Pratiques commerciales : Déclaration préalable d’une vente au déballage (brocante, vide-grenier…)

La vente au déballage, telle que les brocantes ou vide-greniers, est une activité réglementée qui permet de vendre des marchandises dans des lieux non destinés à la vente au public. Pour organiser un tel événement, il est nécessaire de faire une déclaration préalable au moins 1 mois avant la tenue de celui-ci.

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Brocante du Val par l’ASECAM le 26 mai 2024

Pièces à fournir

  • déclaration préalable d’une vente au déballage (CERFA 13939*01) ;
  • carte nationale d’identité de l’organisateur ou statuts (société ou association) ;
  • plan d’implantation de l’événement prévu.

Prévoir 1 à 2 mois de délai d’instruction.

Contact

Alerte et détection des difficultés d’un entrepreneur individuel

La procédure d’alerte permet d’anticiper les difficultés d’un entrepreneur individuel pour éviter que la situation ne s’aggrave. Le groupement de prévention agréé, le comité social et économique (CSE) ont la possibilité de déclencher cette procédure d’alerte.

Une fiche d’information sur la procédure d’alerte applicable à une société est disponible ici.

    Toute entreprise individuelle (EI) immatriculée au  RCS  ou au  RNE  en tant qu’entreprise du secteur des métiers et de l’artisanat a la possibilité d’adhérer à un groupement de prévention agréé (GPA).

    Le GPA a pour mission de fournir à ses adhérents, de façon confidentielle, une analyse périodique des informations économiques, comptables et financière. Lorsqu’il constate des indices de difficultés (par exemple, difficulté pour régler les échéances fiscales et sociales), il doit en informer le chef d’entreprise.

    Le GPA l’oriente ensuite vers un réseau d’experts.

    À savoir

    L’adhésion à un groupement de prévention agrée est payante.

    Cette alerte ne concerne que les entreprises d’au moins 50 salariés. Dans ce cas, le CSE peut mettre en œuvre une procédure d’alerte pour des faits pouvant affecter la situation économique de l’entreprise (par exemple, perte d’un client important, baisse importante et durable des commandes, projet de restructuration). On parle du droit d’alerte économique.

    Le CSE peut alors demander à l’employeur de lui fournir des explications.

    Si les réponses sont jugées insuffisantes ou si elles confirment le caractère préoccupant de la situation, le CSE peut décider d’adresser un rapport à l’employeur et au commissaire aux comptes (CAC) s’il existe.

Prévention des difficultés des entreprises