Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Télécharger

  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

    Télécharger

Contact


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Sanctions disciplinaires dans la fonction publique

Vous avez commis une faute professionnelle ou une infraction et votre administration employeur engage une procédure disciplinaire à votre encontre ? Les règles applicables en cas de poursuite disciplinaire varient selon votre fonction publique d’appartenance (État – FPE, territoriale – FPT, hospitalière – FPH) et selon que vous êtes fonctionnaire titulaire ou stagiaire ou contractuel. Nous vous présentons les informations à connaitre.

Conflits du travail dans la fonction publique

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire d’un fonctionnaire titulaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire (et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction).

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que celles dites du 1er groupe ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CAP  siégeant en conseil de discipline.

      Les sanctions du 1er groupe sont les sanctions les plus légères : avertissement, blâme, exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de 3 jours.

      L’avis du conseil de discipline et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      Le conseil de discipline est saisi par un rapport de votre administration employeur.

      Ce rapport précise quel sont les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.

      Vous êtes convoqué par le président du conseil de discipline 15 jours au moins avant la date de la réunion, par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Vous pouvez présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales et citer des témoins.

      Vous pouvez vous faire assister par un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous, ou votre défenseur, pouvez demander le report de votre dossier à une prochaine réunion.

      Le conseil de discipline peut accorder de renvoyer l’examen de votre dossier à la majorité des membres présents. Un tel report n’est possible qu’une seule fois.

      L’administration peut également faire citer des témoins.

      Tout témoin peut demander à être assisté d’une tierce personne de son choix, s’il s’estime victime de discrimination ou de harcèlement sexuel ou moral de votre part. Cela vaut quels que soient les faits qui vous sont reprochés.

      Le président du conseil de discipline porte, en début de séance, à la connaissance des membres du conseil les conditions dans lesquelles vous, et votre défenseur, avez exercé votre droit à recevoir communication intégrale de votre dossier individuel et des documents annexes.

      Le rapport établi par votre administration employeur et les observations écrites que vous avez éventuellement présentées sont lus en séance.

      Le conseil de discipline entend séparément chaque témoin.

      À votre demande ou à la demande de votre défenseur ou d’un membre du conseil, le président du conseil de discipline peut décider de procéder à une confrontation des témoins, ou à une nouvelle audition d’un témoin déjà entendu.

      Vous et votre défenseur pouvez demander, à tout moment, au président du conseil de discipline l’autorisation d’intervenir afin de présenter des observations orales.

      Vous et votre défenseur devez être invités à présenter d’ultimes observations avant que le conseil de discipline ne commence à délibérer.

      Les membres du conseil de discipline délibèrent à huis clos.

      S’il ne se juge pas suffisamment informé des circonstances dans lesquelles les faits se sont produits, le conseil de discipline peut, à la majorité des membres présents, ordonner une enquête.

      Le conseil de discipline prend sa décision à la majorité des membres présents.

      Le président du conseil met aux voix la proposition de sanction la plus sévère parmi celles qui ont été exprimées lors du délibéré.

      Si cette proposition ne recueille pas l’accord de la majorité des membres présents, le président met aux voix les autres sanctions figurant dans l’échelle des sanctions disciplinaires en commençant par la plus sévère après la sanction proposée, jusqu’à ce que l’une d’elles recueille l’accord de la majorité des membres présents.

      La proposition qui recueille l’accord de la majorité des membres présents est motivée et transmise à votre administration employeur.

      Si votre administration employeur prend une décision de sanction autre que celle proposée par le conseil de discipline, elle doit informer le conseil de discipline des motifs qui l’ont conduite à ne pas suivre sa proposition.

      Si aucune des propositions soumises au conseil de discipline, y compris celle consistant à ne pas prononcer de sanction, n’obtient l’accord de la majorité des membres présents, le conseil de discipline est considéré comme ayant été consulté et ne s’étant prononcé en faveur d’aucune de ces propositions.

      Le président du conseil informe alors votre administration employeur de cette situation. Si votre administration employeur prononce une sanction disciplinaire à votre encontre, elle doit informer le conseil des motifs qui l’ont conduite à le faire.

      Le conseil de discipline doit se prononcer dans le mois suivant sa saisine par le rapport de votre administration employeur. Ce délai est porté à 2 mois lorsqu’il est procédé à une enquête. Il est également augmenté du délai de report lorsque le conseil de discipline a répondu favorablement à une demande de report de l’examen de l’affaire.

      Votre administration employeur peut décider, après avis du conseil de discipline, de rendre publics la décision de sanction et ses motifs.

      Quels sont les droits du fonctionnaire poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un fonctionnaire titulaire sont classées en 4 groupes, allant de la plus légère à la plus sévère.

      Sanctions applicables au fonctionnaire d’État titulaire

      Groupe

      Sanctions

      1er groupe

      – Avertissement

      – Blâme

      – Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      2è groupe

      – Radiation du tableau d’avancement

      – Abaissement d’échelon à l’échelon immédiatement inférieur

      – Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      – Déplacement d’office

      3è groupe

      – Rétrogradation au grade immédiatement inférieur, à un échelon comportant un indice égal ou immédiatement inférieur à celui que vous détenez

      – Exclusion temporaire de fonctions de 16 jours à 2 ans

      4è groupe

      – Mise à la retraite d’office

      – Révocation

      La radiation du tableau d’avancement peut également être prononcée comme sanction complémentaire à une sanction des 2e et 3e groupes.

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Cette période n’est pas prise en compte pour la retraite puisque n’étant plus rémunéré, vous ne cotisez plus.

      Vous pouvez bénéficier d’un sursis total ou partiel.

      Toutefois, en cas d’exclusion temporaire de fonctions du 3e groupe, vous êtes obligatoirement exclu du service au minimum 1 mois, même en cas de sursis.

      Vous êtes définitivement dispensé d’accomplir la partie de la sanction pour laquelle vous avez bénéficié d’un sursis, si vous ne faites l’objet d’aucune autre sanction que l’avertissement ou le blâme au cours des 5 ans qui suivent le le prononcé de votre exclusion temporaire de fonctions.

      Cette période est réduite à 3 ans en cas d’exclusion temporaire de fonctions du 1er groupe (de 1 à 3 jours).

      En revanche, si vous faites l’objet, au cours de cette période de 5 ans (ou de 3 ans) d’une nouvelle exclusion temporaire de fonctions, votre sursis est révoqué et vous devez accomplir la partie de la sanction à laquelle il se rapportait.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou hiérarchique et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux ou hiérarchique, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions dans lesquelles les sanctions sont inscrites puis effacées de votre dossier individuel varient selon les différents groupes de sanctions.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au fonctionnaire d’État titulaire

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      1er groupe

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      – Blâme

      – Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      2è groupe

      – Radiation du tableau d’avancement

      – Abaissement d’échelon

      – Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      – Déplacement d’office

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition.

      3è groupe

      – Rétrogradation au grade immédiatement inférieur

      – Exclusion temporaire de fonctions de 16 jours à 2 ans

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      4è groupe

      – Mise à la retraite d’office

      – Révocation

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction.

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que l’avertissement et le blâme ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CAP  siégeant en conseil de discipline.

      L’avis du conseil de discipline et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      Le conseil de discipline est saisi par un rapport de votre administration employeur.

      Ce rapport précise quel sont les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.

      Vous êtes convoqué par le président du conseil de discipline 15 jours au moins avant la date de la réunion, par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Vous pouvez présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales et citer des témoins.

      Vous pouvez vous faire assister par un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous, ou votre défenseur, pouvez demander le report de votre dossier à une prochaine réunion.

      Le conseil de discipline peut accorder de renvoyer l’examen de votre dossier à la majorité des membres présents. Un tel report n’est possible qu’une seule fois.

      L’administration peut également faire citer des témoins.

      Tout témoin peut demander à être assisté d’une tierce personne de son choix, s’il s’estime victime de discrimination ou de harcèlement sexuel ou moral de votre part. Cela vaut quels que soient les faits qui vous sont reprochés.

      Le président du conseil de discipline porte, en début de séance, à la connaissance des membres du conseil les conditions dans lesquelles vous, et votre défenseur, avez exercé votre droit à recevoir communication intégrale de votre dossier individuel et des documents annexes.

      Le rapport établi par votre administration employeur et les observations écrites que vous avez éventuellement présentées sont lus en séance.

      Le conseil de discipline entend séparément chaque témoin.

      À votre demande ou à la demande de votre défenseur ou d’un membre du conseil, le président du conseil de discipline peut décider de procéder à une confrontation des témoins, ou à une nouvelle audition d’un témoin déjà entendu.

      Vous et votre défenseur pouvez demander, à tout moment, au président du conseil de discipline l’autorisation d’intervenir afin de présenter des observations orales.

      Vous et votre défenseur devez être invités à présenter d’ultimes observations avant que le conseil de discipline ne commence à délibérer.

      Les membres du conseil de discipline délibèrent à huis clos.

      S’il ne se juge pas suffisamment informé des circonstances dans lesquelles les faits se sont produits, le conseil de discipline peut, à la majorité des membres présents, ordonner une enquête.

      Le conseil de discipline prend sa décision à la majorité des membres présents.

      Le président du conseil met aux voix la proposition de sanction la plus sévère parmi celles qui ont été exprimées lors du délibéré.

      Si cette proposition ne recueille pas l’accord de la majorité des membres présents, le président met aux voix les autres sanctions figurant dans l’échelle des sanctions disciplinaires en commençant par la plus sévère après la sanction proposée, jusqu’à ce que l’une d’elles recueille l’accord de la majorité des membres présents.

      La proposition qui recueille l’accord de la majorité des membres présents est motivée et transmise à votre administration employeur.

      Si votre administration employeur prend une décision de sanction autre que celle proposée par le conseil de discipline, elle doit informer le conseil de discipline des motifs qui l’ont conduite à ne pas suivre sa proposition.

      Si aucune des propositions soumises au conseil de discipline, y compris celle consistant à ne pas prononcer de sanction, n’obtient l’accord de la majorité des membres présents, le conseil de discipline est considéré comme ayant été consulté et ne s’étant prononcé en faveur d’aucune de ces propositions.

      Le président du conseil informe alors votre administration employeur de cette situation. Si votre administration employeur prononce une sanction disciplinaire à votre encontre, elle doit informer le conseil des motifs qui l’ont conduite à le faire.

      Le conseil de discipline doit se prononcer dans le mois suivant sa saisine par le rapport de votre administration employeur. Ce délai est porté à 2 mois lorsqu’il est procédé à une enquête. Il est également augmenté du délai de report lorsque le conseil de discipline a répondu favorablement à une demande de report de l’examen de l’affaire.

      Votre administration employeur peut décider, après avis du conseil de discipline, de rendre publics la décision de sanction et ses motifs.

      Quels sont les droits du fonctionnaire stagiaire poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables au fonctionnaire stagiaire ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un fonctionnaire stagiaire sont les suivantes, de la plus légère à la plus sévère :

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions pour 2 mois maximum

      • Déplacement d’office

      • Exclusion définitive de service

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Cette période n’est pas prise en compte pour la retraite puisque n’étant plus rémunéré, vous ne cotisez plus.

      Si vous faites l’objet d’une exclusion définitive et si vous êtes fonctionnaire titulaire dans un autre corps ou cadre d’emplois, il est mis fin à votre détachement pour stage et votre administration d’origine peut engager engager une procédure disciplinaire à votre encontre dans votre corps ou cadre d’emplois d’origine.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou hiérarchique et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux ou hiérarchique, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions d’inscription puis d’effacement du dossier varient selon les sanctions.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au fonctionnaire d’État stagiaire

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      Blâme

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions pour 2 mois maximum

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      Déplacement d’office

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      Exclusion définitive de service

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction.

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que l’avertissement, le blâme et l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de 3 jours ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CCP siégeant en conseil de discipline.

      L’avis de la CPP et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      La CCP est saisie par un rapport de votre administration employeur qui indique les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils se sont produits.

      Quels sont les droits de l’agent contractuel poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables à l’agent contractuel ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un contractuel sont les suivantes, de la plus légère à la plus sévère :

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 3 jours maximum

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 jours à 6 mois maximum si vous êtes en  CDD  ou de 4 jours à 1 an maximum si vous êtes en  CDI 

      • Licenciement sans préavis, ni indemnité

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Si vous êtes en CDI, elle peut être assortie d’un sursis total ou partiel d’une durée maximale d’un mois.

      En cas de nouvelle exclusion temporaire de fonctions au cours des 5 ans qui suivent la 1re exclusion, le sursis est révoqué c’est-à-dire que la 1re période d’exclusion est appliquée.

      Cette période est ramenée à 3 ans si la durée totale d’exclusion des 2 sanctions ne dépasse pas 3 jours.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou hiérarchique et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux ou hiérarchique, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions d’inscription puis d’effacement du dossier varient selon les sanctions.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au contractuel dans la FPE

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      Blâme

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions de 3 jours maximum

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions supérieure à 3 jours

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      Licenciement sans préavis ni indemnité

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire (et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction).

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que celles dites du 1er groupe ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CAP  siégeant en conseil de discipline.

      Les sanctions du 1er groupe sont les sanctions les plus légères : avertissement, blâme, exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de 3 jours.

      L’avis du conseil de discipline et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      Le conseil de discipline est saisi par un rapport de votre administration employeur.

      Ce rapport précise quel sont les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.

      Vous êtes convoqué par le président du conseil de discipline 15 jours au moins avant la date de la réunion, par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Vous pouvez présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales et citer des témoins.

      Vous pouvez vous faire assister par un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous, ou votre défenseur, pouvez demander le report de votre dossier à une prochaine réunion.

      Le conseil de discipline peut accorder de renvoyer l’examen de votre dossier à la majorité des membres présents. Un tel report n’est possible qu’une seule fois.

      L’administration peut également faire citer des témoins.

      Tout témoin peut demander à être assisté d’une tierce personne de son choix, s’il s’estime victime de discrimination ou de harcèlement sexuel ou moral de votre part. Cela vaut quels que soient les faits qui vous sont reprochés.

      Le président du conseil de discipline porte, en début de séance, à la connaissance des membres du conseil les conditions dans lesquelles vous, et votre défenseur, avez exercé votre droit à recevoir communication intégrale de votre dossier individuel et des documents annexes.

      Le rapport établi par votre administration employeur et les observations écrites que vous avez éventuellement présentées sont lus en séance.

      Le conseil de discipline entend séparément chaque témoin.

      Le président du conseil de discipline peut décider de procéder à une confrontation des témoins, ou à une nouvelle audition d’un témoin déjà entendu.

      Vous et votre défenseur ou votre administration employeur, pouvez demander, à tout moment, au président du conseil de discipline l’autorisation d’intervenir afin de présenter des observations orales.

      Vous et votre défenseur et votre administration employeur devez être invités à présenter d’ultimes observations avant que le conseil de discipline ne commence à délibérer.

      Les membres du conseil de discipline délibèrent à huis clos.

      S’il ne se juge pas suffisamment informé des circonstances dans lesquelles les faits se sont produits, le conseil de discipline peut, à la majorité des membres présents, ordonner une enquête.

      Le conseil de discipline prend sa décision à la majorité des membres présents.

      Le président du conseil met aux voix la proposition de sanction la plus sévère parmi celles qui ont été exprimées lors du délibéré.

      Si cette proposition ne recueille pas l’accord de la majorité des membres présents, le président met aux voix les autres sanctions figurant dans l’échelle des sanctions disciplinaires en commençant par la plus sévère après la sanction proposée, jusqu’à ce que l’une d’elles recueille l’accord de la majorité des membres présents.

      Si aucune proposition de sanction n’est adoptée, le président du conseil de discipline propose qu’aucune sanction ne soit prononcée.

      La proposition qui a recueilli l’accord de la majorité des membres présents doit être motivée. Elle est transmise à votre administration employeur.

      Lorsqu’aucune des propositions soumises au conseil de discipline n’obtient l’accord de la majorité des membres présents, le président en informe votre administration employeur.

      Le conseil de discipline doit se prononcer dans les 2 mois suivant sa saisine par le rapport de votre administration employeur. Ce délai est ramené à 1 moissi vous êtes suspendu de fonctions.

      Votre administration employeur peut décider, après avis du conseil de discipline, de rendre publics la décision de sanction et ses motifs.

      Quels sont les droits du fonctionnaire poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous avez droit au remboursement de vos frais de déplacement et de séjour pour vous rendre à la réunion du conseil de discipline.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables au fonctionnaire ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un fonctionnaire titulaire sont classées en 4 groupes, allant de la plus légère à la plus sévère.

      Sanctions applicables aux fonctionnaires titulaires

      Groupe

      Sanctions

      1er groupe

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      2è groupe

      • Radiation du tableau d’avancement

      • Abaissement d’échelon à l’échelon immédiatement inférieur à celui détenu par le fonctionnaire

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      3è groupe

      • Rétrogradation au grade immédiatement inférieur, à un échelon comportant un indice égal ou immédiatement inférieur à celui détenu par le fonctionnaire

      • Exclusion temporaire de fonctions de 16 jours à 2 ans

      4è groupe

      • Mise à la retraite d’office

      • Révocation

      La radiation du tableau d’avancement peut également être prononcée comme sanction complémentaire d’une sanction des 2me et 3me groupes.

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Cette période n’est pas prise en compte pour la retraite puisque n’étant plus rémunéré, vous ne cotisez plus.

      Vous pouvez bénéficier d’un sursis total ou partiel.

      Toutefois, en cas d’exclusion temporaire de fonctions du 3e groupe, vous êtes obligatoirement exclu du service au minimum 1 mois, même en cas de sursis.

      Vous êtes définitivement dispensé d’accomplir la partie de la sanction pour laquelle vous avez bénéficié d’un sursis, si vous ne faites l’objet d’aucune autre sanction que l’avertissement ou le blâme au cours des 5 ans qui suivent le le prononcé de votre exclusion temporaire de fonctions.

      Cette période est réduite à 3 ans en cas d’exclusion temporaire de fonctions du 1er groupe (de 1 à 3 jours).

      En revanche, si vous faites l’objet, au cours de cette période de 5 ans (ou de 3 ans) d’une nouvelle exclusion temporaire de fonctions, votre sursis est révoqué et vous devez accomplir la partie de la sanction à laquelle il se rapportait.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision définitive de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions dans lesquelles les sanctions sont inscrites puis effacées de votre dossier individuel varient selon les différents groupes de sanction.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au fonctionnaire titulaire

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      1er groupe

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      2e groupe

      • Radiation du tableau d’avancement

      • Abaissement d’échelon

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      Oui

      Effacement , à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      3e groupe

      • Rétrogradation au grade immédiatement inférieur

      • Exclusion temporaire de fonctions de 16 jours à 2 ans

      Oui

      Effacement , à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      4e groupe

      • Mise à la retraite d’office

      • Révocation

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction.

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que l’avertissement, le blâme et l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de 3 jours ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CAP  siégeant en conseil de discipline.

      L’avis du conseil de discipline et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      Le conseil de discipline est saisi par un rapport de votre administration employeur.

      Ce rapport précise quel sont les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.

      Vous êtes convoqué par le président du conseil de discipline 15 jours au moins avant la date de la réunion, par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Vous pouvez présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales et citer des témoins.

      Vous pouvez vous faire assister par un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous, ou votre défenseur, pouvez demander le report de votre dossier à une prochaine réunion.

      Le conseil de discipline peut accorder de renvoyer l’examen de votre dossier à la majorité des membres présents. Un tel report n’est possible qu’une seule fois.

      L’administration peut également faire citer des témoins.

      Tout témoin peut demander à être assisté d’une tierce personne de son choix, s’il s’estime victime de discrimination ou de harcèlement sexuel ou moral de votre part. Cela vaut quels que soient les faits qui vous sont reprochés.

      Le président du conseil de discipline porte, en début de séance, à la connaissance des membres du conseil les conditions dans lesquelles vous, et votre défenseur, avez exercé votre droit à recevoir communication intégrale de votre dossier individuel et des documents annexes.

      Le rapport établi par votre administration employeur et les observations écrites que vous avez éventuellement présentées sont lus en séance.

      Le conseil de discipline entend séparément chaque témoin.

      Le président du conseil de discipline peut décider de procéder à une confrontation des témoins, ou à une nouvelle audition d’un témoin déjà entendu.

      Vous et votre défenseur ou votre administration employeur, pouvez demander, à tout moment, au président du conseil de discipline l’autorisation d’intervenir afin de présenter des observations orales.

      Vous et votre défenseur et votre administration employeur devez être invités à présenter d’ultimes observations avant que le conseil de discipline ne commence à délibérer.

      Les membres du conseil de discipline délibèrent à huis clos.

      S’il ne se juge pas suffisamment informé des circonstances dans lesquelles les faits se sont produits, le conseil de discipline peut, à la majorité des membres présents, ordonner une enquête.

      Le conseil de discipline prend sa décision à la majorité des membres présents.

      Le président du conseil met aux voix la proposition de sanction la plus sévère parmi celles qui ont été exprimées lors du délibéré.

      Si cette proposition ne recueille pas l’accord de la majorité des membres présents, le président met aux voix les autres sanctions figurant dans l’échelle des sanctions disciplinaires en commençant par la plus sévère après la sanction proposée, jusqu’à ce que l’une d’elles recueille l’accord de la majorité des membres présents.

      Si aucune proposition de sanction n’est adoptée, le président du conseil de discipline propose qu’aucune sanction ne soit prononcée.

      La proposition qui a recueilli l’accord de la majorité des membres présents doit être motivée. Elle est transmise à votre administration employeur.

      Lorsqu’aucune des propositions soumises au conseil de discipline n’obtient l’accord de la majorité des membres présents, le président en informe votre administration employeur.

      Le conseil de discipline doit se prononcer dans les 2 mois suivant sa saisine par le rapport de votre administration employeur. Ce délai est ramené à 1 moissi vous êtes suspendu de fonctions.

      Votre administration employeur peut décider, après avis du conseil de discipline, de rendre publics la décision de sanction et ses motifs.

      Quels sont les droits du fonctionnaire stagiaire poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables au fonctionnaire stagiaire ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un fonctionnaire stagiaire sont les suivantes, de la plus légère à la plus sévère :

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      • Exclusion définitive du service

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Cette période n’est pas prise en compte pour la retraite puisque n’étant plus rémunéré, vous ne cotisez plus.

      Si vous faites l’objet d’une exclusion définitive et si vous êtes fonctionnaire titulaire dans un autre corps ou cadre d’emplois, il est mis fin à votre détachement pour stage et votre administration d’origine peut engager engager une procédure disciplinaire à votre encontre dans votre corps ou cadre d’emplois d’origine.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision définitive de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions d’inscription puis d’effacement du dossier varient selon les sanctions.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au fonctionnaire territorial titulaire

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      Blâme

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction.

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      Exclusion définitive du service

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction.

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que l’avertissement, le blâme et l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de 3 jours ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CCP siégeant en conseil de discipline.

      L’avis de la CPP et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      La CCP est saisie par un rapport de votre administration employeur qui indique les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils se sont produits.

      Quels sont les droits de l’agent contractuel poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables à l’agent contractuel ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un contractuel sont les suivantes, de la plus légère à la plus sévère :

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 3 jours maximum

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 jours à 6 mois maximum si vous êtes en  CDD  ou de 4 jours à 1 an maximum si vous êtes en  CDI 

      • Licenciement sans préavis, ni indemnité

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Si vous êtes en CDI, elle peut être assortie d’un sursis total ou partiel d’une durée maximale d’un mois.

      En cas de nouvelle exclusion temporaire de fonctions au cours des 5 ans qui suivent la 1re exclusion, le sursis est révoqué c’est-à-dire que la 1re période d’exclusion est appliquée.

      Cette période est ramenée à 3 ans si la durée totale d’exclusion des 2 sanctions ne dépasse pas 3 jours.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision définitive de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions d’inscription puis d’effacement du dossier varient selon les sanctions.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au contractuel dans la FPE

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      Blâme

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions de 3 jours maximum

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions supérieure à 3 jours

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      Licenciement sans préavis ni indemnité

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire (et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction).

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que celles dites du 1er groupe ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CAP  siégeant en conseil de discipline.

      Les sanctions du 1er groupe sont les sanctions les plus légères : avertissement, blâme, exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de 3 jours.

      L’avis du conseil de discipline et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      Le conseil de discipline est saisi par un rapport de votre administration employeur.

      Ce rapport précise quel sont les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.

      Vous êtes convoqué par le président du conseil de discipline 15 jours au moins avant la date de la réunion, par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Vous pouvez présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales et citer des témoins.

      Vous pouvez vous faire assister par un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous, ou votre défenseur, pouvez demander le report de votre dossier à une prochaine réunion.

      Le conseil de discipline peut accorder de renvoyer l’examen de votre dossier à la majorité des membres présents. Un tel report n’est possible qu’une seule fois.

      L’administration peut également faire citer des témoins.

      Tout témoin peut demander à être assisté d’une tierce personne de son choix, s’il s’estime victime de discrimination ou de harcèlement sexuel ou moral de votre part. Cela vaut quels que soient les faits qui vous sont reprochés.

      Vous et votre administration employeur pouvez récuser l’un des membres du conseil de discipline.

      Le président du conseil de discipline porte, en début de séance, à la connaissance des membres du conseil les conditions dans lesquelles vous, et votre défenseur, avez exercé votre droit à recevoir communication intégrale de votre dossier individuel et des documents annexes.

      Le rapport établi par votre administration employeur et les observations écrites que vous avez éventuellement présentées sont lus en séance.

      Le conseil de discipline entend séparément chaque témoin.

      À votre demande ou à la demande de votre défenseur ou d’un membre du conseil, le président du conseil de discipline peut décider de procéder à une confrontation des témoins, ou à une nouvelle audition d’un témoin déjà entendu.

      Les membres du conseil de discipline délibèrent à huis clos.

      S’il ne se juge pas suffisamment informé des circonstances dans lesquelles les faits se sont produits, le conseil de discipline peut, à la majorité des membres présents, ordonner une enquête.

      Le conseil de discipline prend sa décision à la majorité des membres présents.

      Le président du conseil met aux voix la proposition de sanction la plus sévère parmi celles qui ont été exprimées lors du délibéré.

      Si cette proposition ne recueille pas l’accord de la majorité des membres présents, le président met aux voix les autres sanctions figurant dans l’échelle des sanctions disciplinaires en commençant par la plus sévère après la sanction proposée, jusqu’à ce que l’une d’elles recueille l’accord de la majorité des membres présents.

      Si aucune proposition de sanction n’est adoptée, le président du conseil de discipline propose qu’aucune sanction ne soit prononcée.

      La proposition qui a recueilli l’accord de la majorité des membres présents est transmise par le président du conseil de discipline à votre administration employeur. Si votre administration employeur prend une décision autre que celle proposée par le conseil, elle doit informer les membres du conseil des motifs qui l’ont conduite à ne pas suivre sa proposition.

      Si aucune des propositions soumises au conseil de discipline n’obtient l’accord de la majorité des membres présents, son président en informe votre administration employeur. Si votre administration employeur prononce une sanction, elle doit informer le conseil des motifs qui l’ont conduite à prononcer celle-ci.

      Le conseil de discipline doit se prononcer dans le mois suivant sa saisine par le rapport de votre administration employeur. Ce délai est porté à 2 mois lorsqu’il est procédé à une enquête. Il est également augmenté du délai de report lorsque le conseil de discipline a répondu favorablement à une demande de report de l’examen de l’affaire.

      Quels sont les droits du fonctionnaire poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous avez droit au remboursement de vos frais de déplacement et de séjour pour vous rendre à la réunion du conseil de discipline.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables au fonctionnaire ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un fonctionnaire titulaire sont classées en 4 groupes, allant de la plus légère à la plus sévère.

      Sanctions applicables aux fonctionnaires titulaires

      Groupe

      Sanctions

      1er groupe

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      2è groupe

      • Radiation du tableau d’avancement

      • Abaissement d’échelon à l’échelon immédiatement inférieur à celui détenu par le fonctionnaire

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      3è groupe

      • Rétrogradation au grade immédiatement inférieur, à un échelon comportant un indice égal ou immédiatement inférieur à celui détenu par le fonctionnaire

      • Exclusion temporaire de fonctions de 16 jours à 2 ans

      4è groupe

      • Mise à la retraite d’office

      • Révocation

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Cette période n’est pas prise en compte pour la retraite puisque n’étant plus rémunéré, vous ne cotisez plus.

      Vous pouvez bénéficier d’un sursis total ou partiel.

      Toutefois, en cas d’exclusion temporaire de fonctions du 3e groupe, vous êtes obligatoirement exclu du service au minimum 1 mois, même en cas de sursis.

      Vous êtes définitivement dispensé d’accomplir la partie de la sanction pour laquelle vous avez bénéficié d’un sursis, si vous ne faites l’objet d’aucune autre sanction que l’avertissement ou le blâme au cours des 5 ans qui suivent le le prononcé de votre exclusion temporaire de fonctions.

      Cette période est réduite à 3 ans en cas d’exclusion temporaire de fonctions du 1er groupe (de 1 à 3 jours).

      En revanche, si vous faites l’objet, au cours de cette période de 5 ans (ou de 3 ans) d’une nouvelle exclusion temporaire de fonctions, votre sursis est révoqué et vous devez accomplir la partie de la sanction à laquelle il se rapportait.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision définitive de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions dans lesquelles les sanctions sont inscrites puis effacées de votre dossier individuel varient selon les différents groupes de sanction.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au fonctionnaire titulaire

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      1er groupe

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      2e groupe

      • Radiation du tableau d’avancement

      • Abaissement d’échelon

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 à 15 jours

      Oui

      Effacement , à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      3e groupe

      • Rétrogradation au grade immédiatement inférieur

      • Exclusion temporaire de fonctions de 16 jours à 2 ans

      Oui

      Effacement , à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      4e groupe

      • Mise à la retraite d’office

      • Révocation

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction.

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que l’avertissement et le blâme ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CAP  siégeant en conseil de discipline.

      L’avis du conseil de discipline et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      Le conseil de discipline est saisi par un rapport de votre administration employeur.

      Ce rapport précise quel sont les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.

      Vous êtes convoqué par le président du conseil de discipline 15 jours au moins avant la date de la réunion, par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Vous pouvez présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales et citer des témoins.

      Vous pouvez vous faire assister par un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Vous, ou votre défenseur, pouvez demander le report de votre dossier à une prochaine réunion.

      Le conseil de discipline peut accorder de renvoyer l’examen de votre dossier à la majorité des membres présents. Un tel report n’est possible qu’une seule fois.

      L’administration peut également faire citer des témoins.

      Tout témoin peut demander à être assisté d’une tierce personne de son choix, s’il s’estime victime de discrimination ou de harcèlement sexuel ou moral de votre part. Cela vaut quels que soient les faits qui vous sont reprochés.

      Vous et votre administration employeur pouvez récuser l’un des membres du conseil de discipline.

      Le président du conseil de discipline porte, en début de séance, à la connaissance des membres du conseil les conditions dans lesquelles vous, et votre défenseur, avez exercé votre droit à recevoir communication intégrale de votre dossier individuel et des documents annexes.

      Le rapport établi par votre administration employeur et les observations écrites que vous avez éventuellement présentées sont lus en séance.

      Le conseil de discipline entend séparément chaque témoin.

      À votre demande ou à la demande de votre défenseur ou d’un membre du conseil, le président du conseil de discipline peut décider de procéder à une confrontation des témoins, ou à une nouvelle audition d’un témoin déjà entendu.

      Les membres du conseil de discipline délibèrent à huis clos.

      S’il ne se juge pas suffisamment informé des circonstances dans lesquelles les faits se sont produits, le conseil de discipline peut, à la majorité des membres présents, ordonner une enquête.

      Le conseil de discipline prend sa décision à la majorité des membres présents.

      Le président du conseil met aux voix la proposition de sanction la plus sévère parmi celles qui ont été exprimées lors du délibéré.

      Si cette proposition ne recueille pas l’accord de la majorité des membres présents, le président met aux voix les autres sanctions figurant dans l’échelle des sanctions disciplinaires en commençant par la plus sévère après la sanction proposée, jusqu’à ce que l’une d’elles recueille l’accord de la majorité des membres présents.

      Si aucune proposition de sanction n’est adoptée, le président du conseil de discipline propose qu’aucune sanction ne soit prononcée.

      La proposition qui a recueilli l’accord de la majorité des membres présents est transmise par le président du conseil de discipline à votre administration employeur. Si votre administration employeur prend une décision autre que celle proposée par le conseil, elle doit informer les membres du conseil des motifs qui l’ont conduite à ne pas suivre sa proposition.

      Si aucune des propositions soumises au conseil de discipline n’obtient l’accord de la majorité des membres présents, son président en informe votre administration employeur. Si votre administration employeur prononce une sanction, elle doit informer le conseil des motifs qui l’ont conduite à prononcer celle-ci.

      Le conseil de discipline doit se prononcer dans le mois suivant sa saisine par le rapport de votre administration employeur. Ce délai est porté à 2 mois lorsqu’il est procédé à une enquête. Il est également augmenté du délai de report lorsque le conseil de discipline a répondu favorablement à une demande de report de l’examen de l’affaire.

      Quels sont les droits du fonctionnaire stagiaire poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables au fonctionnaire stagiaire ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un fonctionnaire stagiaire sont les suivantes, de la plus légère à la plus sévère :

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions pour 2 mois maximum

      • Exclusion définitive du service

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Cette période n’est pas prise en compte comme période de stage.

      Elle n’est pas pris en compte non plus pour la retraite puisque n’étant plus rémunéré, vous ne cotisez plus.

      Si vous faites l’objet d’une exclusion définitive et si vous êtes fonctionnaire titulaire dans un autre corps ou cadre d’emplois, il est mis fin à votre détachement pour stage et votre administration d’origine peut engager engager une procédure disciplinaire à votre encontre dans votre corps ou cadre d’emplois d’origine.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision définitive de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions d’inscription puis d’effacement du dossier varient selon les sanctions.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au fonctionnaire hospitalier stagiaire

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      Blâme

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions pour 2 mois maximum

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      Exclusion définitive du service

      Oui

      Sans objet

      Quelle est la procédure en cas de poursuite disciplinaire ?

      Toute faute commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de vos fonctions vous expose à une sanction disciplinaire et éventuellement à une condamnation pénale si les faits constituent une infraction.

      Votre administration employeur vous informe par écrit qu’elle engage une procédure disciplinaire contre vous et vous précise les faits qui vous sont reprochés.

      Selon la nature et la gravité des faits, votre administration employeur peut décider de vous suspendre de vos fonctions pour ne pas perturber le bon fonctionnement du service.

      La procédure disciplinaire doit être engagée dans les 3 ans suivant le jour où l’administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits passibles de sanction.

      Si vous faites l’objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu’à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d’acquittement, de relaxe ou de condamnation.

      Passé le délai de 3 ans, éventuellement interrompu par la procédure pénale, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

      Le fait que vous soyez en congé de maladie n’empêche pas votre administration employeur d’engager une procédure disciplinaire à votre égard.

      Aucune sanction disciplinaire autre que l’avertissement, le blâme et l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de 3 jours ne peut être prononcée sans consultation préalable de la  CCP siégeant en conseil de discipline.

      L’avis de la CPP et la décision de votre administration prononçant une sanction disciplinaire doivent être motivés.

      La CCP est saisie par un rapport de votre administration employeur qui indique les faits qui vous sont reprochés et les circonstances dans lesquelles ils se sont produits.

      Quels sont les droits de l’agent contractuel poursuivi ?

      Lorsqu’une procédure disciplinaire est engagée à votre encontre, vous avez droit à la communication intégrale de votre dossier individuel et de tous les documents annexes.

      Votre administration employeur doit vous informer de ce droit à communication.

      Les pièces de votre dossier individuel et les documents annexes doivent être numérotés.

      Si votre administration employeur réalise une enquête administrative en vue d’établir la réalité des faits qui vous sont reprochés, le rapport établi à la fin de cette enquête fait partie des pièces annexes qui doivent être communiquées.

      Si, lors de l’enquête, des auditions ont été réalisées, les procès-verbaux d’audition doivent aussi être communiqués sauf si cette communication porte gravement préjudice aux personnes qui ont témoigné.

      Vous avez également droit à l’assistance d’un ou plusieurs défenseurs de votre choix.

      Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables à l’agent contractuel ?

      Les sanctions disciplinaires applicables à un contractuel sont les suivantes, de la plus légère à la plus sévère :

      • Avertissement

      • Blâme

      • Exclusion temporaire de fonctions de 3 jours maximum

      • Exclusion temporaire de fonctions de 4 jours à 6 mois maximum si vous êtes en  CDD  ou de 4 jours à 1 an maximum si vous êtes en  CDI 

      • Licenciement sans préavis, ni indemnité

      L’exclusion temporaire de fonctions est une période pendant laquelle vous êtes exclu du service et ne percevez plus aucune rémunération.

      Si vous êtes en CDI, elle peut être assortie d’un sursis total ou partiel d’une durée maximale d’un mois.

      En cas de nouvelle exclusion temporaire de fonctions au cours des 5 ans qui suivent la 1re exclusion, le sursis est révoqué c’est-à-dire que la 1re période d’exclusion est appliquée.

      Cette période est ramenée à 3 ans si la durée totale d’exclusion des 2 sanctions ne dépasse pas 3 jours.

      Quels sont les recours possibles en cas de décision de sanction ?

      La décision de sanction peut faire l’objet, dans les 2 mois suivant la date de sa notification d’un recours gracieux et/ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.

      En cas de recours gracieux, le délai de 2 mois pour saisir le tribunal administratif est suspendu jusqu’à la notification de la décision définitive de l’administration.

      La sanction reste immédiatement applicable même si vous faites un recours.

      Quelles sont les conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions disciplinaires ?

      Les conditions d’inscription puis d’effacement du dossier varient selon les sanctions.

      Conditions d’inscription au dossier et d’effacement des sanctions applicables au contractuel dans la FPE

      Sanctions

      Inscription au dossier de l’agent

      Condition d’effacement de la sanction

      Avertissement

      Non

      Sans objet

      Blâme

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions de 3 jours maximum

      Oui

      Effacement automatique du dossier au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Exclusion temporaire de fonctions supérieure à 3 jours

      Oui

      Effacement, à votre demande, après 10 ans de services effectifs à partir de la date de la sanction

      L’administration ne peut pas refuser cette demande si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période

      Votre dossier est reconstitué dans sa nouvelle composition

      Licenciement sans préavis ni indemnité

      Oui

      Sans objet

    Ce contenu vous a-t-il été utile ?