Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Licenciement économique collectif : information et consultation obligatoires

L’employeur qui envisage de procéder à un licenciement économique collectif doit d’abord convoquer et consulter le comité social et économique (CSE). Il doit aussi informer la  Dreets  dans des conditions qui varient selon le nombre de licenciements envisagés.

Comment le CSE est-il convoqué ? Comment est-il consulté ? Quelle sont les informations communiquées à la  Dreets  et comment sont-elles transmises ?

Nous faisons un point sur la réglementation et vous présentons les étapes de la démarche.

Les procédures de consultation du CSE et d’information de la Dreets diffèrent en fonction du nombre de salariés licenciés sur une période de 30 jours et de l’effectif de l’entreprise.

Il existe 2 catégories de licenciement :

  • Petit licenciement : de 2 à 9 salariés licenciés sur une période de 30 jours, quelque soit l’effectif de l’entreprise

  • Grand licenciement : au moins 10 salariés licenciés sur une période de 30 jours

La procédure de grand licenciement présente des différences selon que l’effectif de l’entreprise est inférieur à 50 salariés ou supérieur ou égal à 50 salariés.

Licenciement économique

    L’employeur doit convoquer et consulter le CSE quand il a été mis en place dans l’entreprise.

    Si l’entreprise n’a pas de CSE, l’employeur est dispensé de consultation dans les cas suivants :

    • Effectif de l’entreprise inférieur à 11 salariés

    • Effectif de l’entreprise au moins égal à 11 salariés, mais existence d’un procès verbal de carence attestant que les élections professionnelles ont bien été organisées mais que le CSE n’as pas pu être mis en place ou renouvelé.

    Attention

    si aucun procès-verbal de carence n’a été établi, l’absence de consultation du CSE peut entrainer l’irrégularité de la procédure de licenciement économique.

    Combien de réunions l’employeur doit-il organiser ?

    L’employeur organise 1 seule réunion d’information et de consultation avec le CSE.

    À noter

    Il est toutefois possible de prévoir 2 réunions  : une 1re pour discuter du projet de licenciement et une 2e permettant de recueillir l’avis du CSE.

    Comment le CSE est-il convoqué ?

    L’employeur convoque le CSE par écrit au moins 3 jours avant la réunion.

    La convocation est accompagnée des renseignements utiles relatives au projet de licenciement.

    Quelles sont les informations communiquées au CSE ?

    L’information transmise au CSE avec la convocation à la réunion comporte les éléments suivants :

    • Raisons économiques, financières ou techniques du projet de licenciement

    • Nombre de licenciements envisagés

    • Catégories professionnelles concernées et les critères proposés pour l’ordre des licenciements

    • Nombre de salariés, permanents ou non, employés dans l’établissement

    • Calendrier prévisionnel des licenciements

    • Mesures de nature économique envisagées

    • Conséquences éventuelles des licenciements prévus en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail

    À noter

    Dans les entreprises de 1 000 salariés et plus, l’employeur informe également le CSE des conditions de mise en œuvre du .

    Quel est l’objet de la consultation du CSE ?

    La consultation préalable aux licenciements permet à l’employeur d’apporter au CSE les renseignements utiles relatifs au projet de licenciement collectif.

    Comment se déroule la consultation du CSE?

    L’employeur présente au CSE le projet de licenciement économique.

    Il répond à ses questions éventuelles et lui donne des explications si nécessaire.

    Le CSE doit rendre à l’employeur son avis sur le projet de licenciement dans le délai maximum d’1 mois après la consultation.

    L’entreprise employant au moins 50 salariés doit également informer les entreprises sous-traitantes du projet de licenciement quand la réduction d’effectif pourrait avoir comme conséquence de réduire leur volume d’activité ou d’emploi.

    L’employeur doit informer la  Dreets .

    Quelles sont les informations transmises à la Dreets ?

    L’employeur adresse à la Dreets le procès verbal de consultation du CSE sur le projet de licenciement économique collectif.

    L’employeur doit informer la Dreets des licenciements prononcés, dans les 8 jours suivant l’envoi des lettres de licenciement aux salariés concernés.

    Il communique alors les informations suivantes :

    • Nom et son adresse de l’entreprise

    • Nature de l’activité et l’effectif de l’entreprise ou de l’établissement

    • Noms, prénoms, nationalité, date de naissance, sexe, adresse, emploi et qualification du ou des salariés licenciés

    • Date de la notification des licenciements aux salariés concernés

    Comment l’employeur transmet-il les informations à la Dreets ?

    L’employeur transmet à la Dreets le procès verbal de consultation du CSE par tout moyen (par exemple par courrier LR/AR ou courriel).

    L’employeur informe la Dreets des licenciements prononcés de façon dématérialisée sur le site suivant :

  • Portail des ruptures collectives de contrats de travail (RUPCO)
  • À noter

    En cas de dysfonctionnement du système de déclaration informatique, la transmission des informations et demandes doit s’effectuer par tout autre moyen (par courrier recommandé par exemple).

    L’employeur doit convoquer et consulter le CSE quand il a été mis en place dans l’entreprise.

    Si l’entreprise n’a pas de CSE, l’employeur est dispensé de consultation si les 2 conditions suivantes sont respectées :

    • Effectif de l’entreprise au moins égal à 11 salariés

    • Existence d’un procès-verbal de carence établi par l’employeur et attestant que les élections professionnelles ont bien été organisées, mais que le CSE n’a pas pu être mis en place ou renouvelé.

    Attention

    si aucun procès-verbal de carence n’a été établi, l’absence de consultation du CSE peut entrainer l’irrégularité de la procédure de licenciement économique.

    Combien de réunions l’employeur doit-il organiser ?

    L’employeur organise 2 réunions d’information et de consultation avec le CSE espacées de 14 jours maximum.

    Comment le CSE est-il convoqué ?

    L’employeur convoque le CSE aux réunions par écrit.

    Aucun délai minimum n’est imposé entre la présentation de la convocation et la date des réunions.

    L’employeur doit cependant veiller à laisser un délai suffisant au CSE pour préparer la réunion (3 jours par exemple).

    La convocation est accompagnée des renseignements utiles relatives au projet de licenciement.

    Quelles sont les informations communiquées au CSE ?

    L’information transmise au CSE avec la convocation à la réunion comporte les éléments suivants :

    • Raisons économiques, financières ou techniques du projet de licenciement

    • Nombre de licenciements envisagés

    • Catégories professionnelles concernées et les critères proposés pour l’ordre des licenciements

    • Nombre de salariés, permanents ou non, employés dans l’établissement

    • Calendrier prévisionnel des licenciements

    • Mesures de nature économique envisagées

    • Conséquences éventuelles des licenciements prévus en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail

    • Mesures envisagées pour limiter les licenciements et pour faciliter le reclassement des salariés concernés

    À noter

    Dans les entreprises de 1 000 salariés et plus, l’employeur informe également le CSE des conditions de mise en œuvre du congé de reclassement.

    Quel est l’objet de la consultation du CSE ?

    La consultation préalable aux licenciements permet à l’employeur d’apporter au CSE les renseignements utiles relatifs au projet de licenciement collectif.

    Comment se déroule la consultation du CSE ?

    L’employeur présente au CSE le projet de licenciement économique.

    Il répond aux questions éventuelles du CSE et lui donne des explications si nécessaire.

    Le CSE doit rendre à l’employeur son avis sur le projet de licenciement .

    L’employeur doit informer la  Dreets . La procédure et les informations transmises varient selon que l’entreprise a un CSE ou n’en a pas :

    Quelles sont les informations transmises à la Dreets ?

    L’employeur communique sans délai à la Dreets les informations adressées au CSE lors de la convocation à la 1re réunion.

    L’information transmise au CSE avec la convocation à la réunion comporte les éléments suivants :

    • Raisons économiques, financières ou techniques du projet de licenciement

    • Nombre de licenciements envisagés

    • Catégories professionnelles concernées et les critères proposés pour l’ordre des licenciements

    • Nombre de salariés, permanents ou non, employés dans l’établissement

    • Calendrier prévisionnel des licenciements

    • Mesures de nature économique envisagées

    • Conséquences éventuelles des licenciements prévus en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail

    L’employeur transmet également à la Dreets les procès-verbaux des réunions avec le CSE.

    Ces procès-verbaux comportent les avis, suggestions et propositions du CSE.

    Il transmet la notification du projet de licenciement, au plus tôt le lendemain de la 1re réunion avec le CSE.

    Ce document comporte les informations suivantes :

    • Nom et l’adresse de l’employeur 

    • Nature de l’activité et l’effectif de l’entreprise ou de l’établissement

    • Nombre des licenciements envisagés

    • Les modifications éventuellement apportées aux informations déjà transmises aux représentants du personnel

    • Le recourt éventuel à l’assistance d’un expert-comptable

    La Dreets a un délai de 21 jours pour vérifier le projet de licenciement.

    L’employeur doit envoyer à la Dreets après la 2e réunion avec le CSE, les modifications éventuelles du calendrier prévisionnel des licenciements, des mesures sociales d’accompagnement, ainsi que du calendrier de leur mise en œuvre.

    Comment l’employeur transmet-il les informations à la Dreets ?

    L’employeur informe la  Dreets  de façon dématérialisée sur le site suivant :

    À noter

    En cas de dysfonctionnement du système de déclaration informatique, la transmission des informations et demandes doit s’effectuer par tout autre moyen (par courrier recommandé par exemple).

    Quelles sont les informations transmises à la Dreets ?

    L’employeur doit communiquer à la Dreets la notification du projet de licenciement comportant l’ensemble des informations qui auraient été adressées au CSE si celui-ci avait été mis en place :

    L’information transmise au CSE avec la convocation à la réunion comporte les éléments suivants :

    • Raisons économiques, financières ou techniques du projet de licenciement

    • Nombre de licenciements envisagés

    • Catégories professionnelles concernées et les critères proposés pour l’ordre des licenciements

    • Nombre de salariés, permanents ou non, employés dans l’établissement

    • Calendrier prévisionnel des licenciements

    • Mesures de nature économique envisagées

    • Conséquences éventuelles des licenciements prévus en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail

    L’employeur transmet également le procès-verbal de carence qu’il a établi lorsque le CSE n’a pas pu être mis en place ou renouvelé.

    Attention

    si aucun procès-verbal de carence n’a été établi, l’absence de consultation du CSE peut entrainer l’irrégularité de la procédure de licenciement économique.

    Comment l’employeur transmet-il les informations à la Dreets ?

    L’employeur informe la Dreets de façon dématérialisée sur le site suivant :

    L’employeur doit convoquer et consulter le CSE quand il a été mis en place dans l’entreprise.

    Si l’entreprise n’a pas de CSE, l’employeur est dispensé de consultation s’il a établi un procès-verbal de carence attestant que les élections professionnelles ont bien été organisées mais que le CSE n’as pas pu être mis en place ou renouvelé.

    Attention

    si aucun procès-verbal de carence n’a été établi, l’absence de consultation du CSE peut entrainer l’irrégularité de la procédure de licenciement économique.

    Combien de réunions l’employeur doit-il organiser ?

    L’employeur organise au moins 2 réunions d’information et de consultation avec le CSE espacées au minimum de 15 jours.

    Comment le CSE est-il convoqué ?

    L’employeur convoque le CSE par écrit.

    Un délai minimum de 3 jours doit être respecté entre la date de présentation de la convocation et la date de chaque réunion.

    La convocation est accompagnée des renseignements utiles relatives au projet de licenciement.

    Quelles sont les informations communiquées au CSE ?

    L’information transmise au CSE avec la convocation à la réunion comporte les éléments suivants :

    • Raisons économiques, financières ou techniques du projet de licenciement

    • Nombre de licenciements envisagés

    • Catégories professionnelles concernées et les critères proposés pour l’ordre des licenciements

    • Nombre de salariés, permanents ou non, employés dans l’établissement

    • Calendrier prévisionnel des licenciements

    • Mesures de nature économique envisagées

    • Conséquences éventuelles des licenciements prévus en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail

    L’employeur adresse également au CSE le plan de sauvegarde de l’emploi.

    Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est un dispositif qui prévoit diverses mesures dans le but d’éviter ou de limiter les licenciements.

    Le contenu du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) peut être établi par un accord collectif ou par un document unilatéral élaboré par l’employeur.

    À noter

    Dans les entreprises de 1 000 salariés et plus, l’employeur informe également le CSE des conditions de mise en œuvre du congé de reclassement.

    Quel est l’objet de la consultation du CSE ?

    La consultation du CSE porte sur les 2 aspects suivants:

    • Projet de restructuration et de réduction des effectifs (volet économique portant sur natures des difficultés, mesures de restructurations envisagées, etc)

    • Projet de licenciement collectif lui même (volet social) lui même et portant sur les sujets suivants :

      • Nombre de licenciement envisagé

      • Catégories professionnelles concernées

      • Critères d’ordre des licenciements

      • Calendrier prévisionnel des licenciements

      • Mesures sociales d’accompagnement prévues par le plan de sauvegarde de l’emploi

      • Conséquences éventuelles des licenciements prévus en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail

    Le CSE est donc amené à rendre 2 avis distincts.

    Comment se déroule la consultation du CSE ?

    L’employeur étudie les suggestions du CSE relatives aux mesures sociales envisagées par le plan de sauvegarde de l’emploi.

    Il examine les propositions alternatives du CSE au projet de restructuration.

    L’employeur donne une réponse argumentée aux suggestions et interrogations du CSE.

    Comment le CSE donne-t-il son avis ?

    Le CSE adresse à l’employeur des procès-verbaux de réunion.

    Ces documents comportent les avis, suggestions et propositions du CSE.

    Le CSE rend ses avis, à compter de la date de sa première réunion, dans les délais maximum suivants :

    • 2 mois lorsque le nombre de licenciements est inférieur à 100

    • 3 mois lorsque le nombre de licenciements est compris entre 100 et 249

    • 4 mois lorsque le nombre de licenciements est supérieur à 249

    À noter

    Un accord d’entreprise, d’un groupe d’entreprises ou de branche peut fixer les conditions de consultation du CSE.

    L’entreprise doit également informer les entreprises sous-traitantes du projet de licenciement quand la réduction d’effectif pourrait avoir comme conséquence de réduire leur volume d’activité ou d’emploi.

    L’employeur doit informer la Dreets. La procédure et les informations transmises varient selon que l’entreprise a un CSE ou n’en a pas :

    Quelles sont les informations transmises à la Dreets ?

    L’employeur communique sans délai à la Dreets les informations adressées au CSE lors de la convocation à la 1ère réunion.

    L’information transmise au CSE avec la convocation à la réunion comporte les éléments suivants :

    • Raisons économiques, financières ou techniques du projet de licenciement

    • Nombre de licenciements envisagés

    • Catégories professionnelles concernées et les critères proposés pour l’ordre des licenciements

    • Nombre de salariés, permanents ou non, employés dans l’établissement

    • Calendrier prévisionnel des licenciements

    • Mesures de nature économique envisagées

    • Conséquences éventuelles des licenciements prévus en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail

    Il transmet la notification du projet de licenciement, au plus tôt le lendemain de la 1re réunion avec le CSE.

    Ce document comporte les informations suivantes :

    • Nom et l’adresse de l’employeur 

    • Nature de l’activité et l’effectif de l’entreprise ou de l’établissement

    • Nombre des licenciements envisagés

    • Les modifications éventuellement apportées aux informations déjà transmises aux représentants du personnel

    • Le recourt éventuel à l’assistance d’un expert-comptable

    Comment l’employeur transmet-il les informations à la Dreets ?

    L’employeur informe la  Dreets  de façon dématérialisée sur le site suivant :

    À noter

    En cas de dysfonctionnement du système de déclaration informatique, la transmission des informations et demandes doit s’effectuer par tout autre moyen (par courrier recommandé par exemple).

    La Dreets donne t-elle son avis sur le projet de licenciement  ?

    Oui, la Dreets donne son appréciation sur le projet de licenciement présenté par l’employeur.

    Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est un dispositif qui prévoit diverses mesures dans le but d’éviter ou de limiter les licenciements.

    Le contenu du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) peut être établi par un accord collectif ou par un document unilatéral élaboré par l’employeur.

    Après la dernière consultation du CSE, l’employeur adresse à la Dreets la demande de validation de cet accord collectif ou d’homologation du document unilatéral.

    La Dreets examine et donne son avis sur les documents présentés par l’employeur dans les délais suivants :

    • 15 jours pour la validation d’un accord collectif

    • 21 jours pour l’homologation d’un document unilatéral

    Les délais de validation ou d’homologation sont toutefois réduits dans les situations suivantes :

    À noter

    L’absence de réponse de la Dreets dans ces délais entraine la validation de l’accord collectif ou l’homologation du document unilatéral.

    En cas de refus de validation ou d’homologation des documents présentés, l’employeur doit y apporter les modifications nécessaires.

    Il doit alors consulter une nouvelle fois le  CSE .

    Quelles sont les informations transmises à la Dreets ?

    L’employeur doit communiquer à la  Dreets  les informations suivantes :

    • Notification du projet de licenciement comportant l’ensemble des informations qui auraient été adressées au CSE si celui-ci avait été mis en place

    • Procès-verbal de carence établi par l’employeur lorsque le CSE n’a pas pu être mis en place ou renouvelé

    Attention

    si aucun procès verbal de carence n’a été établi, l’absence de consultation du CSE peut entrainer l’irrégularité de la procédure de licenciement économique.

    Comment l’employeur transmet-il les informations à la Dreets ?

    L’employeur informe la Dreets de façon dématérialisée sur le site internet spécifique suivant :

    À noter

    En cas de dysfonctionnement du système de déclaration informatique, la transmission des informations et demandes doit s’effectuer par tout autre moyen (par courrier recommandé par exemple).

    La Dreets donne t-elle son avis sur le projet de licenciement  ?

    Oui, la Dreets donne son appréciation sur le projet de licenciement présenté par l’employeur.

    Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est un dispositif qui prévoit diverses mesures dans le but d’éviter ou de limiter les licenciements.

    Le contenu du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prend la forme d’un document unilatéral élaboré par l’employeur.

    L’employeur adresse à la Dreets la demande d’homologation du document unilatéral.

    La Dreets a un délai de 21 jours pour homologuer le document présenté par l’employeur.

    Le délai d’homologation est toutefois réduit dans les situations suivantes :

    À noter

    L’absence de réponse de la Dreets dans ce délai entraine l’homologation du document unilatéral.

    En cas de refus d’homologation des documents présentés, l’employeur doit y apporter les modifications nécessaires.

  • Direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS ou DDETS-PP)

     https://dreets.gouv.fr/ 

    Rechercher les DDETS sur la carte interactive en cliquant sur le département souhaité.

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