Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Télécharger

  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

    Télécharger

Contact


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Racisme : quels sont vos droits en tant que victime ?

Le racisme est le fait manifester de la haine envers une personne en raison de son apparence physique ou de son origine nationale ou ethnique. L’antisémitisme est une forme de racisme dirigé contre les Juifs. Le racisme peut se traduire par des propos ou des acte injurieux, discriminatoires ou violents. Le racisme est interdit par la loi et des sanctions pénales sont prévues. Si vous êtes victime de racisme, vous pouvez demande de l’assistance, signaler les faits et porter plainte.

Discrimination

      Le racisme est une manifestation de haine à l’égard d’une personne en raison de son apparence physique, de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation ou une supposée race.

      Ces éléments d’identification de la victime sont dévalorisés par l’auteur de l’acte raciste, et ils constituent le fondement de sa haine.

      La haine raciale peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : dans l’environnement professionnel, dans la vie sociale et économique, dans les lieux accueillant du public, etc…..

      Elle se manifeste par des paroles ou par des actes injurieux, violents ou discriminatoires.

      Injure à caractère raciste

      L’injure est une parole, un écrit ou une expression, adressés à une personne dans l’intention de la blesser ou de l’offenser.

      Le racisme peut s’exprimer par des propos ou des écrits injurieux, qui visent à dévaloriser l’apparence physique ou l’origine nationale ou ethnique d’une personne.

      Exemple

      Injures basées sur des appellations péjoratives des gens d’une certaine nationalité ou origine ethnique.

      Diffamation à caractère raciste

      La diffamation consiste à porter à la connaissance du public un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne.

      Le racisme peut s’exprimer par des propos ou des écrits diffamatoires, qui visent à porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne en raison de son apparence physique ou de son origine nationale ou ethnique.

      Exemple

      Diffusion d’informations (vraies ou fausses) attribuant certains défauts aux ressortissants d’un pays ou aux personnes ayant une certaine couleur de peau.

      Si l’injure ou la diffamation raciste est publiée sur internet, vous pouvez demander directement leur retrait au responsable du support de diffusion : site internet, forum ou réseau social.

      Les réseaux sociaux ou les hébergeurs de vidéos permettent également de demander le retrait de tel ou tel contenu au nom du respect des personnes. Cependant, leurs conditions de retrait dépendent de leurs propres critères et non des lois françaises.

      Sur les forums, les messages jugés obscènes ou menaçants peuvent être signalés aux responsables.

      Les réseaux sociaux permettent également de bloquer une personne, c’est-à-dire d’empêcher toute mise en contact.

      Vous pouvez alerter les directement les responsables des réseaux sociaux :

      • Signaler un comportement inapproprié sur  Twitter 

      • Signaler un comportement abusif sur  Facebook 

      • Signaler un comportement abusif sur  Instagram 

      • Signaler un abus ou un problème de sécurité sur  Snapchat 

      • Signaler un comportement abusif sur  TikTok 

      Le site  PHAROS , géré par des policiers et gendarmes spécialisés, permet de signaler les contenus illicites se trouvant sur internet.

    • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
    • Vous pouvez faire un signalement même si vous êtes mineur.

      Les réseaux sociaux ont souvent leurs propres dispositifs de signalement. Ils évoluent en fonction des conditions générales de vente de la société-mère et non en fonction des lois françaises.

      Vous pouvez néanmoins demander le retrait des contenus illégaux à leur auteur ou à l’hébergeur du site.

      Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

    • Signaler une discrimination

      En tant que victime de racisme, vous pouvez contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Délai de prescription

      Si vous êtes victime d’injure ou de diffamation à caractère raciste, vous pouvez porter contre le ou les auteurs des faits.

      La plainte doit être déposée dans un délai limité après la survenance des faits.

      Ce délai pendant lequel vous devez porter plainte est appelé délai de prescription.

      Il démarre le jour de la 1ère publication des propos ou de leur prononciation orale.

      En matière d’injure et de diffamation à caractère raciste, le délai de prescription est de 1 an.

      Procédure

      La procédure à utiliser diffère selon que vous connaissez ou non l’auteur de l’injure ou de la diffamation.

      La personne visée par la plainte doit être l’auteur des propos insultants ou diffamatoires.

      Toutefois, si les propos ont été diffusés sur un média (journal, site internet, radio…), c’est le directeur de la publication qui est considéré comme auteur principal, parce qu’il est le responsable du média. L’auteur des propos incriminé, s’il est différent du directeur de publication, sera poursuivi comme complice. Tout journal doit indiquer le nom de son directeur de publication. Cette règle s’applique également aux sites internet professionnels, mais pas aux blogs personnels amateurs.

      Vous ne pouvez poursuivre qu’une personne physique et non une personne morale (un syndicat, une entreprise…). Et ce, même si la publication visée est éditée au nom de l’entreprise ou du syndicat.

      Si l’injure ou la diffamation a été prononcée sur un site internet, vous devez poursuivre d’abord l’auteur des propos et non l’hébergeur du site.

      Vous pouvez saisir directement le tribunal avec une citation directe. Pour utiliser cette procédure, vous devez connaître les coordonnées de la personne visée.

      Dans ce cas, vous devez alors recueillir les preuves vous-même. Toute preuve est admise par le tribunal : capture d’écran, enregistrement audio….

      La citation doit indiquer quels sont exactement les propos visés et de quelle infraction ils relèvent. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

      Il ne suffit pas de poursuivre pour un article entier de blog, la citation doit indiquer quels passages précis relèvent de l’injure publique et lesquels relèvent de la diffamation, et faire la démonstration juridique de l’infraction alléguée.

      Mais le tribunal peut vous aider dans cette démarche en matière d’injure ou de diffamation raciste.

      La justice peut également rédiger elle-même les poursuites contre l’auteur des faits. Dans ce cas, vous devez porter plainte via une plainte simple,ou une plainte avec constitution de partie civile.

      Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

      Où s’adresser ?

       Commissariat 

      Où s’adresser ?

       Gendarmerie 

      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

      Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

      Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

      La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

      La plainte avec constitution de partie civile dépend du contexte de l’injure ou de la diffamation : publique ou non publique.

      La plainte avec constitution de partie civile peut être utilisée directement.

        La plainte avec constitution de partie civile ne peut pas être utilisée directement. Pour pouvoir l’utiliser, il faut qu’une plainte simple soit déposée et qu’elle soit classée sans suite, ou qu’elle soit restée sans réponse pendant 3 mois.

          L’enquête ouverte suite au dépôt de plainte vise à établir la réalité des faits, sans les qualifier au niveau pénal. Par exemple, les enquêteurs vérifieront si la personne visée est bien l’auteur du blog et non si les propos qu’il a tenus pouvaient être considérés comme une injure.

          À savoir

          en cas d’urgence, un référé peut être utilisé (par exemple, pour demander le retrait d’une vidéo publiée sur internet).

            Si l’auteur des propos est inconnu, vous pouvez quand même déposer plainte. Par exemple, si l’auteur des propos utilise un pseudonyme.

            Dans ce cas, il est faut porter plainte contre X, que ce soit une plainte simple, ou une plainte avec constitution de partie civile.

            Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

            Où s’adresser ?

             Commissariat 

            Où s’adresser ?

             Gendarmerie 

            Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

            La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

            Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous déplacer.

            Vous devez ensuite signer votre plainte sur place dans le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie que vous avez choisi.

            Vous pouvez aussi porter plainte par courrier.

            Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

            Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

            • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

            • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

            • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

            • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

            • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

            • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

            Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

            Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

            Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

            Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

            La plainte avec constitution de partie civile dépend du contexte de l’injure ou de la diffamation : publique ou non publique.

            La plainte avec constitution de partie civile peut être utilisée directement.

              La plainte avec constitution de partie civile ne peut pas être utilisée directement. Pour pouvoir l’utiliser, il faut qu’une plainte simple soit déposée et qu’elle soit classée sans suite, ou qu’elle soit restée sans réponse pendant 3 mois.

                L’enquête ouverte suite au dépôt de plainte vise à établir la réalité des faits, sans les qualifier au niveau pénal. Par exemple, les enquêteurs vérifieront si la personne visée est bien l’auteur du blog et non si les propos qu’il a tenus pouvaient être considérés comme une injure.

                À savoir

                si les propos ont été tenus sur internet, vous pouvez demander à un hébergeur le retrait d’un contenu insultant (une vidéo par exemple).

                Injure ou diffamation publique

                La peine encourue est de 1 an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

                Injure ou diffamation non publique

                La peine encourue est une contravention de 1 500 € maximum.

                Le racisme est une manifestation de haine à l’égard d’une personne en raison de son apparence physique, de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation ou une supposée race.

                Ces éléments d’identification de la victime sont dévalorisés par l’auteur de l’acte raciste, et ils constituent le fondement de sa haine.

                La violence à caractère raciste consiste à commettre des actes de violence sur des personnes en raison de leur en raison de leur couleur de peau ou de leur origine nationale ou ethnique. La violence peut être physique ou morale (harcèlement).

                Elle se manifeste par des paroles ou par des actes injurieux, violents ou discriminatoires, et touche différents domaines de la vie quotidienne : au travail, à l’école, dans les lieux accueillant du public, etc…..

                Exemple

                Agression physique dans la rue

                Si vous êtes victime ou témoin de violence à caractère raciste, vous pouvez contacter divers services pour demander secours, assistance, ou soutien.

                Alerter les services de secours

                Vous pouvez alerter le Samu ou les pompiers, si vous avez besoin de soins médicaux urgents suite à des actes de violence physique.

                Où s’adresser ?

                Samu – 15

                Pour les situations d’urgences médicales

                Par téléphone

                15

                Appel gratuit depuis un poste fixe et un mobile en France métropolitaine et Outre-mer

                Fonctionne 24h/24 et 7j/7

                Où s’adresser ?

                Pompiers – 18

                Par téléphone

                Composez le 18 en cas d’urgence concernant un incendie, un accident de la route, un accident domestique, une explosion ou dégagement de gaz ou de vapeurs toxiques, une personne en péril, une noyade ou une inondation.

                Depuis un téléphone portable, composez le 112.

                Appeler la police et la gendarmerie

                Si vous êtes dans une situation qui nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous contacter par téléphone la police ou la gendarmerie.

                Pour appeler en urgence la police ou la gendarmerie en France, il faut composer le 17.

                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                Où s’adresser ?

                Police secours – 17

                Par téléphone

                Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                Vous pouvez aussi composer le 112.

                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                Par SMS

                Vous pouvez aussi envoyer un SMS gratuitement au 114. Si vous ne pouvez pas parler (danger, handicap), vous communiquerez alors par écrit avec votre correspondant.

                Pour appeler en urgence la police ou la gendarmerie dans un des  pays de l’Union européenne , il faut composer le 112.

                Où s’adresser ?

                Numéro d’urgence européen – 112

                112

                Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                24h/24h et 7j/7

                Appel gratuit

                Ces numéros ne doivent être utilisés qu’en cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire. Vous ne devez pas les utiliser pour signaler un délit qui s’est déroulé plusieurs jours auparavant par exemple.

                Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

              • Signaler une discrimination

                En tant que victime de racisme, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Quels sont les délais de prescription ?

                Si vous êtes victime de violence à caractère raciste, vous pouvez porter contre le ou les auteurs des faits.

                La plainte doit être déposée dans un délai limité après la survenance des faits.

                Ce délai pendant lequel vous devez porter plainte est appelé délai de prescription.

                Il démarre le jour de la 1ère publication des propos ou de leur prononciation orale.

                En matière de violence à caractère raciste, le délai de prescription est de 6 ans si les faits constituent un délit, et de 20 ou 30 ans s’il s’agit d’un crime.

                Procédure

                Vous pouvez porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, ou auprès du Procureur de la République.

                Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                Où s’adresser ?

                 Commissariat 

                Où s’adresser ?

                 Gendarmerie 

                La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                La violence physique (coup de poing, de pied…) et la violence morale (menaces, harcèlement…) sont sanctionnées de la même manière. La gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures subies par la victime.

                Les gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures subies par la victime.

                Relations entre dommages et sanctions

                Dommage subi par la victime

                Peine encourue

                Aucune lésion ou blessure

                750 € d’amende

                Incapacité totale de travail (ITT) d’une durée inférieure ou égale à 8 jours

                1 500 € d’amende ( 3 000 € en cas de récidive)

                ITT de plus de 8 jours

                3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                Mutilation ou infirmité permanente

                10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                Mort (sans l’intention de la donner de la part de l’auteur)

                15 ans d’emprisonnement

                Meurtre

                30 ans d’emprisonnement

                L’intention raciste constitue une circonstance aggravante qui permet au juge de prononcer des sanctions plus lourdes.

                Le racisme est une manifestation de haine à l’égard d’une personne en raison de son apparence physique, de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation ou une supposée race.

                Ces éléments d’identification de la victime sont dévalorisés par l’auteur de l’acte raciste, et ils constituent le fondement de sa haine.

                La discrimination raciale consiste à défavoriser une personne en raison de son apparence physique, ou de son origine nationale ou ethnique.

                Elle peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : dans l’environnement professionnel, dans la vie sociale et économique, dans les lieux accueillant du public, etc.

                Elle se manifeste par des paroles ou par des actes injurieux, violents ou discriminatoires.

                Exemple

                Élimination d’une personne lors d’un recrutement, en raison de sa couleur de peau, de sa nationalité ou de son origine.

                Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

              • Signaler une discrimination

                En tant que victime de racisme, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Vous pouvez aussi saisir le Défenseur des droits pour lui signaler les faits. Le Défenseur des droits pourra vous accompagner dans les démarches à faire pour défendre vos intérêts.

                Vous pouvez prendre rendez-vous avec un délégué du Défenseur des droits.

                  Où s’adresser ?

                  Défenseur des droits

                  Par téléphone (information générale)

                  09 69 39 00 00

                  Coût d’un appel local

                  Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                  Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                  Défenseur des droits

                  Libre réponse 71120

                  75342 Paris cedex 07

                  Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                  Par messagerie électronique

                  Accès au  formulaire de contact 

                    Vous pouvez porter plainte sur place ou par courrier dans un délai de 6 ans après les faits.

                    Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                    Où s’adresser ?

                     Commissariat 

                    Où s’adresser ?

                     Gendarmerie 

                    La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                    Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                    Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                    • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                    • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                    La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                    Si la discrimination a été commise dans un cadre professionnel (refus d’une promotion, licenciement abusif, discrimination à l’embauche…), vous pouvez saisir :

                    À noter

                    la personne qui dénonce des discriminations, sans les subir pour autant elle-même, ne doit pas faire l’objet de sanctions professionnelles.

                    L’auteur des faits risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.

                      Si l’auteur est un agent public (dans une mairie, une préfecture, à France Travail (anciennement Pôle emploi)…) et a commis les faits dans le cadre de ses fonctions, les peines peuvent aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

                        Si l’auteur est un agent public (dans une mairie, une préfecture, à France Travail (anciennement Pôle emploi)…) et a commis les faits dans le cadre de ses fonctions, les peines peuvent aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

                          Ce contenu vous a-t-il été utile ?