Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Frais de justice : coût d’un procès

Les frais de justice correspondent à l’ensemble des dépenses liées à un procès. Il y a les frais directement liés au déroulement de la procédure, tels que les frais de commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) ou les frais d’expertise, mais aussi les autres frais (honoraires d’avocat, frais de déplacement…).

Il est impossible de calculer à l’avance le coût total d’un procès, car cela varie en fonction de plusieurs éléments : la juridiction saisie, la procédure utilisée, la complexité de l’affaire et le sens du verdict.

    Il y a 2 sortes de frais liés à un procès : les dépens et les frais irrépétibles.

    Dépens

    Définition

    On appelle dépens l’ensemble des frais directement liés à la procédure judiciaire.

    Une partie des dépens est liée au dépôt de la demande en justice.

    Il est souvent gratuit de porter un litige devant devant la justice, mais parfois la demande est payante.

    Il peut y avoir aussi des frais de commissaire de justice pour informer votre adversaire de sa convocation en justice.

    Une autre partie des dépens est liée au déroulement de la procédure.

    Il s’agit des frais suivants :

    • Frais d’actes effectués pour permettre au juge d’avoir tous les éléments pour juger l’affaire (expertises, traduction de documents en français, constat du commissaire de justice, audition avec des mineurs avec un spécialiste, convocation de toutes les parties concernées par le litige, même à l’étranger etc…)

    • Frais d’actes effectués pour éviter une dégradation de la situation avant le jugement (par exemple, saisie conservatoire)

    • Indemnité de comparution versée aux témoins

    • Droit fixe de procédure payé par le condamné en matière pénale

    • Droit de plaidoirie payés par les avocats

    • Droits, taxes ou redevances perçus par l’administration des impôts ou par les greffes des tribunaux civils

    • Frais de notification du jugements aux parties, même à l’étranger

    Qui doit prendre en charge les dépens ?

    C’est le juge qui décide qui doit prendre en charge les dépens. En général, le juge met les dépens à la charge de celui qui perd le procès, mais pas toujours.

    Frais irrépétibles

    Définition

    Les frais irrépétibles sont toutes les dépenses occasionnées par le procès, mais qui ne sont pas comprises dans les dépens. Il s’agit principalement des honoraires d’avocats, mais aussi d’autres dépenses liées au procès, comme par exemple les frais de déplacement et d’hébergement.

    Qui doit les prendre en charge ?

    En principe, chacun doit prendre en charge les frais qu’il a engagés pour le procès. Mais vous pouvez demander au juge de mettre une partie ou la totalité de vos frais irrépétibles à la charge de votre adversaire. Le juge décidera en fonction des circonstances de l’affaire.

    Frais du procès

    Les dépens du procès civil comprennent les frais suivants :

    • Droits, taxes, redevances ou émoluments perçus par l’administration des impôts ou par les greffes des tribunaux civils

    • Frais de traduction des actes

    • Indemnités de comparution des témoins (déplacement, séjour, etc.)

    • Rémunération des techniciens (experts, consultants, etc.)

    • Rémunération des officiers publics et ministériels, notamment les commissaires de justice (actes d’assignation, significations de jugement, saisies, etc.)

    • Rémunération de l’avocat hors honoraires (droits de plaidoirie, émoluments et divers droits ou frais au tarif réglementé)

    • Indemnité versée par l’État à l’avocat de la partie bénéficiaire de l’aide juridictionnelle

    • Frais occasionnés par la notification d’un acte à l’étranger

    • Frais d’interprétariat et de traduction relatifs à des mesures d’instruction effectuées à l’étranger

    • Frais d’enquêtes sociales ordonnées par le juge aux affaires familiales ou le juge des tutelles

    • Rémunération de la personne désignée par le juge pour entendre le mineur dans une procédure le concernant

    • Frais concernant les mesures, enquêtes et examens requis en matière de déplacement illicite international d’enfants

    Le juge doit obligatoirement dire qui doit payer les dépens. C’est généralement la partie perdante qui doit assurer ces frais. On parle alors de condamnation aux dépens .

    En matière civile, les frais irrépétibles comprennent notamment les honoraires d’avocats, les frais de déplacement et d’hébergement pour les besoins du procès.

    Si la partie gagnante rémunère son avocat via l’aide juridictionnelle, le tribunal peut condamner la partie perdante à verser à l’avocat de la partie gagnante des honoraires supplémentaires.

    Dans tous les cas, le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée.

    Honoraires d’avocat

    Le montant des honoraires est libre. Sauf en cas d’urgence, de force majeure ou lorsque le justiciable bénéficie de l’aide juridictionnelle totale, la rémunération de l’avocat doit faire l’objet d’un accord écrit entre lui et son client.

    Plusieurs critères sont utilisés pour fixer la rémunération de l’avocat :

    • Situation financière du client

    • Difficulté de l’affaire

    • Frais exposés

    • Notoriété de l’avocat

    • Temps et disponibilité consacrés à l’affaire

    Un avocat peut ainsi être rémunéré de 2 manières :

    • Règlement au temps passé sur la base d’un taux horaire lié notamment à la complexité de l’affaire

    • Règlement forfaitaire pour les procédures simples (le montant du forfait est payé comme une rémunération globale et définitive)

    Un honoraire complémentaire peut aussi être fixé en fonction du résultat obtenu ou du service rendu.

    Les frais de fonctionnement s’y ajoutent (ouverture de dossier, téléphone, photocopies, déplacements, etc.).

    Prise en charge des frais

    Les frais d’avocats et l’ensemble des frais concernant un procès peuvent être pris en charge par l’aide juridictionnelle. Cette prise en charge peut être partielle ou totale.

    Frais du procès

    L’introduction d’une demande auprès du conseil de prud’hommes est gratuite.

    Les dépens au conseil de prud’hommes comprennent notamment la rémunération des commissaires de justice, de l’avocat hors honoraires ou l’indemnité versée par l’État à l’avocat de la partie bénéficiaire de l’aide juridictionnelle.

    Le juge doit obligatoirement dire qui doit payer les dépens. C’est généralement la partie perdante qui doit assurer ces frais. On parle alors de condamnation aux dépens .

    Les frais irrépétibles au conseil de prud’hommes comprennent notamment les honoraires d’avocats, les frais de déplacement et d’hébergement pour les besoins du procès.

    Si la partie gagnante rémunère son avocat via l’aide juridictionnelle, le tribunal peut condamner la partie perdante à verser à l’avocat de la partie gagnante des honoraires supplémentaires.

    Dans tous les cas, le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée.

    Honoraires d’avocat

    Le montant des honoraires est libre. Sauf en cas d’urgence, de force majeure ou lorsque le justiciable bénéficie de l’aide juridictionnelle totale, la rémunération de l’avocat doit faire l’objet d’un accord écrit entre lui et son client.

    Plusieurs critères sont utilisés pour fixer la rémunération de l’avocat :

    • Situation financière du client

    • Difficulté de l’affaire

    • Frais exposés

    • Notoriété de l’avocat

    • Temps et disponibilité consacrés à l’affaire

    Un avocat peut ainsi être rémunéré de 2 manières :

    • Règlement au temps passé sur la base d’un taux horaire lié notamment à la complexité de l’affaire

    • Règlement forfaitaire pour les procédures simples (le montant du forfait est payé comme une rémunération globale et définitive)

    Un honoraire complémentaire peut aussi être fixé en fonction du résultat obtenu ou du service rendu.

    Les frais de fonctionnement s’y ajoutent (ouverture de dossier, téléphone, photocopies, déplacements, etc.).

    Prise en charge des frais

    Les frais d’avocats et l’ensemble des frais relatifs à un procès peuvent être pris en charge par l’aide juridictionnelle. Cette prise en charge peut être partielle ou totale.

    Frais du procès

    C’est l’État qui prend en charge les coûts du procès pénal (experts, enquête, convocation des témoins, etc.).

    Toutefois, le condamné doit payer des droits fixes de procédure.

    • Procès devant un tribunal de police : 31 €

    • Procès devant un tribunal correctionnel : 127 €

    • Procès devant une cour d’assises : 527 €

    • En cas de décision d’appel statuant en matière correctionnelle et de police : 169 €

    • En cas de décision de la Cour de cassation statuant en matière criminelle, correctionnelle ou de police : 211 €

    Les condamnés mineurs ne payent pas de droit de procédure.

    En matière pénale, les frais irrépétibles comprennent notamment les honoraires d’avocats, les frais de déplacement et d’hébergement pour les besoins du procès.

    Si la partie gagnante rémunère son avocat via l’aide juridictionnelle, le tribunal peut condamner la partie perdante à verser à l’avocat de la partie gagnante des honoraires supplémentaires.

    Dans tous les cas, le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée.

    À savoir

    en cas de dépôt de plainte avec constitution de partie civile, vous devez déposer une somme d’argent appelée consignation. Cette somme garantit le paiement d’une éventuelle amende en cas de constitution de partie civile abusive. Si l’enquête confirme votre bonne foi, cette somme vous est restituée.

    Honoraires d’avocat

    Le montant des honoraires est libre. Sauf en cas d’urgence, de force majeure ou lorsque le justiciable bénéficie de l’aide juridictionnelle totale, la rémunération de l’avocat doit faire l’objet d’un accord écrit entre lui et son client.

    Plusieurs critères sont utilisés pour fixer la rémunération de l’avocat :

    • Situation financière du client

    • Difficulté de l’affaire

    • Frais exposés

    • Notoriété de l’avocat

    • Temps et disponibilité consacrés à l’affaire

    Un avocat peut ainsi être rémunéré de 2 manières :

    • Règlement au temps passé sur la base d’un taux horaire lié notamment à la complexité de l’affaire

    • Règlement forfaitaire pour les procédures simples (le montant du forfait est payé comme une rémunération globale et définitive).

    Un honoraire complémentaire peut aussi être fixé en fonction du résultat obtenu ou du service rendu.

    Les frais de fonctionnement s’y ajoutent (ouverture de dossier, téléphone, photocopies, déplacements, etc.).

    Prise en charge des frais

    Les frais d’avocats et l’ensemble des frais relatifs à un procès peuvent être pris en charge par l’aide juridictionnelle. Cette prise en charge peut être partielle ou totale.

    Frais du procès

    L’introduction d’une requête devant le tribunal administratif est gratuite.

    En matière administrative, les dépens comprennent notamment les frais d’expertise et d’enquête. C’est la partie perdante qui doit payer ces frais, sauf exceptions.

    Dans le procès administratif, les frais irrépétibles comprennent notamment les honoraires d’avocats, les frais de déplacement et d’hébergement pour les besoins du procès. Le juge peut condamner une partie à prendre en charge les frais irrépétibles de la partie adverse.

    Si la partie gagnante rémunère son avocat via l’aide juridictionnelle, le tribunal peut condamner la partie perdante à verser à l’avocat de la partie gagnante des honoraires supplémentaires.

    Dans tous les cas, le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée.

    Honoraires d’avocat

    Le montant des honoraires est libre. Sauf en cas d’urgence, de force majeure ou lorsque le justiciable bénéficie de l’aide juridictionnelle totale, la rémunération de l’avocat doit faire l’objet d’un accord écrit entre lui et son client.

    Plusieurs critères sont utilisés pour fixer la rémunération de l’avocat :

    • Situation financière du client

    • Difficulté de l’affaire

    • Frais exposés

    • Notoriété de l’avocat

    • Temps et disponibilité consacrés à l’affaire

    Un avocat peut ainsi être rémunéré de 2 manières :

    • Règlement au temps passé sur la base d’un taux horaire lié notamment à la complexité de l’affaire

    • Règlement forfaitaire pour les procédures simples (le montant du forfait est payé comme une rémunération globale et définitive)

    Un honoraire complémentaire peut aussi être fixé en fonction du résultat obtenu ou du service rendu.

    Les frais de fonctionnement s’y ajoutent (ouverture de dossier, téléphone, photocopies, déplacements, etc.).

    Prise en charge des frais

    Les frais d’avocats et l’ensemble des frais relatifs à un procès peuvent être pris en charge par l’aide juridictionnelle. Cette prise en charge peut être partielle ou totale.

    Frais du procès

    Le coût du procès au tribunal de commerce varie selon le mode d’introduction de la demande et le type de litige. Vous pouvez vous renseigner sur le site internet du tribunal concerné.

    Les dépens en matière commerciale comprennent les frais suivants :

    • Droits, taxes, redevances ou émoluments perçus par les greffes des tribunaux de commerce

    • Frais de traduction des actes

    • Indemnités de comparution des témoins (déplacement, séjour, etc.)

    • Rémunération des techniciens (experts, consultants, etc.)

    • Rémunération des officiers publics et ministériels, notamment les commissaires de justice (actes d’assignation, significations de jugement, saisies, etc.)

    • Rémunération de l’avocat hors honoraires (droits de plaidoirie, émoluments et divers droits ou frais au tarif réglementé)

    • Indemnité versée par l’État à l’avocat de la partie bénéficiaire de l’aide juridictionnelle

    • Frais occasionnés par la notification d’un acte à l’étranger

    • Frais d’interprétariat et de traduction relatifs à des mesures d’instruction effectuées à l’étranger

    • Frais d’enquêtes sociales ordonnées par le juge aux affaires familiales ou le juge des tutelles

    • Rémunération de la personne désignée par le juge pour entendre le mineur dans une procédure le concernant

    • Frais concernant les mesures, enquêtes et examens requis en matière de déplacement illicite international d’enfants

    Le juge doit obligatoirement dire qui doit payer les dépens. C’est généralement la partie perdante qui doit assurer ces frais. On parle alors de condamnation aux dépens .

    Les frais irrépétibles pour le procès commercial comprennent notamment les honoraires d’avocats, les frais de déplacement et d’hébergement pour les besoins du procès.

    Si la partie gagnante rémunère son avocat via l’aide juridictionnelle, le tribunal peut condamner la partie perdante à verser à l’avocat de la partie gagnante des honoraires supplémentaires.

    Dans tous les cas, le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée.

    Honoraires d’avocat

    Le montant des honoraires est libre. Sauf en cas d’urgence, de force majeure ou lorsque le justiciable bénéficie de l’aide juridictionnelle totale, la rémunération de l’avocat doit faire l’objet d’un accord écrit entre lui et son client.

    Plusieurs critères sont utilisés pour fixer la rémunération de l’avocat :

    • Situation financière du client

    • Difficulté de l’affaire

    • Frais exposés

    • Notoriété de l’avocat

    • Temps et disponibilité consacrés à l’affaire

    Un avocat peut ainsi être rémunéré de 2 manières :

    • Règlement au temps passé sur la base d’un taux horaire lié notamment à la complexité de l’affaire

    • Règlement forfaitaire pour les procédures simples (le montant du forfait est payé comme une rémunération globale et définitive)

    Un honoraire complémentaire peut aussi être fixé en fonction du résultat obtenu ou du service rendu.

    Les frais de fonctionnement s’y ajoutent (ouverture de dossier, téléphone, photocopies, déplacements, etc.).

    Prise en charge des frais

    Les frais d’avocats et l’ensemble des frais concernant un procès peuvent être pris en charge par l’aide juridictionnelle. Cette prise en charge peut être partielle ou totale.

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