutés en France.

                            Pendant cette période, l’entreprise ou l’organisme de formation d’accueil est seul responsable des conditions d’exécution du travail du salarié. Celles-ci sont déterminées par les dispositions légales et conventionnelles en vigueur dans le pays d’accueil (rémunération, durée du travail, congés…).

                            Une convention peut être conclue entre le salarié, l’employeur en France, l’employeur à l’étranger, l’organisme de formation en France et, éventuellement, l’organisme de formation à l’étranger.

                            Un modèle de convention est disponible :

                          • Modèle de convention de mise en œuvre d’une mobilité
                          • Modèle de convention de mise en œuvre d’une mobilité de 4 semaines ou moins

                            Les étrangers ont accès au contrat de professionnalisation dans les mêmes conditions que les autres salariés.

                            L’employeur doit vérifier que l’étranger a une autorisation de travail ou est originaire d’un pays pour lesquels l’autorisation de travail n’est pas obligatoire (Espace économique européen – EEE, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).

                            À savoir

                            des règles spécifiques existent toutefois pour les étudiants étrangers, pendant la 1re année suivant leur arrivée en France.

                            Les règles de rupture du contrat varient selon que le contrat de professionnalisation est en  CDD  ou en  CDI .

                            Le CDD s’achève soit parce qu’il arrive à son terme, soit parce qu’il fait l’objet d’une rupture anticipée.

                            Le contrat de professionnalisation est soumis aux règles de rupture du CDD.

                            À savoir

                            L’indemnité de fin de contrat (ou indemnité de précarité) n’est pas due.

                              Le contrat peut être rompu dans les conditions des CDI : rupture à l’initiative de l’employeur ou du salarié.

                                Les obligations de l’employeur différent selon que le CDD se poursuit en CDI ou non.

                                L’employeur remet les documents suivants au salarié :

                                À noter

                                Lorsqu’un dispositif d’épargne salariale est mis en place dans l’entreprise, l’employeur remet au salarié, à la fin du contrat de travail, un état récapitulatif des sommes épargnées.

                                  L’employeur n’a pas à remettre au salarié les documents de fin de contrat.

                                  Les dispositions suivantes s’appliquent :

                                  • Aucune période d’essai ne peut être imposée

                                  • Durée du contrat de professionnalisation prise en compte pour les droits liés à l’ancienneté du salarié

                                    Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance. Il associe une formation théorique dispensée en centre de formation à l’acquisition de savoir-faire sur poste de travail en entreprise.

                                    Il vise l’obtention de titres ou diplômes correspondant à l’une des qualifications suivantes :

                                    Tous les employeurs du secteur privé sont concernés (entreprise, association, mutuelle, coopérative, particulier employeur).

                                      Les entreprises d’armement maritime peuvent signer un contrat de professionnalisation maritime.

                                        Seuls les  Epic  peuvent signer un contrat de professionnalisation.

                                          Le contrat de professionnalisation s’adresse au public suivant :

                                          • Jeune de 21 ans à 25 ans révolus (26 ans moins un jour) pour compléter leur formation initiale

                                          • Jeune de 21 ans à 25 ans révolus (26 ans moins un jour) sorti du système scolaire sans qualification

                                          • Jeune de 21 ans à 25 ans révolus (26 ans moins un jour) inscrit depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi

                                          • Personne qui touche le  RSA 

                                          • Personne qui touche l’ ASS 

                                          • Personne qui touche l’ AAH 

                                          • Personne sortant d’un  CUI 

                                          Établissement du contrat

                                          Le contrat de professionnalisation doit être écrit. Il peut être conclu en  CDD  ou en  CDI .

                                          Il est établi au moyen du formulaire cerfa n°12434.

                                          Vous pouvez télécharger le formulaire en utilisant le service en ligne ci dessous.

                                        • Contrat de professionnalisation
                                        • Le contrat désigne un tuteur et indique les informations suivantes :

                                          • Nature du contrat (CDD ou CDI)

                                          • Emploi occupé

                                          • Temps de travail

                                          • Salaire

                                          • Actions de professionnalisation concrètement envisagées

                                          Le contrat peut prévoir une période d’essai.

                                          Il ne peut pas comporter de clause de dédit formation.

                                          À savoir

                                          un descriptif détaillé de la formation associée et de l’organisme de formation concerné est annexé au contrat.

                                          Comment s’effectue le dépôt du contrat ?

                                          L’employeur adresse le contrat de professionnalisation à l’ Opco  compétent, sous forme dématérialisée (directement sur le site internet de l’OPCO concerné).

                                          Le site du ministère du travail présente la liste des OPCO :

                                           Liste des opérateurs de compétences (OPCO) 

                                          Ministère chargé du travail

                                          Le contrat doit être adressé à l’OPCO compétent dans les 5 jours calendaires qui suivent sa signature.

                                          L’OPCO a 20 jours calendaires pour contrôler la conformité du contrat et prendre une décision de prise en charge financière. Dans le même temps, il doit déposer le contrat à la  Dreets  accompagné de cette décision.

                                          L’OPCO peut refuser la prise en charge financière si le contrat n’est pas conforme.

                                          Exemple

                                          Le contrat n’est pas conforme si les conditions liées notamment aux bénéficiaires ou à la rémunération ne sont pas respectées.

                                          Le salarié s’engage à travailler pour le compte de son employeur et à suivre la formation prévue au contrat.

                                          Il bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.

                                          Il ne peut pas être exclu des dispositions générales d’une convention collective, d’un accord d’entreprise, d’un usage ou d’un engagement de l’employeur, s’il en remplit les conditions d’octroi.

                                          Le salarié est soumis à la même réglementation de la durée du travail que les autres salariés de l’entreprise.

                                          Le salarié est électeur et éligible aux instances représentatives du personnel, s’il en remplit les conditions.

                                          L’employeur s’engage à assurer une formation au salarié lui permettant d’acquérir une qualification professionnelle. Il s’engage également à fournir au salarié un emploi en relation avec son objectif professionnel.

                                          L’employeur doit également choisir un tuteur parmi les salariés qualifiés de l’entreprise. Il devra lui laisser le temps nécessaire à l’exercice de ses fonctions ainsi qu’à sa formation.

                                          Le salarié bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.

                                          La durée du contrat diffère selon le type de contrat du salarié :

                                          • Lorsqu’il est conclu en  CDD , le contrat de professionnalisation doit être conclu pour la durée de la formation, appelée action de professionnalisation. Il peut être renouvelé dans certains cas.

                                          • Lorsqu’il est conclu en  CDI , le contrat de professionnalisation doit débuter par une période d’alternance entre formation et activité professionnelle en entreprise. Cette période est appelée action de professionnalisation .

                                          Le contrat peut être conclu pour une durée minimale comprise entre 6 à 12 mois.

                                          Le contrat peut avoir une durée maximale de 24 mois si un accord de branche le prévoit.

                                          En l’absence d’accord de branche, la durée maximale du contrat est de 36 mois pour certains publics (personnes inscrites depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi, personnes bénéficiaires du  RSA  par exemple).

                                            Le  CDD  peut être renouvelé 1 fois lorsque le salarié a obtenu la qualification visée et souhaite préparer une qualification supérieure ou complémentaire.

                                            Le CDD peut également être renouvelé 1 fois lorsque le salarié n’a pas obtenu la qualification visée pour l’un des motifs suivants :

                                            • Échec à l’obtention de la qualification

                                            • Maternité ou adoption

                                            • Maladie

                                            • Accident du travail

                                            • Absence ou insuffisance des cours dispensés par l’organisme de formation

                                            La durée du nouveau CDD varie en fonction du nombre d’heures de formation nécessaires pour l’obtention de la qualification. Cette durée ne peut être inférieure à 6 mois.

                                                L’ action de professionnalisation à une durée minimale comprise entre 6 et 12 mois.

                                                L’ action de professionnalisation peut avoir une durée maximale de 24 mois si un accord de branche le prévoit.

                                                En l’absence d’accord de branche, l’ action de professionnalisation peut avoir une durée maximale de 36 mois pour certains publics (personnes inscrites depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi, personnes bénéficiaires du  RSA  par exemple).

                                                Rappel

                                                Après l’action de professionnalisation, le contrat de travail se poursuit dans le cadre du  CDI .

                                                  La rémunération brute mensuelle minimale est de 70 % du SMIC, soit actuellement 1 236,85 € .

                                                  Si le salarié est titulaire d’un baccalauréat professionnel ou d’un titre ou diplôme de même niveau, cette rémunération minimale est de 80 % du SMIC, soit actuellement 1 413,54 € .

                                                  À noter

                                                  Le passage de 25 à 26 ans en cours de contrat n’augmente pas la rémunération du salarié.

                                                  La formation d’un salarié en contrat de professionnalisation prend la forme d’actions d’évaluation et d’accompagnement. Elle comporte également des enseignements généraux, professionnels et technologiques.

                                                  Qui assure la formation ?

                                                  Les actions de formation sont réalisées soit par l’entreprise (si celle-ci dispose d’un service de formation), soit par un organisme de formation public ou privé.

                                                  Attention

                                                  la formation est gratuite, le salarié n’a rien à débourser pour cette formation.

                                                  Quelle est la durée de la formation ?

                                                  Le temps de formation équivaut au minimum à 150 heures par an.

                                                  Il doit par ailleurs représenter entre 15 % et 25 % de la durée totale du contrat de professionnalisation s’il est à durée déterminée.

                                                  La durée minimale peut dépasser 25 % si un accord de branche ou interprofessionnel le prévoit pour certaines catégories d’employés, notamment dans les cas suivants :

                                                  • Jeune âgé de 21 à 25 ans révolus (26 ans moins 1 jour) sorti du système scolaire sans qualification

                                                  • Jeune âgé de 21 à 25 ans révolus (26 ans moins 1 jour) pour compléter sa formation initiale et inscrit depuis plus d’1 an à France Travail (anciennement Pôle emploi)

                                                  • Personne qui touche le RSA

                                                  • Personne qui touche l’ASS

                                                  • Personne qui touche l’AAH

                                                  • Personne sortant d’un contrat unique d’insertion (CUI)

                                                  Les actions d’évaluation et d’accompagnement et les enseignements généraux doivent débuter dans les 2 mois suivant la signature du contrat de travail.

                                                  Rappel

                                                  L’action de professionnalisation doit avoir lieu pendant toute la durée du contrat lorsqu’il est à durée déterminée (CDD).

                                                  Lorsque le contrat de professionnalisation est à durée indéterminée, l’action de professionnalisation se situe au début du contrat.

                                                  Carte nationale des métiers

                                                  Une  carte nationale des métiers  est délivrée par l’organisme ou le service chargé de la formation.

                                                  Cette carte peut donner les avantages suivants  :

                                                  • Accès aux restaurants et hébergements universitaires

                                                  • Bénéfice de réductions pour des activités de loisirs et sportives (sport, cinéma, théâtre, etc)

                                                  • Bénéfice de tarifs réduits et préférentiels accordés aux étudiants dans les transports

                                                  Le tuteur a notamment pour mission l’accueil et l’information du salarié en contrat de professionnalisation. Il organise son activité et contribue à l’acquisition de ses connaissances professionnelles.

                                                  Il veille également au respect de son emploi du temps et participe à l’évaluation du suivi de la formation.

                                                  Les conditions de désignation du tuteur varient selon que l’employeur est une entreprise de travail temporaire (ETT), une association intermédiaire (AI), un groupement d’employeurs ou non.

                                                  L’employeur choisit un tuteur parmi les salariés qualifiés de l’entreprise.

                                                  Le tuteur doit répondre aux conditions suivantes :

                                                  • Être salarié de l’entreprise qui emploie la personne en contrat de professionnalisation

                                                  • Justifier d’au moins 2 ans d’expérience dans une qualification visée par le contrat de professionnalisation

                                                  • Être volontaire

                                                  Par exemple : pour une professionnalisation en mécanique, le tuteur devra être mécanicien depuis au moins 2 ans. L’employeur ne pourrait pas le choisir parmi le personnel administratif de l’entreprise.

                                                  Le tuteur peut suivre simultanément 3 personnes s’il est salarié.

                                                  À noter

                                                  l’employeur peut assurer lui-même le tutorat à condition de remplir les conditions de qualification et d’expérience. Dans ce cas, il peut suivre 2 personnes.

                                                    L’entreprise utilisatrice, l’entreprise de travail temporaire ou le groupement d’employeurs désignent chacune un tuteur.

                                                      Le temps de travail du salarié en contrat de professionnalisation est identique à celui des autres salariés de l’entreprise.

                                                      La durée légale de travail est fixée à 35 heures. Le salarié peut effectuer des heures supplémentaires.

                                                      Le temps de formation est du temps de travail effectif et compte dans l’horaire de travail.

                                                      Le contrat de professionnalisation peut être exécuté en partie à l’étranger pour 1 an maximum. Dans ce cas, la durée du contrat peut être portée à 24 mois dont 6 mois au minimum exécutés en France.

                                                      Pendant cette période, l’entreprise ou l’organisme de formation d’accueil est seul responsable des conditions d’exécution du travail du salarié. Celles-ci sont déterminées par les dispositions légales et conventionnelles en vigueur dans le pays d’accueil (rémunération, durée du travail, congés…).

                                                      Une convention peut être conclue entre le salarié, l’employeur en France, l’employeur à l’étranger, l’organisme de formation en France et, éventuellement, l’organisme de formation à l’étranger.

                                                      Un modèle de convention est disponible :

                                                    • Modèle de convention de mise en œuvre d’une mobilité
                                                    • Modèle de convention de mise en œuvre d’une mobilité de 4 semaines ou moins

                                                      Les étrangers ont accès au contrat de professionnalisation dans les mêmes conditions que les autres salariés.

                                                      L’employeur doit vérifier que l’étranger a une autorisation de travail ou est originaire d’un pays pour lesquels l’autorisation de travail n’est pas obligatoire (Espace économique européen – EEE, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).

                                                      À savoir

                                                      des règles spécifiques existent toutefois pour les étudiants étrangers, pendant la 1re année suivant leur arrivée en France.

                                                      Les règles de rupture du contrat varient selon que le contrat de professionnalisation est en  CDD  ou en  CDI .

                                                      Le CDD s’achève soit parce qu’il arrive à son terme, soit parce qu’il fait l’objet d’une rupture anticipée.

                                                      Le contrat de professionnalisation est soumis aux règles de rupture du CDD.

                                                      À savoir

                                                      L’indemnité de fin de contrat (ou indemnité de précarité) n’est pas due.

                                                        Le contrat peut être rompu dans les conditions des CDI : rupture à l’initiative de l’employeur ou du salarié.

                                                          Les obligations de l’employeur différent selon que le CDD se poursuit en CDI ou non.

                                                          L’employeur remet les documents suivants au salarié :

                                                          À noter

                                                          Lorsqu’un dispositif d’épargne salariale est mis en place dans l’entreprise, l’employeur remet au salarié, à la fin du contrat de travail, un état récapitulatif des sommes épargnées.

                                                            L’employeur n’a pas à remettre au salarié les documents de fin de contrat.

                                                            Les dispositions suivantes s’appliquent :

                                                            • Aucune période d’essai ne peut être imposée

                                                            • Durée du contrat de professionnalisation prise en compte pour les droits liés à l’ancienneté du salarié

                                                              Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance. Il associe une formation théorique dispensée en centre de formation à l’acquisition de savoir-faire sur poste de travail en entreprise.

                                                              Il vise l’obtention de titres ou diplômes correspondant à l’une des qualifications suivantes :

                                                              Tous les employeurs du secteur privé sont concernés (entreprise, association, mutuelle, coopérative, particulier employeur).

                                                                Les entreprises d’armement maritime peuvent signer un contrat de professionnalisation maritime.

                                                                  Seuls les  Epic  peuvent signer un contrat de professionnalisation.

                                                                    Le contrat de professionnalisation s’adresse au public suivant :

                                                                    • Demandeur d’emploi d’au moins 26 ans

                                                                    • Personne qui touche le  RSA 

                                                                    • Personne qui touche l’ ASS 

                                                                    • Personne qui touche l’ AAH 

                                                                    • Personne sortant d’un  CUI 

                                                                    Établissement du contrat

                                                                    Le contrat de professionnalisation doit être écrit. Il peut être conclu en  CDD  ou en  CDI .

                                                                    Il est établi au moyen du formulaire cerfa n°12434.

                                                                    Vous pouvez télécharger le formulaire en utilisant le service en ligne ci dessous.

                                                                  • Contrat de professionnalisation
                                                                  • Le contrat désigne un tuteur et indique les informations suivantes :

                                                                    • Nature du contrat (CDD ou CDI)

                                                                    • Emploi occupé

                                                                    • Temps de travail

                                                                    • Salaire

                                                                    • Actions de professionnalisation concrètement envisagées

                                                                    Le contrat peut prévoir une période d’essai.

                                                                    Il ne peut pas comporter de clause de dédit formation.

                                                                    À savoir

                                                                    un descriptif détaillé de la formation associée et de l’organisme de formation concerné est annexé au contrat.

                                                                    Comment s’effectue le dépôt du contrat ?

                                                                    L’employeur adresse le contrat de professionnalisation à l’ Opco  compétent, sous forme dématérialisée (directement sur le site internet de l’OPCO concerné).

                                                                    Le site du ministère du travail présente la liste des OPCO :

                                                                     Liste des opérateurs de compétences (OPCO) 

                                                                    Ministère chargé du travail

                                                                    Le contrat doit être adressé à l’OPCO compétent dans les 5 jours calendaires qui suivent sa signature.

                                                                    L’OPCO a 20 jours calendaires pour contrôler la conformité du contrat et prendre une décision de prise en charge financière. Dans le même temps, il doit déposer le contrat à la  Dreets  accompagné de cette décision.

                                                                    L’OPCO peut refuser la prise en charge financière si le contrat n’est pas conforme.

                                                                    Exemple

                                                                    Le contrat n’est pas conforme si les conditions liées notamment aux bénéficiaires ou à la rémunération ne sont pas respectées.

                                                                    Le salarié s’engage à travailler pour le compte de son employeur et à suivre la formation prévue au contrat.

                                                                    Il bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.

                                                                    Il ne peut pas être exclu des dispositions générales d’une convention collective, d’un accord d’entreprise, d’un usage ou d’un engagement de l’employeur, s’il en remplit les conditions d’octroi.

                                                                    Le salarié est soumis à la même réglementation de la durée du travail que les autres salariés de l’entreprise.

                                                                    Le salarié est électeur et éligible aux instances représentatives du personnel, s’il en remplit les conditions.

                                                                    L’employeur s’engage à assurer une formation au salarié lui permettant d’acquérir une qualification professionnelle. Il s’engage également à fournir au salarié un emploi en relation avec son objectif professionnel.

                                                                    L’employeur doit également choisir un tuteur parmi les salariés qualifiés de l’entreprise. Il devra lui laisser le temps nécessaire à l’exercice de ses fonctions ainsi qu’à sa formation.

                                                                    Le salarié bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.

                                                                    La durée du contrat diffère selon le type de contrat du salarié :

                                                                    • Lorsqu’il est conclu en  CDD , le contrat de professionnalisation doit être conclu pour la durée de la formation, appelée action de professionnalisation. Il peut être renouvelé dans certains cas.

                                                                    • Lorsqu’il est conclu en  CDI , le contrat de professionnalisation doit débuter par une période d’alternance entre formation et activité professionnelle en entreprise. Cette période est appelée action de professionnalisation .

                                                                    Le contrat peut être conclu pour une durée minimale comprise entre 6 à 12 mois.

                                                                    Le contrat peut avoir une durée maximale de 24 mois si un accord de branche le prévoit.

                                                                    En l’absence d’accord de branche, la durée maximale du contrat est de 36 mois pour certains publics (personnes inscrites depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi, personnes bénéficiaires du  RSA  par exemple).

                                                                      Le  CDD  peut être renouvelé 1 fois lorsque le salarié a obtenu la qualification visée et souhaite préparer une qualification supérieure ou complémentaire.

                                                                      Le CDD peut également être renouvelé 1 fois lorsque le salarié n’a pas obtenu la qualification visée pour l’un des motifs suivants :

                                                                      • Échec à l’obtention de la qualification

                                                                      • Maternité ou adoption

                                                                      • Maladie

                                                                      • Accident du travail

                                                                      • Absence ou insuffisance des cours dispensés par l’organisme de formation

                                                                      La durée du nouveau CDD varie en fonction du nombre d’heures de formation nécessaires pour l’obtention de la qualification. Cette durée ne peut être inférieure à 6 mois.

                                                                          L’ action de professionnalisation à une durée minimale comprise entre 6 et 12 mois.

                                                                          L’ action de professionnalisation peut avoir une durée maximale de 24 mois si un accord de branche le prévoit.

                                                                          En l’absence d’accord de branche, l’ action de professionnalisation peut avoir une durée maximale de 36 mois pour certains publics (personnes inscrites depuis plus d’1 an sur la liste des demandeurs d’emploi, personnes bénéficiaires du  RSA  par exemple).

                                                                          Rappel

                                                                          Après l’action de professionnalisation, le contrat de travail se poursuit dans le cadre du  CDI .

                                                                            La rémunération brute mensuelle minimale est le  Smic , soit actuellement 1 766,92 € .

                                                                            Ce montant doit être comparé à 85 % du salaire minimum prévu dans les accords collectifs de branche ou d’entreprise (salaire minimum conventionnel).

                                                                            Exemple

                                                                            Après calcul, le pourcentage du salaire minimum conventionnel atteint 1 780 € c’est ce montant qui devra être appliqué, car supérieur au SMIC.

                                                                            La formation d’un salarié en contrat de professionnalisation prend la forme d’actions d’évaluation et d’accompagnement. Elle comporte également des enseignements généraux, professionnels et technologiques.

                                                                            Qui assure la formation ?

                                                                            Les actions de formation sont réalisées soit par l’entreprise (si celle-ci dispose d’un service de formation), soit par un organisme de formation public ou privé.

                                                                            Attention

                                                                            la formation est gratuite, le salarié n’a rien à débourser pour cette formation.

                                                                            Quelle est la durée de la formation ?

                                                                            Le temps de formation équivaut au minimum à 150 heures par an.

                                                                            Il doit par ailleurs représenter entre 15 % et 25 % de la durée totale du contrat de professionnalisation s’il est à durée déterminée.

                                                                            La durée minimale peut dépasser 25 % si un accord de branche ou interprofessionnel le prévoit pour certaines catégories d’employés, notamment dans les cas suivants :

                                                                            • Demandeur d’emploi de 26 ans et plus, inscrit depuis plus d’1 an à France Travail (anciennement Pôle emploi)

                                                                            • Personne qui touche la RSA

                                                                            • Personne qui touche l’ASS

                                                                            • Personne qui touche l’AAH

                                                                            • Personne sortant d’un contrat unique d’insertion (CUI)

                                                                            Les actions d’évaluation et d’accompagnement et les enseignements généraux doivent débuter dans les 2 mois suivant la signature du contrat de travail.

                                                                            Rappel

                                                                            L’action de professionnalisation doit avoir lieu pendant toute la durée du contrat lorsqu’il est à durée déterminée (CDD).

                                                                            Lorsque le contrat de professionnalisation est à durée indéterminée, l’action de professionnalisation se situe au début du contrat.

                                                                            Le tuteur a notamment pour mission l’accueil et l’information du salarié en contrat de professionnalisation. Il organise son activité et contribue à l’acquisition de ses connaissances professionnelles.

                                                                            Il veille également au respect de son emploi du temps et participe à l’évaluation du suivi de la formation.

                                                                            Les conditions de désignation du tuteur varient selon que l’employeur est une entreprise de travail temporaire (ETT), une association intermédiaire (AI), un groupement d’employeurs ou non.

                                                                            L’employeur choisit un tuteur parmi les salariés qualifiés de l’entreprise.

                                                                            Le tuteur doit répondre aux conditions suivantes :

                                                                            • Être salarié de l’entreprise qui emploie la personne en contrat de professionnalisation

                                                                            • Justifier d’au moins 2 ans d’expérience dans une qualification visée par le contrat de professionnalisation

                                                                            • Être volontaire

                                                                            Par exemple : pour une professionnalisation en mécanique, le tuteur devra être mécanicien depuis au moins 2 ans. L’employeur ne pourrait pas le choisir parmi le personnel administratif de l’entreprise.

                                                                            Le tuteur peut suivre simultanément 3 personnes s’il est salarié.

                                                                            À noter

                                                                            l’employeur peut assurer lui-même le tutorat à condition de remplir les conditions de qualification et d’expérience. Dans ce cas, il peut suivre 2 personnes.

                                                                              L’entreprise utilisatrice, l’entreprise de travail temporaire ou le groupement d’employeurs désignent chacune un tuteur.

                                                                                Le temps de travail du salarié en contrat de professionnalisation est identique à celui des autres salariés de l’entreprise.

                                                                                La durée légale de travail est fixée à 35 heures. Le salarié peut effectuer des heures supplémentaires.

                                                                                Le temps de formation est du temps de travail effectif et compte dans l’horaire de travail.

                                                                                Le contrat de professionnalisation peut être exécuté en partie à l’étranger pour 1 an maximum. Dans ce cas, la durée du contrat peut être portée à 24 mois dont 6 mois au minimum exécutés en France.

                                                                                Pendant cette période, l’entreprise ou l’organisme de formation d’accueil est seul responsable des conditions d’exécution du travail du salarié. Celles-ci sont déterminées par les dispositions légales et conventionnelles en vigueur dans le pays d’accueil (rémunération, durée du travail, congés…).

                                                                                Une convention peut être conclue entre le salarié, l’employeur en France, l’employeur à l’étranger, l’organisme de formation en France et, éventuellement, l’organisme de formation à l’étranger.

                                                                                Un modèle de convention est disponible :

                                                                              • Modèle de convention de mise en œuvre d’une mobilité
                                                                              • Modèle de convention de mise en œuvre d’une mobilité de 4 semaines ou moins

                                                                                Les étrangers ont accès au contrat de professionnalisation dans les mêmes conditions que les autres salariés.

                                                                                L’employeur doit vérifier que l’étranger a une autorisation de travail ou est originaire d’un pays pour lesquels l’autorisation de travail n’est pas obligatoire (Espace économique européen – EEE, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).

                                                                                À savoir

                                                                                des règles spécifiques existent toutefois pour les étudiants étrangers, pendant la 1re année suivant leur arrivée en France.

                                                                                Les règles de rupture du contrat varient selon que le contrat de professionnalisation est en  CDD  ou en  CDI .

                                                                                Le CDD s’achève soit parce qu’il arrive à son terme, soit parce qu’il fait l’objet d’une rupture anticipée.

                                                                                Le contrat de professionnalisation est soumis aux règles de rupture du CDD.

                                                                                À savoir

                                                                                L’indemnité de fin de contrat (ou indemnité de précarité) n’est pas due.

                                                                                  Le contrat peut être rompu dans les conditions des CDI : rupture à l’initiative de l’employeur ou du salarié.

                                                                                    Les obligations de l’employeur différent selon que le CDD se poursuit en CDI ou non.

                                                                                    L’employeur remet les documents suivants au salarié :

                                                                                    À noter

                                                                                    Lorsqu’un dispositif d’épargne salariale est mis en place dans l’entreprise, l’employeur remet au salarié, à la fin du contrat de travail, un état récapitulatif des sommes épargnées.

                                                                                      L’employeur n’a pas à remettre au salarié les documents de fin de contrat.

                                                                                      Les dispositions suivantes s’appliquent :

                                                                                      • Aucune période d’essai ne peut être imposée

                                                                                      • Durée du contrat de professionnalisation prise en compte pour les droits liés à l’ancienneté du salarié

                                                                                      • Pour vous informer et trouver un interlocuteur si vous avez moins de 26 ans :
                                                                                         Mission locale 

                                                                                      Ce contenu vous a-t-il été utile ?