Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Crémation

La crémation consiste à brûler et réduire en cendres le corps d’une personne décédée. On parle parfois d’incinération . Elle est réalisée dans un crématorium dans un délai de 14 jours calendaires au plus après le décès, sauf exceptions. L’entreprise de pompes funèbres s’occupe des démarches. Le devenir des cendres est encadré (dispersion, inhumation de l’urne…). Nous vous présentons les informations à connaître.

    La situation dépend du choix du défunt.

    Si le défunt avait exprimé le souhait d’être incinéré, vous devez respecter sa volonté, quelle que soit la manière dont il l’a indiquée (oralement ou par écrit).

      La décision appartient aux proches du défunt.

      À noter

      Si vous êtes en désaccord avec d’autres proches du défunt sur l’organisation de ses funérailles, vous devez saisir le tribunal judiciaire du lieu du décès.

        Les délais varient selon le lieu du décès.

        La crémation doit avoir lieu au minimum 24 heures et au maximum 14 jours calendaires après le décès.

        En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), la crémation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

        Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de la crémation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.

        En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

        Attention

        Si le décès est intervenu avant le 12 juillet 2024, la crémation doit avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours ouvrables au plus après le décès (ou après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République).

          En cas de décès dans un département d’outre-mer ou dans une collectivité d’outre-mer, avec transfert du corps en métropole, la crémation peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en métropole.

          En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), la crémation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

          Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de la crémation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.

          En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

          Attention

          Si le décès est intervenu avant le 12 juillet 2024, la crémation doit avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours ouvrables au plus après l’entrée du corps en métropole (ou après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République).

            La crémation, avec transfert du corps en métropole, peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en France.

            Les dimanches et jours fériés ne sont pas compris dans le calcul des délais.

            En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), la crémation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.

            Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de la crémation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.

            En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.

            Attention

            Si le décès est intervenu avant le 12 juillet 2024, la crémation doit avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours ouvrables au plus après l’entrée du corps en France (ou après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République).

              Si le défunt n’avait pas choisi d’entreprise de pompes funèbres (en souscrivant un contrat obsèques), vous devez la choisir.

              Le choix varie selon la taille de la commune.

              Vous pouvez  choisir librement un opérateur funéraire .

              La liste des entreprises locales de pompes funèbres habilitées est disponible dans les lieux suivants (ou sur leur site internet) :

              • Mairie

              • Établissement de santé

              • Salle d’accueil des chambres mortuaires ou funéraires.

              L’entreprise de pompes funèbres doit obligatoirement présenter les 3 documents suivants :

              • Documentation générale listant les tarifs et les prestations (précisant si elles sont obligatoires ou facultatives)

              • Devis individuel gratuit, détaillé et chiffré (conforme à un modèle officiel)

              • Bon de commande en cas d’acceptation du devis.

              Les entreprises doivent obligatoirement déposer des devis types dans les mairies des communes de plus de 5 000 habitants.

              Elles peuvent également déposer ces devis auprès de toute autre commune.

                Vous pouvez  choisir librement un opérateur funéraire .

                La liste des entreprises locales de pompes funèbres habilitées est disponible dans les lieux suivants (ou sur leur site internet) :

                • Mairie

                • Établissement de santé

                • Salle d’accueil des chambres mortuaires ou funéraires.

                L’entreprise de pompes funèbres doit obligatoirement présenter les 3 documents suivants :

                • Documentation générale listant les tarifs et les prestations (précisant si elles sont obligatoires ou facultatives)

                • Devis individuel gratuit, détaillé et chiffré (conforme à un modèle officiel)

                • Bon de commande en cas d’acceptation du devis.

                Les entreprises doivent obligatoirement déposer des devis types auprès des communes du département où elles ont leur siège social ou un établissement secondaire.

                Elles peuvent également déposer ces devis auprès de toute autre commune.

                  Après la déclaration de décès, vous devez effectuer certaines formalités.

                  En pratique, l’entreprise de pompes funèbres les prend en charge, en totalité ou en partie.

                  La crémation est autorisée par le maire du lieu du décès (ou du lieu de mise en bière en cas de transport du corps).

                  L’autorisation est accordée sur présentation des documents suivants :

                  • Expression écrite des dernières volontés du défunt ou demande de la personne chargée de l’organisation des obsèques

                  • Certificat du médecin ayant constaté le décès indiquant l’absence de problème médico-légal

                  Dans certaines situations, des règles particulières s’appliquent :

                  Si la personne décédée était porteuse d’une prothèse fonctionnant au moyen d’une pile (pacemaker, défibrillateur, pompe physiologique par exemple), le médecin ou le thanatopracteur la retire et atteste de sa récupération avant la mise en bière (sauf exceptions).

                  La crémation est autorisée par le maire du lieu du décès (ou du lieu de mise en bière en cas de transport du corps).

                  L’autorisation est accordée sur présentation des documents suivants :

                  • Expression écrite des dernières volontés du défunt ou demande de la personne chargée de l’organisation des obsèques

                  • Certificat du médecin ayant constaté le décès indiquant l’absence de problème médico-légal

                  • Attestation du médecin ou du thanatopracteur attestant du retrait de la prothèse

                  Où s’adresser ?

                   Mairie 

                    Le maire ne peut pas autoriser la crémation quand le décès pose un problème médico-légal (accident, suicide, signes ou indices de mort violente, cause du décès inconnue ou suspecte).

                    Il doit aussitôt saisir le procureur de la République.

                    La crémation est alors autorisée par le parquet, après enquête de police et détermination des causes de la mort.

                    Une autopsie préalable peut être exigée, aux frais de la famille.

                      Le recours à un cercueil hermétique est obligatoire dans certaines situations, notamment en cas de transport du corps depuis l’étranger ou par avion.

                      Un cercueil hermétique (ou zingué ) ne peut pas faire l’objet d’une crémation.

                      L’ouverture d’un cercueil est interdite pendant un délai de 5 ans au moins à compter de sa fermeture.

                      Vous devez donc opter pour une inhumation.

                      Toutefois, il est possible de demander une autorisation de transfert du corps vers un cercueil adapté à la crémation.

                      Vous devez effectuer certaines formalités.

                      En pratique, l’entreprise de pompes funèbres les prend en charge, en totalité ou en partie.

                      La demande doit être adressée au maire de la commune du lieu de changement de cercueil.

                      Vous devez joindre des justificatifs de la situation (notamment un certificat médical établi sur le lieu de décès).

                      Le maire dispose d’un délai de 6 jours pour prendre sa décision.

                      En cas de refus du maire, vous devez opter pour une inhumation.

                      Où s’adresser ?

                       Mairie 

                      Attention

                      Le transfert de cercueil est une opération délicate (hygiène, sécurité) et qui peut être coûteuse. Elle doit être effectuée par un opérateur funéraire habilité, dans des conditions strictes.

                        Le coût est variable selon le lieu et les prestations choisies.

                        Le règlement est fait à l’ordre du Trésor public.

                        Où s’adresser ?

                         Mairie 

                        La situation dépend du choix que le défunt a fait :

                        La situation dépend du contrat souscrit par le défunt.

                        Ce contrat permet de verser un capital à une personne que le défunt a désigné comme bénéficiaire.

                        À savoir

                        Un contrat d’assurance décès n’oblige pas le bénéficiaire à utiliser l’argent reçu pour l’organisation des obsèques.

                          Ce contrat prévoit le versement d’un capital pour financer les obsèques, mais il ne liste pas les  prestations funéraires  (cérémonie, cercueil…).

                          Il ne couvre pas forcément la totalité du coût des obsèques.

                            Ce contrat permet de financer et d’organiser les funérailles.

                            Il précise les conditions des obsèques (prestations funéraires par exemple) et leur coût.

                                Les règles dépendent de la situation du défunt :

                                Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.

                                Vous pouvez contacter les organismes suivants :

                                À savoir

                                renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                Où s’adresser ?

                                 Mairie 

                                  Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                  Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                  Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.

                                  Vous pouvez contacter les organismes suivants :

                                  À savoir

                                  renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                  Où s’adresser ?

                                   Mairie 

                                    Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                    Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                    Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.

                                    Vous pouvez contacter sa caisse de retraite.

                                    Toute personne qui a réglé les frais d’obsèques d’un pensionné du régime général peut faire prélever le montant de ces frais sur les sommes dues par la  Cnav , dans la limite de 2 286,74 € .

                                    À savoir

                                    renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                    Où s’adresser ?

                                     Mairie 

                                      Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).

                                      Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.

                                      À savoir

                                      renseignez-vous auprès de la mairie sur l’existence de dispositifs locaux pour la prise en charge de certains frais d’obsèques.

                                      Où s’adresser ?

                                       Mairie 

                                          Après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne munie d’une plaque indiquant l’identité du défunt et le nom du crématorium.

                                          À noter

                                          Les métaux recueillis suite à la crémation (prothèses, implants, etc.) ne sont pas restitués. Ils sont récupérés par les opérateurs funéraires. Le produit de leur vente doit être reversé soit à une ou plusieurs communes (pour pourvoir aux obsèques des personnes démunies), soit à une association.

                                          Si le défunt n’avait pas indiqué sa volonté, vous devez décider du devenir des cendres.

                                          Vous pouvez opter pour l’une des solutions suivantes :

                                          Au sein d’un cimetière ou d’un site cinéraire, vous pouvez opter pour la dispersion des cendres dans l’espace aménagé à cet effet (jardin du souvenir, puits du souvenir).

                                          Attention

                                          Vous ne pouvez pas procéder vous-même à la dispersion des cendres dans un jardin du souvenir.

                                          Au sein d’un cimetière ou d’un site cinéraire, les cendres peuvent aussi avoir les destinations suivantes :

                                          • Inhumation de l’urne dans une sépulture existante ou à créer (en pleine terre ou en cavurne)

                                          • Scellement de l’urne sur un monument funéraire

                                          • Dépôt de l’urne dans un columbarium

                                          • Inhumation de l’urne dans le terrain communal dans un emplacement non concédé (gratuit) pour au moins 5 ans

                                          À noter

                                          Si vous optez pour le dépôt de l’urne dans un columbarium, la porte de la case est assimilée à un monument funéraire. Vous pouvez donc la personnaliser.

                                            Vous devez faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt.

                                            Un registre indique l’identité du défunt, la date et le lieu de dispersion des cendres.

                                            Où s’adresser ?

                                             Mairie 

                                            À noter

                                            Le transport terrestre d’une urne sur le territoire national ne nécessite aucune formalité.

                                            Pour être en pleine nature, le lieu de dispersion doit n’appartenir à personne et ne pas être clos.

                                            La dispersion est interdite sur la voie publique ou dans un lieu public (stade, square, jardin public, etc.).

                                            La dispersion des cendres ou l’immersion de l’urne (en matière biodégradable) est autorisée en pleine mer.

                                            La dispersion peut être interdite sur les cours d’eau (renseignez-vous auprès de la mairie de la commune concernée).

                                            La dispersion est interdite dans un jardin privé.

                                            Toutefois, la dispersion dans une grande étendue (champ, prairie, forêt, etc.) accessible au public mais appartenant à une personne privée est possible. Il faut l’accord préalable du propriétaire du terrain.

                                              L’urne contenant les cendres peut être placée dans une sépulture située dans une propriété privée.

                                              Vous devez demander une autorisation préfectorale.

                                              Où s’adresser ?

                                               Préfecture 

                                              L’inhumation de l’urne crée une sépulture et une servitude perpétuelle.

                                              Un accès des héritiers du défunt à la sépulture doit être garanti.

                                              Attention

                                              Vous ne pouvez pas conserver les cendres chez vous ou dans un autre logement.

                                                L’urne peut être inhumée gratuitement dans le terrain communal du cimetière.

                                                  C’est la solution si vous avez besoin de temps pour faire votre choix.

                                                  L’urne peut être gardée pendant 1 an maximum (le service peut être payant) dans l’un des lieux suivants :

                                                  Durant ce délai, vous devez décider du devenir des cendres.

                                                  Après le délai de 1 an, si vous n’avez pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l’un des lieux suivants :

                                                  • Espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès

                                                  • Site cinéraire le plus proche

                                                  Déclaration de décès, obsèques et sépulture

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