Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

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Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Loyer sous-évalué d’un logement : hausse au renouvellement du bail

Lorsque le loyer d’un logement loué avec un bail d’habitation est sous-évalué par rapport aux prix du marché, le propriétaire peut l’augmenter au moment du renouvellement du bail, sous certaines conditions. Mais les règles pour le faire sont différentes, selon que la commune où est situé le logement est ou non en zone tendue . Nous vous présentons les informations à connaître.

Attention

Paris, Lille, Hellemmes et Lomme, Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux et les communes composant Plaine commune et Est Ensemble appliquent des règles spécifiques.

Un simulateur permet de savoir si votre commune est ou non dans une zone tendue :

Location immobilière : loyer

    Les conditions diffèrent selon la date de renouvellement du bail :

    Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

      En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

      À savoir

      En Guadeloupe, Martinique, Guyane, à La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

        En métropole, le propriétaire peut augmenter le loyer à la condition que le logement respecte un critère de performance énergétique. La consommation du logement en énergie primaire doit être inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

          Estimer la sous-évaluation

          La sous-évaluation du loyer est estimée par comparaison avec des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

          Ces logements doivent être situés dans le même groupe d’immeubles ou dans un autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique.

          Si la commune fait partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, le propriétaire doit identifier au moins 6 loyers.

          Si la commune est dans une autre zone géographique, le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers.

          Au moins 2/3 de ces références doivent correspondre à des locations pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de locataires depuis au moins 3 ans.

          Chaque référence doit indiquer les informations suivantes :

          • Nom de la rue

          • Indication partielle du numéro de l’immeuble (par dizaine),

          • Qualité et époque de construction de l’immeuble

          • Étage du logement et présence éventuelle d’un ascenseur

          • Surface habitable du logement et nombre de ses pièces habitables

          • Existence d’annexes éventuelles

          • État d’équipement, notamment présence d’eau courante, WC intérieur, salle d’eau, chauffage

          • Période de construction de l’immeuble

          • Indication que le locataire est dans les lieux depuis au moins 3 ans

          • Montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé.

          Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers .

            Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers  ou de  l’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap) .

              Calculer le nouveau loyer

              Le nouveau loyer proposé doit être calculé à partir des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

              Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :

              • 50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’a pas été fait)

              • Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux d’amélioration ou de mise aux normes réalisés depuis le dernier renouvellement du bail si le montant de ces travaux équivaut au minimum à celui de la dernière année de loyer.

              Exemple

              Si les travaux s’élèvent à 4 000 € TTC pour un loyer mensuel de 300 € (soit 3 600 € annuels), le loyer mensuel peut être majoré de 4 000 € X 15 %, soit 600 € / 12 = 50 € .

              S’agissant d’un logement vide, cette hausse étant supérieure à 10 % du loyer mensuel (300 X 10 % = 30 € ), son application sera étalée sur 6 ans.

              Le loyer sera réévalué de 1/6 par an, soit une hausse la 1re année de 8,33 € par mois ((600 X 1/ 6) / 12), la 2e année de 16,67 € par mois ((600 X 2 / 6) / 12), puis les années suivantes, de respectivement 25 € par mois, 33,33 € par mois, 41,67 € par mois, 50 € par mois.

              Proposer le nouveau loyer au locataire

              Pour réévaluer le loyer, le propriétaire doit en faire la proposition à son locataire en respectant certaines conditions de forme et de délai.

              Le propriétaire doit faire cette proposition au moins 6 mois avant la fin du bail.

              Il doit adresser sa demande au locataire de l’une des façons suivantes :

              • Lettre recommandée avec demande d’avis de réception

              • Acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

              • Remise en main propre contre récépissé ou émargement.

              Attention

              le délai court à partir du jour de la réception de la lettre recommandée par le locataire, de la signification de l’acte de commissaire de justice ou de la remise en main propre au locataire.

              La proposition de réévaluation doit contenir les informations suivantes :

              Attention

              lorsque le propriétaire propose le renouvellement du bail avec un loyer réévalué, il n’a pas le droit de donner son préavis au locataire pour l’échéance du bail en cours. Car cela reviendrait à forcer la main du locataire qui veut rester dans le logement.

              Le locataire peut accepter ou refuser la proposition du nouveau loyer.

              À savoir

              L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

              Pour accepter la proposition de hausse du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

              Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

              Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

              Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

              Exemple

              Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

              • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

              • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                Attention

                Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                    Pour refuser l’augmentation proposée, le locataire doit envoyer un courrier au propriétaire au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

                    Le locataire peut utiliser ce modèle de document :

                    En cas de refus, la hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                    Rappel

                    L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus. La hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                    En cas de désaccord, le locataire ou le propriétaire dispose de recours.

                    La démarche à faire comprend 2 étapes successives :

                    1. Saisir la commission de conciliation

                    Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant la fin du bail, le propriétaire (ou le locataire) doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour tenter de trouver un accord sur le montant du loyer. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir, si nécessaire, le juge.

                    Devant la CDC, le locataire peut contester l’augmentation proposée en se référant aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                    La CDC dispose de 2 mois pour rendre son avis.

                    En cas d’accord sur la hausse du loyer, un nouveau loyer s’applique au renouvellement du bail.

                    Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                    Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                    Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                    Exemple

                    Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                    • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                    • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                      Attention

                      Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                      La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                      Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                        2. Saisir le juge

                        Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC, le propriétaire ou le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant la fin du bail.

                        Le juge fixe le montant du nouveau loyer.

                        Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                        Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                        Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                        Exemple

                        Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                        • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                        • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                          Attention

                          Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                          La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                          Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                              Il n’est plus possible de saisir le juge.

                              Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC et jusqu’à la fin du bail, le bail est alors reconduit aux conditions antérieures de loyer (dernier loyer, éventuellement révisé selon l’évolution de l’ IRL , si la révision n’a pas eu lieu au cours des 12 derniers mois).

                                Les conditions diffèrent selon la date de renouvellement du bail :

                                Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                  En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                  En Guadeloupe, Martinique, Guyane, à La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

                                    Estimer le nouveau loyer

                                    Le nouveau loyer proposé doit être calculé à partir des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                    Ces logements doivent être situés soit dans le même groupe d’immeuble, soit dans un autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique.

                                    Dans les communes faisant partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, le propriétaire doit fournir au moins 6 loyers.

                                    Dans les autres zones géographiques, le propriétaire doit fournir au moins 3 loyers.

                                    Au moins 2/3 de ces références doivent correspondre à des locations pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de locataires depuis au moins 3 ans.

                                    Chaque référence doit mentionner les éléments suivants :

                                    • Nom de la rue

                                    • Indication partielle du numéro de l’immeuble (par dizaine)

                                    • Qualité et époque de construction de l’immeuble

                                    • Étage du logement et présence éventuelle d’un ascenseur

                                    • Surface habitable du logement et nombre de ses pièces habitables

                                    • Existence d’annexes éventuelles

                                    • État d’équipement du logement, notamment présence d’eau courante, de WC intérieur, de salle d’eau, de chauffage

                                    • Période de construction de l’immeuble

                                    • Indication de l’occupation des lieux depuis au moins 3 ans par le locataire

                                    • Montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé.

                                    Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers .

                                    Proposer le nouveau loyer au locataire

                                    Le propriétaire doit faire sa proposition au moins 6 mois avant la fin du bail.

                                    Il doit adresser sa proposition au locataire de l’une des façons suivantes :

                                    • Lettre recommandée avec demande d’avis de réception

                                    • Acte de commissaire de justice

                                    • Remise en main propre au locataire contre récépissé ou émargement.

                                    Le délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée, de la signification de l’acte de commissaire de justice ou de la remise en main propre.

                                    Le texte de la proposition doit contenir les informations suivantes :

                                    Attention

                                    Lorsque le propriétaire propose au locataire le renouvellement du bail avec un loyer réévalué, il n’a pas le droit de donner congé au locataire pour l’échéance du bail en cours. Car cela reviendrait à forcer la main du locataire voulant rester dans les murs.

                                    Le locataire peut accepter ou refuser la proposition du nouveau loyer.

                                    À savoir

                                    L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

                                    Pour accepter la proposition d’augmentation du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

                                    Dans ce cas, la réévaluation du loyer est acquise par accord entre les parties.

                                    Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                    Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                    Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                    Exemple

                                    Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                    • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                    • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                      Attention

                                      Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                      La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                      Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                          Le locataire peut refuser l’augmentation proposée. Pour cela, il doit envoyer un courrier à son propriétaire au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                          Le locataire peut utiliser ce modèle de courrier :

                                          En cas de refus, la hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                          Rappel

                                          L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus. La hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                          En cas de désaccord, le locataire ou le propriétaire dispose de recours.

                                          La démarche à faire comprend 2 étapes successives :

                                          1. Saisir la commission de conciliation

                                          Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant la fin du bail, le propriétaire (ou le locataire) doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour trouver un accord sur le prix.

                                          Pour saisir la CDC, vous pouvez utiliser ce modèle de document :

                                          Devant la CDC, le locataire peut contester la hausse proposée en se référant aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                          La CDC dispose de 2 mois pour rendre son avis.

                                          Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                          Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                          Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                          Exemple

                                          Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                          • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                          • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                            Attention

                                            Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                            La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                            Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                              2. Saisir le juge

                                              Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC, le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement doit être saisi. Il faut le faire avant l’échéance du bail.

                                              Le juge fixe le montant du nouveau loyer.

                                              Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                              Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                              Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                              Exemple

                                              Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                              • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                              • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                Attention

                                                Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                    Il n’est plus possible de saisir le juge.

                                                    Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC et jusqu’à l’échéance du bail, le bail est alors reconduit aux conditions antérieures de loyer (dont le montant est éventuellement révisé).

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