Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Cumul emploi-retraite du salarié

Vous êtes à la retraite et envisagez de poursuivre ou de reprendre une activité professionnelle ? Les conditions de cumul de vos pensions de retraite et de votre revenu d’activité varient selon que vous bénéficiez d’une retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein ou à taux réduit. En outre, votre activité peut, sous certaines conditions, vous faire acquérir de nouveaux droits à pension. Nous vous détaillons ces dispositions.

    Le cumul de votre pension de retraite de base de l’Assurance retraite avec un revenu d’activité professionnelle peut être intégral ou soumis à un plafond de revenus.

    Cumul emploi-retraite intégral

    Vous pouvez cumuler intégralement votre pension de retraite de base de l’Assurance retraite et un revenu d’activité professionnelle :

    • Si vous bénéficiez d’une pension de retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein

    • Ou si vous exercez certaines activités.

    Pension de retraite de base à taux plein

    Vous pouvez cumuler intégralement votre pension de retraite de base de l’Assurance retraite et un revenu d’activité professionnelle (quels que soient le montant de votre pension de retraite et le montant de votre revenu d’activité) si vous remplissez les conditions suivantes :

    • Vous avez liquidé (c’est-à-dire demandé et obtenu) toutes les pensions de retraite de base et complémentaires, françaises et étrangères, auxquelles vous avez droit à l’âge auquel vous reprenez votre activité professionnelle

    • Et vous avez obtenu une pension de retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein entre 62 et 67 ans en justifiant du nombre de trimestres exigé selon votre année de naissance

    • Ou vous avez obtenu une pension de retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein à 67 ans ou plus (quel que soit votre nombre de trimestres).

    Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez reprendre ou poursuivre une activité professionnelle dès votre admission à la retraite ou à tout moment chez votre dernier employeur ou chez un autre employeur.

    Activités librement cumulables avec une pension de retraite de base de l’Assurance retraite

    Si vous ne bénéficiez pas d’une pension de retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein, vous pouvez toutefois cumuler intégralement votre pension avec un revenu d’activité si vous poursuivez ou reprenez une ou plusieurs activités suivantes (sous conditions pour certaines d’entre elles) :

    Vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité artistique.

    Les activités concernées sont les suivantes :

    • Auteur d’œuvres littéraires et dramatiques, musicales et chorégraphiques, audiovisuelles et cinématographiques, graphiques et plastiques, et photographiques

    • Artiste du spectacle (artiste lyrique, chorégraphique, artiste de variétés, musicien, chansonnier, chef d’orchestre, metteur en scène, etc.)

    • Mannequin

    • Artiste interprète rattaché au régime des professions libérales.

      Vous pouvez poursuivre une activité accessoire à caractère artistique, littéraire ou scientifique que vous exerciez déjà avant votre admission à la retraite.

      Les activités concernées sont notamment les suivantes :

      • Publication d’articles dans la presse ou dans des revues littéraires ou scientifiques

      • Conférences données dans des domaines littéraires ou scientifiques

      • Activités de recherche scientifique

      • Publication de livres.

      Ces activités sont considérées comme accessoires si le revenu annuel total qu’elles vous ont procuré au cours de l’année civile précédent celle de votre départ à la retraite ne dépasse pas le tiers du  Smic  en vigueur au 1er janvier de l’année de votre retraite calculé sur la base de 1 820 heures annuelles.

      Ainsi, si vous partez à la retraite en 2024, vous ne devez pas avoir perçu en raison de ces activités plus de  7 067,67 € brut en 2023.

        Vous pouvez poursuivre ou reprendre un activité occasionnelle concourant au fonctionnement de la justice.

        Il s’agit notamment des activités suivantes :

        • Membre ou assesseur de certaines juridictions : juré des cours d’assises, assesseur des tribunaux paritaires des baux ruraux, conseiller prud’homme, assesseur des tribunaux pour enfants

        • Missions d’expertise, de consultation ou de constatation confiées par des juges

        • Activités d’arbitrage et activités dans les commissions prévues pour obtenir la conciliation des parties, dans la mesure où la participation à ces commissions donne lieu à la perception d’indemnités.

          Vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité de consultations occasionnelles dans un domaine relevant de votre compétence (médical, juridique, etc.).

          Les consultations sont considérées comme occasionnelles si elles ne vous occupent pas plus de 15 heures par semaine en moyenne pendant l’année.

            Vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité de membre de jury de concours public.

            Et vous pouvez aussi poursuivre ou reprendre une activité de membre d’une instance consultative ou délibérative. Il s’agit notamment des activités suivantes :

            • Conseiller régional, départemental ou municipal

            • Membre d’une commission ou d’un conseil consultatif

            • Magistrat honoraire, président d’un bureau d’aide judiciaire

            • Membre d’un conseil d’administration ou d’une commission au sein d’un établissement public, d’une entreprise du secteur public, ou d’un organisme chargé de l’exécution du service public.

              Vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité d’hébergement en milieu rural si vous l’effectuez grâce à des biens faisant partie de votre patrimoine.

                Dans les départements et régions d’outre-mer (Drom), à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, vous pouvez être recruté, pour une durée limitée, en tant que parrain , pour assurer la formation d’un salarié en contrat de professionnalisation.

                  Si vous êtes médecin ou infirmier, vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité de vacations dans un établissement de santé ou dans un établissement ou service social ou médico-social.

                  Si vous poursuivez ou reprenez, au cours des 6 mois suivant votre admission à la retraite, une activité auprès de l’établissement qui vous a employé au cours des 6 mois précédent votre admission à la retraite, cette activité ne doit pas dépasser 910 heures ou 260 demi-journées.

                  Si votre activité est supérieure à 910 heures ou 260 demi-journées, vous n’avez pas droit à votre pension de retraite pendant au maximum les 6 mois suivant votre admission à la retraite. Elle vous est à nouveau versée à partir du 7e mois suivant votre admission à la retraite.

                  Si votre activité ne dépasse pas 910 heures ou 260 demi-journées, les revenus procurés par cette activité ne doivent pas dépasser  46 368 € .

                  En cas de dépassement, votre pension de retraite est réduite du montant du dépassement au maximum pendant les 6 mois suivant votre admission à la retraite.

                  Vous devez communiquer à l’établissement au sein duquel vous poursuivez ou reprenez votre activité le nom et l’adresse de la caisse de retraite qui vous verse votre pension de retraite de base.

                  Exemple

                  Vous êtes admis à la retraite à partir du 1er janvier et vous reprenez, le 1er mars, une activité auprès de l’établissement qui vous a employé pendant plus de 6 mois avant votre admission à la retraite.

                  Si, au cours de la période du 1er mars au 30 juin, votre activité est de 1 000 heures ou 286 demi-journées, vous devez rembourser la pension qui vous a été versée entre le 1er mars et le 30 juin.

                  Si, au cours de la période du 1er mars au 30 juin, votre activité est de 364 heures ou 104 demi-journées, mais vos revenus professionnels, pour ces 4 mois, sont supérieurs à  46 368 € , vous devez rembourser le montant correspondant à la différence entre vos revenus professionnels et  46 368 € .

                    Vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité de professionnel de santé dans une zone caractérisée par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l’accès aux soins (désert médical).

                    Les professionnels de santé concernés sont les suivants :

                    • Médecin, sage-femme et odontologiste

                    • Pharmacien, préparateur en pharmacie, préparateur en pharmacie hospitalière, physicien médical

                    • Aide-soignant, auxiliaire de puériculture, ambulancier et assistant dentaire, infirmier, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue, ergothérapeute et psychomotricien, orthophoniste et orthoptiste, manipulateur d’électroradiologie médicale et technicien de laboratoire médical, audioprothésiste, opticien-lunetier, prothésiste et orthésiste, diététicien.

                      Vous pouvez poursuivre ou reprendre des fonctions d’élu local donnant lieu à la perception d’indemnités de fonction.

                        Vos pouvez poursuivre une activité de faible importance que vous exerciez avant votre admission à la retraite.

                        Une activité est considérée de faible importance si le revenu annuel total qu’elle vous a procuré au cours de l’année civile précédent celle de votre départ à la retraite ne dépasse pas le tiers du Smic en vigueur au 1er janvier de l’année de votre retraite calculé sur la base de 1 820 heures annuelles.

                        Ainsi, si vous partez à la retraite en 2024, vous ne devez pas avoir perçu en raison de cette activité plus de  7 067,67 €  en 2023.

                        Si vous n’avez pas exercé l’activité pendant toute l’année précédant votre départ en retraite, le plafond autorisé est réduit proportionnellement au nombre de mois travaillés.

                        Si vous exercez en même temps plusieurs activités de faible importance dont le revenu total dépasse le plafond autorisé, vous devez cesser toutes ces activités pour obtenir votre retraite.

                          Vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité de nourrice, gardien d’enfant et d’assistant maternel.

                            Vous pouvez poursuivre ou reprendre une activité d’accueil à domicile, moyennant paiement, d’une personne âgée, invalide ou handicapée pour laquelle vous assurez les fonctions de tierce personne.

                              Attention

                              Des dispositions spécifiques s’appliquent à certains régimes spéciaux (Opéra de Paris, régime d’assurance vieillesse des marins, retraite des mines, salariés non agricoles). Si vous relevez de l’un de ces régimes et envisagez la poursuite ou la reprise d’une activité professionnelle, contactez au préalable votre caisse de retraite.

                              Cumul emploi-retraite plafonné

                              Si vous ne bénéficiez pas d’une pension de retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein ou si vous n’exercez pas une activité librement cumulable, vous pouvez tout de même cumuler votre pension de retraite de base de l’Assurance retraite avec un revenu d’activité professionnelle à condition que la somme de vos pensions de retraite (de base et complémentaires) et de votre revenu d’activité ne dépasse pas un montant plafond.

                              Selon ce qui vous est le plus avantageux, ce montant plafond est égal à :

                              • 160  %  du  Smic  au 1er janvier de l’année calculé sur la base de 1 820 heures par an, soit 2 827,07 € brut en 2024

                              • Ou votre dernier salaire d’activité brut avant votre admission à la retraite.

                              Éléments pris en compte pour le calcul du plafond

                              Pour le calcul du plafond, votre revenu d’activité est pris en compte dans la limite de   98,25 % de son montant (c’est-à-dire la part soumise à  CSG ).

                              Les montants de pensions (de base et complémentaires) pris en compte sont les montants bruts.

                              Le dernier salaire d’activité brut retenu est égal à la moyenne mensuelle des salaires soumis à CSG que vous avez perçus au cours de vos 3 derniers mois d’activité avant votre admission à la retraite.

                              Les salaires pris en compte sont ceux ayant donné lieu à affiliation à l’Assurance retraite, à la caisse de retraite des salariés agricoles et aux  régimes spéciaux .

                              Si vous travailliez à temps partiel avant de partir à la retraite, vous pouvez demander que votre dernier salaire d’activité soit calculé sur la base des salaires que vous auriez perçus à temps plein.

                              Employeur auprès duquel l’activité peut être reprise

                              Vous pouvez reprendre une activité professionnelle dès votre admission à la retraite ou à tout moment si cette activité est exercée auprès d’un employeur différent de votre dernier employeur.

                              En revanche, si vous souhaitez reprendre une activité auprès de votre dernier employeur, vous ne pouvez le faire qu’au moins 6 mois après votre admission à la retraite.

                              La période de 6 mois est calculée entre la date de fin de votre contrat de travail avant votre admission à la retraite et la date de début de votre nouveau contrat de travail avec votre ancien employeur, ou la date de début d’activité si vous reprenez une activité non salariée avec cet ancien employeur.

                              Si vous reprenez une activité auprès de votre ancien employeur au cours des 6 mois suivant votre admission à la retraite, votre pension de retraite de base de l’Assurance retraite cesse de vous être versée entre le 1er jour du mois au cours duquel vous reprenez votre activité et le dernier jour du mois au cours duquel vous cessez l’activité ou, au maximum, jusqu’au dernier jour du 6e mois suivant votre admission à la retraite.

                              Exemple

                              Si vous êtes admis à la retraite le 1er mars, vous ne pouvez pas reprendre une activité auprès de votre dernier employeur avant le 1er septembre (6 mois après).

                              Si vous reprenez malgré tout une activité auprès de votre dernier employeur du 15 mai au 15 juin, votre pension de retraite de l’Assurance retraite ne vous est plus versée du 1er mai au 30 juin.

                              Si vous reprenez une activité à partir du 15 mai et l’exercez toujours au-delà du 31 août, votre pension de retraite ne vous est plus versée du 1er mai au 31 août maximum. Elle vous est reversée à partir du 1er septembre.

                              Vous devez, dans le mois suivant la date de votre reprise d’activité, déclarer votre situation, par écrit, à votre  Carsat .

                              Vous devez fournir les informations et justificatifs suivants :

                              • Nom et adresse de l’employeur auprès duquel vous exercez une activité relevant de l’Assurance retraite ou de la caisse de retraite des salariés agricoles ou d’un régime spécial

                              • Date de début de cette activité.

                              Si vous remplissez les conditions pour bénéficier d’un cumul emploi-retraite intégral : vous devez également joindre une attestation sur l’honneur énumérant les différentes caisses de retraite de base et complémentaires qui vous versent une pension de retraite et certifiant que vous avez demandé toutes les pensions de retraite de base et complémentaires auxquelles vous avez droit.

                              Si vous reprenez une activité dans le cadre d’un cumul emploi-retraite plafonné, vous devez également fournir les informations suivantes :

                              • Montant et nature des revenus professionnels que vous procure votre activité et indication de la caisse de retraite à laquelle vous cotisez du fait de cette activité

                              • Copie de vos bulletins de salaire de vos 3 derniers mois d’activité avant votre admission à la retraite

                              • Noms et adresses des autres caisses de retraite de base et complémentaires qui vous versent une pension de retraite

                              • Si vous travailliez à temps partiel avant votre admission à la retraite, attestation de votre ancien employeur précisant votre durée de travail et la durée de travail à temps complet applicable dans l’entreprise.

                              Si la somme de votre revenu d’activité et de vos pensions de retraite de base et complémentaires dépasse  2 827,07 € ou votre dernier salaire d’activité, chacune de vos pensions de retraite de base est réduite du montant du dépassement.

                              Si le montant de la réduction est supérieur au montant de la pension de retraite de base, votre pension de retraite de base ne vous est plus versée.

                              Si vous avez bien déclaré votre reprise d’activité dans le mois suivant la date de votre reprise d’activité, la réduction de votre pension s’applique à partir du 1er jour du mois suivant celui au cours duquel votre  Carsat  vous a communiqué le nouveau montant de votre retraite.

                              Si vous n’avez pas respecté ce délai d’un mois, la réduction s’applique à partir du mois au cours duquel la somme de votre revenu d’activité et de vos pensions de retraite a dépassé le plafond autorisé.

                              La réduction cesse d’être appliquée à partir du mois au cours duquel la somme de votre revenu d’activité et de vos pensions de retraite redevient inférieure au plafond autorisé.

                              Vous devez signaler à votre Carsat tout changement de votre revenu d’activité. Le nouveau montant de votre pension de retraite s’applique dans ce cas au 1er jour du mois au cours duquel votre revenu a changé.

                              Cela dépend selon que vous remplissez ou non les conditions pour bénéficier d’un cumul emploi-retraite intégral.

                              Cumul emploi-retraite intégral

                              Si vous remplissez les conditions pour bénéficier d’un cumul emploi-retraite intégral, votre activité professionnelle vous permet de vous constituer de nouveaux droits à la retraite auprès de la caisse de retraite de base dont relève votre activité.

                              Si vous reprenez une activité chez votre dernier employeur, cette reprise d’activité vous donne droit à un supplément de pension si elle intervient au moins 6 mois après votre admission à la retraite. Vous pouvez cumuler vos pensions de retraite avec une activité chez votre dernier employeur dès votre admission à la retraite mais cette activité ne vous donne droit à un supplément de pension qu’à partir du 7e mois suivant votre admission à la retraite.

                              Le montant de votre pension de retraite de base de l’Assurance retraite qui a été calculé lors de votre départ en retraite ne change pas. Mais, les périodes au cours desquelles vous exercez une activité professionnelle pendant votre retraite vous donnent droit à une nouvelle pension de retraite.

                              Cette nouvelle pension de retraite est calculée à taux plein ou au taux maximum. Aucune décote n’est appliquée sur son montant.

                              À la différence de la pension de retraite de base de l’Assurance retraite qui a été calculée lors de votre départ en retraite, cette nouvelle pension ne peut faire l’objet d’aucune majoration (pour enfants par exemple).

                              Le montant de votre nouvelle pension de retraite ne peut pas dépasser  2 318,4 € brut par an.

                              Vous ne pouvez bénéficier qu’une seule fois d’une nouvelle pension de retraite auprès d’une même caisse de retraite de base.

                              La demande de nouvelle retraite suite à un cumul emploi-retraite intégral s’effectue au moyen du formulaire suivant :

                            • Demande de retraite à la suite d’un cumul emploi-retraite
                            • À savoir

                              Votre activité professionnelle vous permet également d’acquérir de nouveaux droits auprès de votre caisse de retraite complémentaire ( Agirc-Arrco ).

                              Cumul emploi-retraite plafonné

                              La reprise d’une activité professionnelle pendant votre retraite ne vous ouvre aucun nouveau droit à la retraite.

                              Vos pensions de retraite ne sont pas recalculées.

                            • Pour toute demande d’information complémentaire :
                              Assurance retraite – 39 60

                              Pour vous informer sur votre situation, poser une question sur votre dossier, accéder à des informations personnelles (suivi du dossier, derniers paiements, etc.).

                              Par téléphone

                              39 60 (ou 09 71 10 39 60 depuis un mobile, une box ou l’étranger)

                              Service gratuit + prix de l’appel

                              Du lundi au vendredi de 8h à 17h

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