Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Obligation de quitter le territoire français (OQTF)

Règles du contentieux – 18 juillet 2024

 Le décret n°2024-799 du 2 juillet 2024  met en place les modifications des procédures contentieuses prévues par la  loi 2024-42 du 26 janvier 2024  pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration

L’équipe Service-Public.fr est en train de procéder à la mise à jour de cette page.

Vous faites l’objet d’une mesure d’éloignement ? La décision d’éloignement ou d’obligation de quitter le territoire français est prise par le préfet, notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Si vous êtes concerné, la décision vous oblige à quitter la France par vos propres moyens dans un délai de 30 jours. Dans des situations limitées, elle peut aussi vous obliger à quitter la France sans délai. Un recours est possible. Nous vous présentons les informations à connaître.

La réglementation varie selon que vous êtes obligé de quitter le territoire français dans un délai de 30 jours ou sans délai.

Éloignement d’un étranger (expulsion, OQTF…)

La notion de départ volontaire implique que vous devez vous organiser en vue de votre départ. Mais vous devez partir absolument avant le délai fixé afin que la décision d’éloignement soit exécutée.

    Vous êtes concerné par l’OQTF dans un délai de 30 jours si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

    • Vous êtes entré irrégulièrement en France (ou dans l’espace Schengen) et vous n’avez pas de titre de séjour

    • Vous êtes entré régulièrement en France, mais vous y êtes resté au-delà de la durée de validité de votre visa (ou, si vous êtes dispensé de visa, vous êtes resté plus de 3 mois après votre entrée en France)

    • Votre récépissé de demande de titre de séjour ou votre autorisation provisoire de séjour n’a pas été renouvelé ou vous a été retiré

    • Votre titre de séjour vous a été retiré, refusé ou n’a pas été renouvelé ou vous n’avez plus le droit de rester en France

    • Vous n’avez pas demandé le renouvellement de votre titre de séjour et êtes resté en France après la date de fin de validité

    • Vous êtes demandeur d’asile et votre demande de protection a été définitivement rejetée

    • Vous représentez une menace pour l’ordre public et résidez en France depuis moins de 3 mois

    • Vous travaillez sans autorisation de travail et résidez en France depuis moins de 3 mois

    La mesure est prise après vérification du droit au séjour, en tenant notamment compte de la durée de présence de l’étranger sur le territoire français, de la nature et de l’ancienneté de ses liens avec la France et des considérations humanitaires.

    Attention

    d’autres règles s’appliquent à l’OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d’un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

    Toutefois, l’administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous vous êtes mineur (mais si vos parents font l’objet d’une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux).

    Le délai d’exécution d’une OQTF est de 3 ans. L’étranger doit respecter la mesure d’éloignement.

    À noter

    Si vous avez fait une demande d’asile, vous ne pouvez pas être éloigné avant la décision définitive sur votre demande. Toutefois, vous pouvez être éloigné si l’attestation de demande d’asile vous a été refusée, retirée ou n’a pas été renouvelée.

    Communication de la décision

    La décision est prise par le préfet de votre département (par le préfet de police, à Paris).

    Elle vous est notifiée et doit être argumentée sur le fond, c’est-à-dire exposer les fondements de la décision en droit et dans les faits.

    La motivation n’est toutefois pas nécessaire en cas de refus de délivrance, de renouvellement ou de retrait de votre titre de séjour. La motivation contenue dans la décision de refus ou de retrait (qui est une décision différente de celle sur l’OQTF) suffit.

    La décision fixe également le pays où vous serez renvoyé si vous ne quittez pas volontairement la France dans le délai fixé.

    Vous pouvez consulter les principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant l’accès au dossier.

    Où s’adresser ?

     Préfecture 

    Où s’adresser ?

     Sous-préfecture 

    Attention

    Il n’est pas possible d’effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

    Délai pour quitter la France

    Vous avez 30 jours à partir de la notification de la décision pour partir de vous-même.

    Vous pouvez demander une aide au retour volontaire.

    À titre exceptionnel, le préfet peut prolonger ce délai si votre situation le justifie (ancienneté de votre séjour en France, scolarisation de vos enfants, etc.). Vous devez en faire la demande auprès du préfet qui a pris la décision.

    À l’inverse, ce délai peut être supprimé par le préfet si votre situation change (par exemple, si vous risquez de prendre la fuite). Dans ce cas, une nouvelle OQTF sans délai vous est directement remise (à la préfecture ou par un policier notamment à l’occasion d’une retenue pour vérification de votre droit au séjour).

    Pendant le délai, le préfet peut exiger que vous vous présentiez jusqu’à 3 fois par semaine en préfecture ou au commissariat ou à la gendarmerie.

    Vous devez informer l’administration de vos démarches en vue de votre départ. Votre passeport ou tout autre document d’identité ou de voyage peuvent vous être retirés en échange d’un récépissé. Ce récépissé vaut justification d’identité et mentionne le délai accordé pour votre départ.

    Fin du délai de 30 jours

    À la fin du délai de 30 jours, vous devez avoir quitté la France par vos propres moyens.

    Si vous êtes toujours en France passé ce délai, vous pouvez être placé en centre de rétention ou assigné à résidence. Le préfet vous notifie une interdiction de retour en France (IRTF).

    C’est l’administration française qui organisera alors votre départ.

    Vous êtes éloigné dans l’une des destinations suivantes :

    • Pays d’origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants),

    • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité,

    • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

    Objet du recours

    Vous pouvez contester l’OQTF en elle-même.

    Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

    • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

    • Interdiction de retour en France (IRTF)

    • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays)

    Délai pour déposer le recours

    Les délais varient selon que vous êtes en rétention ou assigné à résidence ou non.

    Le délai varie en fonction du motif de l’OQTF.

    Délai de recours contre l’OQTF en fonction de la situation ayant motivé la décision

    Situation

    Délai de recours

    Vous êtes rentré irrégulièrement en France

    15 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Vous êtes resté en France après la fin de votre visa (ou plus de 3 mois après votre entrée en France si vous êtes dispensé de visa)

    15 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Vous n’avez pas demandé le renouvellement de votre titre de séjour et êtes resté en France après sa date de fin

    15 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Votre demande d’asile a été définitivement rejetée

    15 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Votre demande de titre de séjour ou de renouvellement a été rejetée

    30 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Votre titre de séjour (y compris récépissé ou autorisation provisoire de séjour) vous a été retiré

    30 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Vous représentez une menace pour l’ordre public et résidez en France depuis moins de 3 mois

    30 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Vous travaillez sans autorisation de travail et résidez en France depuis moins de 3 mois

    30 jours francs suivant la notification de l’OQTF

    Ce délai est prolongeable s’il se termine un samedi, un dimanche ou un jour férié : il se termine alors le jour ouvrable suivant.

    Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l’intérieur ne prolonge pas ce délai.

      Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l’OQTF.

      À savoir

      Le délai est de 48 heures lorsque le préfet décide de supprimer le délai de départ volontaire avant qu’il n’arrive à échéance.

        Tribunal compétent

        Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision d’éloignement.

        Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d’assignation.

        Où s’adresser ?

         Tribunal administratif 

        À savoir

        Le recours à ce stade est suspensif , c’est-à-dire que vous ne pouvez pas être éloigné tant que le tribunal administratif l’examine.

        Assistance d’un avocat

        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu’il vous en soit désigné un d’office.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        À savoir

        Vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer vos frais d’avocat.

        Délai d’instruction

        Le tribunal administratif a un délai qui varie en fonction du motif de l’OQTF.

        Le délai est de 6 semaines si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

        • Vous êtes rentré irrégulièrement en France

        • Vous êtes resté en France après la date de fin de validité de votre visa (ou plus de 3 mois après votre entrée en France si vous êtes dispensé de visa)

        • Vous n’avez pas demandé le renouvellement de votre titre de séjour et êtes resté en France après sa date de fin de validité

        • Votre demande d’asile a été définitivement rejetée

        Le délai est de 3 mois si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

        • Votre demande de titre de séjour ou de renouvellement a été rejetée

        • Votre titre de séjour (y compris récépissé ou autorisation provisoire de séjour) vous a été retiré

        • Vous représentez une menace pour l’ordre public et résidez en France depuis moins de 3 mois

        • Vous travaillez sans autorisation de travail et résidez en France depuis moins de 3 mois

          Le recours est jugé en urgence par un juge unique, dans un délai de 96 heures.

          Cette procédure d’urgence s’applique quand la rétention ou l’assignation à résidence a été prononcée en même temps que l’OQTF. Elle s’applique également quand la rétention ou l’assignation à résidence a été prononcée postérieurement à l’OQTF (le plus souvent à la fin du délai de départ volontaire de 30 jours).

            Décision du tribunal

            Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

            Le tribunal administratif peut annuler l’OQTF ou une ou plusieurs mesures l’accompagnant.

            • S’il annule l’OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l’attente d’un réexamen de votre dossier.

            • S’il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un visa en règle.

            • S’il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

              Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

              Toutefois, si vous êtes dans l’impossibilité de regagner votre pays, une mesure d’assignation à résidence peut être prise.

                Contester la décision du tribunal

                Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l’appel ne suspend pas l’exécution de l’OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d’appel ne s’est pas encore prononcé.

                Le délai d’appel est d’1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

                Il doit être déposé devant la cour administrative d’appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

                Où s’adresser ?

                 Cour administrative d’appel 

              La décision vous oblige à quitter le territoire très rapidement, sans délai, à savoir dans les 48 heures à partir de la notification de la décision.

                Vous êtes concerné par l’OQTF sans délai si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :

                • Vous représentez une menace pour l’ordre public

                • Vous faites l’objet d’un refus de délivrance ou de renouvellement de votre titre de séjour pour fraude ou en raison du caractère manifestement infondé de votre demande

                • Vous risquez de prendre la fuite

                Vous devez quitter immédiatement la France par vos propres moyens.

                Attention

                d’autres règles s’appliquent à l’OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d’un pays européen et les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                Toutefois, l’administration ne peut pas vous obliger à quitter la France si vous êtes mineur.

                À noter

                Si vous avez fait une demande d’asile, vous ne pouvez pas être éloigné avant la décision définitive sur votre demande. Toutefois, vous pouvez être éloigné si l’attestation de demande d’asile vous a été refusée, retirée ou n’a pas été renouvelée.

                Communication de la décision

                La décision est prise par le préfet, qui doit la motiver et fixer votre pays de renvoi.

                Elle vous est remise à la préfecture ou par la police.

                Vous pouvez, dans les meilleurs délais, avertir votre avocat, le consulat de votre pays d’origine ou une personne de votre choix.

                Vous pouvez prendre connaissance des principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant son accès.

                Attention

                L’OQTF sans délai de départ est automatiquement assortie d’une interdiction de retour sur le territoire.

                Cette décision d’interdiction peut s’appliquer jusqu’à un délai de 5 ans et en cas de menace grave pour l’ordre public, jusqu’à 10 ans.

                Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que l’autorité administrative ne prononce pas d’interdiction de retour.

                Où s’adresser ?

                 Préfecture 

                Où s’adresser ?

                 Sous-préfecture 

                Attention

                Il n’est pas possible d’effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

                Départ de France

                Les délais pour quitter la France varient selon que vous vivez en Guadeloupe, en Guyane, à Mayotte, à Saint-Barthélemy ou à Saint-Martin ou non.

                Vous devez quitter la France par vos propres moyens dans les 48 heures.

                Si vous êtes toujours en France passé ce délai, vous pouvez être placé en centre de rétention ou assigné à résidence. Le préfet vous notifie une interdiction de retour en France (IRTF).

                C’est l’administration française qui organisera alors votre départ.

                Vous êtes éloigné à destination d’un des pays suivants :

                • Pays d’origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

                • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

                • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis

                  Vous devez quitter la France par vos propres moyens dès la notification de la décision.

                  Si vous restez en France, vous pouvez être placé à tout moment en centre de rétention ou assigné à résidence. C’est l’administration française qui organisera alors votre départ.

                  Cependant, le consulat de votre pays d’origine peut demander qu’un délai de 24 heures vous soit accordé.

                  Vous êtes éloigné à destination d’un des pays suivants :

                  • Pays d’origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

                  • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

                  • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis

                    Objet du recours

                    Vous pouvez contester l’OQTF en elle-même.

                    Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

                    • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

                    • Interdiction de retour en France (IRTF)

                    • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays)

                    Délai pour déposer le recours

                    Les délais pour contester varient selon que vous vivez en Guadeloupe, en Guyane, à Mayotte, à Saint-Barthélemy ou à Saint-Martin ou non.

                    Si vous êtes destinataire d’une obligation de quitter la France sans délai, vos pouvez contester cette décision dans les 48 heures de sa notification.

                    Ce délai n’est pas prolongeable, même si le terme intervient un samedi, un dimanche ou un jour férié.

                    Vous ne pouvez pas être éloigné tant que le tribunal ne s’est pas prononcé.

                      Il n’y a pas de délai pour contester l’OQTF.

                      Elle est applicable dès sa notification et vous devez quitter immédiatement le territoire.

                      Le fait de déposer un recours devant le tribunal administratif ne suspend pas automatiquement l’obligation de départ.

                      Pour obtenir une suspension, vous devez faire une demande spécifique auprès du tribunal.

                      Si cette demande de suspension est acceptée, vous ne serez plus obligé de quitter la France en attendant la décision finale du tribunal.

                        Tribunal compétent

                        Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif compétent pour la préfecture qui a pris la décision d’éloignement.

                        Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d’assignation.

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal administratif 

                        Assistance d’un avocat

                        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu’il vous en soit désigné un d’office.

                        Où s’adresser ?

                         Avocat 

                        À savoir

                        Vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer vos frais d’avocat.

                        Délai d’instruction

                        Le recours est jugé en urgence par un juge unique, dans un délai de 96 heures.

                        Décision du tribunal

                        Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

                        Le tribunal administratif peut annuler l’OQTF ou une ou plusieurs mesures l’accompagnant.

                        • S’il annule l’OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l’attente d’un réexamen de votre dossier.

                        • S’il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un un visa en règle.

                        • S’il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

                          Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

                          Toutefois, si vous êtes dans l’impossibilité de regagner votre pays, une mesure d’assignation à résidence peut être prise.

                            Contester la décision du tribunal

                            Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l’appel ne suspend pas l’exécution de l’OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d’appel ne s’est pas encore prononcé.

                            Le délai d’appel est d’1 mois à partir de la notification du jugement du tribunal.

                            Il doit être déposé devant la cour administrative d’appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

                            Où s’adresser ?

                             Cour administrative d’appel 

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