Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Prison : droits familiaux, sociaux et civiques d’un détenu

Élargissement des droits sociaux des personnes détenues – 19 janvier 2023

 L’ordonnance du 19 octobre 2022 relative aux droits sociaux des personnes détenues  renforce la protection sociale des détenus qui travaillent ou qui suivent une formation professionnelle en prison.

Un décret doit préciser les modalités de prise en charge des cotisations sociales des personnes détenues qui travaillent en prison.

Dans l’attente, les informations présentées sur cette page restent valables.

Une personne détenue a des droits familiaux : par exemple, elle peut se marier ou obtenir une autorisation de sortie en cas de décès d’un proche. Elle a également des droits sociaux et civiques : par exemple, elle peut voter aux élections. Ces droits peuvent varier selon que la personne est en détention provisoire ou est déjà condamnée.

Prison

      Mariage d’une personne condamnée

      La personne détenue a toujours le droit de se marier.

      Le mariage doit en principe être célébré en prison sur autorisation du procureur de la République. Dans ce cas, le futur époux de la personne détenue et les témoins de mariage doivent tous solliciter un permis de visite pour pouvoir entrer dans la prison.

      La cérémonie peut aussi avoir lieu à l’extérieur, dans une mairie, notamment celle de la commune où réside le futur époux ou la future épouse en liberté.

      Pour cela, la personne détenue doit obtenir une permission de sortir auprès du juge d’application des peines.

      Ce droit n’est ouvert qu’aux détenus condamnés à une peine définitive et dont la situation pénale correspond à l’une des suivantes :

      • Condamnation à une ou plusieurs peines dont le total est inférieur ou égal à 1 an

      • Condamnation à une ou plusieurs peines dont le total est supérieur à un 1 an, après exécution de la moitié de la peine, avec un temps restant de détention inférieur à 3 ans

      • Condamnation à une ou plusieurs peines dont le total est supérieur à un an, après exécution du tiers de leur peine si incarcération dans un centre de détention

      • Personne condamnée incarcérée dans un centre ou un quartier pour peines aménagées

      En cas de refus du juge d’accorder une permission de sortie, la personne détenue peut faire un recours dans les 24 heures après la notification de la décision.

      Le recours doit être déposé auprès de la cour d’appel dont dépend le juge qui a pris la décision initiale.

      Où s’adresser ?

       Cour d’appel 

      Autorité parentale

      Si la personne détenue n’a pas fait l’objet d’une déchéance de l’autorité parentale prononcée lors du jugement qui l’a condamnée, ou à une occasion, elle conserve l’autorité parentale sur ses enfants.

      Elle continue d’être responsable de leur éducation et peut prendre des décisions les concernant.

      La personne détenue a le droit de reconnaître son enfant. Un officier d’état civil de la commune dont dépend l’établissement peut se rendre auprès d’elle pour lui faire signer la reconnaissance de paternité ou de maternité.

      Le détenu concerné doit faire la demande auprès de l’officier d’état civil compétent pour la prison.

      Il peut également s’adresser au conseiller d’insertion et de probation ou à l’assistance sociale de la prison pour qu’ils transmettent sa demande à l’officier d’état civil.

      L’officier de l’état civil saisira le Procureur de la République pour lui demander l’autorisation de déplacer les registres de l’état civil en prison.

      Maladie ou décès d’un proche

      La personne détenue condamnée peut obtenir une permission de sortir si un de ses proches est gravement malade ou est décédé.

      Elle pourra ainsi se rendre à l’hôpital ou à l’enterrement.

      La permission est accordée par le juge d’application des peines.

      Ce droit est accordé à chaque détenu sauf celui qui a été condamné à une peine supérieure à 5 ans, dont moins de la moitié a été effectuée.

      Dès sa sortie, le détenu est laissé libre et doit revenir de lui-même en prison dans le délai qui lui a été accordé.

      Ce délai doit être inférieur ou égal à 3 jours.

      Il peut être prolongé si le lieu où doit se rendre le détenu est éloigné de la prison.

      La sortie ne peut avoir lieu qu’en France.

      Une personne détenue condamnée qui ne remplit pas les conditions pour obtenir une permission de sortir peut demander, à titre exceptionnel, une autorisation de sortie sous escorte.

      La personne sera surveillée pendant toute la durée de la sortie et pourra être menottée en permanence.

      Cette mesure est accordée par le juge d’application des peines.

      La demande doit lui être adressée par écrit.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      L’escorte est composée de membre du personnel de surveillance de la prison, de policiers ou de gendarmes. Pour plus de discrétion, le juge peut dispenser ces agents du port de l’uniforme.

      À savoir

      en cas de refus du juge d’accorder une permission de sortie, le détenu ne peut pas faire de recours. Cette décision est définitive.

      Maternité

      Les femmes détenues peuvent garder avec elles leurs enfants en prison jusqu’à l’âge de 18 mois.

      Les mères et leurs enfants sont accueillis dans des espaces spécialement aménagés dans la prison. Si la mère est une personne prévenue, son transfert dans un établissement doté de tels locaux, nécessite l’accord du magistrat chargé du dossier de la procédure.

      Si l’enfant a besoin de soins médicaux urgents, sa mère peut être autorisée à l’accompagner à l’hôpital.

      La décision est prise par le chef de l’établissement pénitentiaire, en tenant compte des éléments suivants :

      • Contraintes liées au régime carcéral ou au maintien de la sécurité et de l’ordre dans l’établissement

      • Probabilité que la mère commette de nouvelles infractions

      • Protection de l’intérêt des victimes

      Si la mère est une personne prévenue, le chef de la prison doit informer le magistrat chargé de l’affaire judiciaire.

      Si une mère souhaite garder son enfant avec elle au-delà de ses 18 mois, elle doit en faire la demande auprès de son conseiller d’insertion et de probation.

      La demande est transmise au directeur interrégional des services pénitentiaires.

      Le directeur interrégional des services pénitentiaires prend une décision après avoir recueilli l’avis d’une commission consultative composée de la manière suivante :

      • Directeur interrégional des services pénitentiaires ou son représentant, président

      • 1 médecin psychiatre

      • 1 médecin pédiatre appartenant à un service de protection maternelle et infantile

      • 1 psychologue

      • 1 chef d’établissement pénitentiaire spécialement affecté à la détention des femmes

      • 1 membre du personnel d’insertion et de probation

      Avant d’émettre son avis, la commission doit auditionner la mère ou son avocat, et toute autre personne titulaire de l’autorité parentale ou son avocat.

      Passés les 18 mois de l’enfant, les service pénitentiaire d’insertion et de probation organise la séparation de l’enfant d’avec sa mère. Durant les 12 mois qui suivent son départ, l’enfant peut être admis à effectuer de courts séjours auprès de sa mère en prison.

      Les personnes détenues ont accès aux droits sociaux comme tout le monde, sauf adaptation prévue par les textes.

      Droit d’être informé

      Les personnes détenues ont droit, pendant leur incarcération, à une information sur leurs droits sociaux, de manière à faciliter leur réinsertion.

      Cette information leur est donnée par leur conseiller d’insertion et de probation.

      Assurance maladie

      La personne écrouée bénéficie de la prise en charge de ses frais de santé par le régime général de la sécurité sociale.

      La prise en charge se fait à compter de sa date de mise sous écrou.

      Toutefois, si elle exerce une activité professionnelle, cette prise en charge est assurée par le régime d’assurance maladie dont relève cette activité.

      La personne écrouée bénéficie du tiers-payant : elle n’a donc aucun frais à avancer sur présentation de son attestation de droits ou de sa carte Vitale mise à jour.

      Elle peut demander à bénéficier de la complémentaire santé solidaire (CSS).

      À noter

      il n’y a pas de démarche à effectuer auprès de l’Assurance Maladie. C’est l’établissement pénitentiaire qui, à l’aide des éléments communiqués lors de la mise sous écrou, effectuera les démarches.

      Aide en nature et aide financière

      Les personnes détenues qui sont dépourvues de ressources suffisantes peuvent bénéficier d’une aide en nature et d’une aide financière de l’État.

      Aide en nature

      L’aide en nature est accordée aux personnes détenues qui remplissent l’ensemble des conditions suffisantes :

      • Part disponible du compte nominatif pendant le mois précédant le mois en cours inférieure à 100 €

      • Part disponible du compte nominatif pendant le mois courant inférieure à 100 €

      • Montant des dépenses cumulées dans le mois courant inférieur à 100 €

      À savoir

      la part disponible du compte nominatif du mois précédent n’est pas prise en compte pendant le 1er mois d’incarcération.

      Aide financière

      L’aide financière est accordée aux personnes détenues qui remplissent l’ensemble des conditions suffisantes :

      • Part disponible du compte nominatif pendant le mois précédant le mois en cours inférieure à 60 €

      • Part disponible du compte nominatif pendant le mois courant inférieure à 60 €

      • Montant des dépenses cumulées dans le mois courant inférieur à 60 €

      À savoir

      la part disponible du compte nominatif du mois précédent n’est pas prise en compte pendant le 1er mois d’incarcération.

      L’aide en nature et l’aide financière sont attribuées par l’administration pénitentiaire.

      Lors de l’examen de la demande, l’administration tient compte des aides que la personne détenue a reçues de toute personne physique ou morale autorisée à apporter un soutien aux personnes détenues.

      Prestations sociales

      Les personnes détenues ont accès aux prestations sociales comme tout le monde (allocations familiales, allocation de solidarité aux personnes âgées, etc…) sauf adaptation ou restriction prévue par les textes ( RSA , allocations logement, etc.).

      Les conseillers d’insertion et de probation leur fournissent les informations sur ce sujet, mais les personnes détenues peuvent aussi consulter le  guide des droits sociaux accessibles aux personnes placées sous main de justice – APPLICATION/PDF – 822.4 KB .

      Hébergement – Logement

      Les demandes d’hébergement et de logement adapté des sortants de prison doivent être adressées au service intégré d’accueil et d’orientation (SIAO).

      Ce service coordonne, en lien avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), les actions pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sortant de détention ou faisant l’objet d’un placement à l’extérieur.

      Le détenu qui n’a pas été définitivement condamné à une interdiction des droits civiques peut voter :

      • Soit par correspondance

      • Soit par procuration

      • Soit en se rendant au bureau de vote

      Mais, pour pouvoir voter, il doit être inscrit sur les listes électorales.

      Un détenu peut demander :

      • Soit, à être inscrit sur les listes électorales

      • Soit, à modifier son inscription (par exemple, pour changer de commune de vote)

      Il est possible de s’inscrire ou de modifier son inscription tout au long de l’année.

      Attention, pour voter lors d’une autre élection en particulier, il faut faire cette démarche avant une date limite.

      Les règles d’inscription diffèrent selon la forme du vote :

      Sur quelle liste électorale s’inscrire ?

      Pour voter par correspondance, le détenu doit demander à être inscrit sur les listes électorales de la commune chef-lieu du département où se situe la prison pénitentiaire. Le détenu doit fournir les 2 documents suivants :

      • Attestation sur l’honneur, qui doit comporter son nom et ses prénoms, ses date et lieu de naissance, son lien avec la commune, sa signature, le cachet de l’établissement pénitentiaire

      • Justificatif d’identité et de nationalité. Si le détenu n’a pas de justificatif, le directeur de la prison peut exceptionnellement fournir un document par lequel il atteste de l’identité du détenu.

      Comment voter par correspondance ?

      Le vote par correspondance a lieu dans la prison, avant la date de l’élection ou du référendum (au plus tard le samedi précédant).

      Avant le vote, le directeur de la prison remet au détenu concerné les documents suivants :

      • Tracts électoraux (au plus tard le mercredi précédant l’élection ou le référendum)

      • Enveloppe d’identification

      • Enveloppe électorale

      Le jour du vote dans la prison, le directeur vérifie l’identité du détenu électeur.

      Le détenu électeur introduit son bulletin de vote dans l’enveloppe électorale. Cela doit se dérouler dans un endroit à l’abri des regards.

      Ensuite, le détenu électeur met dans l’enveloppe d’identification 

      • L’enveloppe électorale

      • Et un justificatif d’identité et de nationalité (copie d’une pièce d’identité ou attestation délivré par le directeur de la prison).

      Il scelle son enveloppe d’identification et y indique son nom et ses prénoms, son lieu de détention et son numéro d’écrou.

      À savoir

      Une fois l’enveloppe d’identification scellée, l’électeur ne peut plus revenir sur son vote.

      Le détenu électeur remet ensuite son enveloppe d’identification au directeur de la prison et il signe la liste des votants.

      Information sur les droits électoraux

      Le directeur de la prison doit informer le détenu ayant le droit de vote, ou qui sera en âge de voter le jour du vote des formes du vote (par correspondance, par procuration, au bureau de vote).

      Il doit également l’informer de la manière de s’inscrire sur les listes électorales.

      Il doit le faire dans les 15 jours suivant l’incarcération du détenu.

      À savoir

      Le directeur doit lui fournir les moyens nécessaires pour faire son inscription et réunir les justificatifs exigés.

        Comment voter par procuration ?

        Le détenu peut voter par procuration :

        • Soit lorsqu’il n’a pas demandé la permission de sortir une journée pour aller voter au bureau de vote

        • Soit lorsque cette permission lui a été refusée

        Pour cela, il doit désigner un électeur (inscrit dans la même commune) qui ira au bureau de vote pour voter à sa place le jour de l’élection ou du référendum.

        Le détenu doit s’adresser au greffe de la prison pour demander :

        • La délivrance d’un extrait du registre d’écrou justifiant son incapacité à se rendre à un bureau de vote

        • Et le passage d’un officier de police pour certifier la procuration

        Comment s’inscrire sur les listes électorales ?

        En tant que détenu, il est possible de demander à être inscrit sur la liste électorale d’une des communes suivantes :

        • Commune du domicile

        • Commune de sa dernière résidence, de 6 mois au moins

        • Commune de naissance

        • Commune où est né, est inscrit ou a été inscrit sur la liste électorale un de ses ascendants

        • Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit son époux ou partenaire de  Pacs  ou concubin

        • Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit ou a été inscrit un de ses parents jusqu’au 4e degré

        Pour cela, le détenu doit fournir un des documents suivants :

        • Justificatif de domicile ou de résidence

        • Attestation sur l’honneur du détenu. Elle doit comporter son nom et ses prénoms, ses date et lieu de naissance, son lien avec la commune, sa signature, le cachet de l’établissement pénitentiaire.

        Le détenu doit également fournir un justificatif d’identité et de nationalité. Si le détenu n’a pas de justificatif, le directeur de la prison peut exceptionnellement fournir un document par lequel il atteste de l’identité du détenu.

        Information sur les droits électoraux

        Le directeur de la prison doit informer le détenu ayant le droit de vote, ou qui sera en âge de voter le jour du vote des formes du vote (par correspondance, par procuration, au bureau de vote).

        Il doit également l’informer de la manière de s’inscrire sur les listes électorales.

        Il doit le faire dans les 15 jours suivant l’incarcération du détenu.

        À savoir

        Le directeur doit lui fournir les moyens nécessaires pour faire son inscription et réunir les justificatifs exigés.

          Comment voter au bureau de vote  ?

          Au préalable, le détenu doit demander au juge d’application des peines une permission de sortir d’une journée pour aller voter.

          À savoir

          Cette permission est refusée à la personne condamnée à une peine de prison de plus de 5 ans, tant qu’elle n’en a pas accompli la moitié.

          Le jour de l’élection, le détenu vote en respectant les mêmes règles que les autres électeurs, notamment en ce qui concerne la présentation d’un justificatif d’identité.

          Comment s’inscrire sur les listes électorales ?

          En tant que détenu, il est possible de demander à être inscrit sur la liste électorale d’une des communes suivantes :

          • Commune du domicile

          • Commune de sa dernière résidence, de 6 mois au moins

          • Commune de naissance

          • Commune où est né, est inscrit ou a été inscrit sur la liste électorale un de ses ascendants

          • Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit son époux ou partenaire de  Pacs  ou concubin

          • Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit ou a été inscrit un de ses parents jusqu’au 4e degré

          Pour cela, le détenu doit fournir un des 2 documents suivants :

          • Justificatif de domicile ou de résidence

          • Attestation sur l’honneur du détenu. Elle doit comporter son nom et ses prénoms, ses date et lieu de naissance, son lien avec la commune, sa signature, le cachet de l’établissement pénitentiaire.

          Le détenu doit également fournir un justificatif d’identité et de nationalité. Si le détenu n’a pas de justificatif, le directeur de la prison peut exceptionnellement fournir un document par lequel il atteste de l’identité du détenu.

          Information sur les droits électoraux

          Le directeur de la prison doit informer le détenu ayant le droit de vote, ou qui sera en âge de voter le jour du vote des formes du vote (par correspondance, par procuration, au bureau de vote).

          Il doit également l’informer de la manière de s’inscrire sur les listes électorales.

          Il doit le faire dans les 15 jours suivant l’incarcération du détenu.

          À savoir

          Le directeur doit lui fournir les moyens nécessaires pour faire son inscription et réunir les justificatifs exigés.

            La personne détenue peut saisir l’un des organismes suivants :

            • Administration pénitentiaire (direction de l’établissement, direction interrégionale des services pénitentiaires ou direction de l’administration pénitentiaire)

            • Contrôleur général des lieux de privation de liberté pour toute question concernant des faits mettant en cause l’état, l’organisation ou le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire, la prise en charge ou le transfèrement d’une personne détenue ou la violation d’un de ses droits fondamentaux

            • Défenseur des droits pour toute question concernant le respect de la déontologie de la sécurité (comportement des surveillants)

            • Tribunal administratif pour contester les décisions prises à son égard par l’administration pénitentiaire

            Mariage d’une personne en détention provisoire

            Une personne détenue a toujours le droit de se marier.

            Elle doit demander l’autorisation du procureur de la République pour que le mariage soit célébré dans l’établissement pénitentiaire.

            Le futur époux de la personne détenue et les témoins de mariage doivent tous solliciter un permis de visite pour pouvoir entrer dans la prison.

            À savoir

            les personnes incarcérées dans le cadre d’une détention provisoire et qui n’ont pas été définitivement condamnées ne peuvent pas se marier hors de la prison.

            Autorité parentale

            Si la personne détenue n’a pas fait l’objet d’une déchéance de l’autorité parentale prononcée lors du jugement qui l’a condamnée, ou à une occasion, elle conserve l’autorité parentale sur ses enfants.

            Elle continue d’être responsable de leur éducation et peut prendre des décisions les concernant.

            La personne détenue a le droit de reconnaître son enfant. Un officier d’état civil de la commune dont dépend l’établissement peut se rendre auprès d’elle pour lui faire signer la reconnaissance de paternité ou de maternité.

            Le détenu concerné doit faire la demande auprès de l’officier d’état civil compétent pour la prison.

            Il peut également s’adresser au conseiller d’insertion et de probation ou à l’assistance sociale de la prison pour qu’ils transmettent sa demande à l’officier d’état civil.

            L’officier de l’état civil saisira le Procureur de la République pour lui demander l’autorisation de déplacer les registres de l’état civil en prison.

            Maladie ou décès d’un proche

            En cas de maladie ou de décès d’un proche, la personne détenue peut demander au juge d’instruction chargé de son affaire, à titre exceptionnel, une autorisation de sortie sous escorte.

            Si l’autorisation est accordée, le détenu sera surveillée et pourra être menottée en permanence.

            La demande doit être adressée directement au juge.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            L’escorte est composée par des personnels de surveillance de la prison, des policiers ou des gendarmes. Pour plus de discrétion, le juge peut dispenser ces agents du port de l’uniforme.

            À savoir

            en cas de refus du juge, le détenu ne peut pas faire de recours. Cette décision est définitive.

            Maternité

            Les femmes détenues peuvent garder avec elles leurs enfants en prison jusqu’à l’âge de 18 mois.

            Les mères et leurs enfants sont accueillis dans des espaces spécialement aménagés dans la prison. Si la mère est une personne prévenue, son transfert dans un établissement doté de tels locaux, nécessite l’accord du magistrat chargé du dossier de la procédure.

            Si l’enfant a besoin de soins médicaux urgents, sa mère peut être autorisée à l’accompagner à l’hôpital.

            La décision est prise par le chef de l’établissement pénitentiaire, en tenant compte des éléments suivants :

            • Contraintes liées au régime carcéral ou au maintien de la sécurité et de l’ordre dans l’établissement

            • Probabilité que la mère commette de nouvelles infractions

            • Protection de l’intérêt des victimes

            Si la mère est une personne prévenue, le chef de la prison doit informer le magistrat chargé de l’affaire judiciaire.

            Si une mère souhaite garder son enfant avec elle au-delà de ses 18 mois, elle doit en faire la demande auprès de son conseiller d’insertion et de probation.

            La demande est transmise au directeur interrégional des services pénitentiaires.

            Le directeur interrégional des services pénitentiaires prend une décision après avoir recueilli l’avis d’une commission consultative composée de la manière suivante :

            • Directeur interrégional des services pénitentiaires ou son représentant, président

            • 1 médecin psychiatre

            • 1 médecin pédiatre appartenant à un service de protection maternelle et infantile

            • 1 psychologue

            • 1 chef d’établissement pénitentiaire spécialement affecté à la détention des femmes

            • 1 membre du personnel d’insertion et de probation

            Avant d’émettre son avis, la commission doit auditionner la mère ou son avocat, et toute autre personne titulaire de l’autorité parentale ou son avocat.

            Passés les 18 mois de l’enfant, les service pénitentiaire d’insertion et de probation organise la séparation de l’enfant d’avec sa mère. Durant les 12 mois qui suivent son départ, l’enfant peut être admis à effectuer de courts séjours auprès de sa mère en prison.

            Les personnes détenues ont accès aux droits sociaux dans les conditions comme tout le monde, sauf adaptation prévue par les textes.

            Droit d’être informé

            Les personnes détenues ont droit, pendant leur incarcération, à une information sur leurs droits sociaux, de manière à faciliter leur réinsertion.

            Cette information leur est donnée par leur conseiller d’insertion et de probation.

            Assurance maladie

            La personne écrouée bénéficie de la prise en charge de ses frais de santé par le régime général de la sécurité sociale.

            La prise en charge se fait à compter de sa date de mise sous écrou.

            Toutefois, si elle exerce une activité professionnelle, cette prise en charge est assurée par le régime d’assurance maladie dont relève cette activité.

            La personne écrouée bénéficie du tiers-payant : elle n’a donc aucun frais à avancer sur présentation de son attestation de droits ou de sa carte Vitale mise à jour.

            Elle peut demander à bénéficier de la complémentaire santé solidaire (CSS).

            À noter

            il n’y a pas de démarche à effectuer auprès de l’Assurance Maladie. C’est l’établissement pénitentiaire qui, à l’aide des éléments communiqués lors de la mise sous écrou, effectuera les démarches.

            Aide en nature et aide financière

            Les personnes détenues qui sont dépourvues de ressources suffisantes peuvent bénéficier d’une aide en nature et d’une aide financière de l’État.

            Aide en nature

            L’aide en nature est accordée aux personnes détenues qui remplissent l’ensemble des conditions suffisantes :

            • Part disponible du compte nominatif pendant le mois précédant le mois en cours inférieure à 100 €

            • Part disponible du compte nominatif pendant le mois courant inférieure à 100 €

            • Montant des dépenses cumulées dans le mois courant inférieur à 100 €

            À savoir

            la part disponible du compte nominatif du mois précédent n’est pas prise en compte pendant le 1er mois d’incarcération.

            Aide financière

            L’aide financière est accordée aux personnes détenues qui remplissent l’ensemble des conditions suffisantes :

            • Part disponible du compte nominatif pendant le mois précédant le mois en cours inférieure à 60 €

            • Part disponible du compte nominatif pendant le mois courant inférieure à 60 €

            • Montant des dépenses cumulées dans le mois courant inférieur à 60 €

            À savoir

            la part disponible du compte nominatif du mois précédent n’est pas prise en compte pendant le 1er mois d’incarcération.

            L’aide en nature et l’aide financière sont attribuées par l’administration pénitentiaire.

            Lors de l’examen de la demande, l’administration tient compte des aides que la personne détenue a reçues de toute personne physique ou morale autorisée à apporter un soutien aux personnes détenues.

            Prestations sociales

            Les personnes détenues ont accès aux prestations sociales comme tout le monde (allocations familiales, allocation de solidarité aux personnes âgées, etc…) sauf adaptation ou restriction prévue par les textes ( RSA , allocations logement, etc.).

            Les conseillers d’insertion et de probation leur fournissent les informations sur ce sujet, mais les personnes détenues peuvent aussi consulter le  guide des droits sociaux accessibles aux personnes placées sous main de justice – APPLICATION/PDF – 822.4 KB .

            Hébergement – Logement

            Les demandes d’hébergement et de logement adapté des sortants de prison doivent être adressées au service intégré d’accueil et d’orientation (SIAO).

            Ce service coordonne, en lien avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), les actions pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sortant de détention ou faisant l’objet d’un placement à l’extérieur.

            Le détenu qui n’a pas été définitivement condamné à une interdiction des droits civiques peut voter soit par procuration, soit par correspondance.

            Mais, pour pouvoir voter, il doit être inscrit sur les listes électorales.

            Un détenu peut demander :

            • Soit à s’inscrire sur les listes électorales

            • Soit à modifier son inscription (par exemple, pour changer de commune de vote)

            Il est possible de s’inscrire ou de modifier son inscription tout au long de l’année.

            Attention, pour voter lors d’une autre élection en particulier, il faut faire cette démarche avant une date limite.

            Les règles d’inscription diffèrent selon la forme du vote :

            Comment voter par procuration ?

            Le détenu peut voter par procuration :

            • Soit lorsqu’il n’a pas demandé la permission de sortir d’une journée pour aller voter au bureau de vote

            • Soit lorsque cette permission lui a été refusée.

            Pour cela, il doit désigner un électeur (inscrit dans la même commune) qui ira au bureau de vote pour voter à sa place le jour de l’élection ou du référendum.

            Le détenu doit s’adresser au greffe de la prison pour demander :

            • La délivrance d’un extrait du registre d’écrou justifiant son incapacité à se rendre à un bureau de vote

            • Et le passage d’un officier de police pour certifier la procuration.

            Comment s’inscrire sur les listes électorales ?

            En tant que détenu, il est possible de demander à être inscrit sur la liste électorale d’une des communes suivantes :

            • Commune du domicile

            • Commune de sa dernière résidence, de 6 mois au moins

            • Commune de naissance

            • Commune où est né, est inscrit ou a été inscrit sur la liste électorale un de ses ascendants

            • Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit son époux ou partenaire  Pacs  ou concubin

            • Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit ou a été inscrit un de ses parents jusqu’au 4e degré

            Pour cela, le détenu doit fournir un des documents suivants :

            • Justificatif de domicile ou de résidence

            • Attestation sur l’honneur du détenu. Elle doit comporter son nom et ses prénoms, ses date et lieu de naissance, son lien avec la commune, sa signature, le cachet de l’établissement pénitentiaire.

            Le détenu doit également fournir un justificatif d’identité et de nationalité. Si le détenu n’a pas de justificatif, le directeur de la prison peut exceptionnellement fournir un document par lequel il atteste de l’identité du détenu.

            Information sur les droits électoraux

            Le directeur de la prison doit informer le détenu ayant le droit de vote, ou qui sera en âge de voter le jour du vote des formes du vote (par correspondance, par procuration, au bureau de vote).

            Il doit également l’informer de la manière de s’inscrire sur les listes électorales.

            Il doit le faire dans les 15 jours suivant l’incarcération du détenu.

            À savoir

            Le directeur doit lui fournir les moyens nécessaires pour faire son inscription et réunir les justificatifs exigés.

              Sur quelle liste électorale s’inscrire ?

              Pour voter par correspondance, le détenu doit demander à être inscrit sur les listes électorales de la commune chef-lieu du département où se situe la prison pénitentiaire. Le détenu doit fournir les 2 documents suivants :

              • Attestation sur l’honneur, qui doit comporter son nom et ses prénoms, ses date et lieu de naissance, son lien avec la commune, sa signature, le cachet de l’établissement pénitentiaire.

              • Justificatif d’identité et de nationalité. Si le détenu n’a pas de justificatif, le directeur de la prison peut exceptionnellement fournir un document par lequel il atteste de l’identité du détenu.

              Comment voter par correspondance ?

              Le vote par correspondance a lieu dans la prison, avant la date de l’élection ou du référendum (au plus tard le samedi précédant).

              Avant le vote, le directeur de la prison remet au détenu concerné les documents suivants :

              • Tracts électoraux (au plus tard le mercredi précédant l’élection ou le référendum)

              • Enveloppe d’identification

              • Enveloppe électorale

              Le jour du vote dans la prison, le directeur vérifie l’identité du détenu électeur.

              Le détenu électeur introduit son bulletin de vote dans l’enveloppe électorale. Cela doit se dérouler dans un endroit à l’abri des regards.

              Ensuite, le détenu électeur met dans l’enveloppe d’identification :

              • l’enveloppe électorale

              • et un justificatif d’identité et de nationalité (copie d’une pièce d’identité ou attestation délivré par le directeur de la prison).

              Il scelle son enveloppe d’identification et y indique son nom et ses prénoms, son lieu de détention et son numéro d’écrou.

              À savoir

              Une fois l’enveloppe d’identification scellée, l’électeur ne peut plus revenir sur son vote.

              Le détenu électeur remet ensuite son enveloppe d’identification au directeur de la prison et il signe la liste des votants.

              Information sur les droits électoraux

              Le directeur de la prison doit informer le détenu ayant le droit de vote, ou qui sera en âge de voter le jour du vote des formes du vote (par correspondance, par procuration, au bureau de vote).

              Il doit également l’informer de la manière de s’inscrire sur les listes électorales.

              Il doit le faire dans les 15 jours suivant l’incarcération du détenu.

              À savoir

              Le directeur doit lui fournir les moyens nécessaires pour faire son inscription et réunir les justificatifs exigés.

                La personne détenue peut saisir l’un des organismes suivants :

                • Administration pénitentiaire (direction de l’établissement, direction interrégionale des services pénitentiaires ou direction de l’administration pénitentiaire)

                • Contrôleur général des lieux de privation de liberté pour toute question concernant des faits mettant en cause l’état, l’organisation ou le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire, la prise en charge ou le transfèrement d’une personne détenue ou la violation d’un de ses droits fondamentaux

                • Défenseur des droits pour toute question concernant le respect de la déontologie de la sécurité (comportement des surveillants)

                • Tribunal administratif pour contester les décisions prises à son égard par l’administration pénitentiaire

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