Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Télécharger

  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

    Télécharger

Contact


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Conditions d’emploi d’un contractuel dans la fonction publique

Vous êtes contractuel dans la fonction publique et vous vous interrogez sur votre contrat, votre rémunération, vos congés, etc. ?

Nous vous présentons les informations utiles selon votre fonction publique d’appartenance.

Carrière dans la fonction publique

    Toute offre d’emploi est publiée sur le site Choisir le service public.

    Elle précise que l’emploi concerné est ouvert aux contractuels.

    L’avis de vacance ou de création de l’emploi est accompagné d’une fiche de poste qui comporte notamment les informations suivantes :

    • Missions du poste

    • Qualifications requises pour exercer les fonctions

    • Compétences attendues

    • Conditions d’exercice et, s’il y a lieu, sujétions particulières liées au poste

    • Fondement juridique qui permet d’ouvrir l’emploi à un contractuel

    La fiche de poste indique également la liste des pièces nécessaires pour déposer sa candidature et la date limite de candidature.

    Le délai pour candidater ne peut pas être inférieur à 1 mois à partir de la date de publication de l’avis de vacance ou de création de l’emploi.

    L’administration accuse réception de chaque candidature.

    Les candidats présélectionnés sont convoqués à un ou plusieurs entretiens de recrutement.

    Le ou les entretiens de recrutement sont conduits par une ou plusieurs personnes appartenant à l’administration qui recrute.

    Une information portant sur les obligations déontologiques de l’agent public vous est remise.

    Vous êtes recruté par contrat écrit.

    Votre contrat comporte les informations suivantes :

    • Disposition législative et, s’il y a lieu, alinéa, en application duquel vous êtes recruté

    • Identité des parties

    • Votre adresse et celle de votre administration employeur

    • Date de début et durée du contrat

    • Poste occupé et catégorie hiérarchique dont il relève

    • Durée de la période d’essai et possibilité de la renouveler

    • Lieu(x) d’exercice des fonctions, ou, si vous n’avez pas de lieu fixe ou principal, indication selon laquelle les fonctions sont exercées sur plusieurs lieux et, lorsque les fonctions sont exercées à l’étranger, mention du ou des Etats où elles sont assurées

    • Montant de votre rémunération, éléments constitutifs, périodicité, conditions de versement

    • Vos droits et obligations

    • Conditions d’emploi (temps de travail, sujétions particulières …)

    • S’il y a lieu, droits et obligations spécifiques à l’emploi occupé

    Votre contrat comporte également une définition précise du motif de recrutement, lorsqu’il est conclu pour l’un des motifs suivants :

    • Remplacement momentané d’un agent absent

    • Vacance temporaire d’emploi

    • Accroissement temporaire ou saisonnier d’activités

    Si vous êtes recruté pour assurer la vacance temporaire d’un emploi, en attente du recrutement d’un fonctionnaire, le descriptif précis du poste est annexé à votre contrat.

    Les certificats de travail délivrés par de précédentes administrations d’État sont annexés à votre contrat.

    Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, votre contrat comporte obligatoirement les clauses supplémentaires suivantes :

    • Description du projet ou de l’opération

    • Définition des tâches à accomplir

    • Description précise de l’événement ou du résultat objectif qui déterminera la fin du contrat et conditions d’évaluation et de contrôle de ce résultat

    • Possibilité de rupture anticipée par votre collectivité employeur

    • Droit au versement d’une indemnité de rupture anticipée du contrat

    Votre administration employeur vous communique les informations et règles essentielles relatives à l’exercice de vos fonctions.

    Votre contrat peut prévoir une période d’essai.

    La durée de la période d’essai est fixée par l’administration dans les limités suivantes :

    • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 3 semaines pour un  CDD  inférieur à 6 mois

    • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 1 mois pour un CDD inférieur à 1 an

    • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 2 mois pour un CDD inférieur à 2 ans

    • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 3 mois pour un CDD égal ou supérieur à 2 ans

    • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 4 mois pour un  CDI 

    La période d’essai peut être renouvelée 1 fois pour une durée au maximum égale à sa durée initiale.

    La durée de la période d’essai et la possibilité de la renouveler doivent être indiquées dans le contrat.

    Aucun préavis ne s’impose lorsque l’une des 2 parties souhaite mettre fin au contrat au cours ou à la fin de la période d’essai.

    Aucune période d’essai ne peut être prévue si votre contrat est conclu ou renouvelé par la même administration pour exercer les mêmes fonctions ou occuper le même emploi qu’auparavant.

    Votre rémunération est fixée par l’administration.

    Elle prend notamment en compte les éléments suivants :

    • Les fonctions que vous occupez

    • La qualification requise pour les exercer

    • Votre qualification

    • Votre expérience

    Votre rémunération peut tenir compte de vos résultats professionnels et des résultats collectifs de votre service et évoluer au sein de votre administration.

    Votre rémunération se compose d’un traitement indiciaire, et éventuellement, d’une indemnité de résidence, d’un supplément familial de traitement et de primes et indemnités.

    Si vous êtes en  CDI , votre rémunération est réévaluée au moins tous les 3 ans, notamment au vu des résultats de vos entretiens professionnels ou de l’évolution de vos fonctions.

    Votre rémunération est également réévaluée au moins tous les 3 ans, si vous êtes employé en  CDD  auprès de la même administration employeur pour les motifs suivants :

    • Absence de corps de fonctionnaires de l’État pouvant assurer les fonctions correspondantes

    • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services

    • Occuper un emploi ne nécessitant pas une formation statutaire donnant lieu à titularisation dans un corps de fonctionnaires de l’État

    • Occuper un emploi à temps incomplet

    Vous devez avoir accompli la période de 3 ans de manière continue.

    Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, votre rémunération peut être réévaluée au cours du contrat, notamment au vu des résultats de votre entretien professionnel annuel.

    Congés annuels

    Vous avez droit à un congé annuel dans les mêmes conditions qu’un fonctionnaire.

    À la fin d’un CDD, vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés si vous n’avez pas pu prendre tout ou partie de vos congés annuels, en raison des nécessités de service.

    Il en est de même en cas de démission ou de licenciement, sauf en cas de licenciement pour faute disciplinaire.

    Le montant brut de l’indemnité compensatrice de congés est égal au 10e de la rémunération totale brute que vous avez perçue entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année en cours.

    Le montant est proportionnel au nombre de jours de congés annuels non pris.

    L’indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue si vous aviez bénéficié de vos congés.

    L’indemnité est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.

    Congé pour motif familial

    Si vous êtes employé depuis plus d’un an, vous avez droit, à votre demande, à un congé non rémunéré pour l’un des motifs suivants :

    • Élever un enfant de moins de 12 ans

    • Donner des soins à un enfant à charge, à votre époux(se) ou votre partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

    • Suivre votre époux(se) ou partenaire de  Pacs  contraint de déménager pour des raisons professionnelles

    Ce congé est accordé pour une durée 3 ans maximum.

    Il peut être renouvelé si les conditions requises pour l’obtenir sont toujours remplies.

    Il est accordé dans un délai maximal de 2 mois à partir de la réception de votre demande.

    Toutefois, en cas de congé pour donner des soins à un proche, le congé débute à la date de réception de votre demande. en cas d’urgence liée à l’état de santé de la personne accidentée, malade ou handicapée.

    Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réemploi par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

    En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes considéré comme renonçant à votre emploi.

    L’administration vous informe sans délai par écrit des conséquences de votre silence.

    En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin du congé.

    Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

    Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, vous pouvez être réemployé dès réception par l’administration de votre demande.

    Que vous demandiez votre réintégration anticipée ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

    Congé pour convenances personnelles

    Si vous êtes en  CDI , vous pouvez bénéficier d’un congé non rémunéré pour convenances personnelles si les nécessités de service le permettent.

    Au cours des 6 ans qui précèdent votre demande, vous ne devez pas avoir bénéficié d’un congé pour création d’entreprise ou d’un congé de formation professionnelle d’au moins 6 mois.

    Le congé pour convenances personnelles est accordé pour 5 ans maximum renouvelables, dans la limite de 10 ans pour l’ensemble des contrats conclus dans la fonction publique d’Etat.

    Vous devez adresser votre demande de congé à l’administration par lettre recommandée avec  AR  au moins 2 mois avant le début du congé.

    Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réemploi par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

    En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes considéré comme renonçant à votre emploi.

    L’administration vous informe sans délai par écrit des conséquences de votre silence.

    En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin du congé.

    Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

    Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, vous pouvez être réemployé dès réception par l’administration de votre demande.

    Que vous demandiez votre réintégration anticipée ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

    Attention

    Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, vous ne pouvez pas bénéficier du congé pour pour convenances personnelles.

    Congé pour création d’une entreprise

    Vous pouvez bénéficier d’un congé non rémunéré pour créer ou reprendre une entreprise si les nécessités de service le permettent.

    La durée de ce congé est d’un an renouvelable une fois.

    Vous devez adresser votre demande de congé à l’administration au moins 2 mois avant le début du congé par lettre recommandée avec  AR .

    Elle doit indiquer la date de début et la durée de congé souhaitées et la nature de l’activité de l’entreprise que vous prévoyez de créer ou de reprendre.

    Le congé peut être accordé pour la création ou la reprise d’une activité économique industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, à titre individuel, ou sous la forme d’une société.

    Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réemploi par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

    En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes considéré comme renonçant à votre emploi.

    L’administration vous informe sans délai par écrit des conséquences de votre silence.

    En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin du congé.

    Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

    Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, vous pouvez être réemployé dès réception par l’administration de votre demande.

    Que vous demandiez votre réintégration anticipée ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

    Attention

    Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, vous ne pouvez pas bénéficier du congé pour création d’entreprise.

    Congé de préparation à un concours

    Vous pouvez bénéficier, à votre demande, d’un congé non rémunéré si vous êtes admis à suivre un préparation à un concours d’accès à la fonction publique.

    Il peut aussi s’agir d’une formation pour l’accès à l’un des emplois suivants :

    • Emploi militaire

    • Emploi de fonctionnaire des assemblées parlementaires

    • Magistrat de l’ordre judiciaire

    • Emploi de la fonction publique internationale

    Ce congé peut aussi être accordé pour suivre une période de stage ou une période de scolarité préalable à une nomination dans l’un de ces emplois.

    Ce congé est accordé pour la durée du cycle préparatoire, du stage ou de la scolarité.

    Il est renouvelé automatiquement lorsque ces périodes sont prolongées.

    Si, à la fin du stage, vous êtes titularisé, il est mis fin automatiquement à votre contrat sans indemnité ni préavis.

    Si vous n’êtes pas titularisé ou reçu au concours, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

    Si vous êtes en CDD, ce réemploi s’applique pour la durée de votre contrat restant à courir.

    Attention

    Si vous êtes recruté sur un contrat de projet ou pour faire face à un accroissent temporaire ou saisonnier d’activité, vous ne pouvez pas bénéficier de ce congé.

    Autres congés

    Vous pouvez bénéficier, éventuellement sous conditions d’ancienneté et sous réserve des nécessités de service, des congés suivants :

    Si vous êtes en CDI, vous pouvez être mis à disposition avec votre accord.

      Si vous êtes en  CDI , vous pouvez demander un congé de mobilité si vous êtes recruté par un autre employeur public qui ne peut pas vous recruter immédiatement en CDI.

      Ce congé non rémunéré est accordé si les nécessités de service le permettent.

      Il est accordé pour 3 ans maximum renouvelables, dans la limite de 6 ans au total.

      Vous devez demander le renouvellement de son congé ou votre réemploi à votre administration d’origine par lettre recommandée avec  AR , au moins 2 mois avant la fin de votre congé.

      En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes considéré comme renonçant à votre emploi et n’avez droit à aucune indemnité.

      Si vous demandez votre réemploi, vous êtes est réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

      Lorsqu’au cours ou à la fin de la période maximale de 6 ans, il vous est proposé un CDI par votre administration d’accueil, vos devez démissionner de votre administration d’origine.

      Vous pouvez bénéficier d’un nouveau congé de mobilité à condition de reprendre vos fonctions pendant au moins 3 ans.

        Vous pouvez demander un congé de mobilité si vous êtes recruté sur un emploi de direction de l’État.

        Dans ce cas, le congé de mobilité ne peut pas être refusé.

        Le congé de mobilité peut vous être accordé que vous soyez en CDI ou en CDD.

        À la fin du congé ou si vous cessez vos fonctions pour des motifs autres que disciplinaires, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent ou sur un emploi équivalent.

        Si vous êtes en CDD, ce réemploi s’applique pour la durée de contrat restant à courir.

        À noter

        Si vous êtes recruté en CDD sur un contrat de projet, vous ne pouvez pas bénéficier d’un congé de mobilité pour occuper un emploi de direction de l’État.

            Si vous avez été recruté en raison de la nature de vos fonctions ou des besoins des services, le renouvellement de votre contrat n’est possible qu’en l’absence de candidature de fonctionnaire correspondant au profil recherché.

            Votre contrat ne peut être renouvelé que par décision écrite de l’administration.

            Si vous avez été recruté sur un contrat renouvelable, l’administration doit vous informer de sa décision de le renouveler ou non en respectant un délai de prévenance.

            Le délai de prévenance dépend de la durée du ou de vos contrats précédents :

            • 8 jours lorsque la durée du contrat précédent est inférieure à 6 mois

            • 1 mois lorsque la durée du contrat précédent est égale ou supérieure à 6 mois et inférieure à 2 ans

            • 2 mois lorsque la durée du contrat précédent est égale ou supérieure à 2 ans

            • 3 mois en cas de passage en  CDI 

            Pour calculer la durée du délai de prévenance, il est tenu compte de l’ensemble de vos contrats (pas seulement du dernier contrat).

            En cas d’interruption entre 2 contrats, les 2 contrats sont pris en compte si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois et si elle n’est pas due à votre démission.

            Le délai de prévenance se décompte de date à date à partir de la fin du contrat.

            Vous devez donner votre réponse dans les 8 jours calendaires.

            Si vous refusez le renouvellement de votre contrat, vous êtes considéré comme involontairement privé d’emploi et avez droit aux allocations chômage à condition que votre refus soit motivé par l’un des motifs suivants :

            • Motif légitime lié à des considérations d’ordre personnel

            • Ou modification substantielle de votre contrat non justifiée par l’administration

            Vous avez droit dans ce cas aux allocations chômage.

            En l’absence de décision de l’administration à la fin d’un  CDD , votre maintien en fonction donne naissance à un nouveau CDD.

            La durée de ce nouveau contrat est celle du contrat initial ou une durée convenue entre vous et votre administration.

            Attention

            Si vous êtes employé sur un contrat de projet, le délai de prévenance est différent.

            À la fin de votre contrat, l’administration vous délivre un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :

            • Date de votre recrutement et date de fin de contrat

            • Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées

            • S’il y a lieu, périodes de congés qui ne constituent pas des périodes de travail effectif.

            Lorsque la durée de votre contrat, renouvellement compris, n’a pas dépassé 1 an, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, d’une indemnité de fin de contrat appelée communément indemnité de précarité .

            Toute offre d’emploi est publiée sur le site Choisir le service public.

            Elle précise que l’emploi concerné est ouvert aux contractuels.

            L’avis de vacance ou de création de l’emploi est accompagné d’une fiche de poste qui comporte notamment les informations suivantes :

            • Missions du poste

            • Qualifications requises pour exercer les fonctions

            • Compétences attendues

            • Conditions d’exercice et, s’il y a lieu, sujétions particulières liées au poste

            • Fondement juridique qui permet d’ouvrir l’emploi à un contractuel

            La fiche de poste indique également la liste des pièces nécessaires pour déposer sa candidature et la date limite de candidature.

            Le délai pour candidater ne peut pas être inférieur à 1 mois à partir de la date de publication de l’avis de vacance ou de création de l’emploi.

            L’administration accuse réception de chaque candidature.

            Les candidats présélectionnés sont convoqués à un ou plusieurs entretiens de recrutement.

            Le ou les entretiens de recrutement sont conduits par une ou plusieurs personnes appartenant à l’administration qui recrute.

            Une information portant sur les obligations déontologiques de l’agent public vous est remise.

            Vous êtes recruté par contrat écrit.

            Votre contrat comporte les informations suivantes :

            • Disposition législative et, s’il y a lieu, alinéa, en application duquel vous êtes recruté

            • Identité des parties

            • Votre adresse et celle de votre administration employeur

            • Date de début et durée du contrat

            • Poste occupé et catégorie hiérarchique dont il relève

            • Lieu(x) de travail ou, si vous n’avez pas de lieu fixe ou principal, indication selon laquelle les fonctions sont exercées sur plusieurs lieux et, lorsque les fonctions sont exercées à l’étranger, mention du ou des Etats où elles sont assurées

            • Montant de votre rémunération, éléments constitutifs, périodicité, conditions de versement.

            • Conditions d’emploi (temps de travail, sujétions particulières …)

            • Vos droits et obligations

            Si votre collectivité a adopté un document récapitulant l’ensemble des instructions de service opposables aux agents contractuels, il est annexé à votre contrat.

            Votre contrat comporte également une définition précise du motif de recrutement, lorsqu’il est conclu pour l’un des motifs suivants :

            • Remplacement momentané d’un agent absent

            • Vacance temporaire d’emploi

            • Accroissement temporaire ou saisonnier d’activités

            Si vous êtes recruté pour assurer la vacance temporaire d’un emploi, en attente du recrutement d’un fonctionnaire, le descriptif précis du poste est annexé à votre contrat.

            Les certificats de travail délivrés par de précédentes collectivités et établissements publics territoriaux sont annexés à votre contrat.

            Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, votre contrat comporte obligatoirement les clauses supplémentaires suivantes :

            • Description et durée prévisible du projet

            • Définition des tâches à accomplir pour lesquelles le contrat est conclu

            • Description précise de l’événement ou du résultat objectif qui déterminera la fin du contrat et conditions d’évaluation et de contrôle de ce résultat

            • Possibilité de rupture anticipée par votre collectivité employeur

            • Droit au versement d’une indemnité de rupture anticipée du contrat

            Votre administration employeur vous communique les informations et règles essentielles relatives à l’exercice de vos fonctions.

            Votre contrat peut prévoir une période d’essai.

            La durée de la période d’essai est fixée par l’administration dans les limités suivantes :

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 3 semaines pour un  CDD  inférieur à 6 mois

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 1 mois pour un CDD inférieur à 1 an

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 2 mois pour un CDD inférieur à 2 ans

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 3 mois pour un CDD égal ou supérieur à 2 ans

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 3 mois pour un  CDI 

            La période d’essai peut être renouvelée 1 fois pour une durée au plus égale à sa durée initiale.

            La durée de la période d’essai et la possibilité de la renouveler doivent être précisées dans le contrat.

            Aucun préavis ne s’impose lorsque l’une des 2 parties souhaite mettre fin au contrat au cours ou à la fin de la période d’essai.

            Aucune période d’essai ne peut être prévue si votre contrat est conclu ou renouvelé par la même collectivité pour exercer les mêmes fonctions ou occuper le même emploi qu’auparavant.

            À noter

            Si vous êtes recruté sur un emploi fonctionnel de direction, la période d’essai peut être de 6 mois.

            Votre rémunération est fixée par l’administration.

            Elle prend notamment en compte les éléments suivants :

            • Les fonctions que vous occupez

            • La qualification requise pour les exercer

            • Votre qualification

            • Votre expérience

            Votre rémunération peut tenir compte de vos résultats professionnels et des résultats collectifs de votre service.

            Elle se compose d’un traitement indiciaire et éventuellement d’une indemnité de résidence, d’un supplément familial de traitement et de primes et indemnités.

            Si vous êtes en  CDI , votre rémunération est réévaluée au moins tous les 3 ans, notamment au vu des résultats de vos entretiens professionnels annuels ou de l’évolution de vos fonctions.

            Votre rémunération est également réévaluée au moins tous les 3 ans, si vous êtes employé en  CDD  auprès de la même collectivité pour les motifs suivants :

            • Absence de cadre d’emplois de fonctionnaires pouvant assurer les fonctions correspondantes

            • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services

            • Occuper un emploi d’une commune de moins de 1 000 habitants ou d’un groupement de communes de moins de 15 000 habitants

            • Occuper un emploi d’une commune nouvelle issue de la fusion de communes de moins de 1 000 habitants, pendant les 3 ans suivant la création de la commune nouvelle ou jusqu’au 1er renouvellement du conseil municipal

            • Occuper un emploi à temps non complet comportant une durée de travail inférieure à 17 heures 30

            • Occuper un emploi d’une commune de moins de 2 000 habitants ou d’un groupement de commune de moins de 10 000 habitants dont la création ou la suppression dépend de la décision d’une autorité qui s’impose à la collectivité

            Vous devez avoir accompli la période de 3 ans de manière continue.

            Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, votre rémunération peut être réévaluée au cours du contrat, notamment au vu des résultats de l’entretien professionnel annuel.

            Congés annuels

            Vous avez droit à un congé annuel dans les mêmes conditions que les fonctionnaires.

            À la fin d’un CDD, si vous n’avez pas pu prendre tout ou partie de vos congés annuels, en raison des nécessités de service, vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés.

            Il en est de même en cas de licenciement, sauf en cas de licenciement pour faute disciplinaire.

            Le montant brut de l’indemnité compensatrice de congés est égal au 10e de la rémunération totale brute que vous avez perçue au cours de votre période d’emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année en cours.

            Le montant est proportionnel au nombre de jours de congés annuels non pris.

            L’indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue si vous aviez bénéficié de vos congés.

            L’indemnité est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.

            Congé pour motif familial

            Si vous êtes employé depuis plus d’un an, vous avez droit, à votre demande, à un congé non rémunéré pour l’un des motifs suivants :

            • Élever un enfant de moins de 12 ans

            • Donner des soins à un enfant à charge, à votre époux(se) ou partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

            • Suivre votre époux(se) ou partenaire de  Pacs  contraint de déménager pour des raisons professionnelles

            Ce congé est accordé pour une durée 3 ans maximum.

            Il peut être renouvelé si les conditions requises pour l’obtenir sont toujours remplies.

            Il est accordé dans un délai maximal de 2 mois à partir de la réception de votre demande.

            Toutefois, en cas de congé pour donner des soins à un proche, le congé débute à la date de réception de votre demande. en cas d’urgence liée à l’état de santé de la personne accidentée, malade ou handicapée.

            Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réintégration par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi.

            L’administration vous informe sans délai par lettre recommandée avec  AR  des conséquences de votre silence.

            En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin de votre congé.

            Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

            Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, la réintégration peut intervenir dès réception par l’administration de votre demande.

            Que vous demandiez votre réintégration anticipée ou à la date prévue, vos êtes réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

            Congé pour convenances personnelles

            Si vous êtes en  CDI , vous pouvez bénéficier d’un congé non rémunéré pour convenances personnelles si les nécessités de service le permettent.

            Vous ne devez pas avoir bénéficié, dans les 6 ans qui précèdent votre demande, d’un congé pour création d’entreprise ou d’un congé de formation professionnelle d’au moins 6 mois.

            Le congé pour convenances personnelles est accordé pour 5 ans maximum renouvelables, dans la limite de 10 ans pour l’ensemble de vos contrats conclus dans la fonction publique.

            La demande initiale de congé doit être adressée à l’administration par lettre recommandée avec  AR  au moins 2 mois avant le début du congé.

            Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réemploi par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi.

            L’administration vous informe sans délai par lettre recommandée avec  AR  des conséquences de votre silence.

            En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin de votre congé.

            Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

            Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, le réemploi peut intervenir dès réception par l’administration de votre demande.

            Que vous demandiez votre réemploi anticipé ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

            Congé pour création d’une entreprise

            Vous pouvez bénéficier d’un congé non rémunéré pour créer ou reprendre une entreprise.

            Ce congé est accordé sous réserve des nécessités de service et de la compatibilité de l’activité envisagée de l’entreprise avec les fonctions exercées au cours des 3 années précédentes.

            La durée de ce congé est d’un an renouvelable une fois.

            La demande de congé doit être adressée à l’administration au moins 2 mois avant le début du congé par lettre recommandée avec  AR .

            Elle doit indiquer la date de début et la durée de congé souhaitées et la nature de l’activité de l’entreprise que vos prévoyez de créer ou de reprendre.

            Le congé peut être accordé pour la création ou la reprise d’une activité économique industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, à titre individuel, ou sous la forme d’une société.

            Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réemploi par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi.

            L’administration vous informe sans délai par lettre recommandée avec  AR  des conséquences de votre silence.

            En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin de votre congé.

            Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

            Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus du ménage, le réemploi peut intervenir dès réception par l’administration de votre demande.

            Que vous demandiez votre réemploi anticipé ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

            Congé de préparation à un concours

            Si vous êtes recruté sur un emploi permanent, vous bénéficiez, à votre demande, d’un congé non rémunéré si vous êtes admis à suivre un cycle préparatoire à un concours d’accès à la fonction publique.

            Il peut aussi s’agir d’une formation pour l’accès à un emploi militaire, à un emploi de fonctionnaire des assemblées parlementaires ou de magistrat de l’ordre judiciaire.

            Il peut aussi s’agir d’une formation d’accès à un emploi de la fonction publique internationale.

            Ce congé peut aussi être accordé pour suivre une période de stage ou une période de scolarité préalable à une nomination dans l’un de ces emplois.

            Ce congé est accordé pour la durée du cycle préparatoire, du stage ou de la scolarité.

            Il est renouvelé automatiquement lorsque ces périodes sont prolongées.

            Si, à la fin du stage, vous êtes titularisé, il est mis fin automatiquement à votre contrat sans indemnité ni préavis.

            Si vous n’êtes pas titularisé, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

            Il en est de même si vous n’êtes pas admis au concours, à la fin du cycle préparatoire.

            Si vous êtes en CDD, ce réemploi s’applique pour la durée de contrat restant à courir.

            Autres congés

            Vous pouvez bénéficier, éventuellement sous conditions d’ancienneté et sous réserve des nécessités de service, des congés suivants :

            Mise à disposition

            Si vous êtes en  CDI , vous pouvez être mis à disposition avec votre accord.

            Congé de mobilité

            Si vous êtes en  CDI , vous pouvez demander un congé de mobilité si vous êtes recruté par un autre employeur public qui ne peut pas vous recruter initialement en CDI.

            Ce congé non rémunéré est accordé, si les nécessités de service le permettent, pour 3 ans maximum renouvelables, dans la limite de 6 ans au total.

            Vous devez demander à votre administration d’origine le renouvellement de votre congé ou votre réemploi, par lettre recommandée avec  AR , au moins 2 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi et n’avez droit à aucune indemnité.

            Si vous demandez votre réemploi, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent ou sur un emploi similaire assorti d’une rémunération équivalente.

            Lorsqu’au cours ou au terme de la période maximale de 6 ans, il vous est proposé un CDI par votre administration d’accueil que vous acceptez, vous devez démissionner de votre collectivité d’origine.

            Vous pouvez bénéficier d’un nouveau congé de mobilité à condition d’avoir repris vos fonctions pendant au moins 3 ans.

            Lorsque votre recrutement est motivé par la nature de vos fonctions ou les besoins des services, le renouvellement de votre contrat n’est possible qu’en l’absence de candidature pertinente de fonctionnaire.

            Votre contrat ne peut être renouvelé que par décision écrite de l’administration.

            Si vous avez été recruté sur un contrat renouvelable, l’administration doit vous informer de sa décision de le renouveler ou non en respectant un délai de prévenance.

            Le délai de prévenance dépend de la durée du ou des contrats précédents :

            • 8 jours lorsque la durée du contrat précédent est inférieure à 6 mois

            • 1 mois lorsque la durée du contrat précédent est égale ou supérieure à 6 mois et inférieure à 2 ans

            • 2 mois lorsque la durée du contrat précédent est égale ou supérieure à 2 ans

            • 3 mois en cas de passage en CDI

            Ces durées sont doublées, dans la limite de 4 mois si vous êtes handicapé et si vous en avez préalablement informé votre administration.

            Pour calculer la durée du délai de prévenance, il est tenu compte de l’ensemble de vos contrats (pas seulement de votre dernier contrat).

            Et en cas d’interruption entre 2 contrats, les 2 contrats sont pris en compte si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois et si elle n’est pas due à votre démission.

            Le délai de prévenance se décompte de date à date à partir de la fin de votre contrat.

            La notification de la décision doit être précédée d’un entretien quand votre contrat est susceptible d’être renouvelé en CDI.

            Elle doit aussi être précédée d’un entretien quand la durée de votre contrat ou de vos contrats successifs est supérieure ou égale à 3 ans.

            Vous devez donner votre réponse dans les 8 jours calendaires.

            Si vous refusez le renouvellement de votre contrat, vous êtes considéré comme involontairement privé d’emploi et avez droit aux allocations chômage à condition que votre refus soit motivé par l’un des motifs suivants :

            • Motif légitime lié à des considérations d’ordre personnel

            • Ou modification substantielle de votre contrat non justifiée par l’administration

            L’absence de décision de l’administration à la fin d’un  CDD  et votre maintien en fonction donne naissance à un nouveau CDD.

            La durée de ce nouveau contrat est celle de votre contrat initial ou une durée convenue entre vous et votre administration.

            À la fin de votre contrat, l’administration vous délivre un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :

            • Date de votre recrutement et date de fin de contrat

            • Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées

            • S’il y a lieu, périodes de congés qui ne constituent pas des périodes de travail effectif.

            Lorsque la durée de votre contrat, renouvellement compris, n’a pas dépassé 1 an, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, d’une indemnité de fin de contrat appelée communément indemnité de précarité .

            Un contrat de projet d’une durée inférieure à 6 ans peut être renouvelé dans la limite de 6 ans maximum si le projet n’est pas achevé à la fin de la durée initiale du contrat.

            L’administration vous informe de son intention de renouveler votre contrat par lettre recommandée avec  AR  ou remise en main propre contre signature dans le délai suivant :

            • Au moins 2 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée inférieure ou égale à 3 ans

            • Au moins 3 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée supérieure à 3 ans

            Vous avez 8 jours pour faire connaître votre réponse.

            En l’absence de réponse dans ce délai, vous êtes considéré comme renonçant à votre emploi.

            À la fin du projet, vous êtes informé de la fin de votre contrat par lettre recommandée avec  AR  ou remise en main propre contre signature dans le délai suivant :

            • Au moins 2 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée inférieure ou égale à 3 ans

            • Au moins 3 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée supérieure à 3 ans

            Le contrat de projet peut être rompu de manière anticipée par l’employeur, après au moins 1 an à partir de la date de début du contrat si le projet ne peut pas se réaliser.

            Il peut aussi être rompu de manière anticipée si le résultat du projet est atteint avant la fin du contrat.

            Vous êtes alors informé de la fin anticipée de votre contrat dans le délai suivant :

            • Au moins 2 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée inférieure ou égale à 3 ans

            • Au moins 3 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée supérieure à 3 ans

            Et vous avez droit à une indemnité d’un montant égal à 10 %  de votre rémunération totale perçue à la date de fin anticipée de votre contrat.

            Toute offre d’emploi est publiée sur le site Choisir le service public.

            Elle précise que l’emploi concerné est ouvert aux contractuels.

            L’avis de vacance ou de création de l’emploi est accompagné d’une fiche de poste qui comporte notamment les informations suivantes :

            • Missions du poste

            • Qualifications requises pour exercer les fonctions

            • Compétences attendues

            • Conditions d’exercice et, s’il y a lieu, sujétions particulières liées au poste

            • Fondement juridique qui permet d’ouvrir l’emploi à un contractuel

            La fiche de poste indique également la liste des pièces nécessaires pour déposer sa candidature et la date limite de candidature.

            Le délai pour candidater ne peut pas être inférieur à 1 mois à partir de la date de publication de l’avis de vacance ou de création de l’emploi.

            L’administration accuse réception de chaque candidature.

            Les candidats présélectionnés sont convoqués à un ou plusieurs entretiens de recrutement.

            Le ou les entretiens de recrutement sont conduits par une ou plusieurs personnes appartenant à l’administration qui recrute.

            Une information portant sur les obligations déontologiques de l’agent public vous est remise.

            Vous êtes recruté par contrat écrit.

            Votre contrat comporte les informations suivantes :

            • Disposition législative en application de laquelle vous êtes recruté

            • Identité des parties

            • Votre adresse et celle de votre administration employeur

            • Date de début et durée du contrat

            • Poste occupé et catégorie hiérarchique dont il relève

            • Lieu(x) de travail ou, si vous n’avez pas de lieu fixe ou principal, indication selon laquelle les fonctions sont exercées sur plusieurs lieux et, lorsque les fonctions sont exercées à l’étranger, mention du ou des Etats où elles sont assurées

            • Montant de votre rémunération, éléments constitutifs, périodicité, conditions de versement.

            • Conditions d’emploi (temps de travail, sujétions particulières …)

            • Vos droits et obligations

            Votre contrat comporte également une définition précise du motif de recrutement, lorsqu’il est conclu pour l’un des motifs suivants :

            • Remplacement momentané d’un agent absent

            • Vacance temporaire d’emploi

            • Accroissement temporaire ou saisonnier d’activités

            Si vous êtes recruté pour assurer la vacance temporaire d’un emploi, en attente du recrutement d’un fonctionnaire, le descriptif précis du poste est annexé à votre contrat.

            Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, le contrat comporte obligatoirement les clauses supplémentaires suivantes :

            • Description du projet et durée prévisible du projet

            • Définition des tâches à accomplir pour lesquelles le contrat est conclu

            • Description précise de l’événement ou du résultat objectif qui déterminera la fin du contrat et conditions d’évaluation et de contrôle de ce résultat

            • Possibilité de rupture anticipée par l’employeur

            • Droit au versement d’une indemnité de rupture anticipée du contrat

            Votre administration employeur vous communique les informations et règles essentielles relatives à l’exercice de vos fonctions.

            Votre contrat peut prévoir une période d’essai.

            La durée de la période d’essai est fixée par l’administration dans les limités suivantes :

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 3 semaines pour un  CDD  inférieur à 6 mois

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 1 mois pour un CDD inférieur à 1 an

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 2 mois pour un CDD inférieur à 2 ans

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 3 mois pour un CDD égal ou supérieur à 2 ans

            • Jusqu’à 1 jour ouvré par semaine de durée de contrat dans la limite de 4 mois pour un  CDI 

            Elle peut être renouvelée une fois pour une durée au maximum égale à sa durée initiale.

            La durée de la période d’essai et la possibilité de la renouveler doivent être précisées dans le contrat.

            Aucun préavis ne s’impose lorsque l’une des 2 parties souhaite mettre fin au contrat au cours ou à l’expiration de la période d’essai.

            Aucune période d’essai ne peut être prévue si votre contrat est conclu ou renouvelé par le même établissement pour exercer les mêmes fonctions ou occuper le même emploi qu’auparavant.

            Votre rémunération est fixée par l’administration.

            Elle prend notamment en compte les éléments suivants :

            • Les fonctions que vous occupez

            • La qualification requise pour les exercer

            • Votre qualification

            • Votre expérience

            Elle peut tenir compte de vos résultats professionnels et des résultats collectifs de votre service.

            Elle se compose d’un traitement indiciaire et éventuellement d’une indemnité de résidence, d’un supplément familial de traitement et de primes et indemnités.

            Si vous êtes en  CDI , votre rémunération est réévaluée au moins tous les 3 ans, notamment au vu des résultats de vos entretiens professionnels annuels ou de l’évolution de vos fonctions.

            Si vous êtes en  CDD , elle est réévaluée de la même manière, à condition que la période de 3 ans ait été effectuée sans interruption et auprès du même établissement employeur.

            Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, votre rémunération peut être réévaluée au cours du contrat, notamment au vu des résultats de l’entretien professionnel annuel.

            Congés annuels

            Vous avez droit à un congé annuel dans les mêmes conditions que les fonctionnaires.

            À la fin d’un CDD, si vous n’avez pas pu prendre tout ou partie de vos congés annuels, en raison des nécessités de service, vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés.

            Il en est de même en cas de licenciement, sauf en cas de licenciement pour faute disciplinaire.

            Le montant brut de l’indemnité compensatrice de congés est égal au 10me de la rémunération totale brute que vous avez perçue au cours de votre période d’emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année en cours.

            Le montant est proportionnel au nombre de jours de congés annuels non pris.

            L’indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue si vous aviez bénéficié de vos congés.

            L’indemnité est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.

            Congé pour motif familial

            Si vous êtes employé depuis plus d’un an, vous avez droit, à votre demande, à un congé non rémunéré pour l’un des motifs suivants :

            • Élever un enfant de moins de 12 ans

            • Donner des soins à un enfant à charge, à votre époux(se), votre partenaire de  Pacs  ou à votre concubin, à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne

            • Suivre votre époux(se), votre partenaire de  Pacs  ou votre concubin contraint de déménager pour des raisons professionnelles

            Ce congé est accordé pour une durée 3 ans maximum.

            Il peut être renouvelé si les conditions requises pour l’obtenir sont toujours remplies.

            Il est accordé dans un délai maximal de 2 mois à partir de la réception de votre demande.

            Toutefois, en cas de congé pour donner des soins à un proche, le congé débute à la date de réception de votre demande. en cas d’urgence liée à l’état de santé de la personne accidentée, malade ou handicapée.

            Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réintégration par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi.

            L’administration vous informe alors sans délai par écrit des conséquences de votre silence.

            En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin de votre congé.

            Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

            Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, la réintégration peut intervenir dès réception par l’administration de votre demande.

            Que vous demandiez votre réintégration anticipée ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent.

            Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d’une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d’une rémunération équivalente.

            Congé pour convenances personnelles

            Si vous êtes en  CDI , vous pouvez bénéficier d’un congé non rémunéré pour convenances personnelles si les nécessités de service le permettent.

            Vous ne devez pas avoir bénéficié, dans les 6 ans qui précèdent votre demande, d’un congé pour création d’entreprise ou d’un congé de formation professionnelle d’au moins 6 mois.

            Le congé pour convenances personnelles est accordé pour 3 ans maximum renouvelables, dans la limite de 10 ans pour l’ensemble de vos contrats conclus dans la fonction publique.

            La demande initiale de congé doit être adressée à l’administration par lettre recommandée avec  AR  au moins 2 mois avant le début du congé.

            Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réemploi par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi.

            L’administration vous informe alors sans délai par écrit des conséquences de votre silence.

            En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin de votre congé.

            Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

            Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, votre réemploi peut intervenir dès réception par l’administration de votre demande.

            Que vous demandiez votre réemploi anticipé ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent.

            Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d’une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d’une rémunération équivalente.

            Congé pour création d’une entreprise

            Vous pouvez bénéficier d’un congé non rémunéré pour créer ou reprendre une entreprise si les nécessités de service le permettent.

            La durée de ce congé est d’un an renouvelable une fois.

            La demande de congé doit être adressée à l’administration au moins 2 mois avant le début du congé par lettre recommandée avec  AR  ou remise en main propre contre signature.

            Elle doit indiquer la date de début et la durée de congé souhaitées et la nature de l’activité de l’entreprise que vous prévoyez de créer ou de reprendre.

            Le congé peut être accordé pour la création ou la reprise d’une activité économique industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, à titre individuel, ou sous la forme d’une société.

            Vous devez demander le renouvellement de votre congé ou votre réemploi par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi.

            L’administration vous informe alors sans délai par écrit des conséquences de votre silence.

            En l’absence de réponse de votre part dans les 15 jours, il est mis fin à votre contrat, automatiquement et sans indemnité, à la fin de votre congé.

            Vous pouvez demander la fin anticipée de votre congé par lettre recommandée avec  AR , au moins 3 mois à l’avance.

            Toutefois, en cas de motif grave, notamment en cas de diminution des revenus de votre ménage, le réemploi peut intervenir dès réception par l’administration de votre demande.

            Que vous demandiez votre réemploi anticipé ou à la date prévue, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent.

            Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d’une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d’une rémunération équivalente.

            À noter

            Si vous êtes recruté sur un contrat de projet, vous ne pouvez pas bénéficier du congé pour création d’entreprise.

            Congé de préparation à un concours

            Si vous êtes recruté sur un emploi permanent, vous bénéficiez, à votre demande, d’un congé non rémunéré si vous êtes admis à suivre un cycle préparatoire à un concours d’accès à la fonction publique.

            Il peut aussi s’agir d’une formation pour l’accès à un emploi militaire, à un emploi de fonctionnaire des assemblées parlementaires ou de magistrat de l’ordre judiciaire.

            Il peut aussi s’agir d’une formation d’accès à un emploi de la fonction publique internationale.

            Ce congé peut aussi être accordé pour suivre une période de stage ou une période de scolarité préalable à une nomination dans l’un de ces emplois.

            Ce congé est accordé pour la durée du cycle préparatoire, du stage ou de la scolarité.

            Il est renouvelé automatiquement lorsque ces périodes sont prolongées.

            Si, à la fin du stage, vous êtes titularisé, il est mis fin automatiquement à votre contrat sans indemnité ni préavis.

            Si vous n’êtes pas titularisé, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent.

            Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d’une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d’une rémunération équivalente.

            Il en est de même si vous n’êtes pas admis au concours, à la fin du cycle préparatoire.

            Si vous êtes en CDD, ce réemploi s’applique pour la durée de contrat restant à courir.

            À noter

            Si vous êtes recruté en CDD sur un contrat de projet, vous ne pouvez pas bénéficier d’un congé de préparation à un concours.

            Autres congés

            Vous pouvez bénéficier, éventuellement sous conditions d’ancienneté et sous réserve des nécessités de service, des congés suivants :

            Mise à disposition

            Si vous êtes en CDI, vous pouvez être mis à disposition avec votre accord.

            Congé de mobilité

            Si vous êtes en  CDI , vous pouvez demander un congé de mobilité si vous êtes recruté par un autre employeur public qui ne peut pas vous recruter initialement en CDI.

            Ce congé non rémunéré est accordé, si les nécessités de service le permettent, pour 3 ans maximum renouvelables, dans la limite de 6 ans au total.

            Vous devez demander à son administration d’origine le renouvellement de votre congé ou votre réemploi, par lettre recommandée avec  AR , au moins 2 mois avant la fin de votre congé.

            En l’absence de demande dans ce délai, vous êtes supposé renoncer à votre emploi et n’avez droit à aucune indemnité.

            Si vous demandez votre réemploi, vous êtes réaffecté sur votre emploi précédent.

            Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d’une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d’une rémunération équivalente.

            Lorsqu’au cours ou au terme de la période maximale de 6 ans, il vous est proposé un CDI par votre administration d’accueil que vous acceptez, vous devez démissionner de votre établissement d’origine.

            Vous pouvez bénéficier d’un nouveau congé de mobilité à condition d’avoir repris vos fonctions pendant au moins 3 ans.

            Si votre recrutement est motivé par la nature de vos fonctions ou les besoins des services, le renouvellement de votre contrat n’est possible qu’en l’absence de candidature pertinente de fonctionnaire.

            Votre contrat ne peut être renouvelé que par décision écrite de l’administration.

            Si vous avez été recruté sur un contrat renouvelable, l’administration doit vous informer de sa décision de le renouveler ou non en respectant un délai de prévenance.

            Le délai de prévenance dépend de la durée du ou des contrats précédents :

            • 8 jours lorsque la durée du contrat précédent est inférieure à 6 mois

            • 1 mois lorsque la durée du contrat précédent est égale ou supérieure à 6 mois et inférieure à 2 ans

            • 2 mois lorsque la durée du contrat précédent est égale ou supérieure à 2 ans

            • 3 mois en cas de passage en CDI.

            Pour calculer la durée du délai de prévenance, il est tenu compte de l’ensemble de vos contrats (pas seulement du dernier contrat).

            Et en cas d’interruption entre 2 contrats, les 2 contrats sont pris en compte si l’interruption n’a pas dépassé 4 mois et si elle n’est pas due à votre démission.

            Le délai de prévenance se décompte de date à date à partir de la fin de votre contrat.

            La notification de la décision doit être précédée d’un entretien quand votre contrat est susceptible d’être renouvelé en CDI.

            Elle doit aussi être précédée d’un entretien quand la durée de votre contrat ou des contrats successifs est supérieure ou égale à 3 ans.

            Vous devez donner votre réponse dans les 8 jours calendaires.

            Si vous refusez le renouvellement de votre contrat, vous êtes considéré comme involontairement privé d’emploi et avez droit aux allocations chômage à condition que votre refus soit motivé par l’un des motifs suivants :

            • Motif légitime lié à des considérations d’ordre personnel

            • Ou modification substantielle de votre contrat non justifiée par l’administration

            L’absence de décision de l’administration à la fin d’un  CDD  et votre maintien en fonction donne naissance à un nouveau CDD.

            La durée de ce nouveau contrat est celle de votre contrat initial ou une durée convenue entre vous et votre administration.

            À la fin de votre contrat, l’administration vous délivre un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :

            • Date de votre recrutement et date de fin de contrat

            • Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées

            • S’il y a lieu, périodes de congés qui ne constituent pas des périodes de travail effectif.

            Lorsque la durée de votre contrat, renouvellement compris, n’a pas dépassé 1 an, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, d’une indemnité de fin de contrat appelée communément indemnité de précarité .

            Un contrat de projet d’une durée inférieure à 6 ans peut être renouvelé dans la limite de 6 ans maximum si le projet n’est pas achevé à la fin de la durée initiale du contrat.

            L’administration vous informe de son intention de renouveler votre contrat par lettre recommandée avec  AR  ou remise en main propre contre signature dans le délai suivant :

            • Au moins 2 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée inférieure ou égale à 3 ans

            • Au moins 3 mois avant la fin de votre contrat si vous avez été recruté pour une durée supérieure à 3 ans

            Vous avez 8 jours pour faire connaître votre réponse.

            En l’absence de réponse dans ce délai, vous êtes considéré comme renonçant à votre emploi.

            À la fin du projet, vous êtes informé de la fin de votre contrat par lettre recommandée avec  AR  ou remise en main propre contre signature dans le délai suivant :

            • Au moins 2 mois avant la fin de votre contrat pour un agent si vous êtes recruté pour une durée inférieure ou égale à 3 ans

            • Au moins 3 mois avant la fin de votre contrat si vous êtes recruté pour une durée supérieure à 3 ans

            Le contrat de projet peut être rompu de manière anticipée par l’employeur, après au moins 1 an à partir de la date de début du contrat si le projet ne peut pas se réaliser.

            Il peut aussi être rompu de manière anticipée si le résultat du projet est atteint avant la fin du contrat.

            Vous êtes alors informé de la fin anticipée de son contrat dans le délai suivant :

            • Au moins 2 mois avant la fin de votre contrat pour un agent recruté pour une durée inférieure ou égale à 3 ans,

            • Au moins 3 mois avant la fin du contrat pour l’agent recruté pour une durée supérieure à 3 ans.

            Et vous avez droit à une indemnité d’un montant égal à 10 %  de la rémunération totale que vous avez perçue à la date de fin anticipée de votre contrat.

            Il est mis fin automatiquement à votre contrat dans les situations suivantes :

            • Non-renouvellement d’un titre de séjour

            • déchéance des droits civiques

            • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par un juge

            Mais vous pouvez demander à votre administration employeur à être réemployé en cas de délivrance d’un nouveau titre de séjour, à la fin de la période de privation des droits civiques ou d’interdiction d’exercer un emploi public.

            Ce contenu vous a-t-il été utile ?