Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Télétravail dans la fonction publique

Vous êtes agent public et souhaitez savoir si vous pouvez télétravailler ? Vous voulez connaître vos droits et vos obligations quand vous êtes en télétravail ? Nous vous présentons les règles concernant le télétravail dans la fonction publique. Elles diffèrent selon que vous dépendez de la fonction publique d’État (FPE) ou territoriale (FPT) ou hospitalière (FPH).

Conditions de travail dans la fonction publique

    Le télétravail est une forme d’organisation du travail qui vous permet de travailler ailleurs que dans vos locaux de travail habituels grâce aux technologies de l’information et de la communication.

    Le télétravail est mis en place à votre demande.

    Toutefois, en cas de circonstances exceptionnelles, le télétravail peut aussi être mis en place à la demande de l’administration pour assurer la continuité du service public et la protection des agents.

    Attention

    Les astreintes (c’est-à-dire les périodes pendant lesquelles vous devez rester chez vous, à disposition de votre administration) et les interventions pendant une astreinte ne constituent pas du télétravail.

    Vous pouvez exercer une partie de votre activité en télétravail, que vous soyez fonctionnaire ou contractuel, si cette activité peut être réalisée à distance, aux moyens d’outils informatiques.

    Les conditions de mise en place du télétravail sont fixées par arrêté ministériel.

    Cet arrêté fixe les points suivants :

    • Activités pouvant être exercées en télétravail

    • Liste et localisation des locaux professionnels éventuellement mis à disposition par l’administration pour l’exercice des fonctions en télétravail, nombre de postes de travail qui y sont disponibles et équipements

    • Règles à respecter en matière de sécurité des systèmes d’information et de protection des données

    • Règles à respecter en matière de temps de travail, de sécurité et de protection de la santé

    • Conditions d’accès sur le lieu du télétravail aux instances chargées de veiller à la bonne application des règles en matière d’hygiène et de sécurité

    • Conditions de contrôle et de comptabilisation du temps de travail

    • Conditions de prise en charge, par l’administration, des coûts découlant directement de l’exercice du télétravail (matériels, logiciels, abonnements, communications, outils, maintenance de ces équipements)

    • Conditions de formation aux équipements et outils nécessaires au télétravail

    • Conditions d’établissement de l’attestation de conformité des installations aux spécifications techniques si vous télétravaillez chez vous ou dans un autre lieu privé

    Télétravail régulier ou ponctuel

    L’autorisation de télétravail peut être accordée pour un recours régulier ou ponctuel au télétravail.

    Elle peut prévoir l’attribution de jours de télétravail fixes au cours de la semaine ou du mois.

    Vous pouvez informer votre supérieur hiérarchique de votre nécessité de venir sur site un jour pour lequel vous bénéficiez d’une autorisation de télétravail et demander à déplacer ce jour de télétravail.

    En cas de nécessité ou de facilité pour l’organisation ou la réalisation de votre travail, vous pouvez décider d’effectuer vos activités sur votre lieu de travail.

    Votre administration peut demander à ce que vous en informiez votre supérieur hiérarchique.

    L’autorisation de télétravail peut aussi prévoir l’attribution d’un nombre de jours flottants de télétravail par semaine, par mois ou par an que vous pouvez demander à utiliser auprès de votre responsable hiérarchique.

    Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.

    Où peut-on télétravailler ?

    Vous pouvez télétravailler chez vous ou dans un autre lieu privé ou dans un autre local professionnel (tel qu’un télécentre).

    Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.

    Nombre de jours de télétravail autorisés

    Le nombre maximum de jours de télétravail est fixé à 3 jours par semaine pour un agent à temps plein.

    Le nombre de jours de travail dans le service ou les locaux habituels ne peut pas être inférieur à 2.

    Ces seuils peuvent être calculés sur une base mensuelle.

    Toutefois, si votre état de santé ou un handicap le justifient, vous pouvez demander à télétravailler plus de 3 jours par semaine, pendant 6  mois maximum renouvelables, après avis du médecin du travail.

    Vous pouvez aussi demander à télétravailler plus de 3 jours par semaine dans les cas suivants :

    • Pendant votre grossesse

    • Si vous remplissez les conditions pour bénéficier d’un congé de proche aidant

    • Temporairement en raison d’une situation exceptionnelle perturbant l’accès au service ou le travail sur site

    Matériel

    Votre administration employeur prend en charge les coûts découlant directement de l’exercice de vos fonctions en télétravail : coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils.

    Votre administration employeur assure aussi la maintenance des matériels.

    Les conditions de cette prise en charge sont définies par arrêté ministériel.

    L’administration n’est pas obligée de prendre en charge le coût de la location d’un espace destiné au télétravail (en cas de télétravail en télécentre).

    Si vous êtes handicapé, l’administration peut effectuer, sur votre lieu de télétravail, les aménagements de poste nécessaires.

    Toutefois, ces aménagements ne doivent pas engendrer des dépenses disproportionnées par rapport aux aides financières dont l’administration peut bénéficier.

    Si vous demandez l’utilisation des jours flottants de télétravail ou si vous demandez à télétravailler temporairement, l’administration peut vous autoriser à utiliser votre équipement informatique personnel.

    Demande

    Vous devez formuler votre demande de télétravail par écrit.

    Vous devez préciser quelles sont les conditions de télétravail souhaitées : recours régulier ou ponctuel, lieu(x) de télétravail, nombre de jours souhaités.

    Si vous souhaitez télétravailler chez vous ou dans un autre lieu privé, vous devez fournir une attestation de conformité des installations aux spécifications techniques.

    Si vous changez de fonctions, vous devez présenter une nouvelle demande de télétravail.

    Examen par l’administration de votre demande

    Votre administration employeur examine la compatibilité de votre demande avec la nature de vos activités et l’intérêt du service.

    Votre administration vous fait connaître sa décision par écrit dans le mois suivant la date de réception de votre demande.

    Lorsque votre administration organise une campagne de recensement des demandes, elle répond dans le mois suivant la date limite de dépôt des demandes.

    Décision de l’administration

    L’autorisation d’exercer vos fonctions en télétravail peut prévoir une période d’adaptation de 3 mois maximum.

    L’autorisation comporte les informations suivantes :

    • Fonctions exercées en télétravail

    • Lieu(x) de télétravail

    • Conditions de mise en œuvre du télétravail et, s’il y a lieu, durée et plages horaires pendant lesquelles vous exercez vos activités en télétravail, êtes à la disposition de votre administration employeur et pouvez être joint, conformément à votre cycle de travail ou aux amplitudes horaires de travail habituelles

    • Date de début du télétravail

    L’autorisation écrite de télétravail est accompagnée d’un document d’information indiquant les conditions d’application du télétravail à votre situation professionnelle.

    Ce document précise notamment la nature et le fonctionnement des dispositifs de contrôle et de comptabilisation de votre temps de travail.

    Il précise également les équipements mis à votre disposition et leurs conditions d’installation et de restitution.

    Ce document précise leurs conditions d’utilisation, de renouvellement et de maintenance et quel est l’appui technique fourni par l’administration.

    L’autorisation écrite de télétravail est aussi accompagnée des documents suivants :

    • Copie des conditions de mise en place du télétravail fixées par arrêté ministériel

    • Document rappelant vos droits et obligations en matière de temps de travail et d’hygiène et de sécurité

      Si votre administration vous refuse le télétravail, son refus doit être motivé et être précédé d’un entretien.

      Vous pouvez saisir la  CAP , si vous êtes fonctionnaire, ou la  CCP , si vous êtes contractuel, en cas de refus à une 1re demande ou à une demande de renouvellement de télétravail.

        Temps de travail

        Votre durée et votre charge du travail restent identiques que vous travailliez sur site ou en télétravail.

        Les durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail, les temps de repos, les temps de pause et la comptabilisation du temps de travail sont identiques sur site et en télétravail.

        Votre supérieur hiérarchique fixe, en concertation avec vous, les plages horaires pendant lesquelles il peut vous contacter, en cohérence avec les horaires de travail en vigueur dans votre service.

        En cas d’horaires variables pendant la période télétravaillée, les plages horaires d’appel sont définies dans l’autorisation de télétravail.

        Lors de l’entretien d’évaluation annuel, votre supérieur hiérarchique doit avoir un échange avec vous sur les conditions de votre activité en télétravail et votre charge de travail.

        Accident de travail

        Vous bénéficiez des mêmes droits et obligations qu’un agent qui travaille dans les locaux de l’administration.

        Un accident qui survient pendant les heures de télétravail et dans le cadre des fonctions que vous exercez en télétravail est considéré comme un accident de travail.

        Un accident peut être considéré comme un accident de trajet dans les situations suivantes :

        • Trajet entre votre domicile et votre lieu de télétravail (si votre lieu de télétravail est différent de votre domicile), y compris lors de détours du trajet pour les nécessités de la vie courante (dépose et reprise des enfants, etc.)

        • Trajet entre votre lieu de télétravail et le service, en cas de retour exceptionnel temporaire dans votre service un jour de télétravail

        • Trajet entre votre lieu de télétravail et votre lieu de restauration habituel, au cours de la journée de travail

        Prise en charge de vos frais

        Vous avez droit à une indemnité contribuant au remboursement des frais engagés en raison du télétravail.

        Cette indemnité prend la forme d’une allocation forfaitaire appelée forfait télétravail .

        Le forfait télétravail peut vous être versé si vous télétravaillez dans un télécentre à condition que ce local n’offre pas un service de restauration collective financé par votre administration employeur.

        Le montant du forfait télétravail est fixé à  2,88 € par journée de télétravail effectuée dans la limite de  253,44 € par an (soit 88 jours indemnisés).

        Par dérogation, en 2024, le montant du forfait télétravail est fixé à  2,88 € par journée de télétravail effectuée dans la limite de  282,24 € (soit 98 jours indemnisés).

        Le forfait télétravail est versé à la fin de chaque trimestre.

        Le forfait télétravail est versé sur la base du nombre de jours de télétravail que vous avez demandé et qui vous ont été autorisés.

        S’il y a lieu, il peut faire l’objet d’une régularisation en fonction des jours de télétravail réellement effectués au cours de l’année.

        Cette régularisation intervient à la fin du 1er trimestre de l’année suivante.

        Frais de repas

        Vos frais de repas les jours télétravaillés sont à votre charge.

        Toutefois, si vous télétravaillez en télécentre, votre administration employeur peut prévoir un conventionnement spécifique avec un restaurant administratif proche de votre télécentre.

        Si votre administration employeur attribue des titres-restaurant, vous bénéficiez, lorsque vous êtes en télétravail de ces titres-restaurant.

        Il peut être mis fin au télétravail, à tout moment, par écrit, à votre demande ou à l’initiative de votre administration employeur, en respectant un délai de prévenance de 2 mois.

        Quand c’est votre administration qui met fin au télétravail, le délai de prévenance peut être réduit en cas de nécessité de service motivée.

        L’interruption du télétravail à l’initiative de l’administration doit être motivée et précédée d’un entretien.

        Quand il est mis fin au télétravail pendant la période d’adaptation, le délai de prévenance est de 1 mois.

        Si vous demandez la fin du télétravail, cela ne vous empêche pas de refaire une nouvelle demande de télétravail ultérieurement.

        Le télétravail est une forme d’organisation du travail qui vous permet de travailler ailleurs que dans vos locaux de travail habituels grâce aux technologies de l’information et de la communication.

        Le télétravail est mis en place à votre demande.

        Toutefois, en cas de circonstances exceptionnelles, le télétravail peut aussi être mis en place à la demande de l’administration pour assurer la continuité du service public et la protection des agents.

        Attention

        Les astreintes (c’est-à-dire les périodes pendant lesquelles vous devez rester chez vous, à disposition de votre administration) et les interventions pendant une astreinte ne constituent pas du télétravail.

        Vous pouvez exercer une partie de votre activité en télétravail, que vous soyez fonctionnaire ou contractuel, si cette activité peut être réalisée à distance, aux moyens d’outils informatiques.

        Les conditions de mise en place du télétravail sont fixées par délibération.

        Cette délibération fixe les points suivants :

        • Activités pouvant être exercées en télétravail

        • Liste et localisation des locaux professionnels éventuellement mis à disposition par l’administration pour l’exercice des fonctions en télétravail, nombre de postes de travail qui y sont disponibles et équipements

        • Règles à respecter en matière de sécurité des systèmes d’information et de protection des données

        • Règles à respecter en matière de temps de travail, de sécurité et de protection de la santé

        • Conditions d’accès sur le lieu du télétravail aux instances chargées de veiller à la bonne application des règles en matière d’hygiène et de sécurité

        • Conditions de contrôle et de comptabilisation du temps de travail

        • Conditions de prise en charge, par l’administration, des coûts découlant directement de l’exercice du télétravail (matériels, logiciels, abonnements, communications, outils, maintenance de ces équipements)

        • Conditions de formation aux équipements et outils nécessaires au télétravail

        • Conditions d’établissement de l’attestation de conformité des installations aux spécifications techniques si vous télétravaillez chez vous ou dans un autre lieu privé

        Télétravail régulier ou ponctuel

        L’autorisation de télétravail peut être accordée pour un recours régulier ou ponctuel au télétravail.

        Elle peut prévoir l’attribution de jours de télétravail fixes au cours de la semaine ou du mois.

        Vous pouvez informer votre supérieur hiérarchique de votre nécessité de venir sur site un jour pour lequel vous bénéficiez d’une autorisation de télétravail et demander à déplacer ce jour de télétravail.

        En cas de nécessité ou de facilité pour l’organisation ou la réalisation de votre travail, vous pouvez décider d’effectuer vos activités sur votre lieu de travail.

        Votre administration peut demander à ce que vous en informiez votre supérieur hiérarchique.

        L’autorisation de télétravail peut aussi prévoir l’attribution d’un nombre de jours flottants de télétravail par semaine, par mois ou par an que vous pouvez demander à utiliser auprès de votre responsable hiérarchique.

        Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.

        Où peut-on télétravailler ?

        Vous pouvez télétravailler chez vous ou dans un autre lieu privé ou dans un autre local professionnel (tel qu’un télécentre).

        Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.

        Nombre de jours de télétravail autorisés

        Le nombre maximum de jours de télétravail est fixé à 3 jours par semaine pour un agent à temps plein.

        Le nombre de jours de travail dans le service ou les locaux habituels ne peut pas être inférieur à 2.

        Ces seuils peuvent être calculés sur une base mensuelle.

        Toutefois, si votre état de santé ou un handicap le justifient, vous pouvez demander à télétravailler plus de 3 jours par semaine, pendant 6  mois maximum renouvelables, après avis du médecin du travail.

        Vous pouvez aussi demander à télétravailler plus de 3 jours par semaine dans les cas suivants :

        • Pendant votre grossesse

        • Si vous remplissez les conditions pour bénéficier d’un congé de proche aidant

        • Temporairement en raison d’une situation exceptionnelle perturbant l’accès au service ou le travail sur site

        Matériel

        Votre administration employeur prend en charge les coûts découlant directement de l’exercice de vos fonctions en télétravail : coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils.

        Votre administration employeur assure aussi la maintenance des matériels.

        Les conditions de cette prise en charge sont définies par arrêté ministériel.

        L’administration n’est pas obligée de prendre en charge le coût de la location d’un espace destiné au télétravail (en cas de télétravail en télécentre).

        Si vous êtes handicapé, l’administration peut effectuer, sur votre lieu de télétravail, les aménagements de poste nécessaires.

        Toutefois, ces aménagements ne doivent pas engendrer des dépenses disproportionnées par rapport aux aides financières dont l’administration peut bénéficier.

        Si vous demandez l’utilisation des jours flottants de télétravail ou si vous demandez à télétravailler temporairement, l’administration peut vous autoriser à utiliser votre équipement informatique personnel.

        Demande

        Vous devez formuler votre demande de télétravail par écrit.

        Vous devez préciser quelles sont les conditions de télétravail souhaitées : recours régulier ou ponctuel, lieu(x) de télétravail, nombre de jours souhaités.

        Si vous souhaitez télétravailler chez vous ou dans un autre lieu privé, vous devez fournir une attestation de conformité des installations aux spécifications techniques.

        Si vous changez de fonctions, vous devez présenter une nouvelle demande de télétravail.

        Examen par l’administration de votre demande

        Votre collectivité employeur examine la compatibilité de votre demande avec la nature de vos activités et l’intérêt du service.

        Votre collectivité vous fait connaître sa décision par écrit dans le mois suivant la date de réception de votre demande.

        Lorsque votre collectivité organise une campagne de recensement des demandes, elle répond dans le mois suivant la date limite de dépôt des demandes.

        Décision de l’administration

        L’autorisation d’exercer vos fonctions en télétravail peut prévoir une période d’adaptation de 3 mois maximum.

        L’autorisation comporte les informations suivantes :

        • Fonctions exercées en télétravail

        • Lieu(x) de télétravail

        • Conditions de mise en œuvre du télétravail et, s’il y a lieu, durée et plages horaires pendant lesquelles vous exercez vos activités en télétravail, êtes à la disposition de votre administration employeur et pouvez être joint, conformément à votre cycle de travail ou aux amplitudes horaires de travail habituelles

        • Date de début du télétravail

        L’autorisation écrite de télétravail est accompagnée d’un document d’information indiquant les conditions d’application du télétravail à votre situation professionnelle.

        Ce document précise notamment la nature et le fonctionnement des dispositifs de contrôle et de comptabilisation de votre temps de travail.

        Il précise également les équipements mis à votre disposition et leurs conditions d’installation et de restitution.

        Ce document précise leurs conditions d’utilisation, de renouvellement et de maintenance et quel est l’appui technique fourni par l’administration.

        L’autorisation écrite de télétravail est aussi accompagnée des documents suivants :

        • Copie des conditions de mise en place du télétravail fixées par arrêté ministériel

        • Document rappelant vos droits et obligations en matière de temps de travail et d’hygiène et de sécurité

          Si votre administration vous refuse le télétravail, son refus doit être motivé et être précédé d’un entretien.

          Vous pouvez saisir la  CAP , si vous êtes fonctionnaire, ou la  CCP , si vous êtes contractuel, en cas de refus à une 1re demande ou à une demande de renouvellement de télétravail.

            Temps de travail

            Votre durée et votre charge du travail restent identiques que vous travailliez sur site ou en télétravail.

            Les durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail, les temps de repos, les temps de pause et la comptabilisation du temps de travail sont identiques sur site et en télétravail.

            Votre supérieur hiérarchique fixe, en concertation avec vous, les plages horaires pendant lesquelles il peut vous contacter, en cohérence avec les horaires de travail en vigueur dans votre service.

            En cas d’horaires variables pendant la période télétravaillée, les plages horaires d’appel sont définies dans l’autorisation de télétravail.

            Lors de l’entretien d’évaluation annuel, votre supérieur hiérarchique doit avoir un échange avec vous sur les conditions de votre activité en télétravail et votre charge de travail.

            Accident de travail

            Vous bénéficiez des mêmes droits et obligations qu’un agent qui travaille dans les locaux de l’administration.

            Un accident qui survient pendant les heures de télétravail et dans le cadre des fonctions que vous exercez en télétravail est considéré comme un accident de travail.

            Un accident peut être considéré comme un accident de trajet dans les situations suivantes :

            • Trajet entre votre domicile et votre lieu de télétravail (si votre lieu de télétravail est différent de votre domicile), y compris lors de détours du trajet pour les nécessités de la vie courante (dépose et reprise des enfants, etc.)

            • Trajet entre votre lieu de télétravail et le service, en cas de retour exceptionnel temporaire dans votre service un jour de télétravail

            • Trajet entre votre lieu de télétravail et votre lieu de restauration habituel, au cours de la journée de travail

            Prise en charge de vos frais

            Vous avez droit à une indemnité contribuant au remboursement des frais engagés en raison du télétravail.

            Cette indemnité prend la forme d’une allocation forfaitaire appelée forfait télétravail .

            Le forfait télétravail peut vous être versé si vous télétravaillez dans un télécentre à condition que ce local n’offre pas un service de restauration collective financé par votre administration employeur.

            Le montant du forfait télétravail est fixé à  2,88 € par journée de télétravail effectuée dans la limite de  253,44 € par an (soit 88 jours indemnisés).

            Par dérogation, en 2024, le montant du forfait télétravail est fixé à  2,88 € par journée de télétravail effectuée dans la limite de  282,24 € (soit 98 jours indemnisés).

            Le forfait télétravail est versé à la fin de chaque trimestre.

            Le forfait télétravail est versé sur la base du nombre de jours de télétravail que vous avez demandé et qui vous ont été autorisés.

            S’il y a lieu, il peut faire l’objet d’une régularisation en fonction des jours de télétravail réellement effectués au cours de l’année.

            Cette régularisation intervient à la fin du 1er trimestre de l’année suivante.

            Frais de repas

            Vos frais de repas les jours télétravaillés sont à votre charge.

            Toutefois, si vous télétravaillez en télécentre, votre administration employeur peut prévoir un conventionnement spécifique avec un restaurant administratif proche de votre télécentre.

            Si votre administration employeur attribue des titres-restaurant, vous bénéficiez, lorsque vous êtes en télétravail de ces titres-restaurant.

            Il peut être mis fin au télétravail, à tout moment, par écrit, à votre demande ou à l’initiative de votre administration employeur, en respectant un délai de prévenance de 2 mois.

            Quand c’est votre administration qui met fin au télétravail, le délai de prévenance peut être réduit en cas de nécessité de service motivée.

            L’interruption du télétravail à l’initiative de l’administration doit être motivée et précédée d’un entretien.

            Quand il est mis fin au télétravail pendant la période d’adaptation, le délai de prévenance est de 1 mois.

            Si vous demandez la fin du télétravail, cela ne vous empêche pas de refaire une nouvelle demande de télétravail ultérieurement.

            Le télétravail est une forme d’organisation du travail qui vous permet de travailler ailleurs que dans vos locaux de travail habituels grâce aux technologies de l’information et de la communication.

            Le télétravail est mis en place à votre demande.

            Toutefois, en cas de circonstances exceptionnelles, le télétravail peut aussi être mis en place à la demande de l’administration pour assurer la continuité du service public et la protection des agents.

            Attention

            Les astreintes (c’est-à-dire les périodes pendant lesquelles vous devez rester chez vous, à disposition de votre administration) et les interventions pendant une astreinte ne constituent pas du télétravail.

            Vous pouvez exercer une partie de votre activité en télétravail, que vous soyez fonctionnaire ou contractuel, si cette activité peut être réalisée à distance, aux moyens d’outils informatiques.

            Les conditions de mise en place du télétravail sont fixées par décision du chef d’établissement.

            Cette décision fixe les points suivants :

            • Activités pouvant être exercées en télétravail

            • Liste et localisation des locaux professionnels éventuellement mis à disposition par l’administration pour l’exercice des fonctions en télétravail, nombre de postes de travail qui y sont disponibles et équipements

            • Règles à respecter en matière de sécurité des systèmes d’information et de protection des données

            • Règles à respecter en matière de temps de travail, de sécurité et de protection de la santé

            • Conditions d’accès sur le lieu du télétravail aux instances chargées de veiller à la bonne application des règles en matière d’hygiène et de sécurité

            • Conditions de contrôle et de comptabilisation du temps de travail

            • Conditions de prise en charge, par l’administration, des coûts découlant directement de l’exercice du télétravail (matériels, logiciels, abonnements, communications, outils, maintenance de ces équipements)

            • Conditions de formation aux équipements et outils nécessaires au télétravail

            • Conditions d’établissement de l’attestation de conformité des installations aux spécifications techniques si vous télétravaillez chez vous ou dans un autre lieu privé

            Pour les personnels de direction gérés par le Centre national de gestion, la décision est prise par l’autorité suivante :

            • Chef d’établissement pour les directeurs adjoints et les directeurs des soins

            • Directeur général de l’ ARS  pour les chefs d’établissement de santé, les chefs d’ Éhpad  et les chefs d’établissement prenant en charge des mineurs ou adultes handicapés

            • Préfet du département pour les personnels des autres établissements

            Télétravail régulier ou ponctuel

            L’autorisation de télétravail peut être accordée pour un recours régulier ou ponctuel au télétravail.

            Elle peut prévoir l’attribution de jours de télétravail fixes au cours de la semaine ou du mois.

            Vous pouvez informer votre supérieur hiérarchique de votre nécessité de venir sur site un jour pour lequel vous bénéficiez d’une autorisation de télétravail et demander à déplacer ce jour de télétravail.

            En cas de nécessité ou de facilité pour l’organisation ou la réalisation de votre travail, vous pouvez décider d’effectuer vos activités sur votre lieu de travail.

            Votre administration peut demander à ce que vous en informiez votre supérieur hiérarchique.

            L’autorisation de télétravail peut aussi prévoir l’attribution d’un nombre de jours flottants de télétravail par semaine, par mois ou par an que vous pouvez demander à utiliser auprès de votre responsable hiérarchique.

            Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.

            Où peut-on télétravailler ?

            Vous pouvez télétravailler chez vous ou dans un autre lieu privé ou dans un autre local professionnel (tel qu’un télécentre).

            Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.

            Nombre de jours de télétravail autorisés

            Le nombre maximum de jours de télétravail est fixé à 3 jours par semaine pour un agent à temps plein.

            Le nombre de jours de travail dans le service ou les locaux habituels ne peut pas être inférieur à 2.

            Ces seuils peuvent être calculés sur une base mensuelle.

            Toutefois, si votre état de santé ou un handicap le justifient, vous pouvez demander à télétravailler plus de 3 jours par semaine, pendant 6  mois maximum renouvelables, après avis du médecin du travail.

            Vous pouvez aussi demander à télétravailler plus de 3 jours par semaine dans les cas suivants :

            • Pendant votre grossesse

            • Si vous remplissez les conditions pour bénéficier d’un congé de proche aidant

            • Temporairement en raison d’une situation exceptionnelle perturbant l’accès au service ou le travail sur site

            Matériel

            Votre administration employeur prend en charge les coûts découlant directement de l’exercice de vos fonctions en télétravail : coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils.

            Votre administration employeur assure aussi la maintenance des matériels.

            Les conditions de cette prise en charge sont définies par arrêté ministériel.

            L’administration n’est pas obligée de prendre en charge le coût de la location d’un espace destiné au télétravail (en cas de télétravail en télécentre).

            Si vous êtes handicapé, l’administration peut effectuer, sur votre lieu de télétravail, les aménagements de poste nécessaires.

            Toutefois, ces aménagements ne doivent pas engendrer des dépenses disproportionnées par rapport aux aides financières dont l’administration peut bénéficier.

            Si vous demandez l’utilisation des jours flottants de télétravail ou si vous demandez à télétravailler temporairement, l’administration peut vous autoriser à utiliser votre équipement informatique personnel.

            Demande

            Vous devez formuler votre demande de télétravail par écrit.

            Vous devez préciser quelles sont les conditions de télétravail souhaitées : recours régulier ou ponctuel, lieu(x) de télétravail, nombre de jours souhaités.

            Si vous souhaitez télétravailler chez vous ou dans un autre lieu privé, vous devez fournir une attestation de conformité des installations aux spécifications techniques.

            Si vous changez de fonctions, vous devez présenter une nouvelle demande de télétravail.

            Examen par l’administration

            Votre établissement employeur examine la compatibilité de votre demande avec la nature de vos activités et l’intérêt du service.

            Pour les personnels de direction gérés par le Centre national de gestion, cet examen est effectué par l’autorité suivante :

            • Chef d’établissement pour les directeurs adjoints et les directeurs des soins

            • Directeur général de l’ ARS  pour les chefs d’établissement de santé, les chefs d’ Éhpad  et les chefs d’établissement prenant en charge des mineurs ou adultes handicapés

            • Préfet du département pour les personnels des autres établissements

            Votre établissement employeur vous fait connaître sa décision par écrit dans le mois suivant la date de réception de votre demande.

            Lorsque votre établissement organise une campagne de recensement des demandes, il répond dans le mois suivant la date limite de dépôt des demandes.

            Décision de l’administration

            L’autorisation d’exercer vos fonctions en télétravail peut prévoir une période d’adaptation de 3 mois maximum.

            L’autorisation comporte les informations suivantes :

            • Fonctions exercées en télétravail

            • Lieu(x) de télétravail

            • Conditions de mise en œuvre du télétravail et, s’il y a lieu, durée et plages horaires pendant lesquelles vous exercez vos activités en télétravail, êtes à la disposition de votre administration employeur et pouvez être joint, conformément à votre cycle de travail ou aux amplitudes horaires de travail habituelles

            • Date de début du télétravail

            L’autorisation écrite de télétravail est accompagnée d’un document d’information indiquant les conditions d’application du télétravail à votre situation professionnelle.

            Ce document précise notamment la nature et le fonctionnement des dispositifs de contrôle et de comptabilisation de votre temps de travail.

            Il précise également les équipements mis à votre disposition et leurs conditions d’installation et de restitution.

            Ce document précise leurs conditions d’utilisation, de renouvellement et de maintenance et quel est l’appui technique fourni par l’administration.

            L’autorisation écrite de télétravail est aussi accompagnée des documents suivants :

            • Copie des conditions de mise en place du télétravail fixées par arrêté ministériel

            • Document rappelant vos droits et obligations en matière de temps de travail et d’hygiène et de sécurité

              Si votre administration vous refuse le télétravail, son refus doit être motivé et être précédé d’un entretien.

              Vous pouvez saisir la  CAP , si vous êtes fonctionnaire, ou la  CCP , si vous êtes contractuel, en cas de refus à une 1re demande ou à une demande de renouvellement de télétravail.

                Temps de travail

                Votre durée et votre charge du travail restent identiques que vous travailliez sur site ou en télétravail.

                Les durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail, les temps de repos, les temps de pause et la comptabilisation du temps de travail sont identiques sur site et en télétravail.

                Votre supérieur hiérarchique fixe, en concertation avec vous, les plages horaires pendant lesquelles il peut vous contacter, en cohérence avec les horaires de travail en vigueur dans votre service.

                En cas d’horaires variables pendant la période télétravaillée, les plages horaires d’appel sont définies dans l’autorisation de télétravail.

                Lors de l’entretien d’évaluation annuel, votre supérieur hiérarchique doit avoir un échange avec vous sur les conditions de votre activité en télétravail et votre charge de travail.

                Accident de travail

                Vous bénéficiez des mêmes droits et obligations qu’un agent qui travaille dans les locaux de l’administration.

                Un accident qui survient pendant les heures de télétravail et dans le cadre des fonctions que vous exercez en télétravail est considéré comme un accident de travail.

                Un accident peut être considéré comme un accident de trajet dans les situations suivantes :

                • Trajet entre votre domicile et votre lieu de télétravail (si votre lieu de télétravail est différent de votre domicile), y compris lors de détours du trajet pour les nécessités de la vie courante (dépose et reprise des enfants, etc.)

                • Trajet entre votre lieu de télétravail et le service, en cas de retour exceptionnel temporaire dans votre service un jour de télétravail

                • Trajet entre votre lieu de télétravail et votre lieu de restauration habituel, au cours de la journée de travail

                Prise en charge de vos frais

                Vous avez droit à une indemnité contribuant au remboursement des frais engagés en raison du télétravail.

                Cette indemnité prend la forme d’une allocation forfaitaire appelée forfait télétravail .

                Le forfait télétravail peut vous être versé si vous télétravaillez dans un télécentre à condition que ce local n’offre pas un service de restauration collective financé par votre administration employeur.

                Le montant du forfait télétravail est fixé à  2,88 € par journée de télétravail effectuée dans la limite de  253,44 € par an (soit 88 jours indemnisés).

                Par dérogation, en 2024, le montant du forfait télétravail est fixé à  2,88 € par journée de télétravail effectuée dans la limite de  282,24 € (soit 98 jours indemnisés).

                Le forfait télétravail est versé à la fin de chaque trimestre.

                Le forfait télétravail est versé sur la base du nombre de jours de télétravail que vous avez demandé et qui vous ont été autorisés.

                S’il y a lieu, il peut faire l’objet d’une régularisation en fonction des jours de télétravail réellement effectués au cours de l’année.

                Cette régularisation intervient à la fin du 1er trimestre de l’année suivante.

                Frais de repas

                Vos frais de repas les jours télétravaillés sont à votre charge.

                Toutefois, si vous télétravaillez en télécentre, votre administration employeur peut prévoir un conventionnement spécifique avec un restaurant administratif proche de votre télécentre.

                Si votre administration employeur attribue des titres-restaurant, vous bénéficiez, lorsque vous êtes en télétravail de ces titres-restaurant.

                Il peut être mis fin au télétravail, à tout moment, par écrit, à votre demande ou à l’initiative de votre administration employeur, en respectant un délai de prévenance de 2 mois.

                Quand c’est votre administration qui met fin au télétravail, le délai de prévenance peut être réduit en cas de nécessité de service motivée.

                L’interruption du télétravail à l’initiative de l’administration doit être motivée et précédée d’un entretien.

                Quand il est mis fin au télétravail pendant la période d’adaptation, le délai de prévenance est de 1 mois.

                Si vous demandez la fin du télétravail, cela ne vous empêche pas de refaire une nouvelle demande de télétravail ultérieurement.

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