Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Mise en fourrière d’un véhicule

Quels sont les motifs de mise en fourrière d’un véhicule ? Comment savoir si votre véhicule est en fourrière ? Comment récupérer votre véhicule ? Peut-on télécharger la fiche descriptive ? Quel sont les frais à payer ? Nous vous indiquons les principales règles à connaître sur la mise en fourrière et comment faire les démarches.

    Votre véhicule peut être mis en fourrière si vous avez commis certaines infractions au code de la route.

    Par exemple, stationnement gênant de votre véhicule en double file.

    Principaux cas de mise en fourrière

    Principaux cas de mise en fourrière

    Situation

    Motif entraînant la mise en fourrière

    Immobilisation du véhicule

    Véhiculé immobilisé pour une infraction qui n’a pas cessé après 48 heures

    Arrêt ou stationnement

    Arrêt ou stationnement dangereux, gênant ou abusif

    – Non-respect des règles sur autoroute si le conducteur est absent ou refuse de faire cesser l’infraction. Par exemple, arrêt sur la bande centrale séparative de l’autoroute.

    Non respect de certaines règles de circulation

    Véhicule qui gêne ou empêche la circulation, franchissement irrégulier d’un passage à niveau…

    Contrôle technique

    Non-respect des obligations liées au contrôle technique

    Protection de l’environnement

    – Non-respect des règles de sauvegarde de l’esthétique des sites et des paysages classés

    – Non-respect des règles de circulation dans les sites naturels

    – Utilisation pour le loisir d’un motoneige en dehors des terrains prévus

    – Véhicule abandonné dans une forêt soumise au régime forestier

    – Véhicule abandonné dans un lieu public ou privé

    – Véhicule hors d’usage (épave)

    Véhicule de 3,5 tonnes ou plus

    Non-respect dans un tunnel de la distance de sécurité entre 2 véhicules

    Moto, tricycle, quadricycle à moteur, cyclomoteur

    Non-respect du port d’un casque et des équipements obligatoires

    Cyclomoteur

    Utilisation d’un dispositif pour dépasser les limites de vitesse, de cylindrée ou de puissance du moteur, ou cyclomoteur transformé dans ce but

    Infraction pouvant entraîner la confiscation du véhicule

    Par exemple, conduite du véhicule malgré la notification d’une décision de suspension administrative

    Infraction grave au code de la route

    – Conduite sans permis de conduire

    – Conduite sous l’emprise de stupéfiants

    – Conduite en état d’ivresse manifeste

    – Conduite sous l’emprise de l’alcool

    – Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’usage de stupéfiants

    – Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’état d’alcoolémie

    – Constat d’un dépassement de la vitesse maximale autorisée de 50 km/h ou plus

    – Refus d’obtempérer

    Responsabilité pénale

    – Auteur d’une infraction qui ne peut pas justifier d’un domicile, d’un emploi en France ou d’une caution

    – Auteur d’une infraction qui n’a pas payé son amende forfaitaire dans les 4 mois et ne peut pas justifier d’un domicile en France

    Non-conformité du véhicule

    et de ses équipements

    – Mise en circulation ou maintien en circulation d’un véhicule ou d’une remorque sans qu’il ait fait l’objet d’une réception

    – Non-conformité d’un équipement lorsqu’un type homologué est obligatoire

    – Maintien en circulation d’un véhicule gravement endommagé dont le certificat d’immatriculation (carte grise) a été retiré ou qui a fait l’objet d’une interdiction de circuler

    La personne chargée d’enlever votre véhicule :

    • Désigne la fourrière dans laquelle votre véhicule est transféré

    • Établit une fiche descriptive du véhicule avant son enlèvement. À votre demande, un double de la fiche descriptive vous est transmis.

    • Rédige un procès-verbal ou un rapport indiquant les motifs de la mise en fourrière.

    La mise en fourrière s’effectue alors par le soulèvement ou le remorquage de votre véhicule.

    Avant de faire enlever votre véhicule, les forces de l’ordre vérifient s’il a été volé.

    Vous et votre assureur êtes immédiatement informés.

    Votre véhicule est mis en fourrière à titre conservatoire.

    Savoir qui décide la mise en fourrière 

    La mise en fourrière est décidée :

    • Par un officier de police judiciaire (OPJ) (police nationale ou gendarmerie nationale)

    • Ou par un agent de police judiciaire adjoint (APJA), chef de la police municipale

    • Ou par le maire ou, à Paris, par le préfet de police, en cas d’infraction aux règles sur la sauvegarde de l’esthétique des sites et des paysages classés.

    Si votre véhicule a été volé, seul l’officier de police judiciaire (OPJ) est compétent pour décider la mise en fourrière.

    Selon le motif de mise en fourrière, l’autorisation préalable du procureur de la République ou du préfet est obligatoire.

    L’enlèvement du véhicule vers la fourrière débute à partir du moment où au moins 2 roues du véhicule ont quitté le sol ou à partir du début du déplacement du véhicule.

    Vous pouvez récupérer votre véhicule si vous arrivez avant son enlèvement.

    Vous devez régler les frais préalables à la mise en fourrière si le véhicule d’enlèvement est déjà sur place :

    • 15,20 € pour une voiture

    • 7,60 € pour un 2 ou 3 roues à moteur

    • 22,90 € pour un poids lourd.

      L’enlèvement du véhicule vers la fourrière débute à partir du moment où au moins 2 roues du véhicule ont quitté le sol ou à partir du début du déplacement du véhicule.

      Si l’enlèvement du véhicule a commencé, vous pouvez récupérer votre véhicule si vous payez les frais d’enlèvement ou si vous vous engagez par écrit à les payer.

      Vous devez aussi vous engager à libérer à la voie publique (stationnement illicite, double file…).

        Si vous êtes absent plusieurs jours, vous recevez une lettre recommandée avec  AR .

        La lettre est envoyée dans les 5jours ouvrables suivant la mise en fourrière de votre véhicule.

        Connaître les mentions de la lettre recommandée relative à la mise en fourrière

        La notification de la mise en fourrière par lettre recommandée avec  AR  doit donner les informations suivantes :

        • Autorité qui a décidé la mise en fourrière, motif de la sanction, adresse de la fourrière

        • Classement du véhicule (véhicule à remettre au service des Domaines ou véhicule à détruire)

        • Autorité qualifiée pour donner la mainlevée de la mise en fourrière

        • Obligation pour le propriétaire ou le conducteur de présenter l’attestation d’assurance et le permis de conduire en cours de validité pour obtenir la mainlevée

        • Obligation de remettre la carte grise et sanctions en cas de non-remise de celle-ci

        • Mise en demeure de retirer le véhicule avant la fin d’un délai de 7 jours, 10 jours ou 15 jours selon son classement. Ce délai court à partir de la notification de mise en fourrière.

        • Avertissement qu’en l’absence de réponse à la mise en demeure dans le délai indiqué, le véhicule est remis au service des Domaines pour être vendu ou remis à un centre  VHU  pour destruction

        • Nature et montant des frais à rembourser

        • Possibilité de demander une copie de la fiche descriptive

        • Voies de recours.

        Un téléservice permet de rechercher votre véhicule en saisissant son numéro d’immatriculation.

        Une fois le véhicule trouvé, le téléservice permet de consulter le dossier de mise en fourrière (fiche descriptive).

        Si vous ne trouvez pas votre véhicule, renouvelez la recherche ultérieurement. Il y a en effet un décalage de temps entre l’enlèvement du véhicule et son enregistrement dans le système d’information de la fourrière.

        Attention

        Toutes les fourrières ne sont pas encore reliées au téléservice.

        Si votre véhicule reste introuvable, ou en cas de difficultés, renseignez-vous auprès du commissariat ou de la gendarmerie la plus proche du lieu de stationnement.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        Si vous pensez que les services de la Ville de Paris ont enlevé ou déplacé votre véhicule, un téléservice spécifique permet de le rechercher à partir du numéro d’immatriculation.

        Si votre véhicule reste introuvable, ou en cas de difficultés, renseignez-vous auprès du commissariat ou de la gendarmerie la plus proche du lieu de stationnement.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        Pour récupérer votre véhicule (et la carte grise si elle vous a été retirée), vous devez obtenir une décision de mainlevée.

        Pour obtenir la mainlevée, vous devez présenter l’attestation d’assurance du véhicule et votre permis de conduire en cours de validité aux forces de l’ordre ayant prescrit la mise en fourrière.

        Muni de cette mainlevée, vous pouvez vous rendre à la fourrière pour récupérer votre véhicule.

        Si une décision d’interdiction de circuler a été prise, vous devez faire réaliser une expertise du véhicule hors de la fourrière.

        Votre véhicule peut quitter la fourrière sur véhicule-plateau à condition qu’il soit assuré.

        Si vous faites appel à un professionnel qualifié pour remorquer votre véhicule, vous devez uniquement présenter l’attestation d’assurance. Vous devez indiquer aux forces de l’ordre le nom de professionnel choisi.

        Dans tous les cas, vous devez régler les frais de fourrière auprès du gardien.

          Votre véhicule est classé dans l’une des 2 catégories suivantes :

          • Véhicule à remettre au service des Domaines. Cela signifie que votre véhicule est considéré comme abandonné à la fin d’un délai de 15 jours à partir de la notification de mise en fourrière

          • Véhicule à détruire. Cela signifie que votre véhicule, après estimation de sa valeur marchande, est considéré comme abandonné à la fin d’un délai de 10 jours à partir de la notification de mise en fourrière, ou de 7 jours si le véhicule a été utilisé pour du rodéo urbain.

          Pour récupérer votre véhicule (et la carte grise si elle vous a été retirée), vous devez présenter l’attestation d’assurance du véhicule et votre permis de conduire en cours de validité.

          Si une décision d’interdiction de circuler a été prise, vous devez faire faire une expertise du véhicule hors de la fourrière.

          Votre véhicule peut quitter la fourrière sur véhicule-plateau à condition d’être assuré.

          Si vous faites appel à un professionnel qualifié pour remorquer votre véhicule, vous devez uniquement présenter l’attestation d’assurance. Vous devez indiquer aux forces de l’ordre le nom de professionnel choisi.

          Dans tous les cas, vous devez régler les frais de fourrière auprès du gardien.

            Votre véhicule est considéré comme abandonné.

            Le service des Domaines vend ou détruit votre véhicule.

            Si le service des Domaines a mis en vente votre véhicule, vous pouvez quand même le récupérer avant sa vente.

            Pour cela, vous devez payer les frais de mise en vente au service des domaines et les frais de fourrière au gardien de fourrière.

                Savoir comment demander réparation en cas de véhicule endommagé lors de l’enlèvement ou de la garde en fourrière

                Lorsque vous récupérez votre véhicule, son état doit correspondre à celui de la fiche descriptive.

                Si votre véhicule est endommagé, vous pouvez demander la réparation des dommages.

                Exemples : dégradations subies lors du chargement ou du gardiennage, véhicule remis à la destruction ou à la revente précipitamment.

                Adressez votre réclamation par lettre recommandée avec  AR  à l’autorité de fourrière (commune ou préfecture).

                Joignez la fiche descriptive et des justificatifs (photos…) prouvant que les dommages ont eu lieu lors de l’enlèvement ou pendant la période de garde du véhicule.

                Un téléservice vous permet de télécharger la fiche descriptive :

              • Consulter le dossier de mise en fourrière (fiche descriptive)
              • En cas de refus, vous pouvez faire un recours auprès du tribunal administratif du lieu de l’enlèvement du véhicule.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal administratif 

                Le gardien de la fourrière vous restitue votre véhicule à condition de payer les frais de fourrière.

                Si vous souhaitez récupérer votre véhicule alors que le service des Domaines a mis en vente votre véhicule, vous devez également payer les frais de mise en vente au service des Domaines.

                Les prix indiqués sont les montants maximaux.

                Immobilisation matérielle : 7,60 €

                Opérations préalables : 15,20 €

                Enlèvement : 127,65 €

                Garde journalière : 6,75 €

                Mise en vente : 100 €

                  Immobilisation matérielle : 7,60 €

                  Opérations préalables : 15,20 €

                  Enlèvement : 150 €

                  Garde journalière : 29 €

                  Mise en vente : 100 €

                    Immobilisation matérielle : 7,60 €

                    Opérations préalables : 15,20 €

                    Enlèvement : 127,65 €

                    Garde journalière : 10 €

                    Mise en vente : 61 €

                        Immobilisation matérielle : 7,60 €

                        Opérations préalables : 7,60 €

                        Enlèvement : 45,70 €

                        Garde journalière : 3 €

                        Mise en vente : 50 €

                          Immobilisation matérielle : 7,60 €

                          Opérations préalables : 7,60 €

                          Enlèvement : 49 €

                          Garde journalière : 10 €

                          Mise en vente : 50 €

                              Les montants varient selon le PTAC du véhicule.

                              Immobilisation matérielle : 7,60 €

                              Opérations préalables : 22,90 €

                              Enlèvement : 274,40 €

                              Garde journalière : 9,20 €

                              Mise en vente : 120 €

                                Immobilisation matérielle : 7,60 €

                                Opérations préalables : 22,90 €

                                Enlèvement : 213,40 €

                                Garde journalière : 9,20 €

                                Mise en vente : 120 €

                                  Immobilisation matérielle : 7,60 €

                                  Opérations préalables : 22,90 €

                                  Enlèvement : 122 €

                                  Garde journalière : 9,20 €

                                  Mise en vente : 120 €

                                      Immobilisation matérielle : 7,60 €

                                      Opérations préalables : 7,60 €

                                      Enlèvement : 45,70 €

                                      Garde journalière : 3 €

                                      Mise en vente : 50 €

                                        Exemple

                                        Les frais sont de 179 € pour une voiture mise en fourrière à Paris récupérée le jour même (150 € + 29 €) auxquels peut s’ajouter 7,60 € de frais si votre véhicule a été immobilisé matériellement.

                                        Faire obstacle à l’envoi en fourrière de votre véhicule est sanctionné par une peine maximale de 3 mois de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 € .

                                        Vous perdez également 6 points sur votre permis de conduire.

                                        Vous risquez également les peines complémentaires suivantes :

                                        • Suspension du permis pour une durée de 3 ans au plus (aménagement possible en dehors de l’activité professionnelle)

                                        • Peine de travail d’intérêt général

                                        • Peine de jours-amende.

                                        Pour savoir comment contester la mise en fourrière de votre véhicule, consultez la notification de la décision de mise en fourrière.

                                        La notification indique à quelle autorité adresser votre recours :

                                        • Au procureur de la République du lieu de l’enlèvement du véhicule

                                        • Ou au préfet du lieu de l’enlèvement du véhicule.

                                        Dans un délai de 5 jours ouvrables suivant votre recours, l’autorité compétente confirme la mise en fourrière de votre véhicule ou en ordonne la mainlevée.

                                        Pour obtenir l’annulation de la mise en fourrière, vous devez saisir en parallèle le tribunal judiciaire du lieu de l’enlèvement de votre véhicule.

                                        Si le juge annule la procédure, vous pouvez demander le remboursement des frais de fourrière auprès de l’autorité de fourrière (préfecture ou commune).

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Savoir quelle est la juridiction judiciaire compétente

                                        La juridiction compétente dépend de la gravité de l’infraction ayant entraîné la mise en fourrière du véhicule :

                                        • Tribunal de proximité pour une infraction des 4 premières classes ;

                                        • Tribunal de police pour une infraction de la 5e classe ;

                                        • Tribunal correctionnel pour un délit.

                                        Les tribunaux de proximité, de police et correctionnel siègent au tribunal judiciaire.

                                        Savoir si vous pouvez obtenir le remboursement des frais de fourrière au titre des frais de justice

                                        Lorsqu’un délit ou une contravention de la cinquième classe sont constatés, la décision de mise en fourrière du véhicule doit être autorisée par le procureur de la République.

                                        En cas de décision de relaxe ayant un caractère définitif, vous pouvez demander le remboursement des frais de fourrière au titre des frais de justice.

                                        Vous devez faire la demande dans un délai de 6 mois suivant la décision de relaxe.

                                        La demande se fait par déclaration au greffe contre récépissé ou par lettre recommandée avec  AR .

                                        Joignez à votre demande les documents suivants :

                                        • Copie de la décision de relaxe

                                        • Justificatif du paiement des frais d’enlèvement et de garde en fourrière

                                        Le montant du remboursement est calculé en fonction des tarifs des frais d’enlèvement et des frais de garde.

                                        Le remboursement des frais concerne uniquement la période avant la décision de mainlevée de la mise en fourrière.

                                        Savoir qui prend en charge les frais en cas d’annulation d’une mise en fourrière décidée à titre provisoire par le préfet

                                        Une mise en fourrière décidée par le préfet à titre provisoire doit être autorisée par le procureur de la République dans un délai de 7 jours.

                                        Si le juge annule la mise en fourrière, il y a 2 situations possibles :

                                        • Si le procureur de la République n’a pas prolongé la mise en fourrière à la fin du délai de 7 jours, vous pouvez demander le remboursement des frais d’enlèvement et des 7 premiers jours de garde à l’autorité de fourrière (commune ou préfecture)

                                        • Si le procureur de la République a prolongé la mise en fourrière, le ministère de la justice prend en charge les frais de garde à partir du 8e jour.

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