Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Inhumation (enterrement)

Vous devez vous occuper de l’inhumation d’un proche ? L’enterrement se fait dans un cimetière dans un délai de 14 jours au plus après le décès, sauf exceptions. L’entreprise de pompes funèbres choisie s’occupe des démarches, en tout ou en partie. Le coût varie selon le lieu et les prestations. Si le défunt n’a pas souscrit de contrat d’obsèques, les frais sont prélevés sur les biens de la succession. Nous vous présentons les informations à connaître.

    La décision dépend des indications laissées par le défunt :

    Si le défunt a exprimé le souhait d’être inhumé, vous devez respecter sa volonté, quelle que soit la manière dont il l’a indiquée (oralement ou par écrit).

    Vérifiez si le défunt avait souscrit un contrat obsèques.

    Il permet de financer et d’organiser les funérailles. Il précise aussi les conditions des obsèques (prestations funéraires par exemple) et leur coût.

    À savoir

    Si le défunt a souscrit un contrat d’assurance obsèques, la situation est différente. En effet, ce contrat permet le versement d’un capital à un bénéficiaire pour financer les obsèques, sans lister les prestations funéraires.

    Pour vérifier si le défunt avait souscrit un contrat d’assurance obsèques, vous pouvez utiliser le service en ligne suivant :

    La décision appartient aux proches du défunt dans les cas suivants :

    • Il n’a pas organisé à l’avance ses funérailles

    • Il n’a laissé aucune indication sur leur organisation.

    À noter

    si vous êtes en désaccord avec d’autres proches du défunt sur l’organisation de ses funérailles, vous devez saisir le tribunal judiciaire du lieu du décès.

      Les délais varient selon le lieu du décès.

      L’inhumation doit avoir lieu 24 heures au moins et 14 jours calendaires au plus après le décès.

      Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de l’inhumation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.

      En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

      En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), l’inhumation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

      Attention

      Si le décès est intervenu avant le 12 juillet 2024, l’inhumation doit avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours ouvrables au plus après le décès (ou après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République).

        En cas de décès dans un département d’outre-mer ou dans une collectivité d’outre-mer, avec transfert du corps en métropole, l’inhumation peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en métropole.

        Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de l’inhumation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.

        En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

        En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), l’inhumation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

        Attention

        Si le décès est intervenu avant le 12 juillet 2024, l’inhumation doit avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours ouvrables au plus après l’entrée du corps en métropole (ou après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République).

          En cas de décès avec transfert du corps en métropole, l’inhumation peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en France.

          Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de l’inhumation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.

          En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

          En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), l’inhumation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

          Attention

          Si le décès est intervenu avant le 12 juillet 2024, l’inhumation doit avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours ouvrables au plus après après l’entrée du corps en France (ou après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République).

            Si vous respectez les volontés indiquées par le défunt, ou en l’absence d’indication de sa part, vous pouvez choisir le lieu de sépulture selon les règles suivantes :

            Vous devez demander l’autorisation d’inhumation au maire de la commune du cimetière choisi.

            En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

            Le défunt peut être inhumé dans l’un des cimetières suivants :

            • Celui de la commune où le défunt habitait

            • Celui de la commune où il est décédé

            • Celui où est situé le caveau de famille.

            Il peut aussi être inhumé dans la commune où il a droit à une sépulture de famille.

            L’inhumation est aussi possible dans une autre commune, mais le maire peut la refuser.

            À savoir

            Si le défunt résidait à l’étranger, il peut être inhumé dans le cimetière de la commune dans laquelle il est inscrit (ou remplit les conditions pour être inscrit) sur la liste électorale.

            Dans le cimetière choisi, le défunt est inhumé dans une concession funéraire.

            En l’absence de concession, il est inhumé gratuitement en terrain communal, dans un emplacement individuel.

            La sépulture est aménagée selon les souhaits du défunt ou de ses proches et dans le respect du règlement du cimetière communal.

            Où s’adresser ?

             Mairie 

            À savoir

            La pose d’une pierre tombale ou autre signe indicatif de sépulture n’est pas obligatoire.

              Vous devez demander l’autorisation du préfet du département où se situe la propriété.

              En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

              L’autorisation est individuelle. Vous ne pouvez pas créer de cimetière privé.

              Cette autorisation est soumise à conditions, notamment les suivantes :

              • Situation géographique de la propriété (éloignement des autres habitations, etc.)

              • Conditions sanitaires

              • Composition du sol.

              Où s’adresser ?

               Préfecture 

              Attention

              L’inhumation en terrain privé crée une concession funéraire perpétuelle.

                Oui, vous pouvez choisir entre inhumation en un terrain commun et l’achat d’une concession, sauf si le défunt avait indiqué une volonté contraire, par exemple dans un contrat obsèques.

                Terrain commun

                Proposer une inhumation en terrain commun (ou terre commune) est une obligation pour les communes.

                Le terrain commun est constitué d’emplacements individuels, dans lesquels les défunts sont inhumés gratuitement pour une durée minimale de 5 ans.

                Le terrain commun accueille toute personne qui fait le choix de cette inhumation ou dont la famille fait ce choix.

                Il accueille aussi les personnes dépourvues de ressources suffisantes (ou indigentes ).

                À noter

                Le maire ne peut pas fixer un plafond de ressources maximal pour accéder au terrain commun.

                Si la famille est connue, elle pourvoit aux obsèques et paie les frais.

                Si le défunt n’a pas de famille connue, c’est la commune qui pourvoit aux obsèques. Des recherches ultérieures seront menées pour obtenir un remboursement des frais si nécessaire.

                Vous pouvez personnaliser la tombe en terrain commun.

                Toutefois, le maire peut limiter la taille du monument.

                Après un délai minimal de 5 ans, la commune peut décider de libérer l’emplacement en terrain commun.

                La décision est communiquée par les moyens suivants :

                • Affichage de l’arrêté du maire à la mairie et au cimetière pendant une période d’au moins 2 mois

                • Courrier aux membres connus de la famille du défunt

                Vous pouvez décider d’acheter une concession, puis d’y transférer le cercueil du défunt.

                En l’absence de réponse ou de décision de la famille, la commune peut choisir l’une des options suivantes :

                • Dépôt à l’ossuaire

                • Crémation (sauf opposition du défunt) avant dépôt à l’ossuaire ou dispersion des cendres dans le jardin du souvenir.

                Concession funéraire

                Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière (caveau, tombe).

                Le prix de la concession dépend notamment de son emplacement et de sa durée. Il est fixé par le conseil municipal.

                Le contrat signé avec la commune (acte de concession) précise les bénéficiaires et la durée de la concession.

                À noter

                La commune peut proposer des carrés confessionnels dans le cimetière. Mais ce n’est pas une obligation.

                Un caveau provisoire peut être nécessaire notamment dans les situations suivantes :

                • Construction de la sépulture définitive

                • Réparations à effectuer dans la concession

                • Réduction de corps à effectuer dans la concession

                • Attente d’un transfert à l’étranger.

                Le caveau provisoire appartient à la commune (cet équipement est facultatif).

                Il peut être gratuit ou payant.

                Vous devez adresser votre demande au maire en indiquant la durée souhaitée.

                Le délai de dépôt en caveau provisoire dépend du lieu du décès.

                Le dépôt en caveau provisoire peut avoir lieu entre 24 heures et 14 jourscalendaires après le décès.

                À noter

                En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), le dépôt en caveau provisoire a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

                  En cas de décès dans un département d’outre-mer ou dans une collectivité d’outre-mer, avec transfert du corps en métropole, le dépôt en caveau provisoire peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en métropole.

                  À noter

                  En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), le dépôt en caveau provisoire a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

                    En cas de décès avec transfert du corps en métropole, le dépôt en caveau provisoire peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en France.

                    À noter

                    En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), le dépôt en caveau provisoire a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

                      Le dépôt en caveau provisoire est limité à une période de 6 mois (non renouvelable).

                      En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

                      À noter

                      Un cercueil hermétique est obligatoire si l’inhumation en caveau provisoire dépasse 6 jours.

                      Si le défunt n’avait pas choisi d’entreprise de pompes funèbres (en souscrivant un contrat obsèques), vous devez la choisir.

                      Le choix varie selon la taille de la commune.

                      Vous pouvez  choisir librement un opérateur funéraire .

                      La liste des entreprises locales de pompes funèbres habilitées est disponible dans les lieux suivants (ou sur leur site internet) :

                      • Mairie

                      • Établissement de santé

                      • Salle d’accueil des chambres mortuaires ou funéraires.

                      L’entreprise de pompes funèbres doit obligatoirement présenter les 3 documents suivants :

                      • Documentation générale listant les tarifs et les prestations (précisant si elles sont obligatoires ou facultatives)

                      • Devis individuel gratuit, détaillé et chiffré (conforme à un modèle officiel)

                      • Bon de commande en cas d’acceptation du devis.

                      Les entreprises doivent obligatoirement déposer des devis types dans les mairies des communes de plus de 5 000 habitants.

                      Elles peuvent également déposer ces devis auprès de toute autre commune.

                        Vous pouvez  choisir librement un opérateur funéraire .

                        La liste des entreprises locales de pompes funèbres habilitées est disponible dans les lieux suivants (ou sur leur site internet) :

                        • Mairie

                        • Établissement de santé

                        • Salle d’accueil des chambres mortuaires ou funéraires.

                        L’entreprise de pompes funèbres doit obligatoirement présenter les 3 documents suivants :

                        • Documentation générale listant les tarifs et les prestations (précisant si elles sont obligatoires ou facultatives)

                        • Devis individuel gratuit, détaillé et chiffré (conforme à un modèle officiel)

                        • Bon de commande en cas d’acceptation du devis.

                        Les entreprises doivent obligatoirement déposer des devis types auprès des communes du département où elles ont leur siège social ou un établissement secondaire.

                        Elles peuvent également déposer ces devis auprès de toute autre commune.

                          Après la déclaration de décès, les formalités suivantes sont à effectuer jusqu’à l’inhumation :

                          • Autorisation de fermeture du cercueil

                          • Déclaration préalable au transport du corps si nécessaire

                          • Fermeture définitive du cercueil

                          • Autorisation d’inhumer.

                          L’entreprise de pompes funèbres prend en charge les démarches, en totalité ou en partie.

                          Vous devez lui fournir, à sa demande, les documents nécessaires.

                          Où s’adresser ?

                           Mairie 

                          Certaines démarches peuvent vous incomber (organisation d’une cérémonie religieuse par exemple).

                          Le coût est variable selon le lieu et les prestations choisies.

                          À savoir

                          Renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                          Où s’adresser ?

                           Mairie 

                          La situation dépend du choix que le défunt a fait :

                          La situation dépend du contrat souscrit par le défunt.

                          Ce contrat permet de verser un capital à une personne que le défunt a désigné comme bénéficiaire.

                          À savoir

                          Un contrat d’assurance décès n’oblige pas le bénéficiaire à utiliser l’argent reçu pour l’organisation des obsèques.

                            Ce contrat prévoit le versement d’un capital pour financer les obsèques, mais il ne liste pas les  prestations funéraires  (cérémonie, cercueil…).

                            Il ne couvre pas forcément la totalité du coût des obsèques.

                              Ce contrat permet de financer et d’organiser les funérailles.

                              Il précise les conditions des obsèques (prestations funéraires par exemple) et leur coût.

                                  Les règles dépendent de la situation du défunt :

                                  Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                  Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                  Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.

                                  Vous pouvez contacter les organismes suivants :

                                  À savoir

                                  renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                  Où s’adresser ?

                                   Mairie 

                                    Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                    Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                    Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.

                                    Vous pouvez contacter les organismes suivants :

                                    À savoir

                                    renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                    Où s’adresser ?

                                     Mairie 

                                      Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                      Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                      Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.

                                      Vous pouvez contacter sa caisse de retraite.

                                      Toute personne qui a réglé les frais d’obsèques d’un pensionné du régime général peut faire prélever le montant de ces frais sur les sommes dues par la  Cnav , dans la limite de 2 286,74 € .

                                      À savoir

                                      renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                      Où s’adresser ?

                                       Mairie 

                                        Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                        Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                        À savoir

                                        renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                        Où s’adresser ?

                                         Mairie 

                                          Déclaration de décès, obsèques et sépulture

                                            Comment faire si…

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