Logement et habitat : Demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

Vous envisagez de louer votre logement pour des séjours de courte durée ? Avant de vous lancer, certaines démarches administratives sont indispensables. Déclaration préalable, obtention d’un numéro d’enregistrement ou autorisation de changement d’usage : découvrez toutes les étapes pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Publié le – Mis à jour le

Vous souhaitez proposer votre local d’habitation à la location de courte durée, pour une période inférieure à 120 jours par an ?

Une déclaration préalable auprès de la Mairie est indispensable en vue de l’attribution d’un numéro d’enregistrement.

Vous souhaitez transformer votre local d’habitation et pouvoir le proposer à la location de courte durée, pour une période supérieure à 120 jours par an ?

En plus de la déclaration préalable auprès de la Mairie, cette mise en location doit suivre une procédure règlementée dite de changement d’usage. Un nouveau règlement, applicable à compter du 1er janvier 2025, fixe les conditions d’autorisation de changement d’usage en meublés de tourisme. Désormais soumise à l’autorisation préalable de Monsieur le Maire, cette autorisation est le point de départ à la réalisation de votre projet.

Règlement relatif au changement d’usage des locaux d’habitation en meublés de tourisme, à la déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement

Constituent des locaux destinés à l’habitation toutes catégories de logements et leurs annexes, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial, locaux meublés donnés en location dans les conditions de l’article L. 632-1 ou dans le cadre d’un bail mobilité conclu dans les conditions prévues au titre Ier ter de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.

Le présent règlement ne s’applique pas aux chambres d’hôtes et aux chambres chez l’habitant.

Sont considérés comme meublés de tourisme, les villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offert à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.

Article 1er :

Conformément aux articles L. 631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire de la commune d’Athis-Mons. Cette autorisation est délivrée par le Maire d’Athis-Mons selon les modalités définies par le présent règlement.

Article 2 :

Les autorisations de changement d’usage sont accordées en tenant compte des objectifs de maîtrise du développement des meublés de tourisme et de critères objectifs définis par le présent règlement.

Les autorisations sont accordées par la commune sous réserve du droit des tiers. En outre, les activités de meublés de tourisme ne doivent engendrer ni nuisance, ni danger pour le voisinage, ni conduire à aucun désordre pour le bâti.

Les règles s’appliquent de manière identique sur l’ensemble du territoire communal.

Article 3 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 4 :

L’autorisation de changement d’usage revêt un caractère temporaire. Elle est délivrée pour 3 ans, renouvelable 3 fois, soit 9 ans maximum.

Article 5 :

L’autorisation de changement d’usage est accordée à titre personnel et ne peut être cédée.

L’autorisation de changement d’usage pourra être délivrée pour 3 logements maximum appartenant au même propriétaire.

Article 6 :

Les autorisations ne sont pas subordonnées à une compensation.

Article 7 :

L’autorisation de changement d’usage concerne les locaux d’habitation constituant la résidence secondaire du demandeur, c’est-à-dire l’habitation occupée à titre occasionnel dont la location excède cent vingt jours par an à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Les résidences principales correspondant à l’habitation occupée de façon habituelle dont la location ne peut excéder cent vingt jours par an sont exonérées de l’obligation d’une autorisation de changement d’usage pour mettre à la location de courte durée à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile.

Article 8 :

Le dépassement de la durée maximale de cent vingt jours de location d’une résidence principale entraine l’application d’une amende d’un montant de 10 000 euros et de l’interdiction de publier une offre de location de ladite location jusqu’à la fin de l’année en cours.

Article 9 :

Le non-respect par une plateforme de location temporaire de l’obligation de limiter à 120 jours par an la location d’un meublé de tourisme déclaré comme la résidence principale du propriétaire entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 10 :

Sont exclus de cette procédure de changement d’usage :

  • Les logements faisant l’objet d’un conventionnement public (logement social)
  • Les logements de fonction
  • Les logements de gardien
  • Les logements-foyers

Article 11 :

La commune se réserve le droit, à des fins de contrôle, d’obtenir la transmission par les plateformes d’un état récapitulatif du nombre de nuitées de location pour chaque local d’habitation pendant l’année en cours et l’année précédente. Cet état précise le nom du loueur, si le local constitue sa résidence principale ou secondaire, l’adresse précise du local.

Article 12 :

Le défaut de transmission par une plateforme de location temporaire d’un état récapitulatif des données demandées entraine l’application d’une amende de 50 000 euros par annonce faisant l’objet du manquement.

Article 13 :

Le non-respect pour le loueur de la procédure de changement d’usage l’expose à l’application d’une amende d’un montant de 50 000 euros par local assortie, le cas échéant, de 1000 euros d’astreinte par jour et par m2 jusqu’à ce que le local soit rendu à son usage d’habitation (et retiré des plateformes de location temporaire).

Article 14 :

Conformément à l’article 324-1-1 II. du Code du tourisme, une procédure de déclaration préalable avec attribution d’un numéro d’enregistrement est mise en place par application de ce présent règlement sur l’ensemble du territoire d’Athis-Mons.

Article 15 :

Tout meublé de tourisme, qu’il constitue la résidence principale ou la résidence secondaire du locataire devra être déclaré et ce, dès la première nuitée de location.

Cette déclaration devra être faite par :

Article 16 :

Cette déclaration devra comporter :

  • Le Cerfa n°14004*04, en libre téléchargement sur internet (ou via la démarche en ligne guidée sur service-public.fr), à compléter et à signer,
  • Une pièce d’identité.

À réception et après traitement de cette déclaration, un numéro d’enregistrement sera transmis à des fins d’identifications.

Article 17 :

Ce numéro d’enregistrement devra obligatoirement être déclaré dans les annonces sur les plateformes de location temporaire.

Article 18 :

Le non-respect de la procédure de déclaration préalable avec attribution du numéro d’enregistrement expose le loueur à une amende d’un montant de 5000 euros.

Article 19 :

Le manquement à son obligation déclarative d’apposer le numéro d’enregistrement sur l’annonce de location temporaire expose le loueur à une amende d’un montant de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 20 :

La publication par une plateforme de location temporaire sans numéro d’enregistrement expose la plateforme à l’application d’une amende de 12 500 euros par meublé faisant l’objet du manquement.

Article 21 :

La taxe de séjour est applicable sur l’ensemble du territoire de la commune indépendamment des autres dispositifs juridiques cités dans ce règlement.

Article 22 :

La taxe de séjour incombe aux personnes non domiciliées dans la commune.

Article 23 :

Elle s’applique aux meublés de tourisme tous classement confondu.

Article 24 :

La taxe de séjour est calculée par personne et par nuit.

Article 25 :

Sont exemptes de la taxe de séjour :

  • Les personnes mineures
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Article 26 :

Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du Conseil municipal.

Article 30 :

Les propriétaires qui perçoivent les loyers sans intermédiaire versent la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune.

Les propriétaires qui usent d’un intermédiaire de paiement (service de réservation, de location ou de mise en relation en vue de location d’hébergement) ont la responsabilité de s’assurer que les gestionnaires de la plateforme assurent le versement deux fois par an de la taxe de séjour au comptable public assignataire de la commune, selon les modalités fixées par la délibération susvisée du Conseil Municipal.

Article 31 :

Ne pas reverser le montant de la taxe de séjour due entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

Article 32 :

Conformément à l’article L2333-34 III du CGCT, les propriétaires sont tenus de faire une déclaration à la commune quand ils reversent le produit de la taxe de séjour pour chaque hébergement loué sur la commune et pour chaque perception effectuée.

Cette déclaration doit comporter :

  • La date à laquelle débute le séjour
  • La date de la perception de la taxe
  • L’adresse de l’hébergement
  • Le nombre de personnes y ayant séjourné
  • Le nombre de nuitées constatées
  • Le prix de chaque nuitée réalisée lorsque le logement n’est pas classé
  • Le montant de la taxe perçue
  • Le numéro d’enregistrement de l’hébergement

Article 33 :

Le défaut de production dans les délais prévus de cette déclaration entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros sans être inférieure à 750 euros.

L’omission ou l’inexactitude constatées dans cette même déclaration entraine l’application d’une amende d’un montant de 150 euros par omission ou inexactitude sans être supérieure à 12 500 euros.

Article 33 :

Le propriétaire ou l’intermédiaire de paiement qui n’a pas perçu la taxe sur un loueur entraine l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros sans être inférieure à 750 euros.

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  • Formulaire de demande de changement d’usage d’un local d’habitation à un usage locatif de courte durée

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES FOURNIES PAR SERVICE-PUBLIC.FR

Pour vous offrir une information complète et à jour sur vos démarches administratives, nous intégrons ci-dessous des contenus issus du site officiel Service-Public.fr. Ces informations, régulièrement mises à jour par l’administration centrale, viennent compléter celles spécifiques à la Mairie d’Athis-Mons, afin de répondre au mieux à vos besoins.

Maintien d’un étranger en zone d’attente

Un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion peut être placé en zone d’attente à la frontière dans 3 cas : s’il fait l’objet d’un refus d’entrée en France ou si l’embarquement vers le pays de destination finale lui a été refusé ou s’il demande l’asile à la frontière. La procédure de maintien en zone d’attente est encadrée juridiquement et limitée dans le temps (26 jours maximum). Comment se déroule la procédure ? Quels sont les droits dont bénéficie l’étranger ? Nous vous expliquons cette procédure.

Entrée d’un étranger en France

Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que vous faites l’objet d’un refus d’entrée en France.

    La zone d’attente est un espace bien délimité situé

    • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

    • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

    • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

    Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

    La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

    Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

    Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

    À noter

    Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

    La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum. Ce délai commence dès que vous êtes tenu à la disposition des services de police.

    Votre maintien en zone d’attente vous est notifié par une décision administrative écrite et motivée, qui précise les raisons de votre maintien.

    Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure à laquelle la mesure vous a été notifiée.

    Elle mentionne vos droits et délais de recours.

    La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

    Dans quelles conditions une prolongation de cette durée est-elle possible ?

    Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, la police peut demander au juge des libertés et de la détention (JLD) territorialement compétent la prolongation de votre maintien en zone d’attente.

    Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum, portant la durée totale de votre séjour en zone d’attente à 12 jours.

    Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps).

    L’ordonnance vous est notifiée. Elle est également notifiée au préfet et au procureur de la République.

    L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

    Le JLD peut être saisi pour une 2e prolongation. Celle-ci ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum, portant la durée totale du séjour en zone d’attente à 20 jours.

    Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 6 heures (sauf décision contraire du procureur).

    Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

    Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

    Toutefois, dans 2 situations particulières, le maintien en zone d’attente peut être supérieur à 20 jours :

    • Si vous déposez une demande d’asile entre les 14e et 20e jours de votre présence en zone d’attente, votre maintien est prolongé de 6 jours, afin de permettre l’examen de votre demande.

    • Si votre entrée en France au titre de l’asile a été refusée et que vous faîtes un recours en annulation dans les 4 derniers jours de la mesure de maintien, celle-ci est prolongée de 4 jours.

    Un recours est-il possible contre la prolongation du maintien en zone d’attente ?

    Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

    Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué). Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

    Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

    Où s’adresser ?

     Cour d’appel 

    Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

    Où s’adresser ?

     Cour de cassation 

    Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

    Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

    Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

    La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

    Sinon, la langue utilisée est le français.

    Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

    Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

    Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

    Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

      Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

      Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

      Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

      Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

      Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

      La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

      Sinon, la langue utilisée est le français.

      Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

      Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

      Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

      Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

        Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières : soit vous devez quitter la France, soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France.

        Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

          Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

          • Pays d’origine

          • Pays d’où vous venez

          • Autre pays où vous pouvez être admis

          Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

          Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

              Votre entrée en France peut résulter :

              • Soit du refus du juge des libertés et de la détention (JLD) de prolonger votre maintien en zone d’attente

              • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente, si votre départ n’a pas pu avoir lieu

              Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

              Avant la fin de ce délai, vous devez :

              • Soit quitter la France

              • Soit vous rendre en préfecture pour déposer une demande de carte de séjour, si vous y êtes autorisé

              Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

              Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que l’embarquement vers le pays de votre destination finale vous a été refusé (ou les autorités de ce pays vous ont refoulé vers la France).

                La zone d’attente est un espace bien délimité situé

                • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

                • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

                • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

                Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

                La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

                Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

                Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

                À noter

                Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

                La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum. Ce délai commence dès que vous êtes tenu à la disposition des services de police.

                Votre maintien en zone d’attente vous est notifié par une décision administrative écrite et motivée, qui précise les raisons de votre maintien.

                Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure à laquelle la mesure vous a été notifiée.

                Elle mentionne vos droits et délais de recours.

                La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

                Dans quelles conditions une prolongation de cette durée est-elle possible ?

                Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, la police peut demander au juge des libertés et de la détention (JLD) territorialement compétent la prolongation de votre maintien en zone d’attente.

                Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum, portant la durée totale de votre séjour en zone d’attente à 12 jours.

                Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps).

                L’ordonnance vous est notifiée. Elle est également notifiée au préfet et au procureur de la République.

                L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

                Le JLD peut être saisi pour une 2e prolongation. Celle-ci ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum, portant la durée totale du séjour en zone d’attente à 20 jours.

                Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 6 heures (sauf décision contraire du procureur).

                Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

                Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

                Toutefois, dans 2 situations particulières, le maintien en zone d’attente peut être supérieur à 20 jours :

                • Si vous déposez une demande d’asile entre les 14e et 20e jours de votre présence en zone d’attente, votre maintien est prolongé de 6 jours, afin de permettre l’examen de votre demande.

                • Si votre entrée en France au titre de l’asile a été refusée et que vous faîtes un recours en annulation dans les 4 derniers jours de la mesure de maintien, celle-ci est prolongée de 4 jours.

                Un recours est-il possible contre la prolongation du maintien en zone d’attente ?

                Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

                Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué). Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

                Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

                Où s’adresser ?

                 Cour d’appel 

                Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

                Où s’adresser ?

                 Cour de cassation 

                Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

                Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

                Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                Sinon, la langue utilisée est le français.

                Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                  Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

                  Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

                  Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

                  Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                  Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                  Où s’adresser ?

                   Avocat 

                  Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                  La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                  Sinon, la langue utilisée est le français.

                  Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                  Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                  Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                  Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                    Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières : soit vous devez quitter la France, soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France.

                    Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

                      Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

                      • Pays d’origine

                      • Pays d’où vous venez

                      • Autre pays où vous pouvez être admis

                      Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

                      Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

                          Votre entrée en France peut résulter :

                          • Soit du refus du juge des libertés et de la détention (JLD) de prolonger votre maintien en zone d’attente

                          • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente, si votre départ n’a pas pu avoir lieu

                          Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

                          Avant la fin de ce délai, vous devez :

                          • Soit quitter la France

                          • Soit vous rendre en préfecture pour déposer une demande de carte de séjour, si vous y êtes autorisé

                          Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

                          Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que vous demandez l’asile à la frontière.

                          Attention

                          Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                            La zone d’attente est un espace bien délimité situé

                            • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

                            • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

                            • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

                            Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

                            La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

                            Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

                            Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

                            À noter

                            Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

                            Vous restez en zone d’attente le temps nécessaire que les 3 points suivants soient vérifiés :

                            • Si l’examen de votre demande relève de la compétence d’un autre État

                            • Si votre demande n’est pas irrecevable

                            • Si votre demande n’est pas manifestement infondée

                            La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum.

                            Il s’agit d’une décision écrite et motivée. Elle mentionne vos droits et délais de recours.

                            Elle mentionne aussi votre droit de refuser d’être rapatrié avant la fin du délai d’un jour franc

                            Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure auxquelles la mesure vous a été notifiée.

                            La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

                            Lorsque dans le cadre de l’examen de votre demande d’asile, l’ Ofpra  considère que votre cas n’est pas compatible avec le maintien en zone d’attente, vous êtes conduit hors de cette zone.

                            C’est notamment le cas :

                            • Si vous êtes mineur

                            • Si vous avez été victime de torture, de viol ou d’une autre forme grave de violence psychologique, physique ou sexuelle

                            L’administration vous accorde un visa de régularisation de 8 jours et vous remet une attestation de demande d’asile.

                            Dans quelles conditions une prolongation de la durée du maintien en zone d’attente est-elle possible ?

                            Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, l’administration peut saisir le juge des libertés et de la détention (JLD) pour prolonger votre placement en zone d’attente.

                            Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum.

                            Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente, statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps ).

                            L’ordonnance vous est notifiée ainsi qu’au préfet et au procureur de la République.

                            L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

                            Le JLD peut être saisi pour 2e prolongation qui ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum.

                            Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 10 heures (sauf décision contraire du procureur).

                            Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

                            Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

                            Un recours est-il possible contre la prolongation de la durée du maintien en zone d’attente ?

                            Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

                            Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué).

                            Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

                            Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

                            Où s’adresser ?

                             Cour d’appel 

                            Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

                            Où s’adresser ?

                             Cour de cassation 

                            Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

                            Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                            Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                            Où s’adresser ?

                             Avocat 

                            Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                            La langue que vous avez déclaré comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                            Sinon, la langue utilisée est le français.

                            Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour toute destination située hors de France.

                            Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                            Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                            Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                            Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                              Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

                              Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

                              Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

                              Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                              Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                              Où s’adresser ?

                               Avocat 

                              Le délégué du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et ses représentants ont accès aux zones d’attente.

                              Vous pouvez demander à vous entretenir de façon confidentielle avec eux.

                              Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                              La langue que vous avez déclaré comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                              Sinon, la langue utilisée est le français.

                              Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                              Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                              Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                              Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières :

                                • Soit vous devez quitter la France

                                • Soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France

                                Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

                                  Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

                                  • Pays d’origine

                                  • Pays dont vous venez

                                  • Autre pays où vous pouvez être admis

                                  Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

                                  Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

                                      Votre entrée en France peut résulter :

                                      • Soit du refus du JLD de prolonger votre maintien en zone d’attente

                                      • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente (20 ou 26 jours) si votre départ n’a pas pu avoir lieu

                                      • Soit d’une décision favorable du ministère de l’intérieur sur le caractère fondé de votre demande d’asile à la frontière ou de votre demande de séjour à titre humanitaire

                                      Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

                                      Avant la fin de ce délai, vous devez :

                                      Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

                                      • Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

                                        Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)

                                        Représentation en France

                                        7, rue Henri Rochefort

                                        75017 PARIS

                                        Téléphone : +33 (0)1 44 43 48 58

                                        Télécopie : +33 (0)1 44 43 48 61

                                      • Pour toute aide si vous avez demandé l’asile à la frontière :
                                        Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

                                        Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)

                                        Représentation en France

                                        7, rue Henri Rochefort

                                        75017 PARIS

                                        Téléphone : +33 (0)1 44 43 48 58

                                        Télécopie : +33 (0)1 44 43 48 61

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